ACCUEIL > Divers > Récit : Erotique iceberg

Erotique iceberg

+4

Lue : 8989 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 17/02/2010

Découvrez les filles coquines près de chez vous :

Me voici de retour au bureau, après un dîner animé, mes yeux se fixent à l‘horloge, les aiguilles batifolent, oubliant d’avancer sur le dos du temps. Celui-ci fut éreintant, durant la dernière semaine, pile avant mes vacances annuelles. Devrais-je partir ou revenir? Le dîner avec ma patronne n’apporta guère de réponse. Cette glaciale femme…. L’iceberg bureaucratique m’associait à la perte d’un gros contrat. Assis derrière mon bureau, je me mis à fredonner la chanson de Charles Aznavour, et pourtant. Un beau matin, je sais que je m’éveillerai, différemment que tous les autres jours. Et mon cœur délivré enfin de notre amour. Et pourtant et pourtant…..

Je zieutais la banquise administrative, récepteur à la main, elle glaçait sûrement son interlocuteur. Je perdis le goût d’amorcer un nouveau dossier. Serais-je encore dans ce frigo? Mes lèvres s’entrouvrent, je souris de ce petit lapsus. Serais-je encore dans ce bureau? Le glacier se dirige vers moi, me tend un dossier : pourrais-tu rencontrer ce client à 16 h ? Mes yeux plein de feu ne la firent pas fondre. Je quitterai le bureau et te rejoindrai là-bas, me siffla-t-elle. La mélodie tournoie toujours dans la tête….Sans un remords, sans un regret je partirai. Droit devant moi sans espoir de retour. Loin des yeux, loin du cœur, j’oublierai pour toujours….

Je braque mon regard sur ses hanches qui valsent avec l’air froid du bureau, même au soleil un glaçon se transforme en prisme. J’eus osé dire, un soir autour d’un pot, qu’une femme vêtue d’une robe détenait un pouvoir sur l’homme. Les collègues furent de mon avis, sauf pour le verglas du bureau. L’écho de ses pas qui s’éloigne me donna des frissons. Mes yeux tombèrent sur le dossier de l’hôtel Cinq-Mars. J’effeuille les pages, un hôtel respectable avec un budget modeste de publicité. Courte présentation de madame frissons avec sa voix glaciale, vive les vacances à 16 :30. Charles me fredonne : et ton cœur et tes bras et ta voix, mon amour…..

Inhabituelle d’effectuer la schématisation de notre publicité au cœur de la plus belle suite de l’hôtel, elle se ventera de me surprendre cette femme d’affaire. La démo fut brève, le client nous quitte avec un sourire conquis. Le bruit sourd du bouchon qui s’extirpe de sa prison, scia le silence. Elle m’offre un verre : à notre nouveau contrat et à tes vacances…tu vas me manquer. Je suis bouche bée, elle dépose sa coupe, quitte le salon. M. Aznavour chante toujours : J’arracherai sans une larme, sans un cri. Les liens secrets qui déchirent ma peau, me libérant de toi pour trouver le repos et pourtant et pourtant….

Calculatrice, je compris la location de cette suite lorsqu’elle réintègre le salon. Elle repousse les limites de l’érotisme dans ce chemisier d’un blanc immaculé, cette jupe noir ténèbres et ce bas-nylon quadrillé, je me susurre que je jouerais bien aux dames. Quelqu’un attendait sûrement cette volcanique femme sexy ! Ses pas jouent de la musique, elle sent le vent. Ma bouche entrouverte tel un gosse devant un comptoir de bonbons, elle me sourit narquoisement et prend place sur le divan. Mes yeux voyagent d’un carré à l’autre, sur ses divines jambes croisées. D’une simple question, elle me sortit de ma stupeur : Quand prends-tu l’avion? Je réponds machinalement, depuis quand s’intéresse-t-elle à ses employés ? Je marcherai vers d’autres cieux, d’autres pays en oubliant ta cruelle froideur…... Moment mal choisi, Charles.
Une douce musique érotique s’évade de la portée en polymère lorsqu’elle décroise les jambes. Mes yeux tissent, nouent des caresses invisibles avec le filin. Elle courbe le dos, dépose son verre de vin sur la table, son chemisier s’entrouvre, m’accordant le plaisir d’apprécier son buste prisonnier de dentelle blanche. Elle sourit et vient me rejoindre sur la banquette. Elle dépose sa main gauche sur ma cuisse et la droite me tend un bout de papier. Quelques lignes écrites à la dernière réunion.

Nul n’est plus beau
Qu’une femme couchée sur le dos
Elle s’offre à tes mains
Comme un sauvage jardin

Je rougis, sa main vint effleurer ma joue, ses doigts prirent mon menton, m’ordonnant de tourner la tête. Je ferme les yeux, elle guide ma main sous son chemisier. L’éternelle chanteur repris du service…Les mains pleines d’amour, j’offrirai au bonheur et les jours et les nuits et la vie de mon cœur. Et pourtant, pourtant….

Ma paume se brûle sur la calotte glacière. Etait-ce cela le réchauffement climatique ? J’ouvre les yeux, sans broncher elle détache lentement son chemisier, son regard glaçait mes paroles. Elle retire son soutien-gorge, ses jolies stalagmites étaient faites pour mes mains. Son dos épouse l’assise, je veux m’approcher, son pied déchaussé s’appuie sur ma poitrine et me retient. Ses doigts patinent sur sa chair, ces mamelons se mirent à danser avec l’air. Elle caresse son ventre, remonte sa jupe sur ses hanches. Je regarde le damier s’arrêter au milieu de sa cuisse, mes yeux furent projeté hors-jeu. Charles chantait : Il faudra bien que je retrouve ma raison. Mon insouciance et mes élans de joie. Que je parte à jamais pour m’échapper à toi.

Ses phalanges dansent érotiquement sur ces féminines lèvres fraîchement rasées. Son cœur bat la mesure, elle augmente le tempo, à souffle suspendu, elle me murmure fait moi l’amour. Je fondis sur son corps, sa peau douce caresse mes mains. Ma bouche se brûle sur ses lèvres, volant son souffle volcanique. Nous fumes qu’un. Elle criait son plaisir, Charles sifflotait : Dans d’autres bras quand j’oublierai jusqu’à ton nom. Quand je pourrai repenser l’avenir. Tu deviendras pour moi qu’un lointain souvenir.

Nous nous rhabillâmes sans un mot, elle me tendit une enveloppe, se dirige vers la salle de bain. La porte close, je l’entend me dire : C’est la première surprise. Mes billets d’avion furent converties en première classe. Je quittai la suite avec un sourire aux lèvres et mon cœur se laissait bercer par Charles. Quand mon mal et ma peur et mes pleurs vont finir. Et pourtant, pourtant, je n’aime que toi. Et pourtant, pourtant, je n’aime que toi….

À suivre
4 vote(s)


Histoire de lefacteur

Vous avez aimé ce récit érotique ? Tweeter

Nous luttons contre le plagiat afin de protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette histoire est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être copiée ou imprimée.

© Copyright : Nos histoires sont protégées par la loi. Un grand nombre d'écrivains nous ont donné l'exclusivité totale.


Commentaires du récit : Erotique iceberg


Aucun commentaire pour le moment

Pour poster un commentaire ou faire un signalement, merci de vous inscrire ! Inscription rapide


Histoire précèdente <<<
>>> Histoire suivante



Retour en haut de la page

Libertinage et masturbation de jolies libertines en webcams totalement gratuites :