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Et mon noeud, c'est du poulet ?

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Lue : 7403 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 02/11/2011

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Voir un type sortir de ta maison en surveillant les alentours, comme quelqu’un qui ne souhaite pas être vu, le voir sauter dans sa voiture et démarrer en vitesse, puis rentrer chez toi après une courte attente et trouver ta petite femme en train « d’essayer des sous-vêtements neufs », en soutien-gorge mais avec une culotte à l’envers (le derrière devant), les joues anormalement rouges et les cheveux tassés à l’arrière de la tête, ça te donne à réfléchir. Ne rien laisser paraître, faire comme si tu n’avais rien vu, comme si tu ne remarquais rien, et réussir à dire d’une voix égale:
-Bonsoir, ma chérie. As-tu passé une bonne journée?

Ca dénote une sacrée maîtrise de soi ou un je m’en foutisme souverain.
J’ai vu, constaté, je n’ai rien dit. Marie ne juge donc pas nécessaire de donner des explications; elle part vers la salle de bain en déclarant:
-Mais oui, mon amour, une excellente journée.

Elle doit rire en son for intérieur: excellente! Je suis un gentil garçon, mais elle a tort de me considérer comme un naïf, aveugle et ridicule. Elle pousse le bouchon un peu loin aujourd’hui. Elle sort peu après peignée, la culotte à l’endroit, mais marquée d’une tache d’humidité à l’avant, l‘esprit encore plein des souvenirs de son excellente journée, ravie de me rouler dans la farine. Donc elle est distraite et cache mal les traces de ses récentes occupations coupables. Cette tache est un indice troublant. Elle ne souffre pas d’incontinence d’urine. La perte vient d’un vagin trop arrosé et trop vite nettoyé. Elle vient à moi, me donne mon bisou: elle s’est parfumée, ses joues ont repris leur teint habituel.
-Hum, tu sens bon. Tu as un nouveau parfum?
-Acheté pour te plaire, mon amour. Il y avait une promotion, j’en ai profité. J’aurais une course à faire et je voudrais passer chez ma mère. Je suppose que tu es fatigué, tu peux te reposer, si tu veux.

Marie est de bonne humeur, heureuse et conciliante. Pour une fois j’échappe à la corvée, tant mieux. Je fais le curieux. Le lit généralement tiré avec soin offre un aspect inhabituel, le couvre-lit a été jeté à la va vite. A terre, sur le côté dépasse un bout de nylon; du pied je dégage une paire de collants. Etrange, Marie est méticuleuse à l’extrême. Le lave-vaisselle contient deux verres à liqueur. Un magnifique bouquet de roses rouges décore la table du salon. Dans la salle de bain, sur la tablette devant le miroir, le flacon de parfum côtoie sa boîte d’emballage. Je m’apprête à enlever le carton décoré pour le jeter dans la corbeille, il en tombe une carte de visite. Lucien Drelin, adresse et téléphone « Avec mes compliments et mon amour » A-t-on idée de laisser des traces aussi compromettantes derrière soi? Enfin, dans la cuvette du WC surnage une capote anglaise qui n’a pas suivi le cours de l’eau. Les activités ont été interrompues à la dernière minute et dans la précipitation, je ne vois pas d’autre explication à la présence d’autant de marques du passage d’un amant. Ou c’est de la provocation ou c’est de l’inconscience. Après tout, Marie veut peut-être me pousser au divorce pour se débarrasser de moi. Elle étale sa liaison et espère me voir fuir. Inutile de réfléchir longtemps pour savoir ce qui s’est passé dans ma maison cet après midi.

Marie revient, harassée, les grandes surfaces la fatiguent, elle ne tardera pas à se coucher et à dormir! C’est la cerise sur le gâteau ou la signature en bas du constat. Mes observations m’ont coupé l’appétit sexuel; qu’elle dorme.

Du lundi au jeudi, je suis passé plusieurs fois sans m’arrêter devant chez moi. Le vendredi, la voiture de Lucien Bredin stationne dans ma cour, devant le garage! Je prends deux ou trois photos, avec la plaque d’immatriculation et la maison en fond puis je m’en vais. Ce soir je dois plaindre Marie victime d’une terrible migraine. Peut-être due à l’odeur forte de nouvelles roses fraîches? Encore une promotion! Ou à ce nouveau parfum très prononcé? Marie l’attribue plutôt aux conditions atmosphériques instables! Je n’insiste pas pour lui prodiguer des signes de mon amour.
Le vendredi suivant la place devant mon garage est occupée. Je dégonfle les quatre pneus et me rends à l’adresse du monsieur. La dame qui m’ouvre sa porte est une jolie créature, un peu plus âgée que moi ou Marie. Je lui trouve une certaine distinction. Je lui montre des photos de sa voiture, je commente l’image, je fais part de mes constatations. La pauvre se tient l’estomac, conclut comme moi que je suis cocu et découvre qu’elle partage mon sort.
-Pourquoi ne l’avez-vous pas chassé de chez vous?
-Au contraire, il va y passer un long temps, j’ai dégonflé ses roues! Il va devoir se salir les mains
-C’est tout ? Vous êtes très permissif! Vous êtes un homme ou pas?
-C’est justement ce que je viens vous prouver, si vous le permettez.
-Oh! Vous alors! Est-ce que je dois comprendre…? Oh! Entrez donc.

Il n’y a pas de temps à perdre. La chambre à coucher est meublée richement. Luce veut me tutoyer. Elle a parfaitement compris ma démarche. Pour prouver son accord elle quitte son polo et expose les corbeilles fournies de son soutien-gorge, m’invite à le dégrafer. Deux secondes elle hésite, mais me sourit en faisant tomber sa jupe. Elle se jette sur son lit, se tourne sur le dos:
-Viens, administre moi ta preuve.

Je ne suis qu’un imbécile de mari fidèle, porteur de cornes. Je n’ai rien de ces conquérants tombeurs professionnels. Luce est plus déterminée que moi à se venger et me tend les bras. Je chasse mon accès soudain de timidité et vais m’allonger contre elle.
-N’aie pas peur. Je n’ai pas l’habitude, je suis comme toi. Mais il faut leur donner une bonne leçon, et celle-là va faire son petit effet. Viens, embrasse-moi.

Cette bouche est nouvelle, nos lèvres fermées s’entrouvrent, se cherchent s’apprivoisent. Luce est plus hardie, sa langue passe les obstacles, vient jouter contre la mienne. Ses yeux rient de ma timidité ou du bonheur simple de se sentir comprise. J’ose une caresse sur le sein le plus proche, paume à plat.
-Oui, caresse-moi.

Je m’enhardis, je m’accroupis et j’emprisonne ses seins dans la double coupe de mes mains. Les aréoles granuleuses se parent de deux tétons qui gonflent au toucher. La tentation est forte, je veux y goûter et j’y porte les lèvres.
-Oui, j’aime, suce.

Luce renverse la tête et me présente spontanément les pointes à dorloter. Des soupirs et des bruits de gorge m’encouragent. En hâte je termine de me dénuder. Il lui reste la culotte confortable, elle soulève son bassin et m’invite à l’en délivrer. La tâche est plaisante, je découvre les bouclettes brunes de sa toison pubienne et la coquetterie d’une taille soignée du maillot. Luce s’amuse de ma curiosité devant son sexe dévoilé. Pour me convaincre de sa bonne volonté, elle disjoint ses cuisses bien en chair, dévoile la vulve, deux grandes lèvres bombées et un sillon fuyant entre les fesses jumelles. C’est un univers nouveau, semblable mais si différent pourtant du sexe de Marie. Chacune a un aspect particulier. Il y a autant de différence qu’entre les deux visages. Mon culot, né de ma colère rentrée, me vaut de voir l’intimité d’une autre femme. C’est une découverte dont je rêvais, jamais je n’aurais osé. Ce fruit mûr demande à être exploré, choyé, visité, en surface et certainement jusque dans ses recoins les plus secrets. Plongé dans ma contemplation, je suis ramené sur terre par une main posée sur ma verge. L’accord est parfait, Luce attend la suite, elle y tient. Mes doigts prennent possession des lieux, mes pouces ouvrent les pétales roses, les lèvres intérieures suivent le mouvement, forment un losange de chairs humides aux teintes luisantes.
-Tu es belle.

Le compliment me vaut un encouragement: je me penche et je dépose un baiser au cœur de cette crevasse appétissante. L’odeur m’enivre, j’embrasse mieux, je promène ma langue de bas en haut, de la pointe je creuse le pli dans sa longueur. Mais je sais où je dois porter mon attention: là, en haut, au sommet, sous sa capuche de chair grossit un petit pois. D’un index je le débusque je le fais saillir hors de sa cachette et de la langue chargée de salive je le flatte. Luce manifeste aussitôt son contentement de la voix et par le jeu de ses muscles qui se tendent pour mieux offrir son clitoris à mes soins. Il y a longtemps que son mari ne lui a fait pareille fête, il est toujours pressé de la pénétrer et d’expédier le devoir conjugal. Agit-il de même avec Marie? Je n’en sais rien, il faudra que je les épie, car si Marie couche avec lui, elle doit lui trouver un avantage. Comblée par son amant, Marie, j’y pense maintenant, ne montrait plus guère d’intérêt à l’amour avec moi, avant la découverte de son infidélité. Depuis quinze jours nous ne nous sommes pas touchés, ni embrassés vraiment avec passion: jamais elle ne s’est plainte de ma réserve, jamais elle n’a demandé une caresse. Nous n’échangeons plus que de rapides bisous conventionnels sur les joues. L’inconnue dont je lèche et suce le bouton montre plus de plaisir que ma femme n’en témoignait depuis un certain temps. La différence est frappante, j’y puise une force nouvelle.

La mise en bouche a plu, Luce a su réveiller mon désir par des pressions sur ma verge. Au passage elle m’a pris en bouche, a savouré mon gland et elle me guide, lubrifié, vers son sexe préparé.
Elle ne cherche ni complications ni acrobaties. Le plus prosaïquement du monde, elle m’attire sur son corps. Elle n’est ni trop grosse ni trop mince, elle est confortable, chaude, douce et ferme au toucher, désireuse de plaire et d’être aimée. C’est elle qui présente mon pénis épanoui à l’entrée de l’antre où elle m’attend. Les premiers centimètres franchis, elle juge bon de placer ses mains sur mes hanches et elle facilite la pénétration profonde en s’accrochant à moi et en projetant son ventre vers le mien.
-Ne bouge pas. Restons soudés. Tu vas voir, c’est fameux.

Immobile au-dessus d’elle, j’ai le loisir de fixer ses yeux. Ils sont grand ouverts, mais j’y lis une forte concentration. Sur ma verge gonflée, le vagin se contracte, serre et libère, serre encore, j’ai l’impression d’être entre plusieurs lèvres en mouvement. Pourtant nous gardons la position. Luce veut savoir si je sens « ses anneaux » autour de mon pieu. Elle est heureuse de sa démonstration et de la joie de ma réponse. Ce regard plongé dans le mien, cette complicité des « laissés pour compte » qui nous a mis en présence, donnent à notre union charnelle une dimension nouvelle. Nous sommes bien liés ensemble, nos sens communient, nous nous plaisons, nous nous embrassons. Et ce long baiser nous enivre. Ne parlons pas d’un coup de foudre, j’ai l’impression de découvrir l’amour et ses gestes. L’immobilité favorise le rapprochement des cœurs et donne aux corps une sensation extraordinaire, nous ne formons qu’un corps en fusion. Collés l’un à l’autre, nous parvenons au plaisir. J’éjacule et Luce reçoit mon jaillissement en chantant son bonheur, tétanisée, tendue comme un arc sous moi. J’ai été surpris d’exploser ainsi, sans les frottements du va-et-vient, sans la bousculade des corps énervés. Nous sommes encore restés dans cette position pour en épuiser le charme et reprendre des forces avant de procéder de façon plus classique. Luce est une amante tendre, douce, terriblement efficace. Nous nous retrouverons.

Au moment où j’arrive à proximité de ma demeure, je vois Lucien s’installer dans la cabine d’une dépanneuse, à côté du conducteur. Marie n’assiste pas à la scène, mais quelques voisins curieux retournent à leurs occupations. Naguère quand je revenais en retard, ma femme me demandait où je m’étais perdu. Cette fois je reçois un bisou avec un mouvement de recul
-Que t’arrive-t-il, mon chéri. Tu te dérobes quand je t’embrasse?
-Je ne supporte pas ton parfum, il me soulève le cœur.

Elle hausse les épaules et sourit à un souvenir… Si ce n’était que le parfum.
J’ai rencontré Luce. Il y a eu du grabuge chez eux. L’absence de la voiture, victime d’un malfaisant a déclenché sa colère. Elle a déclaré à son mari qu’elle savait où il forniquait, avec qui il s’amusait: la rumeur publique et quelques bonnes amies l’avaient informée. Désormais, le moindre faux pas du mari serait sanctionné: elle se sentait assez jeune pour prendre un amant, et elle en avait pris un. S‘il récidivait, elle en reprendrait… De plus elle demanderait le divorce et s’en irait avec sa confortable dot. Elle lui a interdit tout contact avec sa « Marie ». Enfin elle refuserait de faire l’amour avec un porc. Il n’avait qu’à se masturber pendant les trois prochains mois.

Gérant de l’entreprise qui appartient à son épouse, Lucien prend l’avertissement au sérieux. Le hasard veut que le facteur me remette sa lettre de rupture. L’idiot a indiqué le nom de l’expéditeur au dos de l’enveloppe. Ni une ni deux, je fonce chez lui. Il est en déplacement. Luce et moi nous retrouvons au lit avec joie. Je lui laisse la missive: le mari verra sa punition doublée, et devra éviter de voir Marie ou de lui écrire. Il doit se savoir sous la surveillance et la menace d’un mari jaloux qui a lu son courrier et qui est venu avec des intentions criminelles que Luce a réussi à calmer « à la sueur de son front. » L’expression l’a intrigué, il a failli faire une crise de jalousie.

Depuis la disparition de Lucien, Marie est de plus en plus nerveuse. Je laisse passer la lettre de Luce, par laquelle ma maîtresse, comme convenu sur l’oreiller avec moi, menace mon épouse de la dénoncer à son mari si elle s’avise de reprendre contact avec Lucien. Ce jour là je lui ai trouvé les yeux rougis par les pleurs. Un cil dans un œil, c’est une explication plausible, un cil dans chaque œil, ce n’est vraiment pas de chance. J’ai par pitié, à plusieurs reprises expédié mon devoir conjugal, le cœur n’y est plus et pour cause, Luce me soulage avec plaisir

A quelques mois de là, je dégonfle les quatre pneus d’une voiture en stationnement devant ma maison. Je suis la dépanneuse, puis l’amant probable de ma femme. Renseignements pris, je me présente chez lui, sa charmante femme voit la photo de l’auto devant ma maison, entre dans une colère démesurée, jure que le salaud paiera sa trahison, me demande de l’aider à se venger, s’offre à moi. Elle n’a pas besoin de me violer, je suis consentant puisque j’ai moi aussi un motif ….Nous nous envoyons joyeusement en l’air. Un nouveau sexe se livre, sans pudeur, de nouvelles saveurs me remplissent la bouche, je fourre mon nez d’abord et mon membre ensuite dans un abricot suave, chaud et volcanique. J’en sors épuisé, mais capable encore d’indiquer à ma nouvelle conquête la façon de ramener l’infidèle à la raison et à la maison. Sans la nommer je cite la procédure suivie par Luce. Et Marie, dans les jours suivants prétend souffrir d’une conjonctivite. Le soir même je la guéris en envoyant quelques giclées de sperme dans ses yeux.

Pourquoi faut-il que je dégonfle à cinq reprises les quatre pneus d’une voiture en stationnement irrégulier devant ma porte de garage. Chaque fois je dois consoler les malheureuses épouses surprises d’apprendre leur infortune. Heureusement Marie observe quelques semaines de deuil après chaque disparition inexplicable de l’amant. Cependant le dernier passage du dépanneur a éveillé sa curiosité. En réalité un voisin a demandé à ma femme si j’avais un deal avec le garage. De sorte que Marie me pose une question alarmante:
-Comment fais-tu pour dégonfler les pneus des représentants de commerce qui stationnent devant la maison alors que tu es au travail?

Elle a omis de préciser qu’ils stationnaient dans notre cour.
En toute honnêteté je jure, la main sur le cœur, que je n’y suis pour rien. D’ailleurs sa question contient la réponse, je n’ai pas le don d’ubiquité...Ainsi, mais je garde la réflexion pour moi, quand je crapahute dans un lit avec la compagne de son amant, je ne peux pas être à la maison pour chasser l’intrus qui la baise.
Mes maîtresses m’épuisent. Je perds des kilos. Mon emploi du temps se complique, il faut jongler avec les absences du footballeur, du maître nageur, de l’entrepreneur, du maçon, du peintre en bâtiment, du réparateur de télé ou de l’installateur sanitaire ou du courtier en assurances. Par bonheur ces dames ont des règles chaque mois, ça me fait des vacances

Branle-bas de combat, à la maison: ce soir nous recevons. Luce, de façon anonyme, a persuadé Marie d’organiser une réunion de vente de produits de beauté. Nous accueillons outre Luce, six dames dûment convoquées par moi. La réunion permettra aux épouses trompées de faire incognito la connaissance de leur rivale. Au cours de la soirée chacune racontera comment elle a réussi à ramener dans le droit chemin un mari dévoyé par une certaine Marie et elles relèveront qu’il s’agit de la même dévergondée, tournée en ridicule, puisqu’elles ont profité des talents amoureux du mari de la garce. Les invitées installées, je juge incongrue la présence d’un homme dans ce club féminin et je m’éclipse.

Depuis quelques mois je ne trouve plus de voiture sur l’aire de stationnement de ma cour. Les louanges de ces dames à propos de leur consolateur, qu’elles n’ont pas nommé par discrétion, m’ont valu la considération de Marie, heureuse de ne pas avoir été reconnue par ses victimes, mais assez futée pour tout comprendre. Les dames ont retrouvé leur vertu et ma femme m’éblouit par ses inventions amoureuses. Elle en a appris des positions, des mots d’amour. Chaque bisou devient baiser ardent. Jai de bonnes raisons de lui acheter des roses rouges, des parfums ou de la lingerie coquine. Parfois je trouve un peu de malice dans son regard. Il est un sujet que nous n’abordons jamais, pourquoi parler de ce qui fâche? Le silence est d’or.
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Histoire de Veilleur

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