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Genève, rue du Rhône

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Lue : 916 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 29/09/2021

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Quand je repense à cette histoire, je ne peux pas m’empêcher de sentir des papillons non pas dans mon ventre, mais dans mon vagin.

Ses premiers messages avaient été polis, bien écrits. Pas une seule faute d’orthographe. Touchée. Je dois avouer que j’aime les hommes qui écrivent aussi bien qu’ils parlent. Un esprit aiguisé m’excite bien plus que des photos suggestives.

Après avoir posé sur mes lèvres un rouge que j’adore, plutôt foncé, je me regardais quelques instants dans la glace. A l’époque, ce n'était pas une immense confiance en moi qui m'animait : à vrai dire, ce n’était pas à 19 ans que j’étais la plus emplie d’estime de moi non plus. Mais, je dirais surtout que c’était plutôt l’excitation face au danger, et surtout l’appel du sexe. Avec le recul je me dit que j’étais déjà une grosse obsédée malgré mon jeune âge, et que ces expériences ont largement contribué à la construction de ma valeur et de ma confiance en moi justement. Et sept ans après, je me dit que j’avais quand même du courage à répondre aux propositions scabreuses d’hommes en tout genre pour le simple plaisir et pour le goût d’être désirée ! Mais sept ans après surtout, j’en garde encore des souvenirs limpides, humides et qui me font rougir parfois. Je vous écrirai sûrement d’autres histoires après celle-ci.

Ce soir là, lorsque je regardais mes yeux, que j’observais mon regard, ce fût une de ces fois où je ne me reconnaissais presque pas. Était-ce bien moi qui me regardais dans ce miroir ? Etais-ce bien moi qui ressentais déjà ce palpitement intérieur à la simple idée que j’allais rencontrer un homme d'affaires dans son bureau pour un échange de bons procédés entre adultes, dans l’une des rues les plus célèbres de Genève ? Je ne pus m’empêcher de me mordre les lèvres, de ressentir ce pincement d’excitation entre mes cuisses. Mon esprit commençait déjà à s’embraser à l’idée de ce que cet homme allait bien faire de mon corps.

Je pris quelques instants pour ajuster mon porte-jarretelle sous ma robe noire. Une demande de monsieur. C’était une soirée de printemps, et le fond de l’air était frais. De plus, la discrétion était évidemment de rigueur. J’attrapais donc mon trench beige, l'enfilais, l'ajustais sur mes épaules et le noua serré autour de ma taille pour bien la marquer. Le miroir en pied devant moi m’offrit l’image que je renvoyais ce soir. Mon maquillage était simple et mettait en valeur mes yeux bleus en amande. Mes longs cheveux châtains, presque blonds, descendaient jusque mes fesses. J’avais décidé de les laisser tels quels, simples aussi, lisses et doux, sachant que je savais pertinemment que j’allais devoir les attacher un peu plus tard dans la soirée. Sous mon trench, mon corps sportif mais tout de même pulpeux était moulé par cette robe noire, classe. Mes pieds étaient galbés par une belle paire d’escarpins en cuir italien et mes jambes agrémentées du genre de bas résille que j’adorais déjà à cette époque. En me regardant, je me trouvais sensuelle, à la fois sage et sauvage. Mon reflet me plaisa, et c’était quelque chose d’indispensable pour moi déjà à ce moment car l’aura d’une femme change lorsqu’elle se sent confiante et belle, je le savais déjà et je l’exploitais déjà. Pour le plus grand bonheur de mon tableau de chasse.

Une notification arriva sur mon téléphone : mon taxi était arrivé. Un dernier détail : je mis une goutte de parfum entre mes seins, pas plus. Là encore, une règle importante dans la discrétion : idéalement, pas de parfum. Lorsque je descendis les larges escaliers de l’appartement type Haussmanien dans lequel je logeais, je me fit la reflexion que c’était le genre de nuit où le loup, c’était moi.

Dans le taxi, je relu une partie de notre conversation avec celui que l’on appellera Monsieur Lucas.

Monsieur Lucas était poli, respectueux dans ses messages, mais sa proposition était sans équivoque. “Tu viendras dans mon bureau, le soir, après que mes collègues soient partis. Tu arriveras, dans ta robe noire. On fera connaissance ; mais pas trop. Nous savons tous les deux ce que nous voulons. Nos corps feront plus connaissance que nous par contre. Ce sera un plaisir de te prendre sur mon bureau.” Sa photo de profil en noir et blanc montrait un bel homme, typiquement mon style. Brun, classe, sportif. Un fantasme sur pattes. J’avais très envie de me caresser dans ce taxi, mais je me réfrénait. Je n’avais aucune envie de mourir dans un accident par un chauffeur distrait, ni de ce chauffeur tout court d’ailleurs. Un bien meilleur programme m’attendait.

Je n’habitais pas bien loin et arrivait rapidement. Une fois arrivée devant le magasin de vêtements de luxe dont il m’avait parlé, il me donna le numéro de son bureau. Arrivée en bas, je sonnais. Mon cœur commençait à battre plus rapidement que la moyenne. Mes mains s'humidifiaient, tout comme ma chatte. C’est alors qu’il apparut devant moi, sortant de l'ascenseur, derrière la porte vitrée. Mon coeur continua gentiment d'accélérer. Effectivement, cet homme était vraiment à mon goût. Tout de suite, mon égo me fit passer par plusieurs phases : “Mais qu’est-ce qu’il m’a trouvée pour vouloir me sauter ?” Puis : “Ok, tu vas bien kiffer. Tu as de la chance, il est encore mieux que ce que tu t’imaginais, alors profite-en à fond.”

Salut Rubby. Ravi de faire ta connaissance.

Il m'accueilla avec ses yeux bruns qui me déshabillaient déjà. Il m’embrassa sur la joue, et je pu constater qu’il sentait très bon. + 1 point, encore. Décidemment, ce mec avait décidé de me rendre folle avant même de me toucher. Il avait dû me chercher en bas car pour monter dans les étages, l'ascenseur nécessitait une clé. Ce fut je pense le plus long voyage en ascenseur que j’ai pu faire dans ma vie tellement la tension était palpable. Notre discussion était légère, mais son regard intense. On discutait légèrement, mais on savait intensément pourquoi on était là. Pour baiser. Et je commençais à ne plus comprendre ce qui se passait dans mon corps. Je ressentais du stress, mais surtout beaucoup d’excitation. A en avoir presque la gerbe. Je sentais mes mains refroidir, la chair de poule arriver sur mes fesses. Mes symptômes d’excitation communs. En écrivant ces lignes je me demande d’ailleurs si je suis la seule à ressentir ça. Mais revenons-en à ce voyage en ascenceur qui se terminait enfin.

Arrivés en haut, il me présenta le bureau : c’était un espèce d’open space de luxe, avec sièges roulants en cuir, déco soignée, et d’autres bureau vitrés. Il me montra la douche au niveau des espaces du personnels, et je compris qu’il avait pris une douche avant. + 1 point, encore !! C’est pour ça qu’il sentait si bon. Mes dernières appréhensions s’abaissaient. On étaient bien seuls, Monsieur L était propre, séduisant, et sérieusement excitant.

Il m'accompagna vers un bureau, et j’y posais mon sac à main puis enlevait mon trench. Debout, Monsieur L prit quelques instants et m’observa sans un mot. Quelque chose dans son énergie avait changé, et je sentais le prédateur faire son apparition.

Son regard flamboyait, et je vis à sa poitrine commencer à se lever plus rapidement. S’approchant du bureau le plus proche de lui, il retourna le fauteuil en cuir à côté de lui avant de se tourner vers moi. Puis, il m’embrassa sauvagement.
Sa soudaine prise en main des choses me coupa le souffle et termina de m'exciter sérieusement. Sa langue ne prit pas longtemps pour trouver son chemin vers la mienne, et son corps pressé contre le mien semblait déjà vouloir se mélanger. Je sentais déjà son érection au travers de nos vêtements. Il s’arrêta soudain, et fit quelques pas de recul avant de s’asseoir sur le fauteuil en cuir, me laissant presque haletante, debout, devant lui. Un instant, je me sentais vulnérable - ce qui n’était pas spécialement désagréable. Je plantais mes yeux dans les siens, et son regard brillait d’un éclat sauvage ; je compris mieux le personnage. Monsieur L était dominant, il m’avait prévenu. Effectivement, ça transpirait de son aura. Cette constatation provoqua en moi un frisson d’excitation, mélange de joie et de peur. La chair de poule ne se trouvait plus uniquement sur mes fesses à ce moment là.

Déshabille-toi.

Evidemment. Sa voix grave activa les papillons dans mon vagin. En me disant cela, il enlèva sa veste, puis sa cravate. Ses yeux ne quittaient pas les miens. A ce moment là, je ne réfléchis plus. Je ne suis plus qu’instinct et sensations.

J’obéis donc, docile. Ma robe glisse le long de mon corps avant d'atterrir à mes pieds. Doucement, je m’approche de lui. Je porte encore mes talons, mes sous-vêtements, je me sens super sexy. J’ai vraiment très envie de prendre mon pied et de me faire prendre tout court sur ce bureau. Je réalise à ce moment que je réalise justement un de mes fantasmes, que je pensais pourtant ne jamais pouvoir faire. A ce moment là donc, je me sens joueuse. La louve s’allume en moi et ne demande qu’à hurler et s’accoupler sauvagement. Son regard ne me quitte pas. Arrivée devant lui, je m’agenouille. Mes mains finissent de déboutonner sa chemise. Mes doigts glissent le long de son torse. Je sens son poul élevé, sa poitrine se soulever, sa respiration saccadée. Mes mains ne tardèrent pas à faire la rencontre de cette proéminence entre ses jambes.

Je m’installais tranquillement sur lui. Les bras autour de son cou, je dégustait sa langue, mon corps ondulant légèrement contre le sien. Sa respiration ! Celle-ci m’excitait tellement. Ca m’excitait tellement de sentir sa tension contre moi.Brusquement, je me détachais de lui, et m’agenouilla de nouveau. Je pris alors le temps de jouer de ma bouche et de ma langue sur son torse. Je sentais qu’il commençait à s’impatienter sérieusement. Ma main tenait son sexe en érection au travers du tissu. Je finissais par m’impatienter aussi, alors j’ouvris sa braguette et dévoila son engin à mes yeux. Elle était belle, douce. Je voulais m’occuper de ses boules, alors je la caressais un instant avant d’enlever ses chaussures, chaussettes et ce qui lui restait de tissu. Il semblait étonné de me voir prendre de telles initiatives pour une soumise. Mais n’est-ce pas la soumise qui mène la danse au final ?

Une fois rassis, nu, ma langue ne tarda pas à explorer ses testicules, l’intérieur de ses cuisses. Il commençait à s’agiter, vraiment s’impatienter. Je mis alors un préservatif sur sa longue et belle queue. C’était le deal de départ, et il était hors de questions pour lui comme pour moi de nous mettre en danger, bien que nous étions clean tous les deux. Principe de précaution. Je m’attachais alors les cheveux, ne le lâchant pas des yeux, un sourire que je savais insolent sur le visage. Il me menaça :

Tu commences à me rendre fou. Je vais te le faire payer.

Il n’en fallait pas plus pour me jeter sur sa queue. Je m’appliquais à le sucer avec passion, sans mes mains qui elles étaient occupées à masser ses boules. Ses mains accrochèrent ma queue de cheval et accompagnèrent mon mouvement sans me forcer, avec respect. J’alternais succions et léchage, jouait avec ma langue, m’amusant de son corps que je sentais se tendre et se détendre sous mes mains. Soudain, il me repoussa, se leva, puis me poussa contre le bureau. Brusquement, il me souleva du sol et me posa sur la surface en bois. Il enleva mon soutien-gorge en quelques secondes, avant de m’enlever mon string. En quelques instants, je me retrouvais presque nue, vêtue simplement de mes escarpins et bas résille, ouverte devant lui.

Écarte les jambes. Vraiment.

Il semblait se délecter de l’image que je renvoyais, et autant vous dire que j’étais littéralement trempée. Je ne pus qu’obéir ; dans l’état d’excitation dans lequel j’étais, je pouvais absolument tout faire pour le satisfaire. Appuyée sur mes avants-bras, j’écartais donc les jambes. Il resta encore quelques instants, à me regarder. J’avais envie de lui hurler de me prendre.

Satisfait comme ceci ?
Monsieur. Et tu ne parle pas si je ne t’en donne pas l’autorisation.
Ok Monsieur.

Je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder avec insolence. Je n’en pouvais plus, je fondais de l’intérieur. Sans un mot, il s’approcha, et s’empara de ma chatte avec sa bouche. La puissante vague de plaisir que je ressentis me fit pousser un cri. Ses doigts trouvèrent vite le chemin vers ma chatte et la combinaison avec sa langue me fit grimper en flèche. A vrai dire, je ne m’attendais pas du tout à ça, il s’y prenait vraiment bien et s’il ne s’était pas arrêté, j’aurais littéralement pu jouir en moins de deux minutes.

Patience Rubby. Tu jouira quand je t’en aurai donné l’autorisation.

Cette remarque provoqua immédiatement en moi une pointe de frustration, tout autant que de l’excitation. Ce jeu me rendait folle et je savais que je devrais le supplier. Ce genre d’homme adore ça. Mais c’était un petit prix à payer pour ce qui m’attendais. Il pris mes fesses et ramena mon corps vers lui, avant de me prendre. Son premier coup de rein fit exploser des étoiles dans ma tête et dans mon corps. Bordel de merde, qu’il était bon. Il me prit sauvagement, à un rythme effréné, comme j’adore. La louve hurla son plaisir, parfaitement comme je le désirais. Il me retourna alors.

Tu en veux encore ?
Oui Monsieur.

Ma voix affaiblie par le plaisir quémanda. “Oui oui oui”. Il me prit alors en levrette, puissamment. Je sentais mon plaisir grandir en flèche, à la vitesse de l’éclair. Je dû me retenir de me toucher pour exploser. Sa respiration bruyante dans mon dos s’accordait à mes propres gémissements. Sa main passa alors devant moi et il commença à ma caresser le clitoris. Mes gémissements se transformèrent en grognement complètement erratiques. La vague se plaisir monta en moi.

Tu vas jouir maintenant Rubby. Maintenant !

La vague se transforma en tsunami avant de se déverser vers chacune des cellules de mon corps. Mes jambes cédèrent mais il me retint contre lui et le bureau, continuant de me pilonner à fond. J’aurais pu mourir à ce moment là, ça m'aurait été complètement égal. Quelques instants après, il termina à son tour en poussant un rugissement de plaisir. J’étais complètement sonnée. Simple, mais efficace. Et tellement bien fait. Il me fallu quelques instants encore, la tête et poitrine contre le bureau pour m’en remettre. Il en profita pour se retirer, et moi j’avais juste envie de m’écrouler sur le sol. Mes jambes étaient super faibles, et il ne me semblait pas avoir déjà connu cette sensation de manière aussi intense. Il revint avec un verre d’eau et je trouvais la force de me redresser dans une position un peu plus “convenable” que chatte ouverte et vision sur mon cul post-coït. J’enlevais alors mes chaussures et me jeta sur le fauteuil. Son air était moins sérieux, il paraissait plus jeune après cette partie de sexe. J’avais connu un dominant, celui qui m’avait éduquée, bien bien bien plus brutal, mais son comportement respectueux avait été parfait pour ce que je désirais ce soir là.

Pour terminer ce rendez-vous, nous avons pris une douche et discuté de tout et de rien. La mission était accomplie pour l’un comme pour l’autre. La nuit, alors que je repartais dans mon taxi, je me suis faite la réflexion que lorsque l’on couche avec une autre personne, on échange bien plus que des fluides corporels. Il y a aussi une sorte d’échange énergétique qui se créé. Je ne l’ai jamais revu … mais Monsieur L m’a marqué de son empreinte pour toujours.
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Commentaires du récit : Genève, rue du Rhône

Le 03/10/2021 - 11:32 par Seeley68
Très bien amené. Tu sais faire monté le plaisir. A quand la suite ....

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