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Grand amour au Japon

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Lue : 11017 fois - Commentaire(s) : 4 - Histoire postée le 16/09/2010

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Je m’appelle Nozomi, je suis une jeune japonaise âgée d’une vingtaine d’années. L’histoire que je vais vous raconter s’est déroulée lorsque j’avais 18ans et que je vivais encore au Japon (mon père est japonais, et ma mère française). Je n’insérerai pas de dialogue dans mon récit car toutes les conversations étaient en japonais. Je veux rester aussi fidèle que possible à la réalité, donc même si je me rappelle exactement de certaines paroles qui ont été prononcées, je ne ferai pas la traduction japonais-français car j’estime que ce serait trahir ce qu’il s’est réellement passé. Certains passages se sont effacés de ma mémoire, j’essaierai donc de les combler habilement afin de ne pas faire des « trous noirs », mais toujours en restant proche de la réalité. Bonne lecture!

Mon père exerçait le métier de commissaire et s’occupait d’une affaire grave concernant un ami à moi. J’ai tenté à plusieurs reprises de m’immiscer dans l’enquête afin d’en apprendre plus, en vain. Je n’ai jamais su si c’était pour me « protéger », ou pour me tenir loin de cette histoire de peur que je ne tente d’intervenir dans cette affaire, mais mon père refusait catégoriquement de me révéler des éléments de l’enquête.
Il y avait ce jeune enquêteur, de tout juste 24ans, qui travaillait avec mon père depuis peu. Malgré son jeune âge, il était très doué dans le domaine, et était respecté de ses collègues plus âgés…

Un jour, j’ai décidé de me rendre sur le lieu de travail de mon père. Et c’est là que je l’ai vu pour la première fois… Mon père m’avait déjà parlé de lui, mais j’ai été très surprise lorsque je l’ai rencontré : je m’attendais à un homme charismatique et très soigné, mais à la place, j’avais devant moi un jeune homme aux allures d’adolescent, maigre, les épaules voûtées, les cheveux noirs et épais en bataille… Par écrit, cela ne semble pas très attirant, et pourtant, lorsque je l’ai aperçu, j’ai tout de suite senti cette attraction entre nous… Afin de préserver notre intimité, je ne divulguerai pas son prénom, et je l’appellerai donc par son initiale : L.

Lorsque mon père a appris ma présence, il m’a mise dehors sans ménagement. Mais je n’ai pas renoncé : ces informations, je comptais bien les obtenir, par n’importe quel moyen. Et un moyen, j’en avait un : ce jeune enquêteur de 25ans. Comme je l’ai dit, il travaillait depuis peu avec mon père, j’avais donc des chances de lui soutirer quelques éléments de l’enquête… Je me suis donc dissimulée dans le parking, et j’ai attendu que L. sorte. Lorsque je l’ai vu franchir les portes qui menaient au parking sous-terrain, je me suis montrée à lui, et lui ai expliqué la situation en toute honnêteté. Je m’attendais à le voir gêné, ou pire, offusqué par cette demande, mais il n’en était rien : il s’était juste contenté de scruter mon regard. A la recherche de quoi? Je n’en ai aucune idée. Ce que je sais, c’est que je ne pouvais pas détacher mon regard de ces petits yeux cernés de noirs, ces yeux que je ne pourrai jamais oublier… Je ne pourrais dire combien de temps nous sommes restés là, face à face, les yeux dans les yeux, dans le silence du vaste parking. Je me rappelle la sensation de chaleur que je ressentais durant ces instants, ce qui était surprenant à cette heure au milieu de ce parking habituellement si froid… C’est lui qui m’a ramenée à la réalité lorsque, après ce moment qui avait paru durer indéfiniment, il m’a dit de sa voix si particulière qu’il acceptait de m’informer de certains éléments de l’enquête si cela suffisait à me rassurer. Pour être tout à fait honnête, j’avais pratiquement oublié cette affaire, mon ami, mon père… A cet instant, seul L. comptait…

Les jours passaient, puis les semaines, durant lesquelles L. et moi nous voyions régulièrement chez lui. Au début, il se contentait juste de me parler de certains points de l’enquête afin de satisfaire ma curiosité. Mais rapidement, nos conversations se sont tournées vers des choses plus intimes, nos vies respectives, notre passé… Nous nous voyions de plus en plus souvent, et lorsque nous parlions de l’affaire, je ne lui demandais plus d’informations, mais je lui fournissais des renseignements sur mon ami qui pourraient le faire avancer dans son enquête. Une grande complicité était née entre lui et moi…

Le soir où tout a commencé arriva. Comme à notre habitude, nous étions dans son appartement à discuter de l’enquête devant son ordinateur. Nous n’étions éclairés que par l’écran et la lampe du bureau, si bien que l’appartement noir, vert et beige était plongé dans la pénombre. Comme d’ordinaire, L. était assis sur un fauteuil vert, les jambes repliées contre lui. Je me trouvais à ses côtés, sur une chaise de bureau à roulettes. Tout en discutant avec L., je faisais des recherches sur internet en prenant parfois des notes sur un carnet dans lequel je regroupais tous les éléments de l’enquête dont je disposais. A un moment, j’ai tendu le bras devant lui afin de saisir un document qui se trouvait à l’autre bout du bureau. Au moment je me suis penchée, le fauteuil a roulé et est parti en arrière, ce qui m’a fait basculer violemment en avant. Par réflexe, je me suis agrippée à L., une main sur son genou, l’autre sur son pied nu qui était posé sur le bord du fauteuil. C’est lorsque j’ai repris mon équilibre et immobilisé ma chaise que j’ai réalisé que les mains fines de L. enserraient avec douceur et fermeté ma taille : il m’avait précipitamment rattrapée dès l’instant où il m’avait vue basculer de la chaise. Ses mains… C’était la première fois qu’elles se posaient sur moi…

Inconsciemment, je refermai légèrement la main sur le genou toujours plié de L., et de l’autre, commençai délicatement à caresser son pied. A l’instar de ses mains, il était fin et d’une grande douceur, si bien que je pris plaisir à faire parcourir le bout de mes doigts sur sa peau blanche. L. n’avait pas ouvert la bouche, mais je vis à la façon dont il me regardait qu’il devait être au moins aussi troublé que moi. Il retira doucement ses mains de ma taille, sans pour autant me repousser. Je me redressai puis, lentement, approchai mon visage du sien. A cet instant, je pouvais y déceler le moindre détail, des marques sombres qui cernaient ses yeux au petit grain de beauté qui ornait le côté droit de son nez… Le parfum suave de son haleine ainsi que l’odeur de sa peau m’enivraient, comme s’il s’agissait d’un poison destiné à m’ensorceler afin de me faire perdre tout contrôle sur moi-même… Ma raison m’ayant abandonnée, je m’approchai encore davantage de L., mes mains toujours sur lui, jusqu’à ce que nos lèvres se touchent enfin. Leur premier contact fût court, mais d’une douceur infinie. Je me reculai légèrement afin de scruter son visage et, comme en guise d’approbation, L. ferma ses paupières, m’invitant à goûter une nouvelle fois à ses lèvres. Cette fois-ci, je ne me contentai pas de les effleurer : doucement, je pris sa lèvre inférieure entre les miennes, et c’est alors que débuta notre premier baiser. Il fût d’abord timide, puis devint plus pressant lorsque ma main quitta le genou de L. et parcouru sa cuisse. Mon autre main délaissa son pied pour caresser son cou, pressant davantage son visage contre le mien. En faisant glisser mes doigts le long de sa nuque, je senti saillir sa colonne vertébrale sous sa peau, pareille à une rangée de perle couverte d’un drap de satin. Je tentai de contrôler ma respiration, mais mon cœur battait si vite qu’il était étonnant que L. ne l’ait pas entendu. Progressivement, son souffle commença à devenir saccadé, malgré ses tentatives pour se contrôler. Je senti ses doigts fins s’introduire dans ma longue chevelure bouclée et commencer à la caresser sur toute sa longueur. J’interrompis notre baiser puis, lentement, me levai de ma chaise et m’approchai du canapé. Je lui lançai un regard l’invitant à me rejoindre.

Nous étions debout face à face devant le canapé. Malgré son dos voûté, mes yeux ne lui arrivaient qu’à la bouche. Je les levai vers lui et, tout en le prenant par les mains, m’étendis sur le canapé noir. Il suivit mon mouvement et s’allongea délicatement sur moi, prenant garde à ne pas m’écraser. Il lâcha mes mains pour à nouveau glisser les siennes dans mes cheveux. Nous nous contentâmes un moment de nous regarder dans les yeux et, là où j’avais l’habitude de voir chez les garçons une lueur provocante, voire obscène durant ce genre d’instant, j’y décelais chez L. une sorte de mélancolie qui me serrait le cœur. Les yeux humides et les lèvres tremblantes, je passai ma main sur sa joue, puis dans ses cheveux, pour enfin l’attirer tout entier contre moi. Freiné par sa timidité, il limita tout d’abord ses caresses à mes cheveux. Mais au fur et à mesure que la température de nos corps augmentait et que nos souffles se saccadaient, ses mains commencèrent à quitter ma chevelure pour caresser mes joues, mon cou, mes épaules, mes bras nus… Sa pudeur le quittant peu à peu, ses mains se mirent à explorer mon buste fin recouvert d’une chemise en soie qui me tenait extrêmement chaud en cet instant… Je senti ses doigts caresser mon genou puis remonter le long de ma cuisse, relevant progressivement mon jupon en tulle, et m‘arrachant un petit gémissement involontaire. Sans en prendre conscience, je l’attirai encore plus fort contre moi et enlaçai de mes jambes sa taille gracile. L’une de ses mains se reposa sur mon cou et descendit vers mon décolleté. La chaleur devenait insoutenable. Et, comme s’il avait lu dans mes pensées, il entreprit de défaire le premier bouton de ma chemise. Puis un deuxième… Un troisième… J’accompagnais ses gestes en caressant ses mains, et le regardais dans les yeux en signe d’encouragement. Lorsque le dernier bouton fût défait, ses mains se posèrent sur ma taille, et son regard dans le mien. Malgré les efforts qu’il déployait pour se contrôler, je voyais ses pupilles affolées passer systématiquement de mon visage à ma poitrine. Afin de dissiper sa gêne, je pris sa tête entre mes mains avec tendresse, et approcha son visage du mien. Nos lèvres s’unirent à nouveau puis, tout naturellement, s’entrouvrirent afin de permettre à nos langues de se rencontrer. Pendant que nous goûtions mutuellement à l’autre, je passai mes mains sous son haut et explorai son dos dont la douceur était telle que, prise d’une sorte de frénésie soudaine, je ne pût m’empêcher de le caresser dans toute son étendue. Quant à L., il refit parcourir ses doigts le long de mes jambes et, une nouvelle fois, releva mon jupon jusqu’à ce qu’il arrive en haut de mes cuisses. Les mains de L. remontaient de plus en plus, et je me surpris à onduler sous lui. Embarrassée, je décollai franchement mon bassin du sien. Sans doute afin de me détendre à nouveau, il commença a m’embrasser dans le cou. Il posa ensuite timidement une main sur la partie de mon sein qui n’était pas couverte par mon soutien-gorge, ce qui provoqua en moi une nouvelle onde de chaleur qui parcourra tout mon corps. Puis il déposa un baiser sur ma poitrine avant de me prendre tendrement dans ses bras.

Nous sommes restés ainsi un moment, bercés par la respiration de l’autre, nos souffles ayant repris un rythme régulier. La température de la pièce semblait avoir diminué, mais le corps de L. contre moi m’apportait la chaleur dont j’avais besoin. Je me sentais si petite, si fragile dans ses bras… Mais j’avais cette impression que, tant qu’il m’enlacerait de la sorte, rien ne pourrait m’arriver car je savait qu’il me protégerait… J’aurais voulu que cet instant dure éternellement, que L. m’étreigne ainsi jusqu’à la fin des temps, mais le moment était venu de nous séparer. Si je continuais à retarder mon départ, mon père finirait par avoir des soupçons, ce que je devais éviter tout prix. Je me suis donc rhabillée non sans gêne et ai commencé à partir en lui adressant un Au revoir timide. Alors que j’avais déjà atteint le seuil de son appartement, il m’a appelée par mon prénom, s’est précipité vers moi et ma tendu une sucette au citron, mon goût préféré. Cela peut paraître étrange, mais lorsque nous nous voyions pour discuter, nous mangions constamment toute sorte de sucreries. Lorsqu’il m’a tendu la sucette, j’ai donc compris ce que son geste signifiait : il ne regrettait pas ce qui venait de se produire, et nous n’en resterions pas là. Lorsque j’ai pris la sucette qu’il me tendait, son visage s’est illuminé de son beau sourire et il m’a simplement dit Au revoir à son tour.

Comme d’habitude, je suis rentrée en bus chez moi, mais cette fois-ci avec la sucette que L. m’avait offerte. Durant le trajet, je n’ai cessé de me remémorer cette merveilleuse soirée, tout en savourant la sucette. Je savais que je n’avais pas à être avec lui, que le revoir ne serait pas raisonnable. Après tout, il était de sept ans mon aîné, travaillait avec mon père et avait une situation fixe, tandis que moi, je vivais encore chez mes parents et commençais tout juste mes études… J’ai tenté de me raisonner, mais au souvenir de son regard, de son sourire, de sa voix, de son odeur, et de cet instant merveilleux, ma sagesse me quittait aussitôt et toutes mes bonnes résolutions s’envolaient. Environ une semaine était passée, durant laquelle j’ai continuellement pensé à lui. Mon père semblait ne s’être rendu compte de rien, ce qui me rassurait, et en même temps m’encourageait à revoir L…

Un soir, après plusieurs jours sans avoir vu L., je suis passée sur son lieu de travail, mais lorsque j’ai constaté qu’il était déjà parti, j’ai décidé d’aller directement chez lui. C’était la première fois que je me rendait seule chez L., mais je connaissais à présent le chemin par cœur. L’angoisse que je ressentais faisait paraître le trajet plus long que d’habitude. Mon cœur palpitait à l’idée que de le revoir, mais je ne pouvais néanmoins pas m’empêcher d’appréhender nos « retrouvailles »… Comment allait-il réagir? Est-ce qu’il regrettait? Me dirait-il de rentrer chez moi et de ne plus jamais revenir? A la fin du trajet qui m’avait paru interminable, je suis arrivée en bas de son immeuble. Tout en tentant de me calmer, j’ai sonné à l’interphone. L. a aussitôt répondu, comme s’il avait attendu ma venue, et m’a ouvert. Lorsque je suis arrivée devant son appartement, je l’ai trouvé négligemment appuyé contre l’embrasure de la porte, toujours pieds-nus. En guise d‘invitation, L. m’a tendu une brochette de chamalows et m’a adressé son petit sourire qui me faisait tant craquer. Il ne regrettait donc pas… Rassurée, j’ai pénétré à sa suite dans son appartement, et nous nous sommes installés sur les fauteuils verts de son salon.

Nous avons parlé un moment, mais la conversation restait superficielle, je sentais bien que ni lui ni moi n’étions vraiment très concentrés sur notre discussion… D’ordinaire imperturbable, L. semblait ne pas trouver de position qui lui convenait et ne cessait de remuer, mais en gardant toujours les pieds sur le bord de son siège. Moi-même j’avais du mal à tenir en place, le fauteuil me semblait beaucoup moins confortable que les fois précédentes… Contrairement à notre habitude, nous n’avons pas touché aux friandises qui étaient étalées sur la table basse. Tandis que je fixais mon regard dessus, je me suis rendue compte que L. m’observait. Le silence qui s’était soudain installé était si embarrassant que je me suis sentie rougir. Sans cesser de me regarder, L. m’a dit d’une voix plus grave que d’habitude que si j’en avais envie, je pouvais me servir dans ce qu’il y avait sur la table. Osant enfin lever les yeux vers lui, je me suis redressée, et ai plongé mon regard dans le sien.


Comme dans un rêve, je me levai et avançai lentement vers L. Je me penchai jusqu’à ce que mes lèvres se posent sur sa bouche si douce. Ce contact, qui n’était au départ qu’une simple caresse, se mua vite en un baiser débordant de sensualité. Tout en l’embrassant, je mis mes mains autour de sa nuque et, tandis qu’il avait posé ses pieds par terre, je m’assis sur ses cuisses qui, malgré leur maigreur, me paraissaient beaucoup confortables que le fauteuil sur lequel j’étais assise quelques instants plus tôt. Tandis que notre baiser se poursuivait, L. passa la main dans mes cheveux puis, dans une caresse, pressa doucement mon dos pour m’attirer tout contre lui. Il nous fît pivoter ensemble sur le fauteuil, m’adossa contre l’accoudoir et, tout en me regardant, posa sa main douce sur ma cheville qui prenait appui sur sa propre jambe. Il commença à m’embrasser dans le cou et, à l’instar de la dernière fois, un nouveau gémissement me fût arraché lorsque je sentis sa main glisser le long de ma jambe. Je l’entendis sourire, puis il reprit ses baisers tandis que sa main remontait lentement ma cuisse. A force de tenter de me contenir, j’avais l’impression de commencer à suffoquer. Puis, comme pour mettre fin à mon supplice, il interrompit ses baisers et, de sa joue, caressa doucement la mienne. Dans un soupir, je lui susurrai son nom à l’oreille, passai les mains sous son haut et resserrai mes jambes autour de lui. C’est à cet instant que je le sentis pour la première fois durcir sous son jean… Embarrassé, L. arqua le dos pour me le cacher, mais je l’attirai fort contre moi à l’aide de mes jambes et collai mon bassin au sien, attisée par cette preuve de désir. L. recula la tête, me caressa la joue du bout des doigts, et ses yeux noirs et brillants se posèrent sur les miens. Son regard torturé me pénétra si profondément que j’eus l’impression de sentir mon cœur se déchirer en moi. Comme en réponse à une question informulée, je fermai les yeux et unis à nouveau mes lèvres aux siennes. Il me souleva délicatement du fauteuil et, sans interrompre notre baiser, nous titubâmes tous les deux en direction de sa chambre, dans laquelle je n’avais encore jamais pénétré.

Il referma la porte derrière nous puis, sans cesser de m’embrasser, il pressa un interrupteur et une petite lumière s’alluma au dessus du lit. Il m’allongea sur ses draps blancs et prit place à mes côtés. Ses doigts fins effleurèrent ma joue, descendirent vers mon cou et glissèrent le long de mon bras qui suivait la courbe de mon corps. Puis, contre toute attente, il me dit d’une voix étranglée que j’étais belle… Je m’en doutais, car je l’avais déjà surpris à maintes reprises en train de m’observer furtivement. Mais il s’en était toujours caché, et jamais encore il ne m’avait complimentée sur ma beauté… Animée par le désir, je me rapprochai subitement de L. et lui offris mes lèvres pour un baiser passionné. Je le sentis trembler sous mes caresses et, pour l’apaiser, je lui murmurai des mots tendres à chaque fois que fois que nos bouches me le permettaient. Sa pudeur s’étant soudainement muée en véhémence, L. me prit fermement par la taille et, avec fougue, me fit basculer sur lui. A cet instant, notre confiance en l’autre était totale… Il remonta son buste pour se coller a moi et, tout en m’embrassant, il passa ses mains sous ma large chemise. Fou de désir, il me l’enleva sans même prendre la peine d’en défaire les boutons. A mon tour, je lui retirai son haut, et découvris son corps pour la première fois. Il était maigre, et ses muscles étaient à peine plus visibles que ses clavicules et ses côtes. Cependant, malgré sa maigreur, j’avais une envie irrésistible de le toucher, de le prendre contre mon corps… Mais avant d’avoir eu le temps d’aller au bout de mon envie, L. me devança et embrassa mon cou et ma poitrine tout en caressant mon dos nu. Sous l’effet du plaisir qu’il me procurait, je cambrai le dos et renversai ma tête en arrière. Mon souffle se faisait de plus en plus bruyant et saccadé, si bien que j’interrompis ses baisers et le repoussai afin de le rallonger sur le lit. Je fis glisser mes mains sur son torse et, tandis que L. retenait mes cheveux en arrière, je commençai à l’embrasser dans les moindres recoins, en allant toujours plus bas… Lorsque j’arrivai au bord de son jean, je couvris son bas-ventre de baisers tout en caressant ses aines, avant d’entreprendre de défaire le bouton de son pantalon. Sentant s’accentuer la pression qu’exerçaient les mains de L. sur ma tête, j’interrompis mes baisers et remontai son torse en direction de son visage, le bout de mon nez frôlant sa peau que je sentis frémir à ce contact. Je déposai ensuite délicatement mes lèvres sur son téton droit, l’aspirai doucement et le léchai avec délice. Chaque coup de langue que je donnais le faisait durcir un peu plus et le réchauffait à un tel point qu’il en devint brûlant. Lorsque mes lèvres se déposèrent sur son second téton, je constatai qu’il était encore plus dur que le premier. Pendant que m’en délectais, j’eus la sensation enivrante de sentir le cœur de L. battre sous mes lèvres gonflées par tant de baisers… Son souffle saccadé donnait l’impression qu’il était en train de suffoquer, et je sentais sa peau bouillonner contre la mienne.

Soudain, j’entendis une sorte de grondement rauque sortir du fond de sa gorge. J’en fus d’abord surprise, mais réalisai rapidement que nos corps étaient étroitement serrés l’un contre l’autre et que, sans que j’en aie pris conscience, ils avaient commencé à effectuer un lent mouvement de va-et-vient. L. me prit dans ses bras et nous fit rouler ensemble, si bien que je finis par me retrouver sous lui. Il souleva délicatement l’une de mes chevilles et y déposa un baiser. Ses lèvres remontèrent le long de ma jambe pendant que ses mains douces la caressaient. Il guetta ma réaction et, lorsque nos regards se croisèrent, je ne pus réprimer un sourire face à son visage d’ange qui m’observait d’un air malicieux, les lèvres toujours collées contre ma peau. Il libéra ensuite ma jambe pour s’emparer de l’autre, laquelle il baisa et caressa comme la première, en remontant vers ma cuisse agitée de tremblements. Mon souffle s’était mué en une succession de soupirs, qui s’intensifiaient à mesure que les lèvres de L. se rapprochaient du haut de ma cuisse. A son tour, il défit mon bouton et fit glisser mon short avant de le rejeter hors du lit. Il déposa à nouveau ses lèvres chaudes sur les miennes et, tout en m’embrassant, il fit glisser sa main le long de mon buste. Lorsqu’il atteignit la bordure de mon sous-vêtement, il commença à caresser tendrement mon bas-ventre convulsé sous ses mains. Je laissai échapper plusieurs gémissements et, quand l’intensité des spasmes secouant mon bas-ventre me devint insupportable, je renversai L. pour à nouveau me retrouver au dessus de lui puis, consumée par le désir, je lui retirai promptement son jean avant de l’envoyer auprès de mon short. Tandis que je m’apprêtais le réembrasser, il me retourna une nouvelle fois et plaqua ses mains sur mes cuisses. Il remonta et les fit glisser sous mes fesses, lesquelles il souleva afin de coller mon bassin au sien. Exaltée de le sentir se durcir ainsi contre moi, j’emprisonnai ses hanches de mes jambes afin de me cramponner plus fort à lui. L. posa ses mains dans mon dos et m’attira contre lui pour me mettre en position assise. Nos bassins toujours liés, il me prit dans ses bras et enfouit sa tête dans mon cou. Je pouvais sentir son odeur, son souffle sur ma peau, ses mains caressant mon dos… Au moment où je répondis à son étreinte, il détacha mon soutien-gorge et le fit délicatement glisser le long de mes épaules. Une fois qu’elle fut libérée, je collai ma poitrine chaude de désir contre le torse de L. Tout en me tenant contre lui, il nous fit à nouveau basculer afin de se retrouver allongé sur moi, et recommença à m’embrasser dans le cou. Sans interrompre ses baisers, ses mains se posèrent sur ma poitrine dont la sensibilité semblait s‘être intensifiée, si bien que je n’étais bientôt plus en mesure de contenir mes gémissements. Tandis qu’il continuait à caresser mes seins brûlants et que je le sentais grossir davantage encore entre mes cuisses, mes halètements s’amplifiaient au point d’en devenir insoutenables.

Au comble de l’excitation, je me décollai légèrement de lui et glissa le bout de mes doigts sous son boxer. Devinant mon intention, il le retira hâtivement, et c’est alors que je pus le voir pour la première fois… Son sexe, long et dur, dressé vers moi…Ainsi nu au dessus de moi avec sa peau si pâle, L. me semblait être la personne la plus pure qui puisse exister et, en cet instant, je sais que ma confiance en lui était si forte que j’aurais pu lui offrir absolument tout ce que j’avais… D’abord hésitant, il posa ses mains sur mes hanches et les y laissa, n‘osant pas poursuivre son geste. En signe de consentement, j’approchai ma bouche de la sienne, murmurai son prénom, et l’embrassai avec une telle passion que nos cœurs semblèrent davantage fusionner que nos lèvres. Sans décoller sa bouche de la mienne, il glissa ses mains sous la dentelle de mon sous-vêtement et nous débarrassa enfin de la dernière barrière qui séparait nos deux corps… Lorsque nous nos retrouvâmes nus l’un sur l‘autre, L. fut à nouveau pris de tremblements, et je le sentis se crisper contre moi. Son inquiétude me navra, je ne voulais pas qu’il soit freiné par le doute, ou la crainte de faire quelque chose de mal… Pour calmer ses appréhensions, je le regardai d’un air suppliant et l’implora de mettre ses peurs de côté et de nous faire confiance. Jamais encore je n‘avais désiré un homme à ce point… Malgré nos différences, je voulais l’aimer, et qu’il m’aime en retour… Comme vaincu par mes paroles, il s’abandonna enfin à moi, et nous échangeâmes un baiser qui sembla dissiper ses doutes. Il serra mon corps contre le sien d’une manière toute nouvelle, comme si cette étreinte lui était vitale… Moi-même j’éprouvais cet immense besoin qu’il me possède, d’être entièrement à lui… Nos corps s’étreignaient avec une telle passion que mes sens en étaient totalement bouleversés, si bien que je ne refis surface qu’au moment où je sentis L. écarter délicatement mes cuisses et approcher son bas-ventre du mien. Sans cesser de m’embrasser, il pressa faiblement son sexe contre mes lèvres et, pour le guider, je fis légèrement basculer mon bassin afin de m‘offrir à lui. Il sonda d’abord l’entrée de mon bas-ventre avec son pénis puis, tout doucement, il introduisit le bout de son sexe en moi. Un gémissement s’échappa de ma bouche humide, mais il fut vite étouffé par les baisers de L. Il se retira et rentra légèrement en moi à plusieurs reprises avant de me pénétrer complètement. Il prit mes mains dans les siennes et entama un lent mouvement de va-et-vient tout en me regardant m’agiter sous lui. Lorsque le rythme de nos ébats s’accéléra et que l’excitation fut à son comble, L. lâcha mes mains et passa ses bras dans mon dos pour me serrer tout contre lui. Mes jambes enlacèrent son bassin, et la pénétration fut si profonde qu’elle m’arracha un cri de plaisir, auquel répondit L. par un soupir étouffé. Ivre de tant de jouissances, je m’abandonnai complètement à lui et, involontairement, je plantai mes ongles dans la peau de son dos, le griffant légèrement de la nuque jusqu’aux reins à chaque fois que le plaisir se faisait trop intense. Quelques instants plus tard, il se déversa en moi et une douce chaleur inonda mon bassin qui semblait palpiter de l’intérieur. Lorsque nos corps en nage se séparèrent, L. s’allongea sur le lit et, épuisé, resta étendu à mes côtés. Encore flageolante, je me tournai vers lui et vis qu’il me regardait avec tendresse. Nous nous sourîmes et, exténuée moi aussi, je me blottis contre lui. Il ramena les draps sur nous et me caressa les cheveux jusqu’à ce que nous tombions dans un profond sommeil dont nous ne sortîmes que le lendemain matin, au moment de nous séparer.

Huit mois sont passés durant lesquels nous avons continué à nous voir régulièrement, si bien que mon père a fini par deviner que L. et moi entretenions une relation tous les deux. Il ne l’approuvait pas, mais ne s’y est cependant pas opposé, ce qui nous a fortement soulagés car nous avions longtemps redouté sa réaction s’il était venu à l’apprendre… Donc durant ces huit mois, nous avons appris à nous connaître encore plus intimement et, à mesure que le temps passait, notre complicité ainsi que notre confiance en l’autre se faisaient de plus en plus fortes. Grâce à cette intimité qui nous liait, nous avons atteint au bout de quelques semaines une parfaite harmonie lorsque nous faisions l’amour…

Plus le temps passait, et plus j’étais amoureuse de L. J’avais déjà connu d’autres garçons avant lui, dont deux avec lesquels j’avais eu des rapports, mais je n’avais encore jamais aimé… De même, L. n’avait encore jamais été amoureux mais, contrairement à moi, c’était la première fois qu’il fréquentait une femme, malgré ses 24ans… Durant nos conversations, j’ai appris qu’il avait toujours été quelqu’un de renfermé, sans doute à cause de son enfance difficile, et qu’il n’avait jamais eu de véritable ami… Cela m’attristait énormément car, si les autres le voyaient juste comme un jeune homme brillant, je le considérais pour ma part comme un garçon exceptionnel à bien d’autres niveaux… Je savais que j’étais tombé sur la perle rare. Notre entente était si parfaite qu’il semblait impossible que nous n’ayons pas été faits l’un pour l’autre… Les huit mois que j’ai passés à ses côtés ont été les plus heureux de ma vie. Mais les meilleures choses prennent toujours fin un jour ou l’autre, et cela, je l’ai compris ce jour de novembre…

Pratiquement un an après le début de l’enquête, l’équipe de mon père est parvenue à obtenir des informations capitales concernant l’affaire (en grande partie grâce à ma collaboration avec L., mais cela, tout le monde l’ignorait…). Les preuves contre les suspects étant suffisantes, mon père a décidé que le moment était venu d’intervenir le plus rapidement possible. Si L. avait suivi un bon nombre d’enquêtes, il était toujours resté dans un bureau et n’était encore jamais allé sur le terrain. C’était donc la première arrestation à laquelle il allait participer, et je ne pouvais m’empêcher d’être inquiète…

Ce jour-là, je suis restée seule chez moi avec ma mère. J’étais en train de cuisiner avec elle lorsque la sonnerie du téléphone a retenti. Ma mère a brièvement parlé avec son interlocuteur et, soudain devenue livide, m’a tendu l’appareil sans me regarder. Je l’ai pris et l’ai amené à mon oreille. La voix de mon père. Il m’annonçait qu’un accident était arrivé. Qu’il était trop tard…

Trois années ont passé depuis ce jour. Mon ami a été reconnu coupable, et est aujourd’hui en prison. A cause de ce qui est arrivé durant l’arrestation et d’une personne qui a découvert que je m’étais immiscée dans l’affaire et qu’on m’avait fourni des informations confidentielles, mon père a été contraint de quitter son travail. Nous sommes donc venus vivre en France, où nous avions de la famille. J’ai laissé au Japon tout ce qui me rattachait à L., et n’en ai gardé que des souvenirs. Depuis sa mort, pas un seul jour n‘est passé sans que je me noie dans mes larmes, priant pour enfin sortir de ce cauchemar. Mais jamais je ne me réveillerai. Tout est bien trop réel… Cette douleur, qui ne m’a pas quittée depuis que mon père m’a appris son décès… Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il était possible d’avoir aussi mal… Ce jour-là, L. est parti en emportant toute ma gaieté, et n’a laissé de moi qu’une coquille vide. Il m’est si difficile de vivre depuis qu’il est parti… L’amour que je lui portais était si ancré en moi que je doute qu’il puisse un jour s’estomper. Aujourd’hui encore, il est tout pour moi, je me sens si seule sans lui… Je donnerai tout ce que j’ai pour le revoir rien qu’une fois, et lui dire à quel point je l’aimais…

Voilà, pour ceux qui ont eu la patience de tout lire, vous connaissez à présent mon histoire. C’est la première fois que je la raconte, je n’avais encore jamais trouvé la force d’en parler jusqu’à aujourd’hui. Je ne le regrette pas, car écrire tout ça m’a permis de me souvenir de choses que je pensais avoir oubliées, notamment des détails qui, après tout ce temps, on pris beaucoup d’importance à mes yeux…
Vous ne deviez sûrement pas vous attendre à cela, et je suis consciente que ce site n’est pas peut-être pas l’endroit le plus approprié pour raconter ce genre de choses, et d’ailleurs je m’excuse si vous espériez lire une histoire excitante… Mais si j’ai posté ce récit sur ce site, c’est parce que je voulais faire passer un message à tous ceux qui liraient mon histoire : la vie est bien trop courte, sachez profiter de chaque instant de bonheur qui vous est accordé, et s’il vous plaît, comprenez que le sexe, le vrai, c’est celui qu’on partage avec la personne aimée. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on dit « faire l’amour »…

J’ai fini, j’espère que ce que j’ai écrit ne vous a pas laissé totalement indifférent… Je préfère garder le reste de mes souvenirs pour moi, je ne pense donc pas poster un autre récit que celui-ci sur le site… Bonne journée, et merci d’avoir lu jusqu’au bout!

Nozomi
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Histoire de Nozomi

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Commentaires du récit : Grand amour au Japon

Le 04/01/2011 - 21:26 par David Webb
Héhé ! Désolé mais ton personnage ressemble étrangement à L de Death Note...inspecteur...ne jamais montré son visage...jambe replié sur lui même...yeux cerné...cheveux noire et épaix en bataille...épaule voutée etc etc... Ton histoire est inventé de toute pièce, je suis un fan de la série Death Note...d'ailleur c'est dommage que Raito finisse par le tuer.
Le 31/10/2010 - 23:46 par Adrien le petit
Ton histoire m'a vraiment touché et je suis vraiment navré pour toi. J'espère sincèrement que tu vas t'en remettre... La vie est décidément trop courte pour la gâcher. Je ne sais pas quel âge tu as aujourd'hui mais il te faut revivre. Is vraiment avoir la même écriture que toi, c'était très bien écrit, tu ne devrais pas t'arrêter d'écrire. Tu as du talent
Le 18/09/2010 - 14:17 par Kttone
Jaime bcp tn histoire elle est bien raconté ... mais triste bonne continuation a twa

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