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Harry

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Lue : 2203 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 27/01/2012

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Les hommes des 82ème et 101ème Airborne avançaient en rang serré sur le tarmac. Même si la nuit comportait encore de nombreux nuages, il semblait que les fortes pluies de ces derniers jours se soient définitivement éloignées.
L’atmosphère était pesante, non par la chaleur, mais par la tension que l’on pouvait sentir chez ces centaines de soldats embarquant dans les Douglas C-47, avions dont les bimoteurs étaient les seules choses qui cassaient le silence ambiant.

- Soldats, avaient dit le général Taylor. Dans quelques heures à peine, vous allez fouler le sol normand pour mener le plus long, le plus difficile, mais aussi le plus beau des combats que l’homme ait eu à faire jusqu’à ce jour ! Dans quelques heures, soldats, vous allez entrer à tout jamais dans les manuels d’histoire du monde entier pour avoir libérer l’humanité de l’un de ses plus grands fléau !...

Le discours avait été long, mais salué par une salve d’applaudissements et de cris montrant la détermination de chacun. A ce moment là, nul ne doutait de la victoire finale et nul ne pensait à autre chose qu’à cette victoire. Mais ce soir, alors qu’ils montaient dans les C-47, plus personne ne criait, ni n’applaudissait, ni même parlait.

Harry Cooper, parachutiste du 82ème, n’osait même plus porter son regard sur le visage de ses camarades ; il craignait trop d’y lire la même peur que lui-même éprouvait à cet instant. Il savait, comme tous, que nombre d’entre eux ne reverraient jamais leur terre natale, que beaucoup seraient abattus avant même d’avoir pu toucher le sol. Cela ne remettait pas sa détermination en cause, mais Harry n’avait pas envie de mourir ce soir, pas envie de quitter ce monde sans avoir jamais vu son fils.
Alors qu’il s’approchait de l’avion, pour se donner du cœur, Harry s’imagina dans sa petite ferme de l’Arkansas. Depuis qu’il avait été appelé sous les drapeaux, il n’y était retourné qu’une fois, voilà plus d’un an maintenant. Il ne se voyait plus marcher sur le tarmac, mais le long de ses champs ; il ne se dirigeait plus vers la porte ouverte d’un avion, mais vers celle de sa maison ; ce n’était pas l’un de ses camarades qui lui tendait la main pour l’aider à monter, mais les bras de Justine, son épouse, qui l’accueillait avec tant d’amour.
C’était il y a 13 mois, mais il se souvenait du moindre détail comme si cela s’était passé la veille. Leurs retrouvailles avaient tout d’abord étaient saluées par des cris et des larmes de joie, avant que leurs lèvres ne se retrouvent pour échanger un long baiser passionné.

Alors qu’il s’asseyait sur l’immense banc du C-47, Harry se souvint que sa femme, tout en continuant à l’embrasser, l’avait entrainé dans la pièce principale de la maison. Là, enfin, elle avait relâché son étreinte, le faisant asseoir sur le petit banc de bois. Ils s’étaient regardés un court instant, un regard trahissant leur désir commun, puis, n’y tenant plus, il l’avait amené tout près de lui, avait glissé ses mains sous la longue robe, remontant doucement des pieds vers les mollets.

Le C-47 se mit à rouler sur la piste, prenant de plus en plus de vitesse avant de prendre son envol. La traversée serait rapide ; d’ici une dizaine de minutes, les avions allaient survoler la plus grande armada de tous les temps, avant de livrer leurs cargaisons humaine au champ de bataille.

Harry se rappela de la douceur de la peau de Justine ; ses mains avaient continué à remonter le long des longues jambes, jusqu’à atteindre la fine culotte protégeant le beau trésor convoité. Justine avait fermé les yeux, pour mieux savourer la monter du plaisir ; elle avait écarté un peu plus les jambes quand des doigts inquisiteurs s’étaient mis à caresser sa fente, déjà bien humide, au travers du fin tissu.

Dans le C-47, le silence régnait toujours ; chaque soldat semblait fixer un point invisible devant lui ; l’un d’eux remuait les lèvres, se récitant sans doute une prière. Une voix annonça que les avions se trouvaient actuellement à la verticale de l’armada ; l’objectif approchait.

Harry avait fini par glisser deux doigts sous la culotte, pénétrant la cavité intime et chaude de sa femme. C’est à ce moment qu’elle avait commencé à pousser de petits râles de plaisir, que ses hanches s’étaient misent à onduler au rythme des doigts de son mari.
Le pouce était venu se joindre aux deux autres doigts, s’occupant de masser le clitoris, tandis qu’index et majeur entamaient une folle rotation dans le vagin. Justine ne résista pas longtemps à cette double caresse ; elle sentit une onde de chaleur l’envahir brusquement, partant de son bas-ventre, pour venir exploser dans tout son corps. Elle avait poussé de longs cris ; son corps s’était mis à trembler, la faisant tomber à genoux.

L’officier, à bord de l’avion, décida que le moment était venu de rompre le silence. Il se leva et, se tenant d’une main sur une barre fixée à la carlingue, il dit d’une voix puissante :

- Soldat ! Il est 11h30 PM ; nous ne sommes plus qu’à une vingtaine de minutes de notre zone de largage. Procédez à une dernière vérification de votre armement !

Tout en vérifiant son fusil M-1 Garand , Harry replongea dans sa maison. Toujours à genoux, Justine avait relevé lentement la tête, jusqu’à croiser le regard de son mari. Harry se souvenait encore de ses yeux brillants de bonheur et d’excitation. Puis, tout doucement, elle s’était avancé vers lui, avait dégrafé son ceinturon, déboutonné son pantalon et, d’une main ferme et décidée, avait dégagé la verge de l’endroit qui était devenu trop petit pour la contenir. Il se rappela du râle qui lui avait échappé lorsque la bouche de sa femme s’était refermée sur son membre, des frissons qui lui étaient remontés le long de la colonne vertébrale, lorsque la langue s’était mise à tournoyer autour du gland. Son excitation était telle, cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas fait l’amour, qu’il sentait qu’il ne pourrait résister bien longtemps à un tel traitement.

- N’oubliez pas de vérifier que votre couteau est bien fixé dans son étui, dit l’officier. Il vous sauvera peut-être la vie, si vous vous retrouver suspendu à quelque chose !

Justine aussi avait bien compris qu’Harry était au bord de l’explosion. Elle s’était relevé, avait retroussé sa robe et, à cheval sur son mari toujours assis sur le banc, elle était venu s’empaler sur le dard bien droit, écartant sa culotte plutôt que de l’enlever. L’un comme l’autre apprécia cette lente prise de possession, sans vraiment savoir qui possédait l’autre.
Très vite, trop vite, Harry avait sentit les premiers picotements annonçant l’arrivée imminent de l’explosion finale. Justine s’était mise à accélérer ses mouvements de va-et-vient, toujours plus vite, toujours plus fort et elle eut un second orgasme tandis que son mari se répandait au plus profond d’elle.

Un bruit sourd ramena Harry au moment présent ; quelqu’un avait ouvert en grand la porte de l’avion ; la lumière était toujours rouge.

- On arrive sur zone, annonça l’officier. Préparez-vous à sauter ! Que Dieu vous garde, avait-il ajouté d’une voix moins solennelle.

Sans un mot, les soldats se levèrent, se positionnant en file indienne ; Harry serait le premier à sauter.
Il n’avait passé que trois jours avec sa femme, mais trois jours intenses. Cinq mois plus tard, il recevait une lettre de Justine, l’informant qu’il allait être papa. Il y a deux mois, alors qu’il avait rejoint depuis peu les forces basées en Angleterre, une autre lettre de sa femme l’informait de la naissance de Harry Cooper Junior.

- Go !

La lumière était passée au vert ; sans même réfléchir, Harry se jeta dans le vide, serrant bien fort son M-1, attaché en bandoulière, contre lui. Sous ses pieds, il distinguait une vive lueur, tranchant étrangement avec l’obscurité. Même à cette hauteur, il comprit bien vite de quoi il s’agissait : un incendie avait éclaté en dessous. Alors, il se demanda ce qui allait le tuer : une balle allemande, ou bien un brasier dans lequel les vents capricieux pouvaient le jeter ?
Harry Cooper Junior… Des larmes roulèrent le long des joues du soldat ; il ne voulait pas mourir sans avoir vu, au moins une fois, son fils…

Nuit du 5 au 6 juin 1944 : Sainte-Mère-l’Eglise.
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