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Histoire coquine dans le train

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Lue : 20433 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 11/12/2011

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Il y a un peu moins d’un an j’ai trouvé un travail de « gratte papier » dans une administration dont je préfère taire le nom (discrétion oblige). Certaines mauvaises langues diront que j’avais trouvé une belle « plaque », assis toute la journée devant l’écran d’un ordinateur à vérifier que le formulaire B12 soit bien associé à la feuille 4C… passionnant. Seul hic, mon job était à 1 heure de train de chez moi. Je profitais alors des voyages pour écrire, lire ou simplement rêver.

Jour après jour le petit TER de campagne était devenu une nouvelle maison, avec son confort routinier et ses voisins de voyage. La plupart de ces voyageurs étaient amis et jouaient aux cartes ou discutaient. Tous sauf moi et une timide brune qui à l’écart perdait son regard dans le paysage. Elle devait avoir mon âge, un peu moins de trente ans, un petit coté masculin avec ses cheveux courts, toujours en jeans et débardeur. Elle était mince, avec une petite poitrine rebondie et un visage assez fin : une beauté ordinaire. Je la regardais, imaginais sa vie, puis un jour alors que par malchance je n’ai trouvé qu’une place derrière elle (j’adorais me mettre en face afin de regarder ses yeux noirs) je devine un tatouage en bas de son dos. Mon imagination pris alors le relais : un tatouage dans le dos ? Peut-être qu’elle a d’autres ? De fil en aiguille, celle dont j’imaginais la vie devint l’objet de rêveries plus coquines. J’aimais imaginer son corps, lui inventer des aventures.

Puis un jour alors que je gribouillais un bref récit sans intérêt, je commença à écrire une histoire érotique directement inspiré par cette muse. Chaque jour j’imaginais une nouvelle histoire, au travail elle occupait entièrement mon esprit et j’attendais le soir pour la regarder et couché sur papier mon nouveau fantasme.

Un soir alors que j’avais quitté le train et regagné mon appartement, je m’aperçois que j’ai perdu mon papier. Au début je panique un peu, mais bon je ne l’ai pas signé, donc aucun risque. C’était une histoire non terminée, j’y décrivais mon inconnue avec une jupe noire et des talons hauts, le récit expliquait qu’elle s’assoyait devant moi et entamait une séduction par une attitude aguicheuse.

Le lendemain je retrouve mon train, et à la gare suivante la belle brune entre dans le wagon. Elle porte un long manteau capitonné noir et un bonnet en laine. Moi, seul au fond l’observe discrètement. Elle balaye le wagon du regard puis m’aperçoit et s’avance avant de juste devant moi. « Bonjour, je peux m’assoir ici ? C’est pénible d’être toujours seule ». La surprise me fait bafouiller un vague oui. Elle se lève, ôte son bonnet et son manteau, et là que fut ma surprise en découvrant une petite jupe noire et un chemisier blanc ! Coïncidence ? Je fus pris de honte et si elle avait lu mon récit, non impossible. Elle me fixe avec un regard qui lui était inconnu, son sourire aussi était différent. En croisant ses jambes je devine des bas noirs attachés par un porte-jarretelles en fines dentelles. On parle alors de banalités, toujours avec ce jeu évident de séduction.

Puis je regagne mon travail, sors mon attaché-case et trouve une feuille de papier négligemment posée entre deux dossiers. C’est mon histoire perdue, mais une nouvelle écriture à continué le récit ! « La femme à la jupe noire, se leva et partie. Chez elle, excitée par sa rencontre elle se mit nue, et commença à fantasmer sur cet inconnu. Dans le noir de sa chambre elle explora son corps imaginant des mains étrangères sur ses seins et son ventre. Les yeux fermées elle sentait un souffle masculin dans son cou. Les jambes serrées elle rêvait de faire semblant de résister aux avances indécentes de cet inconnu. C’est alors dans un rêve mêlé de cris et de gémissements qu’elle se fit jouir en espérant relire à nouveau un mot de son amant virtuel ». J’étais sans voix. Ce petit bout de femme toute timide cachet en réalité une amante avide de parcourir sa sexualité. Je pris alors un stylo et continua l’histoire.

Le soir venu je me hâte à regagner mon train et c’est le cœur étourdi par le stresse et l’excitation que je m’assoie face à elle, avant de lui tendre avec une assurance qui aujourd’hui m’étonne encore, le petit bout de papier fraichement enrichi de mes rêveries érotiques.
Elle le déplie débute la lecture d’une voix douce afin de ne pas être entendue avant de s’interrompre et de me dire : « mon prénom est Fanny ». « Pardon ?» « Mon prénom est Fanny c’est plus personnel ». « Tu as raison Fanny, moi c’est Stan ». Tout en découvrant le récit elle exécute le scénario. « Fanny fait face à Stan, elle remonte doucement sa jupe pour faire deviner ses bas. Elle écarte légèrement ses jambes et dans un geste sensuel caresse l’intérieure de ses cuisses. Puis Stan s’assois à coté d’elle ».

A la lecture de se passage elle esquisse un frémissement. Je me lève me pose à sa gauche et lui demande de reprendre la lecture. « Stan pose sa main sur le genoux de Fanny et remonte doucement ». Je m’exécute et devine au touché un string de dentelle. Fanny a le souffle court, elle est excitée, peut être même un peu apeurée par tant d’audace. Avec mes doigts je caresse dans un vas et viens langoureux sa petite chatte à travers son string. Rapidement mes doigts sont mouillés. Je penche ma bouche à son oreille et lui demande de continuer. « Fanny, prend alors la main de Stan et lui glisse dans sa culotte ». Elle se retourne vérifie qu’aucun regards indiscrets ne puissent se douter de ce qui se trame, puis elle prend ma main. Je sens alors son sexe chaud et humide, elle n’est pas épilée ce qui outre la surprise ajoute un peu à mon ardeur. Elle pose sa tête sur mon épaule, comme un jeune couple amoureux, et d’une voix envoutée par l’ivresse du désir elle me glisse entre deux expirations « je veux jouir ». C’est ma main droite enlacé dans la sienne que j’explore son intimité, je joue avec son clitoris alors que je sens qu’elle glisse un doigt dans son vagin.

Le bruit sourd et continu des roues sur les rails masque tout gémissement mais Fanny peine à cachet son désir. Je prends alors sa tête avec ma main gauche et plaque dans le creux de mon coup. Elle prend alors à pleine bouche le col de mon manteau afin d’étouffer ses gémissements. Elle glisse doucement sur le siège et avec son bassin donne des vas et viens instinctifs chevauchant farouchement ma main. Elle prend ma main et la plaque à plat sur son sexe bouillant, ses lèvres sont gonflées et trempes, puis elle sert ses jambes avec une force insoupçonnée. Je sens sent son clitoris trembler et vibrer dans le creux de ma main, puis après avoir allongé ses jambes elle sursaute pendant quelque secondes avant de s’écrouler dans mes bras. Je me retourne brièvement pour vérifier si personne ne regarde mais les seuls badauds sont au fond de la rame et trop occupés par leur concours de belote. Je retire ma main et l’essuies discrètement. Tout en restant collé l’un à l’autre on n’ose rien se dire. Elle reprend son souffle avant de réagir à l’arrêt éminent du train. « je suis…je suis gêné, merci, enfin je m’excuse». Je ne comprends pas. « Merci pour ce moment je ne pensais pas vivre un truc aussi fou ». « Pourquoi tu me demande pardon ? » elle pose alors sa main encore humide sur mon entrejambes et avec un sourire amusé me répond « pour ça, j’arrive chez moi donc toi tu dois être frustré ».

Elle n’avait pas tort, mais la sentir jouir à mes coté m’avais procuré un plaisir nouveau et intense. Puis d’un geste soudain elle remonte à nouveau sa jupe, enlève son string, essuie sa chatte encore souillée par sa jouissance et la met dans ma poche. « Ce soir fais toi jouir en pensant à moi, comme je l’ai fais hier en lisant ton histoire ». Puis alors que le train ralenti son allure elle se lève avant de disparaitre sans se retourner. Ce fut le premier jour d’une étrange mais fabuleuse relation.
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Histoire de stanis19

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