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Je ne voulais pas y croire… mais le cousin de mon mari l’a vraiment fait
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Je me nomme Audrey et je vis une relation empreinte de bonheur, c'est indéniable. Cependant, mon esprit s'agite à chaque souvenir de mes actes passés. Cela me peine davantage lorsque je me remémore le plaisir que j'ai éprouvé pendant toute la durée de cette expérience.
C'est à la bibliothèque de notre université que j'ai croisé mon époux. Je me préparais pour un examen tandis qu'il s'adonnait à des investigations pour une présentation. Il me semble que nos regards se croisaient ce jour-là, mais une étrange sensation d'être observé me hantait pour me laisser emporter par mes émotions. J'ai relevé la tête et et se tenait là. L'homme le plus magnifique que je n'avais jamais contemplé. Un sourire illuminait son visage, tandis qu'il me saluait d'un geste de la main. Je lui ai répondu par un salut et c'est ainsi que tout a débuté.
Ben, tel est le nom de mon époux est devenu en un clin d'œil, mon pilier.à l'université. Nous partagions tout, allions partout ensemble et une fois nos études achevées, nous avons décidé de cohabiter. Il n'a pas tardé à me demander ma main
Ben et moi nous avons scellé notre union à Paris. Depuis , l'idée de découvrir la cité de l'amour me hantait et cette fois-ci, ce ne fut pas seulement une visite, mais le lieu où j'ai uni ma destinée à l'amour de ma vie. Ce jour-là restera gravé dans ma mémoire. Entre les effluves des fleurs, le
soleil qui se couchait et cette ambiance si particulière que seul Paris sait offrir. Tout en Ben était impeccable, son rire, son allure de mannequin, ses lunettes charmantes et son intelligence prodigieuse. Cependant, la suprême perfection résidait dans sa faculté de m'emmener au Nirvana à chaque instant. On ne soupçonnerait pas à première vue, mais Ben se révèle être un véritable félin dans l'intimité. Je me rappelle encore de ses agissements lors de notre repas de minuit, rien que des éclats de rire.
Nous nous sommes simplement enlacés et nous nous sommes laissés emporter par le sommeil. Mais vers trois heurs du matin, Ben a commencé de me couvrir de baiser dans le cou. Ce fut le signe qui m'arracha au sommeil. Cette session de trois heures fut d'une intensité remarquable. Nous avons tout tenté, toutes les postures concevables, et cela était tout simplement splendide.
Ce qui était d'autant plus splendide, c'était la capacité de Ben à doser avec justesse entre la lenteur et la rapidité.
Nous avons migré du lit au plancher, ou, à quatre pattes, j’essayais d’attraper sa queue qui se balançait devant mon visage, du divan au fond de la chambre d'hôtel, jusqu'à la salle de bain et au sol de celle-ci, pour terminer à nouveau sur le lit. Nous avons passé la journée confinée dans la chambre, passant des commandes de nourriture, visionnant des films et savourant mutuellement nos corps, jusqu'à n’en plus pouvoir. Je m'étais engagé dans une ronde avec la vie et je pressentais que rien ne saurait jamais nous désunir. Du moins c'était là ma conviction.
A travers les années, Ben et moi avons connu le bonheur, nous avons partagé des instants de
romance. Chaque jour nos cœurs s'éprennent l'un de l'autre un peu plus. Nous nous sommes épaulés dans nos parcours professionnels et malgré nos agendas bien remplis, nous avons réussi à nous offrir des escapades dans deux destinations de rêve. L'Afrique du Sud et l'Italie. Ce fut
grandiose. Pourtant, à chaque éclat du soleil se dessine une cohorte de nuages gris.
Ben,en unique fils de famille, a grandi au côté de son seul cousin, Philippe. Philippe constituait un pilier fondamental de l'existence de Ben. Ils étaient inséparables jusqu'à l'université. Ben s'est rendu à Lyon, pendant que Philippe a fréquenté un collège communautaire. Je ne saurais vous dire avec précision l'endroit exact.
Progressivement, leur connexion s'est affaiblie. Cette distance a été ardue pour Ben, mais il s'y est accoutumé au fil des jours. Ils en étaient arrivés à se retrouver chaque Noël, pour finalement ne plus se croiser du tout, puis ne plus échanger un mot. La situation était si déplorable que Philippe n'a même pas honoré de sa présence notre cérémonie de mariage. Selon les on dit, Philippe s'était hissé au rang de banquier de renom en Europe, et savourait une existence fastueuse au côté de son épouse, une mannequin de renom.
Ben évoquait à peine Philippe. D'après lui, Philippe avait mûri et s'était tourné vers des préoccupations plus profondes. A présent, avec toute cette fortune dont on le disait pourvu et le train de vie somptueux qu'il menait, comment expliquer pourquoi il se trouvait debout sous le porche, un sac en main, un sourire en coin. Ce fut la première fois que je fis ça connaissance, et dans son sourire, je percevais de sérieux tracas .
IL semblerait que Philippe se soit uni à une femme cupide, une véritable chercheuse de trésors, qui en était venue à réclamer le divorce. Il fut pris de cours en la flagrant en train de le duper. C'est son récit, non le mien. Avec le soutien de sa brillante équipe d'avocat, elle avait réussi à lui prendre plus de la moitié de ses biens, argent, demeure, tout. Dans une tentative de se refaire une santé financière, Philippe avait franchi les portes d'un casino pour en ressortir les poches encore plus vides. Il avait cédé son véhicule et regagné son foyer sans destination précise en tête. Philippe se remémorait l'existence de son cousin.
Après maintes investigations et interrogations disséminées, il parvint à repérer notre demeure. Ben et moi avions prévu de partir en week-end, mais nous avons dû renoncer en raison des prévisions météorologiques peu propices à toute forme de tourisme. Pourquoi cela devrait-il être
ainsi. Ben trouvait ça un brin agaçant, mais le fait de ne pas avoir croisé son vieux pote depuis une éternité a calmé sa fureur. Et sans que je m'en rende compte, Ben et Philippe se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre.
Il était clair qu'il avait commis une erreur, mais tout aussi clair que Philippe exploitait Ben. Après les accolade échangées et des poignées de mains chaleureuses, Ben m'a fait les honneurs de la présentation à Philippe. J'ai discerné une lueur de convoitise dans son regard. La manière dont il me fixait, la façon dont il retenait mes mains plus longtemps que de coutume. Le contact avec lui était singulier, et cela ne trouvait pas grâce à mes yeux. Nous sommes entrés et Philippe nous a compté son récit empreint de tristesse. En somme, il lui fallait un gîte pour ses journées.
- Tu es le bienvenu aussi longtemps que tu le désires, déclara Ben sans même prendre la peine de me demander mon avis.
La colère m'habitait, une colère si intense que, pour la toute première fois depuis notre union, j'ai contraint Ben à passer la nuit sur le canapé. Ben avait déjà arrêté son choix et rien ne pouvait le faire revenir en arrière. Il m'arrive par moment de songer à quel point j'aurais apprécié qu'il prête une oreille à mes paroles, qu'il se taise et m'écoute tout bonnement.
Dès le début, tout a commencé à décliner presque aussitôt. C'était comme si une nouvelle facette de mon époux jusqu'alors inconnu s'était soudainement dévoilé. Il fréquentait Philippe et
rentrait éméché, il ne me frôler guère. Les dîner en duo s'étaient interrompus, tout comme les moments d'étonnement. Progressivement, la communication s'est évaporée. Bien vite, je me suis retrouvé seule en ma demeure.
Cependant, ce n'était là que le commencement. Silence. Philippe ayant observé cette mutation, a choisi de la mettre à profit. Il a entamé une série de tentatives de séduction. Souvent lors de mes moments de solitude, parfois même en présence de Ben, avachi, ivre sur le canapé Croyez moi, j'ai agi. Je n'ai pas hésité à lui signifier que je pourrais pousser un cri à tout moment. Philippe se trouvait en pleine mission.
A cette époque-là, nous n'en avions pas encore connaissance. Ben et moi avons entamé un éloignement progressif, et celui qu'il voyait comme un frère, celui qui avait réveillé un démon en lui, cherchait à me rejoindre. Je ne pouvais décemment le permettre. Je me suis battu de toutes mes
forces, mais il y a une limite à la puissance d'une femme, surtout lorsqu'elle est isolée de tout contact par son époux. Je m'approchais du moment où tout allait basculer. Philippe en avait pleine conscience et n'a eu de cesse de me stimuler .Le point culminant a été atteint quand il a tenté de m'embrasser.
Je me rappelle de ces moments où je m'attelais au nettoyage du salon, en virevoltant sur l'air envoûtant d'une chanson de Cher. Je ne parviens plus à me rappeler laquelle c'était. C'était une mélodie suave, alors je me laissais simplement bercer en douceur par le rythme. Je me trouvais en solitaire, affranchi de toute contrainte, plonger corps et âme dans les mélodies, si bien que l'arrivée de Philippe m'échappa totalement. Je ne l'avais même pas aperçu, debout en me scrutant. Tout à coup, je ressentis de larges mains sur ma taille. Je me suis aussitôt retourné pour contempler le sourire moqueur ornant le visage séduisant du cousin de mon époux. Je n'ai point ôté ses mains, elles étaient à la fois douces et rugueuses, et sa prise était solide. Son regard plongea au plus profond de mes prunelles, et je me liquéfia. Il n'avait pas abandonné, il m'avait pris au piège, exactement là où il le désirait.
Avant même que je ne puisse opposer la moindre résistance, ses lèvres trouvèrent les miennes. Elles étaient douces, à l'image de ses mains qui pressaient désormais mes hanches. Je pressentais que si je demeurais en cet endroit, il obtiendrait ce qu'il désirait, mais je ne pouvais m'éloigner. C'était tellement captivant, comme si j'avais été ensorcelée.
Je me rappelle à présent de la chanson de Cher, elle emplissait l'espace, tandis qu'il scellait ses lèvres au miennes. Je n'avais point conscience du moment où mes paupières se sont closes, où je me suis blotti contre sa poitrine robuste. Je me trouvais en train d'échanger un baiser avec
Philippe. Je me laissais emporter, agissant sans même y songer. A l'instant où l'intensité menaçait de s'emparer de la situation, c'est la voiture de Ben qui m'a tiré d'affaires. Je me suis dégagé prestement et j'ai pris la direction de l'étage en courant. Philippe frémissait déjà d'enthousiasme, sa prestance imposante ne faisait que renforcer cette impression. Ben fit son entrée et ils s'éclipsèrent pour leur rituel nocturne.
Mon époux et moi étions égarés à cause d'un individu commun qui nous maniait avec une habileté de virtuose. Depuis cette journée-là, j'ai pris soin d'éviter Philippe, je ne désirais plus demeurer en sa seule compagnie, ni même demeurer seule tout court. Ben avait remarqué que je restais toujours tendu en présence de Philippe, mais il avait attribué cela à la haine que j'éprouvais pour son cousin. Si seulement il avait conscience que mon unique dessin était de le préserver de la plus grande trahison de son existence qui n'aurait fait que davantage briser son cœur.
Le jour redouté depuis si longtemps est enfin arrivé. Ben s'était éclipsé pour un séminaire professionnel le temps d'un week-end, me laissant en tête à tête avec Philippe à la maison. D’emblée, il s'est comporté comme si rien ne devait advenir. Il m'a esquivé toute la journée même. Ai-je apprécié qu'il me fuit ? Je doute fort. Je le désirais ardemment, mais je n'étais point prête à endosser ce poids sur ma conscience.
Philippe a patienté jusqu'à ce que je me prépare à me coucher. Il toqua doucement à ma porte et je me sentis décontenancé. Fallait-il que j'entre-ouvre mes paupières, ou que je feigne déjà le sommeil. Je me trouvais dans un état de trouble, mêlé de joie. J'étais vêtu d'une fine nuisette, sans rien en dessous et je n'avais pas remarqué que le bout de mes seins étaient déjà dressés. Après un long moment d'indécision, ou plutôt une phase de préparation psychologique pour lui, j'ai finalement ouvert. Philippe se tenait là, le torse découvert, arborant le même sourire moqueur que la veille, son visage séduisant illuminé par une bouteille de vin rouge et deux verres. Il n'a pas daigné patienté pour que je l'invite à pénétrer, et je pressentais qu'il ne s'attarderait point. Ainsi j'ai poussé la porte, et suis retourné m'installer sur mon lit.
Il fit son entrée, emplit les verres de vin et m'entendit un. A chaque gorgée, la tension s'intensifiait. Le désir s'élevait et la luxure sur nous enserrait. Je lui ai offert mon verre vide et j'ai patienté, attendant qu'il prenne l'initiative. Il l'a accompli. Philippe m'a attiré tout contre lui et a murmuré.
« Où en étions-nous donc ? »
J'étais arrivé au bout du chemin. Nous avons entamé un baiser langoureux, dégustant les lèvres de l'autre avec une passion dévorante. Ses mains se sont glissées sous ma nuisette, et avant que je m'en rende compte, elles opéraient des prodiges. Chaque caresses étaient empreintes d'intensité. Son visage réapparu de dessous ma nuisette ou sa langue avait fait des prouesses. Jamais encore n'avais éprouvé pareilles sensations depuis un bon moment. Enfin, il m'a pénétré et j'ai pu ressentir chaque mouvement, chaque coup avec intensité. Je n'aspirais point à ce que cela prit fin, je ne souhaitais point que cela prit fin, je n'avais nul désir de voir cette situation prendre fin.
Philippe a persisté sans relâche jusqu'à ce que j'atteigne l'orgasme, mais à la différence de Ben, qui aurait cessé après mon premier plaisir, Philippe a poursuivi. Il m'a conduit au sol, m'a pressé contre les murs m'a soulevé, m’a baisée, et m'a déposé au bord du lit. Phil m'a offert trois autres orgasmes, me pulvérisant puis me reconstituant, et lors du quatrième, nous avons atteint l’ultime apogée ensemble. Sa semence entière se déversant en moi. Il avait mené à bien sa mission, mais j'ignorais tout de cela.J’étais si étourdi que j'en étais déconcerté.
Je voudrais affirmer que ce ne fut pas la seule fois, mais ce n'était pas le cas. A mesure que je partageais mon lit avec Philippe, je me sentais de plus en plus éloignée de mon époux, mais Ben en prit-il conscience ? Non. Avions-nous partagé des instants de proximité ? Oui. Pourtant, à cet instant précis, j'étais soit trop épuisé pour m'impliquer, soit absorbé par les coups de queues puissants et intenses de Phil. .J'ai croisé Philippe à divers endroits et à divers moments, même en présence de Ben à la maison.
Cela s'est poursuivi jusqu'à ce que survienne l'inévitable.Je me suis retrouvée enceinte.
L’annonce de ma grossesse a profondément étonné Ben. Mon sang se glaça. Se doutait-il de quelque chose, savait-il, ou le rôle de père l'a brusquement ramené à la réalité. Petit à petit, Ben accepta la grossesse. Il avait cessé de traîner dehors jusqu'à des heures tardives, il regagnait le foyer, s'attelait au corvée domestique, et se montrait disponible pour satisfaire tous mes désirs. Il m'était évident que l'enfant n'était point le sien, et Philippe en était conscient également. Pourtant, nul d'entre nous n'a proféré le moindre mot. Après une année passée à nos côtés, Philippe a enfin trouvé un emploi, et a pris ses quartiers ailleurs.
Notre petite Lisa a désormais trois ans et elle a vraiment les traits de Philippe, mais. Ben ne me l'a jamais fait remarqué. La venue au monde de cet enfant a resserré les liens entre Ben et moi, et les trois années passées en sa compagnie ont été les plus belle de notre union.
Tout se déroulait parfaitement, jusqu'à ce que Philippe fasse son retour de manière inattendue. Il ne voulut pas qu’on l’héberge, préférant louer un studio en ville. Ben se fit même un plaisir à l’aider à aménager. Une fois installé, il prit contact avec moi, réclamant de voir son enfant et me faisant craindre des révélations à Ben si je ne me pliais pas à sa volonté. Il est évident qu'il ne souhaite aucun lien avec l'enfant, tout ce qu'il désire, c'est exercer son emprise sur moi, me posséder, me baiser selon son bon vouloir.
Lors de notre première rencontre chez lui, Philippe tenait à me baiser sans protection, éprouvant l’envie de me faire un autre enfant. Je refusais fermement, au point de prendre la pilule à son insu, et à celle de Ben. Je l'ai rencontré à trois autres reprises. Je ressentais une telle réticence à m'y rendre, mais je me trouvais dans l'incapacité d'en discuter avec mon mari. Cela serait la fin, la destruction du bonheur si difficilement reconquis. Un soir, après un dîner à la maison, Ben raccompagna Philippe. Je ne saurais dire si une altercation a éclaté entre lui et Ben, mais il me semble que oui, car ils ont cessé tout échange.
Je m'apprête à rejoindre Philippe une fois de plus, même si je n’ai pas de sentiment, j'éprouve une répulsion à l'idée de le faire à l’insu de mon époux. Philippe a désormais prise sur moi, il en est conscient et je ne peux rien y changer. Si Ben avait daigné m'écouter, je ne me trouverais point en cet instant à me préparer pour rendre visite à son cousin et lui offrir ce qu’il désire, le sucer, me faire baiser, de lui offrir la virginité d’un endroit inviolé que mon mari n’a jamais voulu exploiter, alors que lui-même se voyait contraint de garder la fille de Philippe.
Aujourd’hui, je finis de me préparer pour le rejoindre. Arrivée à la porte, je me retourne, regarde Ben jouer avec notre fille. Je sens les larmes me monter aux yeux. En voyant leur air joyeux, je ressens un sentiment de trahison, et prend la décision de rompre avec Philippe. Cet après-midi là, il n’y a eu aucune relation, simplement une envie de rupture.
Je dis à Philippe que tout était fini entre nous. Je le pris de court en lui disant que j’allais tout avouer à Ben, et que s’il ne me pardonnait pas, j’élèverais notre fille toute seule. Philippe haussa les bras, me suppliant de ne pas faire ça, que Lisa avait besoin d’un père, même si Ben ne l’était pas. Il me dit aussi qu’il allait arrêter tout chantage, et qu’il allait disparaître de ma vie. Il s’approcha, me serra dans une étreinte à laquelle je ne répondis pas.
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C'est à la bibliothèque de notre université que j'ai croisé mon époux. Je me préparais pour un examen tandis qu'il s'adonnait à des investigations pour une présentation. Il me semble que nos regards se croisaient ce jour-là, mais une étrange sensation d'être observé me hantait pour me laisser emporter par mes émotions. J'ai relevé la tête et et se tenait là. L'homme le plus magnifique que je n'avais jamais contemplé. Un sourire illuminait son visage, tandis qu'il me saluait d'un geste de la main. Je lui ai répondu par un salut et c'est ainsi que tout a débuté.
Ben, tel est le nom de mon époux est devenu en un clin d'œil, mon pilier.à l'université. Nous partagions tout, allions partout ensemble et une fois nos études achevées, nous avons décidé de cohabiter. Il n'a pas tardé à me demander ma main
Ben et moi nous avons scellé notre union à Paris. Depuis , l'idée de découvrir la cité de l'amour me hantait et cette fois-ci, ce ne fut pas seulement une visite, mais le lieu où j'ai uni ma destinée à l'amour de ma vie. Ce jour-là restera gravé dans ma mémoire. Entre les effluves des fleurs, le
soleil qui se couchait et cette ambiance si particulière que seul Paris sait offrir. Tout en Ben était impeccable, son rire, son allure de mannequin, ses lunettes charmantes et son intelligence prodigieuse. Cependant, la suprême perfection résidait dans sa faculté de m'emmener au Nirvana à chaque instant. On ne soupçonnerait pas à première vue, mais Ben se révèle être un véritable félin dans l'intimité. Je me rappelle encore de ses agissements lors de notre repas de minuit, rien que des éclats de rire.
Nous nous sommes simplement enlacés et nous nous sommes laissés emporter par le sommeil. Mais vers trois heurs du matin, Ben a commencé de me couvrir de baiser dans le cou. Ce fut le signe qui m'arracha au sommeil. Cette session de trois heures fut d'une intensité remarquable. Nous avons tout tenté, toutes les postures concevables, et cela était tout simplement splendide.
Ce qui était d'autant plus splendide, c'était la capacité de Ben à doser avec justesse entre la lenteur et la rapidité.
Nous avons migré du lit au plancher, ou, à quatre pattes, j’essayais d’attraper sa queue qui se balançait devant mon visage, du divan au fond de la chambre d'hôtel, jusqu'à la salle de bain et au sol de celle-ci, pour terminer à nouveau sur le lit. Nous avons passé la journée confinée dans la chambre, passant des commandes de nourriture, visionnant des films et savourant mutuellement nos corps, jusqu'à n’en plus pouvoir. Je m'étais engagé dans une ronde avec la vie et je pressentais que rien ne saurait jamais nous désunir. Du moins c'était là ma conviction.
A travers les années, Ben et moi avons connu le bonheur, nous avons partagé des instants de
romance. Chaque jour nos cœurs s'éprennent l'un de l'autre un peu plus. Nous nous sommes épaulés dans nos parcours professionnels et malgré nos agendas bien remplis, nous avons réussi à nous offrir des escapades dans deux destinations de rêve. L'Afrique du Sud et l'Italie. Ce fut
grandiose. Pourtant, à chaque éclat du soleil se dessine une cohorte de nuages gris.
Ben,en unique fils de famille, a grandi au côté de son seul cousin, Philippe. Philippe constituait un pilier fondamental de l'existence de Ben. Ils étaient inséparables jusqu'à l'université. Ben s'est rendu à Lyon, pendant que Philippe a fréquenté un collège communautaire. Je ne saurais vous dire avec précision l'endroit exact.
Progressivement, leur connexion s'est affaiblie. Cette distance a été ardue pour Ben, mais il s'y est accoutumé au fil des jours. Ils en étaient arrivés à se retrouver chaque Noël, pour finalement ne plus se croiser du tout, puis ne plus échanger un mot. La situation était si déplorable que Philippe n'a même pas honoré de sa présence notre cérémonie de mariage. Selon les on dit, Philippe s'était hissé au rang de banquier de renom en Europe, et savourait une existence fastueuse au côté de son épouse, une mannequin de renom.
Ben évoquait à peine Philippe. D'après lui, Philippe avait mûri et s'était tourné vers des préoccupations plus profondes. A présent, avec toute cette fortune dont on le disait pourvu et le train de vie somptueux qu'il menait, comment expliquer pourquoi il se trouvait debout sous le porche, un sac en main, un sourire en coin. Ce fut la première fois que je fis ça connaissance, et dans son sourire, je percevais de sérieux tracas .
IL semblerait que Philippe se soit uni à une femme cupide, une véritable chercheuse de trésors, qui en était venue à réclamer le divorce. Il fut pris de cours en la flagrant en train de le duper. C'est son récit, non le mien. Avec le soutien de sa brillante équipe d'avocat, elle avait réussi à lui prendre plus de la moitié de ses biens, argent, demeure, tout. Dans une tentative de se refaire une santé financière, Philippe avait franchi les portes d'un casino pour en ressortir les poches encore plus vides. Il avait cédé son véhicule et regagné son foyer sans destination précise en tête. Philippe se remémorait l'existence de son cousin.
Après maintes investigations et interrogations disséminées, il parvint à repérer notre demeure. Ben et moi avions prévu de partir en week-end, mais nous avons dû renoncer en raison des prévisions météorologiques peu propices à toute forme de tourisme. Pourquoi cela devrait-il être
ainsi. Ben trouvait ça un brin agaçant, mais le fait de ne pas avoir croisé son vieux pote depuis une éternité a calmé sa fureur. Et sans que je m'en rende compte, Ben et Philippe se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre.
Il était clair qu'il avait commis une erreur, mais tout aussi clair que Philippe exploitait Ben. Après les accolade échangées et des poignées de mains chaleureuses, Ben m'a fait les honneurs de la présentation à Philippe. J'ai discerné une lueur de convoitise dans son regard. La manière dont il me fixait, la façon dont il retenait mes mains plus longtemps que de coutume. Le contact avec lui était singulier, et cela ne trouvait pas grâce à mes yeux. Nous sommes entrés et Philippe nous a compté son récit empreint de tristesse. En somme, il lui fallait un gîte pour ses journées.
- Tu es le bienvenu aussi longtemps que tu le désires, déclara Ben sans même prendre la peine de me demander mon avis.
La colère m'habitait, une colère si intense que, pour la toute première fois depuis notre union, j'ai contraint Ben à passer la nuit sur le canapé. Ben avait déjà arrêté son choix et rien ne pouvait le faire revenir en arrière. Il m'arrive par moment de songer à quel point j'aurais apprécié qu'il prête une oreille à mes paroles, qu'il se taise et m'écoute tout bonnement.
Dès le début, tout a commencé à décliner presque aussitôt. C'était comme si une nouvelle facette de mon époux jusqu'alors inconnu s'était soudainement dévoilé. Il fréquentait Philippe et
rentrait éméché, il ne me frôler guère. Les dîner en duo s'étaient interrompus, tout comme les moments d'étonnement. Progressivement, la communication s'est évaporée. Bien vite, je me suis retrouvé seule en ma demeure.
Cependant, ce n'était là que le commencement. Silence. Philippe ayant observé cette mutation, a choisi de la mettre à profit. Il a entamé une série de tentatives de séduction. Souvent lors de mes moments de solitude, parfois même en présence de Ben, avachi, ivre sur le canapé Croyez moi, j'ai agi. Je n'ai pas hésité à lui signifier que je pourrais pousser un cri à tout moment. Philippe se trouvait en pleine mission.
A cette époque-là, nous n'en avions pas encore connaissance. Ben et moi avons entamé un éloignement progressif, et celui qu'il voyait comme un frère, celui qui avait réveillé un démon en lui, cherchait à me rejoindre. Je ne pouvais décemment le permettre. Je me suis battu de toutes mes
forces, mais il y a une limite à la puissance d'une femme, surtout lorsqu'elle est isolée de tout contact par son époux. Je m'approchais du moment où tout allait basculer. Philippe en avait pleine conscience et n'a eu de cesse de me stimuler .Le point culminant a été atteint quand il a tenté de m'embrasser.
Je me rappelle de ces moments où je m'attelais au nettoyage du salon, en virevoltant sur l'air envoûtant d'une chanson de Cher. Je ne parviens plus à me rappeler laquelle c'était. C'était une mélodie suave, alors je me laissais simplement bercer en douceur par le rythme. Je me trouvais en solitaire, affranchi de toute contrainte, plonger corps et âme dans les mélodies, si bien que l'arrivée de Philippe m'échappa totalement. Je ne l'avais même pas aperçu, debout en me scrutant. Tout à coup, je ressentis de larges mains sur ma taille. Je me suis aussitôt retourné pour contempler le sourire moqueur ornant le visage séduisant du cousin de mon époux. Je n'ai point ôté ses mains, elles étaient à la fois douces et rugueuses, et sa prise était solide. Son regard plongea au plus profond de mes prunelles, et je me liquéfia. Il n'avait pas abandonné, il m'avait pris au piège, exactement là où il le désirait.
Avant même que je ne puisse opposer la moindre résistance, ses lèvres trouvèrent les miennes. Elles étaient douces, à l'image de ses mains qui pressaient désormais mes hanches. Je pressentais que si je demeurais en cet endroit, il obtiendrait ce qu'il désirait, mais je ne pouvais m'éloigner. C'était tellement captivant, comme si j'avais été ensorcelée.
Je me rappelle à présent de la chanson de Cher, elle emplissait l'espace, tandis qu'il scellait ses lèvres au miennes. Je n'avais point conscience du moment où mes paupières se sont closes, où je me suis blotti contre sa poitrine robuste. Je me trouvais en train d'échanger un baiser avec
Philippe. Je me laissais emporter, agissant sans même y songer. A l'instant où l'intensité menaçait de s'emparer de la situation, c'est la voiture de Ben qui m'a tiré d'affaires. Je me suis dégagé prestement et j'ai pris la direction de l'étage en courant. Philippe frémissait déjà d'enthousiasme, sa prestance imposante ne faisait que renforcer cette impression. Ben fit son entrée et ils s'éclipsèrent pour leur rituel nocturne.
Mon époux et moi étions égarés à cause d'un individu commun qui nous maniait avec une habileté de virtuose. Depuis cette journée-là, j'ai pris soin d'éviter Philippe, je ne désirais plus demeurer en sa seule compagnie, ni même demeurer seule tout court. Ben avait remarqué que je restais toujours tendu en présence de Philippe, mais il avait attribué cela à la haine que j'éprouvais pour son cousin. Si seulement il avait conscience que mon unique dessin était de le préserver de la plus grande trahison de son existence qui n'aurait fait que davantage briser son cœur.
Le jour redouté depuis si longtemps est enfin arrivé. Ben s'était éclipsé pour un séminaire professionnel le temps d'un week-end, me laissant en tête à tête avec Philippe à la maison. D’emblée, il s'est comporté comme si rien ne devait advenir. Il m'a esquivé toute la journée même. Ai-je apprécié qu'il me fuit ? Je doute fort. Je le désirais ardemment, mais je n'étais point prête à endosser ce poids sur ma conscience.
Philippe a patienté jusqu'à ce que je me prépare à me coucher. Il toqua doucement à ma porte et je me sentis décontenancé. Fallait-il que j'entre-ouvre mes paupières, ou que je feigne déjà le sommeil. Je me trouvais dans un état de trouble, mêlé de joie. J'étais vêtu d'une fine nuisette, sans rien en dessous et je n'avais pas remarqué que le bout de mes seins étaient déjà dressés. Après un long moment d'indécision, ou plutôt une phase de préparation psychologique pour lui, j'ai finalement ouvert. Philippe se tenait là, le torse découvert, arborant le même sourire moqueur que la veille, son visage séduisant illuminé par une bouteille de vin rouge et deux verres. Il n'a pas daigné patienté pour que je l'invite à pénétrer, et je pressentais qu'il ne s'attarderait point. Ainsi j'ai poussé la porte, et suis retourné m'installer sur mon lit.
Il fit son entrée, emplit les verres de vin et m'entendit un. A chaque gorgée, la tension s'intensifiait. Le désir s'élevait et la luxure sur nous enserrait. Je lui ai offert mon verre vide et j'ai patienté, attendant qu'il prenne l'initiative. Il l'a accompli. Philippe m'a attiré tout contre lui et a murmuré.
« Où en étions-nous donc ? »
J'étais arrivé au bout du chemin. Nous avons entamé un baiser langoureux, dégustant les lèvres de l'autre avec une passion dévorante. Ses mains se sont glissées sous ma nuisette, et avant que je m'en rende compte, elles opéraient des prodiges. Chaque caresses étaient empreintes d'intensité. Son visage réapparu de dessous ma nuisette ou sa langue avait fait des prouesses. Jamais encore n'avais éprouvé pareilles sensations depuis un bon moment. Enfin, il m'a pénétré et j'ai pu ressentir chaque mouvement, chaque coup avec intensité. Je n'aspirais point à ce que cela prit fin, je ne souhaitais point que cela prit fin, je n'avais nul désir de voir cette situation prendre fin.
Philippe a persisté sans relâche jusqu'à ce que j'atteigne l'orgasme, mais à la différence de Ben, qui aurait cessé après mon premier plaisir, Philippe a poursuivi. Il m'a conduit au sol, m'a pressé contre les murs m'a soulevé, m’a baisée, et m'a déposé au bord du lit. Phil m'a offert trois autres orgasmes, me pulvérisant puis me reconstituant, et lors du quatrième, nous avons atteint l’ultime apogée ensemble. Sa semence entière se déversant en moi. Il avait mené à bien sa mission, mais j'ignorais tout de cela.J’étais si étourdi que j'en étais déconcerté.
Je voudrais affirmer que ce ne fut pas la seule fois, mais ce n'était pas le cas. A mesure que je partageais mon lit avec Philippe, je me sentais de plus en plus éloignée de mon époux, mais Ben en prit-il conscience ? Non. Avions-nous partagé des instants de proximité ? Oui. Pourtant, à cet instant précis, j'étais soit trop épuisé pour m'impliquer, soit absorbé par les coups de queues puissants et intenses de Phil. .J'ai croisé Philippe à divers endroits et à divers moments, même en présence de Ben à la maison.
Cela s'est poursuivi jusqu'à ce que survienne l'inévitable.Je me suis retrouvée enceinte.
L’annonce de ma grossesse a profondément étonné Ben. Mon sang se glaça. Se doutait-il de quelque chose, savait-il, ou le rôle de père l'a brusquement ramené à la réalité. Petit à petit, Ben accepta la grossesse. Il avait cessé de traîner dehors jusqu'à des heures tardives, il regagnait le foyer, s'attelait au corvée domestique, et se montrait disponible pour satisfaire tous mes désirs. Il m'était évident que l'enfant n'était point le sien, et Philippe en était conscient également. Pourtant, nul d'entre nous n'a proféré le moindre mot. Après une année passée à nos côtés, Philippe a enfin trouvé un emploi, et a pris ses quartiers ailleurs.
Notre petite Lisa a désormais trois ans et elle a vraiment les traits de Philippe, mais. Ben ne me l'a jamais fait remarqué. La venue au monde de cet enfant a resserré les liens entre Ben et moi, et les trois années passées en sa compagnie ont été les plus belle de notre union.
Tout se déroulait parfaitement, jusqu'à ce que Philippe fasse son retour de manière inattendue. Il ne voulut pas qu’on l’héberge, préférant louer un studio en ville. Ben se fit même un plaisir à l’aider à aménager. Une fois installé, il prit contact avec moi, réclamant de voir son enfant et me faisant craindre des révélations à Ben si je ne me pliais pas à sa volonté. Il est évident qu'il ne souhaite aucun lien avec l'enfant, tout ce qu'il désire, c'est exercer son emprise sur moi, me posséder, me baiser selon son bon vouloir.
Lors de notre première rencontre chez lui, Philippe tenait à me baiser sans protection, éprouvant l’envie de me faire un autre enfant. Je refusais fermement, au point de prendre la pilule à son insu, et à celle de Ben. Je l'ai rencontré à trois autres reprises. Je ressentais une telle réticence à m'y rendre, mais je me trouvais dans l'incapacité d'en discuter avec mon mari. Cela serait la fin, la destruction du bonheur si difficilement reconquis. Un soir, après un dîner à la maison, Ben raccompagna Philippe. Je ne saurais dire si une altercation a éclaté entre lui et Ben, mais il me semble que oui, car ils ont cessé tout échange.
Je m'apprête à rejoindre Philippe une fois de plus, même si je n’ai pas de sentiment, j'éprouve une répulsion à l'idée de le faire à l’insu de mon époux. Philippe a désormais prise sur moi, il en est conscient et je ne peux rien y changer. Si Ben avait daigné m'écouter, je ne me trouverais point en cet instant à me préparer pour rendre visite à son cousin et lui offrir ce qu’il désire, le sucer, me faire baiser, de lui offrir la virginité d’un endroit inviolé que mon mari n’a jamais voulu exploiter, alors que lui-même se voyait contraint de garder la fille de Philippe.
Aujourd’hui, je finis de me préparer pour le rejoindre. Arrivée à la porte, je me retourne, regarde Ben jouer avec notre fille. Je sens les larmes me monter aux yeux. En voyant leur air joyeux, je ressens un sentiment de trahison, et prend la décision de rompre avec Philippe. Cet après-midi là, il n’y a eu aucune relation, simplement une envie de rupture.
Je dis à Philippe que tout était fini entre nous. Je le pris de court en lui disant que j’allais tout avouer à Ben, et que s’il ne me pardonnait pas, j’élèverais notre fille toute seule. Philippe haussa les bras, me suppliant de ne pas faire ça, que Lisa avait besoin d’un père, même si Ben ne l’était pas. Il me dit aussi qu’il allait arrêter tout chantage, et qu’il allait disparaître de ma vie. Il s’approcha, me serra dans une étreinte à laquelle je ne répondis pas.
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Commentaires du récit : Je ne voulais pas y croire… mais le cousin de mon mari l’a vraiment fait
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