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L'écoute-bébé 2

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Lue : 6598 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 10/06/2011

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De la porte je vois aussi le balancement des rondeurs qui claquent et remontent. Je perçois le halètement vif de Gina qui s’emballe et les efforts de Julien pour soulever son ventre à la rencontre du sexe qui clapote autour de son membre rigide. Julien encourage de la voix.

- Salope galope, putain mène le train, vas-y que je te bourre, plus fort, encore. Ah! Cravache, vieille vache.

Gina freine, prend une claque sur une fesse, une autre sur l’autre. Elle a repris sa respiration, se penche à l’horizontale, s’agrippe aux jambes tendues et on ne voit plus que ses fesses qui s’agitent frénétiquement au-dessus de son sexe béant sur le pieu dressé en elle..

-Vas-y, je pars, crie Julien, Ah! Non. Pourquoi?

J’y pense, le préservatif n’est pas en place. Gina a bondi, elle se retourne, cueille le sexe d’une main, plonge sa bouche pour l’engloutir et pour recueillir le sperme . La bouche refait le mouvement de son vagin, afin de prolonger l’éjaculation. Elle avale une première gorgée. Julien se vide longuement. Les yeux pleins de larmes Gina se retire, se redresse et, bouche pleine va embrasser le jeune pour lui faire goûter son jus. Une coulée blanche marque le coin des lèvres. Julien la repousse, la cloue sur le canapé, se jette bouche en avant sur la vulve et suce comme un forcené. Voilà, Gina arrive au septième ciel, l’autre paon s’applaudit, mon sang bouillonne à les entendre jouir. Mon fantasme n’était pas à la hauteur du spectacle. Je retourne dans mon jardin. Par curiosité j’écoute mon appareil récepteur.

-Stop mon petit. Oh! Seigneur, tu es devenu tout petit. Repose-toi, sinon nous allons à la catastrophe! Je parie qu’hier soir tu t’es masturbé en m’entendant jouir. Il va encore une fois y avoir des cartes de France dans tes draps! Dire que c’est pour ça que j’ai eu pitié de toi. Il faut que je me douche et que je me mette en tenue. Tu n’oublieras pas de t’émerveiller béatement.

-Bien, je t’accompagne pour te laver le dos et le reste, là, là et là

-Ah! Non, pas mon cul, sens interdit.

-Un jour tu en feras une autoroute: il suffit d’y goûter. Juste le petit doigt? Bon, c’est partie remise. Tu aimes me faire languir.

Elle a promis de respecter les limites. Mais elle a placé les limites hors de vue. Il suffit de les repousser pour ne pas les franchir.

Je ménage mes piles. J’en ai appris beaucoup plus que prévu. Je ne passerai pas toute ma vie pour un con ou un cocu. Je téléphone à Alexandre: oui je pourrais héberger une jeune fille, ce serait une excellente façon de dépuceler mon locataire actuel. Une fille dégourdie de préférence. Non, pas pour mon usage personnel. Vraiment le dénommé Julien serait plus heureux et plus efficace s’il réussissait à faire l’amour et à se décongestionner les roupettes. De plus je le trouve trop familier avec Gina et il lui faudrait un autre pôle d’attraction. Non je ne crains pas une infidélité de mon épouse. Alexandre rit et me promet de faire vite et bien, si je promets en contrepartie de me bien tenir, il ne veut pas d’histoires avec la police des mœurs. Il me rappellera.

A l’heure prévue je prends ma femme dans les bras et devant Julien tout sage je fais une démonstration longue et passionnée de baiser. Gina apprécie ou subit, mais participe assez bien. Comme elle l’a dit, elle tient encore à moi. Je suis le casse-croûte assuré. Elle aurait tort de trop s’en persuader. Si elle connaissait la rage qui me ronge, elle se chercherait vite fait un autre cocu. Je ne fais pas de complexe devant l’autre merdeux, je veux voir jusqu’à quel point elle me prend pour l’imbécile de service, et après elle devra assumer.

Elle a fait le catéchisme à Julien, il a fini par accepter de se donner en spectacle pour me remercier de lui prêter ma femme à des fins éducatives. Il a eu des scrupules à s’immiscer dans notre vie de couple. Il en aura une reconnaissance éternelle. Elle ment bien. J’entre dans mon personnage

-Mon très cher ami, je te souhaite d’être un élève attentif et appliqué pour tirer le meilleur profit de l’enseignement certainement magistral, complet et détaillé de ma si merveilleuse femme. Je suis son mari ne l’oublie pas et tu vas bénéficier de ces découvertes que nous avons faites ensemble. Gina t’a fait part de certaines règles comme le port obligatoire du préservatif ou l’arrêt des cours dès que tu seras en mesure de voler de tes propres ailes. Mais avant de commencer, j’aimerais entendre ton avis sur ce type de comportement. Comment considères-tu un homme qui admet que sa femme instruise un jeune puceau et que penses-tu d’une femme qui accepte de livrer son corps à la curiosité et aux investigations d’un garçon sans expérience.

La réponse non préparée est confuse, Julien nous trouve formidables tous deux. Je pousse le bouchon

-Dans le passé un jeune homme allait voir les putes et les payait, il jetait sa gourme disait-on dans un langage vieillot. Mais ces liaisons tarifées, limitées dans le temps présentent souvent des inconvénients. La fille peut n’être intéressée que par le gain, s’en tenir au strict minimum, n’être pas nécessairement aimable ou t’humilier en cas de panne et surtout être porteuse et vecteur de maladies. L’amour est expédié sans âme Bien souvent les clients insatisfaits les traitent vulgairement de grosses putes ou de grosses vaches, de sac à foutre, de salopes, de vieilles peaux, de truies en chaleur, de trous à pines et que sais-je encore. Toutes sortes d’expressions qu’un jeune homme de ta classe s’interdit naturellement, n’est-ce pas?

-Bien entendu, cher Louis. On ne doit pas insulter une femme de cette manière, fût-elle prostituée.

Gina a pâli. Elle a supporté ces mots humiliants depuis qu’elle s’est livrée au mal élevé. Elle vient d’en sentir l’humiliation. Dans le feu de la passion, Julien l’a traitée plus bas qu’il ne traiterait une fille de joie en ma présence. J’enfonce le clou

-J’estime donc que Gina va t’offrir un service de qualité nettement supérieur. Elle m’a assuré y mettre toute sa bonne volonté et toutes ses grandes compétences. Tu es sacrement verni! L’apprécies-tu? Es-tu persuadé qu’elle va t’apporter beaucoup plus qu’une prostituée?

-Mais bien sûr. Je suis gâté. Une marraine aussi belle et dévouée au début de ma vie sexuelle est un cadeau du ciel d’une valeur inestimable, sans prix! Vous formez un couple exceptionnel

-Voilà la question que je me pose en qualité d’heureux mari d’une femme aussi fidèle et pourtant prête à ouvrir son corps pour te combler des joies du sexe. Tu noteras qu’elle m’en a demandé la permission, ce qui pourrait surprendre dans notre monde en décomposition. Mais c’est une femme tellement exceptionnelle. Et je me dis qu’une telle marraine pour un garçon comme toi devrait avoir un prix. Elle vaut certainement par son expérience, par le cœur qu’elle va y mettre et la sécurité sanitaire qu’elle représente beaucoup plus qu’une vulgaire fille ramassée sur le trottoir

-Ah! Oui, certainement. J’ai une chance inouïe de recevoir d’elle mon éducation sexuelle. Je devrais prévoir de la remercier et de la récompenser selon ses mérites.

-Voilà un langage qui me plaît. Aujourd’hui pour la première partie du programme, en quelque sorte pour une mise en bouche, la séance sera gratuite. Mais je suis certain que tu te feras une obligation d’honneur de verser au début de chaque rencontre une somme d’environ cinquante euros à laquelle, moi le mari j’ajouterai une somme égale pour avoir le bonheur de vous voir suivre la progression imposée par la nécessité d’un enseignement de qualité.

Gina émet un mais de protestation, cela ne figurait pas dans l’accord. Julien ne veut pas passer pour pingre après avoir entendu une première leçon sur le vocabulaire et se dit prêt à donner plus si nécessaire. Gina mise aux enchères, l’amante devient prostituée de fait. Si je paie pour regarder, pourquoi le principal bénéficiaire de ses faveurs n’en ferait-il pas autant? Comment refuser sans se compromettre? Quand nous nous coucherons je lui expliquerai qu’il s’agit d’un prix d’ami légitime et que l’étranger de mon fantasme aurait payé beaucoup plus que pour une catin de bas étage à 50 euros. Elle doit avoir conscience de sa valeur. Une belle femme comme elle vaut beaucoup plus cher dans cette activité, elle ne doit pas se mésestimer.

-Je voudrais avoir un bref entretien avec ma compagne. Accorde-nous un instant. Gina je t’invite à me suivre à la cuisine.

-Je croyais que nous avions dit l’essentiel.

-Oui, mais un événement nouveau m’a fait réfléchir. Je voudrais construire avec toi, le contenu des séances. Ainsi, aujourd’hui, il conviendrait de commencer par le début, comme deux amants qui se rencontrent pour la première fois. Que font-ils? Ils s’embrassent, se dévorent avec la bouche, se caressent, se déshabillent et découvrent leurs deux corps. Cela mérite d’être fait avec calme, avec application, avec étonnement au sens fort. Se voir, se toucher, se palper, se caresser, poser des baisers sur toutes les parties du corps: ce sera largement assez pour une entrée en matière. Au sortir de ce cours, Julien devra être passé maître dans l’art de déshabiller et d’échauffer une partenaire, car ne l’oublions pas tel est le but de cette éducation sexuelle.

Gina a bien demandé de former le jeune homme. J’obtiens son approbation. A elle d’adapter, de passer à l’acte, de faire, défaire et refaire pour que dure le plaisir de se découvrir sans effaroucher. Oui elle comprend parfaitement ce qu’on peut attendre de la démonstration. La prochaine fois on s’intéressera aux organes sexuels masculins et féminins en partant de croquis et en les explorant manuellement ou oralement pour étudier leurs réactions aux différents contacts, on étudiera leurs fonctions dans la reproduction de l’espèce humaine. La troisième séance sera consacrée à la pénétration en position face à face couchée et aux différents mouvements des corps dans cette position. Chacune des leçons suivantes sera consacrée à l’étude détaillée d’une position différente. Enfin on étudiera l’utilisation érotique de chaque ouverture du corps, pour aboutir si on en trouve le temps à des combinaisons à trois ou plus.

Que pourrait objecter l’élève ignorant? Pourquoi la formatrice ne voudrait-elle pas enseigner les différentes positions en théorie et en pratique pour mettre en évidence les avantages et les inconvénients de l’une ou l’autre des acrobaties du kamasutra. Aussi rébarbatif que puisse paraître ce programme, chaque séance aura l’avantage de commencer par un rappel des notions enseignées. Il voulait voir ma tronche au moment où il pénétrerait Gina devant moi. Ce n’est pas officiellement pour aujourd’hui et en attendant si quelqu’un rit sous cape, c’est le cocu. Ils ont déjà assez joui pour aujourd’hui. Et ils vont peut-être apprendre à mieux se connaître. Si le destin veut les unir, je lui aurai donné un fameux coup de main.

Voilà Julien et Gina, nous allons aborder ce travail avec sérieux. Je vous invite à vous découvrir. Mettez-y de la passion, de l’envie, soyez inventifs et s’il vous plaît avec patience faites durer le plaisir. Vous allez être formidables j’en suis certain. Le baiser se donne assis, debout, couché l’un sur l’autre, l’un à côté de l’autre, à l’endroit, à l’envers. Explorez toutes les possibilités et ne soyez pas manchots. Silence, on tourne. Embrassez-vous et go. Je suis un spectateur heureux.

Par bonheur, leurs sens ont été calmés par leur union. Ils s’enlacent debout, leurs bouches se trouvent. Gina peut apporter son expérience, montrer comment ouvrir la bouche ou happer ou mordiller ou envoyer la langue. Ils n’avaient jamais eu la patience de ce partage buccal. Il est émouvant de les voir se chercher, se fouiller, se chatouiller la luette ou essuyer un trop plein de salive, suspendre le baiser pour respirer et repartir de plus belle, attraper une lèvre, essayer d’ouvrir la bouche pour emprisonner l’autre. Ils font une démonstration époustouflante, entrent dans le concours du baiser en apnée le plus long, jusqu’à l’étouffement. Ils se tournent vers moi, guettent ma réaction: je suis volontairement impassible. Donc ils recommencent, statues figées dans la recherche des sensations douces ou violentes, brûlant du désir de me voir bondir pour les séparer. Je bande, mon visage ne laisse paraître aucune émotion.
Qu’ils travaillent, ils ont fait bien pire depuis un certain temps. Le baiser vorace où ils partagent leur amour adultère est innocent au vu de leur tricherie ordinaire. Leur soif d’absorber l’autre par la bouche grandit. Je suis stupéfait de leur faire découvrir ainsi la plénitude du baiser. Ils ne s’en lassent pas, leurs corps saisis de frissons commencent à se contorsionner et leurs mains se détachent de la chevelure pour caresser le cou ou le visage. J’en ai fait des amants passionnés. Parfois Gina jette vers moi un regard effaré, craint de me voir bondir, semble me demander pardon. Pardon de quoi? De ce qu’elle fait, de l’intention cachée qui l’anime ou de me tromper chaque après-midi. Les mots interdits me remontent aux lèvres avec un goût de fiel, mais je ne les crierai pas.

Ils se sont affalés sur le canapé, jambes enlacées, jupe remontée sur les cuisses, toujours bouche à bouche, liés dans cette découverte prodigieuse, comme au temps de mes fiançailles. Ca fait mal. Je me suis plus inventé un supplice que je ne leur ai imposé une punition. Ventres accolés, poitrines écrasées, bras noués ou dénoués, lèvres soudées ils semblent me narguer dans ce baiser sans fin, toujours plus agité, ressemblant à une morsure définitive. Les lèvres se séparent et se reprennent avec violence et des grognements sourds accompagnent les retraits et les nouveaux assauts. N’en finiront-ils jamais, ne seront-ils jamais rassasiés de salive ou de frottements des muqueuses. C’est à croire qu’ils craignent de passer à la suite. Parfois Julien tente de se détacher. Mais une main maintient sa nuque.

Il avait raison, combien faudrait-il être aveugle pour le croire néophyte. Il parvient même à dépasser en audace la femme mûre. Cheveux collés au coussin, tête immobilisée, elle reçoit en fond de gorge la langue dominatrice de son amant incapable de dominer sa passion. Quand d’une main Gina va toucher le jeans elle saisit une bosse révélatrice de l’état où elle a conduit l’élève. En douce, elle surveille mon regard et je feins de n’avoir rien vu. Sans désunir les bouches, Julien envoie à son tour une main, relève le peu de tissu recouvrant encore les cuisses et d’une main appuyée à plat couvre entièrement l’entrejambe en signe de possession. La pression des doigts masculins provoque un raidissement du bassin de ma femme qui projette son ventre vers l’agression soudaine… Ils en sont toujours aux préliminaires quand sonne le téléphone.

-Ne vous dérangez pas, je vais répondre dans la chambre à coucher. Continuez, c’est vraiment fou à regarder. En peu e temps vous avez fait de grandes découvertes.

Alexandre est tout heureux de m’apprendre sa bonne nouvelle. Une jeune femme est venue lui demander s’il ne pourrait pas lui trouver une chambre chez l’habitant. Or, plusieurs soirs de suite il a rencontré la demoiselle en ville en compagnie d’un jeune homme, ils étaient attablés sur la terrasse du café des pêcheurs. Alexandre les observait depuis celle du café Des Amis. Il me le donne en mille, jamais je ne devinerai qui est son soupirant. Et à les voir flirter, le garçon en question ne passe pas toutes ses nuits à soupirer.

-Si tu te fais des soucis à propos de ta chère Gina, rassure-toi, le compagnon habituel de cette Cathy s’appelle Julien. Oui ton fameux client. Il est en main, crois-moi, ton ménage n’a rien à redouter. Alors, je peux t’envoyer la fille dans deux ou trois jours? Dans les conditions convenues? Elle aura une chambre et partagera la cuisine avec son amoureux. Ce sera parfait pour les tourtereaux et pour ta tranquillité d’esprit.

-J’aimerais que tu avertisses l’intéressée le trente seulement et nous serons heureux de l’accueillir le lendemain. Sa déception serait trop grande si Gina refusait l’entrée d’une femme chez nous, par jalousie. Elle pourrait me soupçonner de chercher une aventure facile. Tu vois les complications. Laisse-moi le temps de la persuader.

Alexandre rit de bon cœur. Cet excellent ami a tenté jadis de séduire ma Gina. Elle m’en avait parlé et juré n’avoir jamais rien accordé. Après ses protestations de fidélité d’hier et ce que j’ai appris aujourd’hui grâce à l‘écoute-bébé, je suis en droit de me demander si Alexandre n’a pas bénéficié alors comme Julien actuellement, de la générosité de ce modèle de fidélité conjugale à limites variables.

J’ai ouvert mon écoute-bébé.

-Je n’aurais jamais imaginé ressentir aussi fort les sensations du baiser. Ton mari ne pouvait pas proposer mieux. Ma chérie voilà un début exceptionnel. Je craignais de m’ennuyer, mais tu as su m’inspirer. Que tu es bonne. Tu crois vraiment que je devrai payer pour la suite?

-Ne t’inquiète pas, je vais le raisonner ce soir. Mais c’est vrai, depuis que tu me baises, m’as-tu fait le moindre cadeau en dehors de tes charges de foutre? Un bouquet de fleurs ou une lingerie fine serait du meilleur effet. Et tu as entendu, des fois tu me traites plus mal qu’une putain. Tu as des progrès à faire dans tes relations avec les femmes. Déshabille-toi vite, pendant qu’il téléphone, on pourra passer à des contacts plus chauds en corps à corps. Brûlons une étape

-Si j’ai bien compris, ça va durer. Imagine la multitude de positions à étudier. Mon amour nous avons de belles heures à vivre sous le regard de ton vicieux voyeur. Quel gros con. Grand bien lui fasse. Regarde, tu m’as tellement excité que je suis parti dans mon slip.

-Mets ton index dans ma chatte et vois dans quel état je me trouve. Je sens ma mouille prête à couler sur mes cuisses au moindre mouvement. Attention, n’insiste pas, oh! Non, non, arrête, il va revenir; ne le fâche pas. Demain à 14 heures tu auras ta récompense quand nous serons seuls. Je jouis de le voir regarder sans bouger. Mais je sens que la soirée sera chaude avec lui.

-Ah! Non, tu es à moi, tu l’as juré. Tu n’as plus le droit…

J’entre dans le double séjour et les trouve tous nus, enlacés sur le canapé, ils ont repris leur baiser, leurs mains voyagent nerveusement, ils se chauffent par un contact serré, heureux de me montrer leur entente physique.

-Qu’est-ce que c’était? demande Gina

-Nous en parlerons plus tard. Mais si vous souhaitez rester allongés pour la découverte de vos corps dénudés vous seriez mieux dans notre lit, bien à l’aise. J’aurais tant aimé assister à l’effeuillage, mais mon correspondant n’en finissait plus. Qu’en dites-vous: Vous me referez cette séquence demain? Allez, dans notre chambre.

Gina n’en revient pas, elle va sur ma recommandation braver un tabou respecté, commettre ce qu’elle considère sans doute comme un sacrilège, faire l’amour avec un autre dans le lit conjugal. Je lis son énorme surprise sur son visage. Et le petit con se réjouit ouvertement d’accéder aussi facilement au lit qu’elle lui avait refusé. Tromper, passe, mais pas dans le lit du mariage, il est sacré! Cette logique m’échappe, mais depuis quelques heures j’ai eu tant de surprises. La chambre offre un espace plus restreint. Je vais me trouver tout prêt d’eux. Ils sont debout à côté du lit, se tiennent les mains, se regardent dans les yeux. Je tousse. Ils s’éloignent à bouts de bras et font semblant d’être étonnés de découvrir leur nudité. Julien regarde les seins, feint de voir pour la première fois la broussaille du pubis, s’exclame, trouve que c’est beau et attirant, admire les longues jambes, tombe à genoux devant la touffe et explore du regard.

-Tu peux m’embrasser et caresser autant que tu veux. Louis le veut ainsi et il faut que tu apprennes. Ta bouche, tes mains, ta langue, ton nez: tout est permis pour te remplir de la vue d’un corps de femme, pour t’imprégner de ses odeurs propres. Tu devrais te relever et prendre possession de mes seins. Tu verras, les seins de la femme sont extrêmement sensibles et réactifs. Voilà, caresse-les doucement, prends les pointes entre ton pouce et ton index et roule-les délicatement entre tes deux doigts. Vois, ils durcissent et j’en frissonne de la tête aux pieds. Englobe-les dans tes mains ouvertes, sens leur poids et la douceur de la peau.

-C’est fabuleux. Quelle découverte sensationnelle.

Le faux-cul maîtrise parfaitement la prise et se penche sans y être invité pour déposer ses baisers admiratifs sur ces seins déjà adorés depuis des semaines en mon absence.

-Oui, mon petit, suce-les, vois les raidir. Si tu fais aussi bien avec ta future, mon cher petit apprenti, tu voleras vers le succès. Tu me bouleverses malgré mon expérience avec Louis. J’en tremble, chaque femme saura apprécier cette caresse de la bouche, le frottement léger et humide de la langue. C’est bon, continue, sois doux et calme, passe de l’un à l’autre et reprends entre tes doigts celui que ta bouche délaisse. Oh ! Oui. C’est bien, ne t’arrête pas, il faut savoir être patient et faire durer. Après ça, tu auras gagné, ces préliminaires sont irrésistibles. C’est une femme d’expérience qui te l’affirme. Dis-moi, Louis, tu permets? Je peux me laisser aller, c’est si violent? Tu es un mari exceptionnel.

Elle soupire de bonheur et vérifie que je reste impassible observateur du plaisir qu’elle me dérobe mais avec mon accord. J’ai même droit à un sourire entendu. Je bous, j’enrage, j’ai envie de tuer. Elle se paie ma tête en m’interpellant pour me crier son plaisir. C’est de ma faute. Je n’aurais jamais dû évoquer la possibilité de me donner ce spectacle avec un tiers, ni introduire ce loup dans ma bergerie, j’aurais dû hier refuser de laisser se dérouler cette initiation et j’aurais dû cet après-midi foutre ce petit salopard à la porte et procéder à une mise au point immédiate avec Gina. L’autre descend langue tendue des seins vers le nombril en laissant une trace de salive, en marque ce corps abandonné à ses désirs, s’aventure de nouveau à l’entrée du sexe, hume, fourre son nez entre les bouclettes qui en dominent l’entrée, lèche les lèvres externes gonflées d’attente, me regarde avec l’air de me dire que le spectacle et le toucher le ravissent. Il embrasse chaque cuisse, y trace une nouvelle traînée de salive à la manière d’un escargot, sourit d’un bonheur non dissimulé en oignant de salive le lieu du culte d’amour qu’il consacre et où il fera ses dévotions sous mes yeux de cocu qui s’ignore! Gina retire la main appuyée sur la tête du brave petit découvreur, peu sûre de résister à l’envie de faire l’amour immédiatement si l’amant perd sa timidité apparente. Elle tient à respecter la progression. Il doit remonter à sa hauteur.

-A moi de t’explorer. Sois attentif. Fais bien attention aux sensations que tu éprouveras, note tes points les plus sensibles de manière à pouvoir guider ta future compagne.

J’aime l’évocation d’une possible remplaçante. Pour l’instant je vois les mains de ma femme, posées à plat sur une poitrine où le poil est rare. Les mains effleurent en un mouvement circulaire toute la surface de peau. Au passage des doigts agacent les tétons de l’homme. Elle sait l’exciter. Sous couvert d’instruction elle prodigue les plus sensuelles preuves d’amour à l’amant.

-Tu sens, une pression légère, un toucher en surface, procure une étrange sensation.

-C’est vrai, continue, c’est si bon, tu dois le voir dans mes yeux.

Effectivement elle fixe amoureusement son regard, oublieuse brièvement de sa situation de maîtresse. Et lui donc, sait-il encore qu’il est l’élève. Elle se reprend, baisse les yeux, comme pour suivre la descente de ses mains effleurant l’estomac puis le bombé du ventre en direction de la flèche tendue vers la caresse prochaine. Sans honte Julien bande, raide, dur, développe ses centimètres. Les mains remontent sous les aisselles, prennent appui et redescendent tandis que Gina se penche pour déposer des essaims de baisers fiévreux sur le torse, le ventre et finalement après un coup d’œil hésitant dans ma direction sur le bout du gland dressé;

-Bien, nous avons rempli notre contrat pour cette première expérience. La prochaine fois, après une rapide révision nous passerons à l’acte deux.

Ils étaient au bord de l’explosion. La déception lisible verse un baume d’une immense douceur sur mon cœur blessé.

-Julien je te félicite, tu es un élève très doué. Je verrai avec un immense plaisir la deuxième phase de ton initiation. Si tu veux bien récupérer tes affaires, j’ai à discuter avec mon amour de femme.

Il s’en va, flamberge au vent, passe au salon et se précipite vers sa chambre. Gina, encore rouge de volupté, cache mal sa frustration derrière le mensonge d’une gêne très étrange quand on sait ce qu’elle ignore que je sais. Elle allait le prendre en bouche et le sucer, sucer, pomper, vider, avaler. Et la voici en face de ma réalité de mari. L’amant envolé, ne reste que le mari dupe, le cocu volontaire. Elle a bien un peu honte sans doute, mais si peu au regard de ce qui reste à faire ou de ce que promet le programme de ce stage et les intermèdes durant mes heures de travail.

-Alors mon chéri, ce n’est pas trop pénible de regarder. J’espère que tu n’as pas souffert? Ta maîtrise est extraordinaire, tu nus regardes sans broncher; quel admirable mari. J’ai une chance inouïe de t’avoir rencontrer et d’être aimée de toi. Ca va? Que penses-tu de mon rôle d’instructrice, ai-je été à la hauteur au moins?

-Tu as été parfaite. J’ai admiré ta maîtrise. Je t’ai revue telle que tu étais à nos débuts. Je crois même que c’était mieux, il y a notre longue expérience en plus. Toute ton expérience ajoutée à tes qualités naturelles t’a fait apparaître plus comme une véritable amante et moins comme une maîtresse. Tu avais l’air si impliquée, si naturelle: je me disais en vous regardant: « ces deux là se conduisent comme de véritables amants de longue date, s’embrassent avec une passion incroyable pour des étrangers ». Je ne me suis presque jamais imaginé que vous appreniez à vous connaître. Je n’ai vu ni une enseignante, ni surtout un élève. J’ai parfois cru voir l’élève guider la maîtresse.

-Tu exagères. J’ai été à l’aise, j’ai mené constamment et j’ai su rester dans les limites fixées en contenant la fougue incroyable de ce puceau. Quelle belle queue il a ce petit!

-Puceau, ce garçon? Tu ne peux plus le croire, ça saute aux yeux. C’est un très mauvais acteur. A quelques reprises il a essayé de donner le change, mais quand tu le chauffais un peu, il s’emballait et laissait paraître sa vraie nature. C’est un séducteur de première classe, crois moi. Une femme aussi avisée que toi devrait s’en rendre compte.

-Eh! bien non, au contraire, sa manière de s’appliquer m’a émue. J’ai senti son envie de bien assimiler, de recommencer ces longs baisers enfiévrés pour atteindre la perfection. Je ne vois pas ce que tu peux lui reprocher.

-Tu n’as pas été étonnée de le voir débusquer aussi facilement ton clitoris pour le lécher et le sucer? Tu as eu à ce moment un sursaut réflexe significatif. Je ne crois pas au hasard. Pour moi, le « petit » a une longue expérience des femmes. Si ce n’est pas avec toi, il a dû en connaître d’autres.

-Oh! Mais voudrais-tu m’accuser d’avoir déjà couché avec lui? Tu me peines. Ce n’est pas possible. Et si tu ne me présentes pas immédiatement des excuses pour ces soupçons injurieux, je renonce à poursuivre cette expérience. C’est fini tu peux aller le lui annoncer.

-Tu viens de prendre une sage décision. Ce jeune loup n’a pas besoin de leçon, il sait sur le bout des ongles comment emballer et baiser une femme. Il t’a bernée, attendrie pour que tu te jettes dans ses bras. Et il me prend pour un imbécile, s’amuse à me faire assister à mon cocuage. Ecoute, il vient de quitter la maison. Il doit être furieux de n’avoir pas conclu devant moi ce soir. Il aurait triomphé.

-Je n’arrive pas à croire qu’il ait déjà fait l’amour. Je serai plus attentive à la prochaine session.

-Comment, tu ne renonces plus? Tu m’as promis d’arrêter si je te le demandais, et solennellement, ce soir je te demande de mettre fin à ce cirque.

-Mais que va-t-il penser? Tu ne peux pas tout casser sur un coup de tête, sous prétexte que tu as des impressions. Allons chéri, sois raisonnable. J’ai bien compris, avant de commencer que tu regrettais d’avoir accepté hier. C’était quoi cette idée bizarre de vouloir l’obliger à payer?

-Si on paie des cours de piano, de violon ou d’auto-école, je ne vois pas pourquoi des cours pratiques d’éducation sexuelle dans laquelle en plus tu livres ton corps seraient gratuits.

-Tu voudrais me vendre, jouer au souteneur et me faire passer pour une prostituée? Non mais tu divagues.

-Tu comprends que donner ton corps en pâture aux appétits d’un gamin est différent d’une leçon de tout autre instrument. Le violoniste ou le pianiste ne se prostitue pas. Pour moi le problème est réglé. Ton puceau n’est pas puceau; si tu continues, pour moi il sera ton amant. Je ne serai pas ridicule plus longtemps. Tu t’en iras.

-Voilà, tu montes sur tes grands chevaux, tu menaces de me chasser parce que je ne suis pas de ton avis. Tu jouais au monsieur tolérant et pour un rien tu deviens un tyran domestique, tu imagines que je te trompe avec un malheureux gamin incompris. Allez, calme-toi. S’il veut continuer, il paiera ses cinquante euros, je n’en fais pas une affaire d’état. Dans le fond, tu as raison, je suis beaucoup plus indiquée pour ce brave petit qu’une pute à cinquante balles. Ca te va? Tu as prévu une date pour la prochaine séance?

-A raison de trois séances, puisque tu tiens à enseigner, vous vous rencontrerez le lundi, le mercredi et le vendredi. As-tu prévu une séance pour moi, ton mari? Il me restera 4 jours pour jouir des droits que tu voudras m’accorder. Donc votre prochaine séance se déroulera vendredi dans deux jours. Et la nôtre?

-Mais je suis à ta disposition à tout moment. D’ailleurs après l’échauffement avec le puceau, j’en aurais bien besoin, moi aussi. Tu viens?

-J’ai peu de goût pour les plats réchauffés, excuse-moi. Pour votre prochaine rencontre j’aimerais vous voir jouir. Lui te sucerait jusqu’à l’orgasme et pourrait se servir de ses doigts. Et toi tu l’amènerais à éjaculer en le masturbant et en lui taillant une de ces pipes dont tu as le secret. En qualité de spectateur privilégié j’aimerais te voir vivre deux orgasmes, le premier sur ses doigts et le second sous sa bouche. L’apprenti devra être en pleine possession de ses moyens pour te noyer une fois la gorge et pour te couvrir le visage et les yeux de sperme. Le mieux serait d’alterner. Et tu ne devras pas oublier d’enseigner le 69.

-Quelle imagination. Je me demande si tu ne devrais pas former des jeunes femmes.

-Je n’ai pas cette vocation. Je trouverais déplaisant pour toi de devoir assister à un spectacle pareil. J’aurais aussi le sentiment insupportable de te trahir. Je me suis donné à toi entièrement et je suis de nature fidèle. J’ai des fantasmes tu le sais. Mais je respecte mes engagements. Quoique, nous avons des chambres libres et en me forçant je pourrais changer de menu avec une jeunette, comme tu le suggères.
Tu prendrais plaisir à nous regarder? Je vais recruter et m’envoyer en l’air comme toi. Six ans de vie commune: il paraît que la vie de couples suit un cycle de sept ans. Donc il serait temps de t’imiter et de trouver un moyen innocent de m’envoyer une fille neuve, éventuellement une vierge timide, à dépuceler aussi amoureusement que tu éduques Julien. Nous serions à égalité et si tu t’en allais avec ton petit protégé si doué, je ne resterais pas seul comme un con naïf et déjanté.

Je reprends volontairement les termes utilisés par l’amant en début d’après-midi. La coïncidence la trouble légèrement.

-Tu as été le premier à évoquer l’utilisation d’un homme pour t’exciter. Insinuerais-tu encore que je te suis infidèle en rendant ce service?

- Oui. Tu m’avais promis d’arrêter si je le demandais. Je constate que nous n’avons pas la même appréciation sur le degré de connaissances sexuelles de ton protégé. C’est un expert selon moi. Tu ne veux pas l’admettre pour pouvoir continuer à tirer profit de mon autorisation. Fais à ta tête. Refuse de mettre fin à cette tromperie déguisée. Ne t’étonne pas de me voir te tromper sous prétexte d’éducation sexuelle.

-Si je remarque qu’il en sait plus qu’il le prétend, je mettrai fin à sa formation… Tu es injuste. Si j’avais su je n’aurais pas commencé. Mais de quoi aurai-je l’air si je cesse?

-Tu as bien peur de l’apparence, d’ailleurs limitée à Julien sauf si tu as annoncé urbi et orbi ta bonne action. A qui as-tu fais savoir ce que tu as entrepris?

Ce mercredi soir, nous dormions quand Julien est rentré. Le jeudi après-midi il n’a pas pu faire l’amour à Gina, j’étais à la maison occupé à bricoler. Il a disparu après avoir reçu de Gina des recommandations courte sur l’horaire du lendemain. Le vendredi pour la même raison, il a dû attendre 17 heures pour nous rejoindre. Le tabou de la chambre conjugale vaincu, je me suis installé au pied de mon lit. Ils se sont longuement embrassés, ont procédé à un effeuillage lent. En connaisseur, il a libéré avec précision et dextérité les agrafes du soutien-gorge, Gina a baissé avec tendresse le slip du garçon. Julien a dégagé un peu tremblant le collant porté sans culotte et dégagé le gousset du pli médian de la vulve avec délicatesse et comme s’il en avait l’habitude, confirmant à mes yeux d’observateur critique la certitude d’avoir devant moi un homme entraîné.

Ils ont repris leurs caresses pendant quelques minutes. Et nous voici à l’aspect nouveau. Sur le drap allongés ils passent à la deuxième phase. D’autorité Gina prend le flambeau en main et souffle sur le gland. Sa main gauche fouille les poils du pubis, la droite monte et descend le long de la tige virile, tire vers le bas le prépuce pour découvrir la tête du gland. Elle recouvre celle-ci de salive, la bécote à plusieurs reprises puis y dépose religieusement ses deux lèvres entrouvertes. Julien sursaute, redevenu comédien et pose une main dans la chevelure de l’adoratrice, lui imprime un mouvement alternatif au cours duquel la bouche humecte de plus en plus bas le piston. Tout en aspirant le membre, Gina opère une rotation. Sa jambe gauche passe au-dessus du torse et Julien se retrouve yeux, bouche et mains en face du sexe féminin dont il prétend tout ignorer. Instinctivement, il pose une main su chaque hémisphère et des deux pouces ouvre le losange de chair vive de la vulve, fait apparaître les petites lèvres roses. Il fixe attentivement ce monde nouveau, l’attire à lui, envoie la pointe de sa langue sur l’orifice du vagin et remonte vers le méat pour aller relever le clitoris. Il n’y connaît assurément rien, sa bouche se referme sur le tendre bourgeon, le suce et le rend à la langue frétillante. Gina que rien n’étonne abandonne sa proie pour lâcher un énorme soupir de bien être. Je ne l’ai pas entendue parler de 69, mais la pratique dépasse la théorie. Comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Julien pratique le cunnilingus du premier coup avec l’aisance de celui qui en a une connaissance innée. Le menton trempé de salive et de cyprine, il fourre son nez dans le creux béant, lape, parcourt les bords, enfonce sa langue agile. Il prend de grandes respirations et plonge en milieux humide pour de longues courses de succion. La longue préparation, sa science des lieux et de leurs réactions ont des effets immédiats. La croupe qui le surplombe se met à fuir en tout sens, se lève, se cabre puis s’écrase à la recherche d’un contact plus fort. Il l’immobiise des deux mains et un pouce malicieusement appliqué sur l’anus calme les soubresauts des fesses. Gina est vaincue, se laisse dominer par un premier orgasme obtenu de cet ignorant glorieux. Il est fier d’avoir fait sa petite démonstration à ce « con » de mari, comme il me désigne.

Gina a du mal à se remettre d’une envolée aussi rapide, proteste vigoureusement contre la tentative d’intrusion du pouce dans sa pastille. Elle s’applique sur la verge, se l’enfonce contre les joues, l’envoie au palais, gobe la totalité du membre, se retire en toussant, crache sur le gland. Sa tête monte et descend à allure folle pendant que les doigts de Julien entreprennent de forer le conduit du vagin. Je n’ai pas entendu de consignes et pourtant les séquences s’enchaîne avec un naturel digne d’un film XXX. Ces deux là ont communiqué, mais où et quand. Par téléphone? Se sont-ils rencontrés pendant leurs heures de travail, à l’occasion d’une pause. Enfin l’experte obtient les saccades de sperme espérées. Elle aussi a fait sa démonstration et ouvre sa bouche pour me montrer la cueillette blanche et gluante qui voudrait glisser vers les lèvres mais qu’elle aspire pour l’avaler. Le premier acte est joué, chacun a marqué des points. Etait-il nécessaire que la maîtresse se nourrisse de l’éjaculât. L’apprenti devait-il montrer une pareille maîtrise du sujet. Jamais à mes débuts je n’aurais égalé sa performance.

-Alors, Louis, tu apprécies. Le petit se débrouille assez bien.

-Tu n’es pas mal non plus. Voulez-vous arrêter?

-Non, dit Gina, il nous faut un deuxième essai, tu l’avais prévu. Julien, essaie de me faire jouir avec tes doigts.

Elle se couche sur le dos, passe ses mains entre ses jambes, saisit par l’intérieur l’arrière de ses genoux pour les relever et les écarter en même temps. A hauteurs des hanches, en perpendiculaire, Julien écrase un sein puis l’autre, passe son bras droit par-dessus le genou droit de ma femme, ose la main sur le sexe, l’enveloppe, presse et frotte les grandes lèvres et insiste lourdement sur le clitoris à l’abri. Gina n’a donné aucune indication nouvelle, elle surveille mes réactions un peu inquiète de voir l’oiseau oublier les consignes de maladresse. Avec assurance il plonge l’index et le majeur dans le four préchauffé à la bouche. Il se promène tranquillement, mais au premier bond du ventre, il perd patience, augmente la cadence. Gina geint, rebondit par à-coups répétés. Julien sent qu’il peut la bousculer. Dans un clapotis, immonde selon moi, il accélère, tourne ses doigts vers le haut, les sort, et cette fois en fait entrer trois et secoue avec rage ce ventre pour lui imposer un orgasme intense qui coupe la respiration de la formatrice. Elle a trouvé son maître.

Elle l’a fait agenouiller et s’accroupit devant un membre moins agressif. Fait-elle exprès de laisser traîner l’affaire? Elle a beau prendre l’engin à deux mains, flatter les bourses, sucer le nœud, il ne se presse pas à envoyer la purée. Vers moi elle tourne son dos. La vulve refermée est congestionnée et rouge, les frottements l’ont marquée. Ses fesses ne cachent pas l’œillet sombre encore interdit au petit. Au dessus de la croupe, à la vitesse d’une machine à coudre apparaît et disparaît l’arrière de la tête. Elle s’acharne, crache pour lubrifier, serre et agite la base, lèche la raie fessière, revient au gland, multiplie les astuces. Enfin l’enfant grogne, annonce qu’il part et blanchit les paupières fermées et les joues rougies par l’effort. Quelques jets seulement si sollicités et si difficiles à obtenir.

-Bien, mes enfants, ce contrat est rempli. Lundi, après l’échauffement, protégés par un préservatif vous allez affronter l’épreuve de la pénétration. Je conseille à Julien de se reposer s’il veut décharger une quantité appréciable de sperme dans un préservatif que Gina aura peut-être envie de boire. Merci Julien, merci aussi pour le billet, j’y ajoute le mien. Gina tu serais bien inspirée de consacrer cet argent à l’achat d’un appareil numérique pour enregistrer le contenu de ton cours magistral.

-J’aimerais mieux ne pas laisser de trace de mes débuts maladroits.

-Mais Julien, je t’ai trouvé d’un niveau nettement supérieur. En dehors d’une fatigue qu’on pourrait attribuer à des nuits trop courtes, tu te débrouilles comme un champion. Gina en a appris quelque chose aujourd’hui. Elle devra s’attendre à une extraordinaire révélation lundi. Vois comme elle est heureuse et impatiente d’atteindre cette étape si importante dans les premiers pas d’un jeune homme. Les cours suivants ne seront que du perfectionnement dans l’art de s’accoupler et de se donner du plaisir.

Il est parti. Gina reste allongée.

-Bon je vois bien que tu ironises. Qu’est-ce qui ne va pas cette fois?

-Réfléchis. Crois-tu qu’une prostituée avale le sperme de ses clients ou évite de se laver après une passe pour conserver le plus longtemps possible sur son visage les coulées qui ornent encore le tien. Ce liquide est-il si précieux pour toi? Je ne me souviens pas d’avoir été vénéré de cette manière. Tu es amoureuse de ce garçon, c’est la seule explication possible. Sans aucune consigne il a réalisé ce que nous attendions de lui avec une maîtrise absolue du sujet. Je maintiens donc que je suis témoin d’une supercherie de la part de Julien. De plus j’ai la quasi certitude que tu en es complice.

-Tu recommences. Quelle menace vas-tu brandir? Tu es pénible quand tu t’y mets. Tout ça, c’est très beau, mais incomplet. J’ai envie de toi.

-Attends lundi. Julien te comblera. Je ne peux pas faire l’amour quand je doute, quand je sens que l’on se moque de moi. Mon amour pour toi se meurt. Lundi il sera probablement mort.

-L’amour renaît en pratiquant. Allez, viens.

-Ah! Va plutôt te laver la figure et la chatte. Ne compte plus sur moi, nous arrivons au bout de notre chemin, nos routes vont se séparer, tu t’en iras. Je crois qu’il faut que je marche un peu à l’air pour me remettre les idées en place. Veux-tu faire avec moi une petite promenade? Je n’ai rien d’autre à t’offrir.

-Si cela peut te faire plaisir, je vais t’accompagner. On pourra prolonger cette conversation et affiner la suite du programme à deux. Il y a plus d’idées dans deux têtes que dans une.

Mais il y a une idée qui ne trouve pas place dans la tête de Gina. Elle ne veut pas croire que le programme est mort et enterré. Nos pas au hasard nous mènent au café des Amis. J’ai aidé le hasard. Nous prenons place derrière un cactus géant en plastique. J’inspecte les environs, Gina prendra un demi comme moi. Avec insistance je cherche quelqu’un sur la terrasse voisine. Gina intriguée voudrait savoir si j’ai un rendez-vous.

-Dis, tu n’étais pas sérieux, tu ne vas pas me rejeter pour une autre? Pourquoi as-tu dit: « Tu t’en iras »? Tu ne m’aimes plus, tu as trouvé un moyen de me chasser? Ce n’est pas possible. Je t’aime, tu ne peux pas me faire ça après autant d’années de vie commune.

Que vient faire le nombre d’années dans notre histoire. T’a-t-il empêché d’aller te vautrer dans notre lit avec ton amant, il y a quelques minutes. Est-ce au nom de nos années communes que tu t’obstines à poursuivre ce simulacre de cours malgré moi? Si tu recommences, je renoncerai à toi. Tu refuses de comprendre, tant pis. Ne me parle plus de la suite de tes coucheries avec Julien. Ca me révulse, tu le sais et tu parles de prolonger.

Je la laisse mijoter et continue à me pencher. Elle aussi. Elle finit par reconnaître la silhouette du « petit ».Le petit est assis sur l’autre terrasse, une fille sur les genoux. Il lui fait une démonstration publique hallucinante de baiser en apnée. Gina suffoque et me pousse du coude

-Tu vois, le petit met mes conseils en application. N’est-ce pas mignon? Tu voudrais arrêter sa formation en si bon chemin.

-C’est vrai, les tourtereaux sont touchants. Mais tu vas chercher une autre maison que la mienne pour t’envoyer en l’air. Je te conseille d’y réfléchir dès à présent. Loue ou achète un local et ouvre un institut spécialisé, tu le baptiseras bordel. Ils se lèvent. Vide ta bière, on va essayer de les suivre pour voir à quel paragraphe de la leçon ils vont s’arrêter. Se déshabilleront-ils dans la rue, lui sucera-t-il les seins en public, ou arrêtera-t-elle de l’embrasser quand elle aura pris son gland en bouche?

-Tu as vraiment l’esprit mal tourné. Tu vois le mal partout. Regarde-les s’embrasser sur le trottoir. Approchons, je voudrais être sure que c’est bien Julien. Tu vois, tu nous as interrompus au moment le plus chaud et le malheureux gamin est allé se jeter à la tête de la première petite pute qui va lui voler son argent. Elle va lui gâcher son plaisir, lui apprendre n’importe quoi. C’est de ta faute. Accélère, je veux l’empêcher de faire une bêtise par désespoir.

-Désespoir? Je ne comprends pas. Cette fille n’a pas l’allure d’une putain, elle est plutôt bien habillée, maquillée avec discrétion, elle fait chic. Mais que vont-ils faire à l’hôtel du PMU par la petite porte, comme des habitués?

-Ah! Oui. C’est curieux. On boit une autre bière à la terrasse, tu m’avances l’argent je te rembourserai demain avec les 50 euros de Julien.

Elle ne veut pas comprendre, elle ne veut pas renoncer. De notre place nous contrôlons la sortie de l’hôtel. Une demi-heure passe, une heure. Nous en sommes à notre troisième demi, les paupières de Gina clignotent de plus en plus. Je suggère de rentrer avant de prendre froid. Les amoureux sont peut-être couchés pour la nuit.

-Tu le connais mal, ils doivent être en train de discuter dans une arrière salle. C’est un brave petit, il ne ferait pas ça.

-Pourquoi prend-il des cours d’éducation sexuelle avec une vieille de ton âge avant de rejoindre une fille du sien?

-Mais je ne suis pas vieille, dis chéri, tu es plus vieux que moi.

-C’est juste, j’ai un an de plus que toi. Julien a juste huit ans de moins que toi et peut-être un ou deux ans de plus que sa belle

-Tu essaies de me rendre jalouse. Tu n’aimes pas ce garçon et tu ne supportes pas que je l’aide. Tu as oublié de me parler du coup de téléphone. Qui t’a appelé?

-C’est sans importance et sans intérêt pour toi.

-Pas d’accord. Tu as juré de tout me dire, alors raconte.

- C’était avant, nos accords passés n’ont plus court depuis ton refus d’interrompre le cours d’éducation sexuelle. Tu me dis toujours tout toi? Par exemple peux-tu me dire ce que tu as fait lundi après-midi?

-Mais oui. J’ai fait une bonne sieste pour être en forme à 17 heures, puis je me suis douchée et habillée, parfumée et enfin j’ai discuté avec le petit pour le préparer. Voilà

- Rien d’autre? Je ne sais pas si je peux te croire. Une copine de travail m’a demandé si j’étais d’accord pour faire les magasins avec elle demain après cinq heures, parce que sa voiture est en panne. Voilà mon mensonge.

Mon histoire est aussi fausse que la sienne. J’ai l’avantage d’avoir un écoute-bébé et elle l’ignore.
Nous rentrons. Sa journée a été chargée, la bière l’a achevée, je la déshabille, la couche. Elle s’endort aussitôt. Les émotions de la journée m’emportent également. A trois heures du matin Gina me secoue:

-Julien vient de rentrer. Demain je saurai le fin mot de son histoire. Il m’a prise pour une idiote.

-Dors et laisse-moi dormir. Tout cela n’a plus d’importance. Tu es aussi cocue que moi.

-Prends-moi dans tes bras et fais-moi l’amour. Viens mon cœur. Je t’aime tellement. Serre-moi contre toi, viens en moi, je brûle d’envie.

-Tu as vu l’heure? On verra demain. Bonne nuit, ma ché…. Le reste s’étouffe dans ma gorge. Avec une nausée remontent les mots de Julien: grosse salope, ma putain, truie en chaleur, ma vieille vache, trou à pines. Menteuse.

-Quoi, qu’est-ce que tu baragouines?

-Rien, dors.

A six heures moins le quart le moteur de Julien me réveille. A sept heures notre réveil nous met sur pieds. Nous quittons la maison ensemble. Gina tire une tête longue comme ça, comme si elle avait une gueule de bois. Moi-même j’ai peu d’entrain. A midi mon retour arrondit les yeux de Gina.

-Que fais-tu là? Je ne pensais pas te voir avant dix-huit ou dix-neuf heures, après ta sortie en charmante compagnie.

-Ben non, sa voiture est réparée et je me suis pris un RTT pour te faire l’amour cet après-midi. Tu en avais tellement envie cette nuit, je n’ai pas résisté à tes appels au secours.

-Alors à cinq heures tu seras présent pour la troisième séquence avec Julien.

- Tu persistes? Tu as bu trop de bière, tu n’as pas compris? Plus jamais dans cette maison. C’est fini, si tu veux baiser avec ce petit, va à l’hôtel et quitte-moi.

Quand après quatorze heures Julien est rentré, il a vu ma voiture, n’a pas crié « bonjour chérie » comme lundi. Il n’a pas claqué la porte de sa chambre et a certainement entendu en long et en large nos rugissements d’amour. J’étais en plein cunnilingus, Gina en plein délire ne l’a pas entendu revenir. Depuis plus d’une demi-heure je lui avais fait perdre la notion du temps. J’avais irrité ses tétons sucés, mordillés, pincés entre mes doigts, mordus. Ses seins étaient marqués de larges suçons malgré ses protestations vite calmées par l’agitation diabolique de mon index et de mon majeur dans son vagin dégoulinant. Je buvais la cyprine à la source, tétais avidement son clitoris, le torturais du bout de la langue, le maltraitais entre mes lèvres. Elle s’agitait, faisait des bonds et criait « encore mon petit » ou « suce ta maîtresse ».

C’était l’heure de l’autre, mais aujourd’hui, la tête coincée entre les cuisses tétanisées de la maîtresse, la bouche qui lapait, les dents plantées dans ses petites lèvres, les mains agrippées à ses jambes nerveuses n’appartenaient pas au petit. Et je lui disais « ma belle » ou « mon amour » ou « ma vie » ou « Gina, ma chérie ». Elle ruait, voulait échapper à l’étreinte mais finissait par retomber. Entre ses seins marqués au rouge des suçons elle relevait la tête, me reconnaissait et repartait dans son chant d’amour. « Oh! Louis, que c’est bon, encore, encore, mais fais vite, sinon le petit va nous entendre. Mes doigts repartaient en vagin, grattaient les parois portées au rouge vif à allure endiablée et arrachaient de nouvelles supplications, tantôt pour en demander plus, tantôt pour réclamer pitié. L’heure n’était plus à la pitié, je m’étais juré de l’épuiser et de la rendre incapable de recevoir à 17 heures cet amant, ce petit, ce voyou infidèle qui se payait notre tête.
Je la secouais, la retournais sur le ventre, relevais son bassin, retrouvais la vulve et introduisais pour la première fois de notre session mon membre aussi furieux que moi dans son sexe en feu et je chargeais comme un fou, excité par l’idée de faire entendre à l’autre l’orgasme ravageur. Le jeunot devait savoir à tout jamais qu’un mari de trente ans sait et peut faire jouir sa femme à l’infini. C’était mon baroud d’honneur, peut-être ma dernière fois avec elle.

J’avais parfois péché par paresse ou par habitude, mais grâce à mon écoute-bébé j’avais réveillé ma combativité, mon agressivité et j’étais décidé à me battre pour conserver ma femme et pour la protéger de lui. J’entrais et sortais, plongeais et replongeais, remontais le bassin pourfendu pour mieux l’assaillir, me plantais et girais du bas ventre afin de ne laisser aucun espace intérieur intacte. Je me faisais tempête, tornade, provoquais en Gina un tsunami qui noyait ses autres envies. Quand menaçait l’éjaculation, je me retirais et mes doigts remplaçaient la verge. Pas de pitié, pas de répit. Le plaisir jusqu’à l’insupportable, elle m’avait réclamé de lui faire l’amour par dépit cette nuit. Je voulais lui montrer qu’avec moi elle perdrait non seulement son « casse-croûte » mais aussi un amant endurant et de qualité. Je devais chasser les idées folles, l’envie d’adultère.

Dans ma colère amoureuse j’entendais « cul, autoroute ». S’il y avait un pucelage à faire sauter, avant d’en laisser l’initiative au petit, j’allai m’y employer. J’avais longtemps considéré que c’était une pratique contre nature. Par contre j’avais entendu des adeptes de la chose en vanter les vertus. Cette rose aux plis serrés dans son nid sombre entre les fesses rondes prenait soudain une importance capitale. Puisque la menace avait été formulée par Julien, puisque la place devait être prise, j’y entrerais le premier. Gina ne pourrait plus offrir à un concurrent son dernier pucelage. Il m’appartenait et j’allais entrer par cette porte, forcer la citadelle. Un index gluant arraché au vagin vient tourmenter le petit trou. J’entends une vague protestation. La première phalange pénètre, ouvre le sphincter, le force. Après l’espace s’élargit, accueillant, humide et chaud.

-Je t’ai dit non, petit. Il ne faut pas. Hon. Oh! Non, ah! Oui. Petit sois sage, pas ça, s’il te plaît, pas encore. Arrête petit. Plus tard.

Son rêve continue. Petit, petit, petit… Ca me rend fou, je sors l’index, le porte à la bouche avec le majeur, de l’autre main je prépare l’attaque et vlan, deux doigts franchissent le Rubicon, tournoient et s’enfoncent dans le fondement farouchement défendu depuis des années. Les doigts tournent, vont et viennent, agrandissent l’ouverture, détendent l‘anneau. Je remonte sur mes genoux, crochète des deux doigts le cul percé pour le faire relever, attrape les hanches, fais avancer mon gland sur l’ouverture libérée et sans ménagement force, pousse, m’arc boute, appuie ma verge solidement gainée par ma main. Les chairs s’écartent, l’anneau cède, le passage étroit se libère et je m’enfonce en saccades volontaires dans le chemin interdit. Le hurlement de Gina se prolonge en sanglots. La porte de la maison claque.

Gina secoue son arrière train, veut me désarçonner. Le rodéo dure, je tiens bon, elle fatigue, s’affaisse enfin, soumise et pleure sa rose perdue. C’est gagné, je suis le premier, je me retire, un peu honteux mais satisfait. Gina tourne la tête, me voit

-Louis, c’est toi? Pourquoi? Pourquoi es-tu sorti?
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