L'issue était-elle fatale?

Je m’appelle Lucie, jeune femme de trente cinq ans, qui a toujours eu une relation difficile avec l’amour physique, et encore plus avec le sexe pur. Mon éducation stricte basée sur les devoirs et la religion m’ont rendue méfiante sur les plaisirs des sens. Toutefois, mon caractère rebelle m’a permis de vivre des expériences en accord avec mon véritable tempérament. Mais c’est toujours à la suite d’un combat intérieur entre ce que mon inconscient et mes sens réclament et ma peur de l’inconnu.
« On manque d’ouverture » se désespère Frank, mon mari. Mais connaissant mon potentiel sensuel, il sait comment me conduire vers son incroyable talent à jouir de la vie. Alors que je croyais que le sexe était quelque chose d’accessoire dans ma vie, je me surprends maintenant à suivre des instincts totalement nouveaux et imprévisibles pour moi. Manquant de confiance en moi, et inquiète devant un lâcher-prise, je m’autorise cependant de plus en plus de moments de liberté.
Belle blonde et dotée d’un corps superbe, j’attire irrésistiblement et malgré moi tous les regards. Peu encline à me mettre en valeur, il me suffit pourtant de mettre un pantalon près du corps ou un caraco serré à la taille pour susciter l’admiration de mon mari et l’envie de bien autres hommes.
Ce matin, je me sent bien et arrive chez moi en sueur après mon jogging. Je traverse le patio et file vers la douche italienne à côté de la piscine.
Mon pantacourt et mes autres vêtements de sport vite enlevés, je savoure la pluie tropicale qui me tape sur le visage et ruisselle le long de mes seins, mon ventre, ma chatte, se prolonge sur mes cuisses, et meurt à mes pieds. Nouvellement initiée aux sensations pures, j’apprécie cette liberté que me procurent l’eau et le soleil mélangés sur son corps nu. Sans m’essuyer, je m’allonge sur un matelas pour me sécher au soleil. Mes fesses, mon dos et mon sexe se détendent pendant de longues minutes.
Quelqu’un me regarde. Attentive à la chaleur qui apaise les tensions dues à l’effort, des bruits parasitent ma décontraction. Des voix d’hommes, j’en suis sûre.
Je me redresse et écoute pour en localiser l’origine. Cela vient d’en-haut, d’une fenêtre de chez moi, ouverte au premier étage. Surprise, j’enroule une serviette en éponge autour de ma taille, et monte rejoindre l’endroit en question. Ce n’est que lorsque je découvre deux hommes penchés sur l’ordinateur, que je me rappelle que mon mari m’avait prévenue de la visite de son patron ce matin, pour synchroniser son PC avec son nouveau Smartphone.
-  Ah...te voilà déjà, Lucie, je te présente mon nouveau chef, monsieur Stefano. Je t’avais dit qu’il passerait ce matin. Alex, je vous présente Lucie, mon épouse. Tu as bien couru, chérie ?
- Très bien. Par contre, toi, Frank, tu es en retard dans ton entraînement. Cela te ferait pourtant du bien. Ravie de vous connaître, Monsieur Stefano. Vous êtes la valeur montante de l’entreprise, paraît-il ? Dis-je d’un air flatteur.
Je repense à ce moment-là, aux aspects particuliers de sa personnalité, dont Frank m’avait si souvent parlé. Pour la faire court, c’est un chaud lapin.
- On voit bien mieux le bas d’en-haut, vous ne trouvez pas? Dit-il. Je suis en tout cas ravi de vous rencontrer. Je ne vous connaissais qu’en photo sur le bureau de Frank et je suis tout à fait charmé par tant de beauté, croyez-le bien.
Un prétentieux de plus. Enfin, il a malgré tout de belles manières qui me plaisent, et il est plutôt bien bâti avec de larges épaules. C’est sûr que par rapport à Frank, les mots ne sont jamais les mêmes. Veste et chaussures impeccables, brun légèrement bronzé, ses apparats extérieurs doivent ravir nombre de femmes…»
Les quelques années de plus qui nous séparent Frank et de moi, n’ont servi qu’à me donner un aspect plus mature, plus sûre de moi, tout à fait troublant. Mais je suis surtout troublée par sa poignée de main. Enveloppante, ferme et douce à la fois.
- Merci pour le compliment, dis-je.
- Quel compliment ? C’est une évidence, madame…
Rouge de confusion, j’ai du mal à soutenir son regard. Je suis surprise par son aplomb. Frank lui propose de rester à dîner, et ne peut que jouer le jeu, même si cela ne m’enchante pas.
- J’imagine que vous pouvez avoir déjà quelque chose de prévu, mais peut-être êtes-vous disponible pour manger avec nous ? Frank nous fera des grillades au bord de la piscine.
- C’est avec plaisir que j’ accepte vôtre invitation, Lucie. Je serai très heureux de mieux connaître la ravissante épouse de mon collaborateur.
Furieuse, j’ai l’impression que cet homme voit clair en moi et cela me rend vulnérable. Ne pas tout contrôler m’est très désagréable. Et pourtant…
Les deux hommes commencent à allumer le feu, à préparer des gambas, et la viande. De mon côté, je m’habille rapidement d’un pantalon blanc moulant et d’un chemisier vaporeux quelque peu transparent.
Peu habituée aux pensées coquines, je regarde toutefois avec intérêt mon invité. Je n’aime pas les surprises, habituellement. Ce n’est pas mon genre d’être sensible à un charme masculin, mais il est encore plus vrai que cet homme m’attire. Son physique m’impressionne, autant que son assurance.
Un jour que je passais sur son lieu de travail, je vis juste une photo de moi sur le bureau de mon mari. Alex se souvient parfaitement de cette belle blonde remplie de son joli sourire avec toutes ses belles dents blanches.
Il avait du coup engagé la conversation avec Frank, le comptable du service, et avait immédiatement senti la faille.
Habitué à analyser les couples, il avait perçu la trop grande admiration de mon mari pour moi et les problèmes que cela pouvait lui causer. Frank lui avait confié mes exigences sur mon train de vie. Grâce à une petite fortune familiale, on avait pu acheter une maison avec piscine, mais son salaire stagnant autant que son avancement ne lui permettait plus trop d’extras dans l’année.
Alex se demandait ce que je fichais avec cet incapable. Il ne tenait effectivement pas Frank en haute estime, mais appréciait l’emprise qu’il avait sur lui.
Sentant qu’il y avait quelque chose d’intéressant sur ce coup-là, il avait insisté pour s’inviter chez nous un samedi matin, soi-disant pour lui paramétrer son téléphone portable.
Ce samedi matin, alors qu’il finit les opérations sur le PC, il entend la porte d’entrée claquer puis le bruit d’une douche en extérieur. Vu de cette fenêtre en hauteur, il apprécie le spectacle de me voir nue sous la douche et m’allonger sur la terrasse, m’offrant au soleil en plus de son regard. Les marques de bronzage l’informent sur la rareté de la scène qui s’offre à lui.
« Appétissante » est le mot qui doit lui venir à l’esprit. Je suis juste un peu ronde à mon goût, mais sans aucune lourdeur dans la silhouette.
Tout à coup, je me relève et regarde dans sa direction. Il n’a que le temps de faire un pas en arrière comme seule cachette.
En me voyant arriver dans la pièce vêtue de mon seul peignoir, aussi naturelle que resplendissante, une forte envie de me corrompre doit s’emparer de lui.
Très à l’aise face à la gente féminine, il appuie ses salutations d’un regard profond et inquisiteur. Prolongeant sa douce poignée de main au même rythme que son sourire, il doit jubiler devant la gêne qu’il perçoit chez moi.
Moi-même, en maîtresse de maison, l’invite à déjeuner, d’une façon si chaleureuse qu’il en est presque ému.
« Si tu veux prendre la femme d’un autre, deviens d’abord l’ami du mari ». Pense ai-je.
C’est certainement en pensant à cette devise qu’Alex se met aux fourneaux aux côtés de Frank. Il doit repenser à mon sourire éclatant. Mais il n’oublie pas à quel point les femmes peuvent être innocentes. Nombre de fois il a dû s’imaginer des avances de femmes qui ne lui rendaient en fait qu’une banale politesse. Toutefois, il doit être plutôt confiant du fait principalement de la faiblesse de caractère de Frank.
Il l’a soumis au travail, il le soumettra dans son lit en lui prenant sa femme.
Alex se rend utile également lors du dressage de la table avec moi, jusqu’à sentir mon parfum. J’ai dû en mettre assez, juste après m’être habillée. Alex prend ça comme un bon présage.
Le repas se passe de manière très agréable. Alex profite de chacun de mes profils, me sourit, donne une grande tape sur le dos de Frank, histoire de fêter le début de sa prise de pouvoir.
La transparence de mon chemisier est parfaite. Alex doit regretter juste le haut de maillot de bain qu’il perçoit à travers. Il fait des compliments sur mon élégance, qui, il est vrai, j’ai pris le soin de me refaire une beauté après la douche.
Alex félicite Frank pour ma beauté.
- Comment avez-vous fait pour dénicher une aussi jolie gazelle ? Sourit-il
Les pseudo-amabilités sont faites à Frank, mais les sourires d’Alex envers moi commencent à agacer mon mari, d’autant plus qu’il me sent réceptive. Son regard désapprobateur envers moi demeure sans efficacité. J’arbore toujours le même grand sourire depuis le début du repas.
Alex déploie tout son talent pour raconter les quelques ratés qu’il a eus chez des clients avec Frank, lequel s’était trompé de dossier, et une deuxième fois avait sa braguette ouverte durant une négociation.
Alex a envie de manger ce sourire, cette bouche humide qui lui apparaît si gourmande et moelleuse, ces lèvres pulpeuses qu’il doit juger confortable pour y poser les siennes. Il a envie de me fermer les yeux par un baiser tout en douceur. Bref…
Je me souviens de la fierté de mon mari, quand il m’a présenté à Alex. Même si pour le coup, et dans le cas présent, il est plutôt troublé par la tournure de cette rencontre. Mon sourire et celui d’Alex l’avertissent du danger.
Il est vrai que son fantasme concernant me voir baiser par un autre est réel, mais il lui serait très désagréable de le subir sans en avoir été l’instigateur.
J’invite Alex à rester manger. Je ne fais jamais ça. La mine renfrognée, Frank se détend lors du repas qu’il trouve très sympathique. Alex se moque bien un petit peu de lui, mais cela se passe malgré tout dans une ambiance conviviale. Enfin, au début, parce que petit à petit, les blagues ne parlent que de ses bourdes et il a vraiment l’impression qu’on se paie sa tête.
-  Alex, est-ce que cela vous dirait, un petit plongeon dans la piscine avant le dessert ? demande ai-je en fin de repas.
- Ce serait avec grand plaisir, mais je n’ai pas prévu de maillot de bain.
- Frank peut vous en prêter un, si vous le voulez.
- Je veux bien, mais est-ce qu’il y aura la bonne taille.
Sourire gêné pour moi, gêne sans sourire pour Frank.
- On peut toujours essayer...suivez-moi
Frank est fou de rage en me voyant m’éloigner avec celui qu’il considère maintenant comme son rival. Heureusement qu’il n’a pas vu le doigt de son patron écarter mon maillot, et glisser sur ma fente, en montant les escaliers.
- Alors, crie Frank, ne nous voyant pas redescendre.
- Il n’y a pas sa taille, dis-je en rejoignant mon époux.
Effectivement, Alex est ridicule, car l’élastique sans ficelle laisse tomber le short de bain beaucoup trop large.
-  En fait, si cela ne vous dérange pas, je suis habitué à me baigner nu et à pratiquer le naturisme.
Frank et moi nous regardons. Il fut un temps, il nous est arrivé d’aller sur des plages naturistes, avec des inconnus, jamais de connaissances.
Je n’ose imaginer la tête de mon époux si ça se réalise.
- D’accord, dis-je, mais pour ne pas vous gêner, faisons tous pareil.
Frank s’étrangle de nous voir nous déshabiller Alex et moi, et rentrer dans l’eau lentement. Lui d’abord et moi ensuite, pour qu’il puisse m’accueillir dans ses bras. L’eau me paraît froide. Ce qui laisse tout le temps à Alex pour reluquer mes superbes seins, ma taille fine et mes hanches bien galbées. Très élégante et bourgeoise, j’ai gardé tous mes bijoux sur moi. Le long collier qui entoure un sein retient particulièrement l’attention d’Alex. Soudain, je me jette à l’eau, enfin, sauf la tête évidemment qui reste bien en-dehors. On est loin du fantasme maîtrisé de Frank. C’est moi qui prends le pouvoir. Frank ne peut que suivre et obtempérer, en voyant le corps de son épouse dévoilé au regard libidineux d’Alex. Alex a une musculature fine mais très présente quand même. Le bronzage intégral fait le reste. Je joue des approches d’Alex sous l’eau, mais de plus en plus mollement. je sens que la reddition de mon mari est proche. Alex paraît sûr de lui maintenant, et prolonge les vicieux attouchements pour le plaisir d’une victoire plus belle.
Ales se rapproche de Frank, qui finit par se mettre lui aussi à l’eau. Tout nu, contraint et forcé, il est rentré dans l’eau discrètement pour ne pas attirer l’attention sur son anatomie désuète, comparée à celle d’Alex. Il ne remarque pas le rictus qui déforme mon visage, quand Alex me met deux doigts dans la chatte, et se met à la branler. Après m’avoir déclenché un puissant orgasme, caché à la vue de mon mari, Alex rejoint Frank sur les marches de la piscine, et s’assied à côté de lui. Il tend ses doigts à mon mari.
- Vous ne trouvez pas que l’eau a un drôle de goût ?
Je me retiens de rire, contrairement à mon mari, qui a peut-être compris pourquoi Alex voulait lui faire sucer ses doigts. Je ne sais pas ce qui le retient de lui casser sa gueule de frimeur. La peur, peut-être ? Celle d’être humilié devant sa femme, par son chef qui fait tout pour me baiser. Est-ce pour faire comprendre à mon mari que j’étais prête à m’offrir à son patron, ou une envie personnelle. Toujours est-il que je plonge dans l’eau, et prends la queue d’Alex en bouche. Je ne là lâcherais qu’une fois qu’il aura joui en moi, et que j’aurais tout avalé. L’apnée n’a aucun secret pour moi.
Tout excitée par la situation, alors que Frank ne s’est aperçu de rien, je fais des ronds dans l’eau proche de lui, tout en évacuant les dernières gouttes de sperme de ma bouche.
Mon mari rentre se sécher, alors que je suis bloquée sur l’échelle, deux doigts enfoncés dans ma chatte et mon petit trou. J’entends les rires sarcastiques d’Alex derrière moi. Ils se décuplent quand je le supplie de continuer, que je vais jouir. J’atteins l’orgasme quand Alex s’occupe en particulier de mon clitoris, entièrement décalotté. Son pouce n’en finit pas de doigter mon petit bouton.
- Du coup, on a oublié le dessert, dis-je dans un éclair de lucidité.…
- Le dessert...mais je pensais qu’Alex avait eu le sien, abdique Frank.
- Je comprends pas...pourquoi êtes-vous sorti de la piscine ?, On pouvait jouer tous les trois, sourit Alex.
« C’était trop facile, devait se dire Alex,, il n’y a même pas eu lutte...
Alors que je glisse entre les deux hommes et impose ma présence en m’allongeant contre eux, je repasse soudain le film de ces dernières minutes.
« Il n’a pas de maillot à sa taille et va se baigner tout nu ! Mais qu’est-ce qu’il m’a pris, de renchérir de cette façon ? Tout le monde nu dans la piscine...ce salaud avait prévu son coup. »
J’ai bien remarqué la taille de son sexe, lors de l’essayage de maillot, je le trouvé déjà impressionnante au repos. Je rougis de mon audace mais ne me suis pas gênée pour mater l’imposant calibre d’Alex.
Ma pudeur est mise à rude épreuve. J’avais en effet cédé à une demande de Frank et avait complètement épilé ma chatte. Je ne lui ai jamais dit, ni montré par timidité, et il ne pouvait pas s’en apercevoir puisque cela fait au moins trois mois que nous n’avons eu aucun rapport sexuel. Il faut dire que nos relations sont plus que rares, puisque je n’étais pas tellement disposée ces temps-ci, à baiser avec lui. Alors, pour Frank, découvrir la chatte de sa femme, à la merci de la main de son patron, c’est totalement insupportable.
Je suis consciente des sentiments que doit ressentir Frank, mais c’est plus fort que moi. Un moment de vérité doit arriver, et seule ma liberté sexuelle permettra de l’atteindre.
Mon mari sent que vais lui échapper, et que la queue d’Alex, dont il a pu en constater les mensurations, allait pénétrer la chatte de sa femme, peut-être d’avantage, et que j’allais lui être infidèle.
C’était le seul acte qui manquait pour souder mon union avec Alex. Il allait le concrétiser, et plonger mon mari dans sa déchéance.
« L’issue semble fatale...est-il utile d’aller plus loin, et dans quel sens ».