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La clef partie 3

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 10/03/2023

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LA CLEF
partie 3
MIKA
--On va trouver un endroit vraiment clos.
Un autre matin. Violette était face à moi, superbe, habillée d'une autre robe, bleue, du satin, qui soulignait la beauté de son corps, sans le faire de manière trop appuyée, avec de superbes cuissardes en velours du même bleu. Elle était devenue plus féminine ces derniers temps, pour me faire plaisir, mais sans doute aussi que notre relation avait servi de révélateur. Je la trouvais métamorphosée...De nombreux regards s'accrochaient d'ailleurs à elle, ce qui n'était pas le cas avant. Mais elle ne se faisait belle que pour moi.
--Tu proposes quoi ?
--Les toilettes. Dans le carré ou le rectangle d'une cabine, on sera tranquilles.
Ca a été plutôt ironique. On a vite compris.
L'endroit était supposé être paisible. Ce n'était pas vraiment le cas. On a réalisé qu'il y avait pas mal d'amants dans le centre, qu'on n'était pas les seuls, et qu'eux aussi cherchaient comme nous l'isolement. Arrivant à l'inverse du résultat souhaité.
Il y avait au bas mot une demi-douzaine de couples qui étaient là et qui faisaient l'amour. D'une totale impudeur, pas plus gênés que cela de d'exhiber devant les autres. Il fallait croire que célib et exhib ca s'additionnait bien pour annihiler la gêne.
Des personnes que je connaissais, que j'avais déjà croisées même si on ne s'était jamais parlé. Une blonde dodue avec une énorme paire de seins avait libéré ceux-ci et elle avait calé la queue de son partenaire dans le sillon profond qui les séparait pour le masser des deux volumes de chair. La queue était engloutie et gainée à la fois par la chair que j'imaginais douce et chaude, et le gars se tordait de plaisir. Le gars était au bord de la jouissance, et ça m'a troublée de le voir jouir, une semence épaisse, des traits blancs, est venue souiller le cou et le visage de la jeune femme que cela semblait ravir.
Sur notre gauche, deux filles s'embrassaient avec ardeur, des baisers vraiment intenses et appuyés, les mains glissées, l'une dans le pantalon déboutonné de sa partenaire, l'autre sous sa jupe, on ne voyait rien, mais on pouvait imaginer les caresses, qui prolongaient ces baisers troublants comme peuvent l'être des baisers appuyés et profonds.
Quant aux trois cabines, un coup d'oeil rapide m'a fait comprendre qu'elles étaient occupées par des couples, chacun dans une cabine, pour partager un moment de sexe. Chacun dans une position différente mais sans équivoque.
Pas la peine d'insister. On n'avait pas notre place ici. Et Violette partageait ce même sentiment.
On s'est éclipsés.
C'est comme ça qu'on s'est retrouvés dans l'errance. A chercher une autre solution. Et qu'à force de me triturer les neurones, j'ai pensé à cette clef.
Je n'étais pas spécialement curieux, mais j'avais déjà vu plusieurs fois des formateurs avec cette clef à la main partir aux toilettes, en revenir, ou les deux. Le local était verrouillé, et réservé pour eux.
J'ai parlé de mon projet à Violette. Je ne l'ai pas trouvée très convaincue.
Quand on s'est revus, j'ai senti qu'elle avait évolué. Et radicalement.
C'était le mercredi, très tôt. On s'était retrouvés une fois de plus, avec l'évidence que, si on voulait se rapprocher physiquement, on n'avait pas dix mille possibilités.
Elle m'a dit :
--C'est moi qui vais prendre la clef. J'ai vraiment envie qu'on aille plus loin.
Je ne m'attendais pas à ça de sa part.
C'est toujours grisant d'atteindre enfin un but après lequel on a couru très longtemps. Et aussi quand quelque chose qui a été longtemps très compliqué devient simple.
Violette s'est glissée dans la salle, alors que j'avais l'idée que c'était moi qui devait y aller. Une preuve de courage, peut-être. Elle a entrouvert la porte et elle est rentrée sans hésiter, les talons aiguille de bottines noires lacées tapant contre le sol. Aucune hesitation. Que ce soit pour le meilleur et pour le pire.
Les clefs étaient accrochées au mur. Elle en a attrapée une, d'un geste sûr et elle est revenue vers moi en souriant. Le plus dur était fait.
Il y avait une trentaine de mètres à faire pour aller aux toilettes. Elle avait pris la clef du côté filles. Je me sentais étrangement clame. Je me disais que rien ne pourrait nous arriver.
Violette était devenue la maitresse du jeu. Elle a enfoncé la clef dans la serrure. Ca s'ajustait. Elle a tourné et la porte s'est débloquée.
On s'est retrouvés dans un local sans aération qui empestait l'humidité et la moisissure même s'il n'y avait pas de traces sur les murs. Une pièce rudimentaire, de forme rectangulaire, avec d'un côté un lavabo et de l'autre une cabine avec une unique toilette.
On allait être enfin tranquilles.
J'ai attrapé mon téléphone, en activant l'alarme pour qu'elle se déclenche au bout d'une demi-heure. Ca serait la limite ultime à ne pas dépasser. Il faudrait partir et aller remettre la clef. Une demi-heure, le temps de se rapprocher, d'aller peut-être jusqu'au bout, de laisser en tout cas cette envie refoulée s'exprimer, qu'elle ne reste pas enfouie. Un bout de quelque chose, ce serait déjà bien.
J'ai posé le téléphone au sol, de telle manière, que, de côté, il soit dans mon axe de vue, et je me suis laissé tomber sur la toilette, cuvette fermée.
Le regard brillant, elle s'est penchée sur moi pour prendre ma bouche, en même temps qu'elle venait chercher ma queue de la main. Elle m'a trouvé en pleine érection, dur de mon désir pour elle.
Elle m'a caressé mais je crois bien que je ne pouvais pas durcir plus. Figé dans une dureté impeccable qui était celle d'un désir trop longtemps retenu, qui pouvait enfin s'exprimer.
Elle avait un pull noir très moulant et une jupe longue en cuir. Simili-cuir, plus certainement. Dessous, sans surprise, elle en avait pris l'habitude lorsqu'on se retrouvait, une absence de culotte. Elle passait un slip après, souvent devant moi, et ce strip-tease inversé me troublait. J'aimais voir le tissu remonter le long de ses jambes et venir masquer ses parties intimes, dont moi seul avais le bénéfice. Elle avait des bas stay-up gris, qui soulignaient la finesse de ses jambes.
Ses lèvres étaient épanouies. L'équivalent de mon érection. Ses liquides intimes coulaient d'elle, faisant luire les chairs de son sexe, et l'intérieur de ses cuisses.
J'ai amené ma main entre ses cuisses, au contact de son sexe, et j'ai effleuré doucement ses lèvres, qui se sont gonflées et ont pris de l'épaisseur et de la longueur au contact de mes doigts. Ses jus intimes coulaient le long de ses lèvres et ils sont venus poisser ma paume.
On s'est caressés mutuellement avant qu'elle ne vienne glisser sa main sous son pull, au niveau de ses seins. Elle en a ramené un préservatif emballé, dont elle a déchiré l'emballage, pour faire couler le latex le long de ma queue. Ca a été très rapide.
Le reste, et cette fois avec la certitude d'une absence de témoin, est venu tout seul. Elle s'est laissée glisser sur moi. Elle n'avait pas lâché ma queue, elle l'a guidée vers ses lèvres, la première fois ça a ripé, la deuxième fois était la bonne, j'ai glissé en elle. Elle s'est faite descendre sur moi, jusqu'à ce que mon gland vienne cogner contre son utérus. J'avais peut-être dans l'idée de la faire bouger sur moi en la tenant par les hanches, mais c'est elle qui a fait tout le travail, se faisant monter et descendre sur ma queue, et m'arrosant de ses jus intimes.
Il y avait sur son visage un ravissement comme je n'en avais encore jamais vu. Peut-être était-il également sur le mien. Le simple bonheur d'être enfin arrivés à nos fins. Fut-elle unique, et non reproductible, on avait enfin trouvé une solution.
--Je suis entrain de jouir...J'avais tellement envie de ta queue dans mon ventre...Je crois que je n'aurai jamais eu un aussi bon orgasme.
Elle s'est figée, se tendant, bouche ouverte, pour un cri silencieux qui aurait sans aucun doute été sonore si on avait été dans d'autres lieux. Même isolé, son cri aurait traversé les murs.
Elle a repris son mouvement, avec le désir d'épuiser les orgasmes qu'elle pouvait avoir. Jouissant encore jusqu'à se laisser aller contre moi. Si j'avais pu avoir un doute quant à sa jouissance, chaque orgasme avait été accompagné d'un jaillissement de liquide qui m'avait trempé. J'étais bon pour changer de pantalon.
J'avais toujours un œil sur l'alarme. Elle y a jeté un œil aussi, en reprenant ses esprits. J'étais toujours aussi dur en elle.
--Il faut que je te fasse jouir toi aussi. Tu ne peux pas rester comme ça toute la journée. Et puis je veux que tu jouisses toi aussi.
Elle s'est dégagée de notre étreinte. J'ai eu le temps, quand elle s'est enlevée, de voir son sexe, plus ouvert que je ne l'avais jamais vu, même quand je lui avais fait un cunni, ses intérieurs roses ruisselant de ses sucs, son gland clitoridien dardant. Ma queue elle était à un aussi haut point d'excitation que sa vulve. Je crois bien que je ne l'avais jamais vue aussi grosse, gorgée de sang. Elle a retiré le préservatif et, alors que je pensais qu'elle allait me masturber, elle s'est accroupie, et elle est venue me caresser de la langue. C'était à la fois bon et douloureux. J'étais coincé dans mon érection, sans que ma jouissance ne puisse me débloquer. Elle a tourné sur mon gland, est venue le long de ma hampe, et sur mes couilles. Un point de feu s'est allumé dans mes reins, et l'incendie s'est propagé à moi. A la fois la caresse, mais aussi la voir faire, concentrée. Le premier jet de sperme, copieux, a maculé ses cheveux. Elle a fermé sa bouche sur ma queue, et a laissé mon sperme couler dans sa gorge, jet après jet. Bouche obstinément fermée, elle a lapé mon gland après que j'aie craché tout mon sperme. J'ai remarqué qu'elle se pinçait le gland clitoridien fébrilement. Elle a eu un orgasme discret mais bien réel.
Elle s'est rassise sur moi après la jouissance. Il nous restait trois minutes. On était béatement satisfaits d'avoir pu ainsi enfin réellement jouir ensemble. On éprouvait un étrange sentiment fusionnel, et l'évidence d'avoir franchi une étape. C'avait été très bon. Ce qui ne voulait pas dire que ce qu'on avait pu faire avant n'était pas très bon.
J'ai attrapé mon téléphone et j'ai coupé l'alarme. Il restait trente secondes.
On s'est rajustés. Je l'ai matée alors qu'elle passait une culotte, rouge, et la ramenait sur ses parties intimes. Ca me plaisait bien.
Il était temps de retrouver le flux de la vie quotidienne, dont on avait été très loin et de ramener la clef avant que quelqu'un ne nous surprenne.
S'il fallait une clef pour rentrer, la partie fermeture de l'intérieur bénéficiait d'une targette qui faisait bouger le pene.
J'ai voulu la faire tourner.
Elle ne répondait absolument pas.
J'ai insisté.
On était bloqués à l'intérieur.
On s'est regardés.
L'Enfer après le Paradis.
On était pris au piège.
Elle a essayé. J'ai essayé.
Rien à faire.
Ce qui s'est passé ensuite ?
On a bien compris qu'on ne s'en sortirait pas seuls. Heureuement, on avait nos téléphones. J'ai appelé au secours. Un agent de maintenance est venu nous délivrer. La serrure était bien bloquée. Et ce n'était pas la première fois, mais ça on ne le savait pas.
Il a fallu une bonne vingtaine de minute pour que l'agent arrive à ses fins.
Assez curieusement, la situation était quand même lisible, on s'attendait à des sanctions, voire à être renvoyés, mais il ne s'est rien passé. On a dit en sortant qu'on s'était isolés pour faire des ablutions intimes. Et ca a suffi.
Sans doute qu'ils ne voulaient pas faire de vagues. Et puis on était les deux meilleurs éléments de notre section...
On a mis la sourdine sur nos désirs. Une deuxième bavure nous serait fatale, on le supposait en tout cas.
On a pris la décision que, malgré la distance, on passerait le week-end ensemble, un coup chez l'un, un coup chez l'autre, en partant plus tôt le vendredi soir. Et là, on pouvait avoir tous les moments de plaisir qu'on souhaitait sans risquer grand chose. Bien sûr, on était encore chez nos parents, mais s'isoler n'était pas un problème.
On a fini nos études en les réussissant brillamment, et on a trouvé du travail sans problème, chacun dans le domaine qui lui plaisait.
Et on est toujours ensemble.






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Commentaires du récit : La clef partie 3

Le 10/03/2023 - 18:42 par JamesB
J'ai de idées, mais dans un cadre différent...
Le 10/03/2023 - 16:20 par OlgaT
Une suite dans cette série serait bienvenue pour ce très bon texte

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