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La vengeance d'Axelle

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Lue : 833 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 25/07/2021

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Comment l’appelait-on, déjà ? Jean-Eudes, mais Jean-Eudes Quoi ?… Delafoy, voilà ! Jean-Eudes Delafoy. Je suis tombée pile sur lui, dans une rue commerçante de la ville, presque face à face. Si je l’avais aperçu plus tôt, j’aurais changé de trottoir, mais là, l’impolitesse aurait été trop flagrante. D’autant que celui que nous appelions « Petit Jeannot » par dérision – ceux de sa caste l’appelaient JE - n’avait jamais été déplaisant avec moi. C’est juste que nous n’étions pas du même milieu, et nos carrières respectives n’avaient pas réduit l’écart : prof de français pour moi, et… quoi déjà, pour lui ? Conseiller économique au parlement de Strasbourg, ou un truc comme çà. Il n’avait pas changé, toujours petit, tiré à quatre épingles, et orné d’un nœud papillon. Sans doute que je n’ai moi-même pas trop changé non plus, parce qu’il s’arrête et m’interpelle d’un jovial :
- Axelle ! En voilà une heureuse rencontre ! Ça doit faire près de trente ans qu’on ne s’est pas vus… Un coup de chance, je suis chez mes parents pour deux semaines.

Et alors là, on reste dix minutes à parler sur le trottoir avant qu’il ne se décide à m’offrir un café. Une fois assis, nous continuons à parler de nous : femme, mari, enfants, métier… Pour moi, ça va vite : deux enfants, divorcée, prof de français (dans l’excellent lycée où nous avons fait ensemble nos études, tout de même). Pour lui, c’est plus long. Pas pour la famille : marié aussi – mais mal – sans enfant, mais alors pour le boulot, pardon : à quel point c’est passionnant, les gens qu’on y rencontre, les responsabilités… Je l’interromps, because rendez-vous chez le dentiste. Il est tellement content de me revoir, qu’il m’invite à dîner le soir même. C’est gratifiant pour une femme de 45 ans, même si je ne perds pas de vue qu’il m’a dit être mal marié. Pas possible : avec l’anesthésie, je vais avoir, au sens propre, la gueule de bois, et baver comme une limace. Demain non plus… Nous finissons par convenir du jeudi suivant. Je lui précise que je viendrai avec mon amie. Malin comme un singe, et pour m’interdire de me dédire, il propose de passer nous chercher, et me demande mon adresse.

Le jeudi soir, il se présente à l’heure dit. Moins 30 minutes. Je le fais entrer, excuse mon amie, pas encore rentrée, et lui propose un verre en l’attendant. Réponse affligeante de banalité : ça va LE faire venir. Je souris en comprenant que le « e » muet d’« amie » et son indécrottable normalité ont induit en erreur le Petit Jeannot. Je ne corrige pas, ce sera plus amusant tout à l’heure ! Je vais chercher une bouteille de champagne et trois verres – au cas où IL arriverait – et nous nous installons dans le canapé du salon. Le temps passe, la bouteille de champ’ est aux trois-quarts vide, Emilie n’est toujours pas là et Jean-Eudes s’enhardit, passe le bras autour de mes épaules, glisse la main sous ma manche de robe, ne trouve pas trace de soutif, ce qui semble bien l’émouvoir. Il risque un baiser dans le cou. Comme je ne le repousse pas, il vise la bouche. C’est à cet instant qu’Elodie sort de la chambre, son téléphone à la main. Je hurle, et arrache mon chemisier… Mon soupirant ne comprend pas… puis, suivant mon regard, se retourne et découvre mon amie. Apparemment gênée, mais toujours gracieuse, je fais les présentations :
- Elodie, Jean-Eudes, Jean-Eudes, Elodie, mon amie…
- Ton amie (le malheureux nage complètement, finit par comprendre) ? Ah ouiiii, ton amie. Soudain très mondain, il se lève. Enchanté, Elodie. Il s’aperçoit que sa chemise sort de son pantalon, lui-même déformé par une érection qui pourrait servir de figure de proue à un brise-glace. Ah, oui ! Mais non, ne croyez pas que…
- Je ne crois que ce que je vois, Monsieur, et… ce que j’ai filmé avec mon téléphone !
- Ecoutez, on va tout de suite mettre les choses au point. Comme Axelle a dû vous le dire, je travaille au Parlement Européen, où je connais énormément de monde. N’ayant rien fait ici qui puisse me faire rougir, je ne vais pas me laisser emmerder par deux gouines de province ! Vous effacez cet enregistrement, vous me passez l’appareil que je vérifie, et comme je suis bon garçon, nous allons tranquillement dîner comme prévu.

Toujours assise sur le canapé, les genoux repliés sous moi, tête baissée et chemisier béant sur mes seins offerts, je m’efforce de rosir, tout en le surveillant en fourbe sous ma frange. Je trouve son numéro de colère froide très au point : il doit terroriser ses secrétaires ! Mais il ne connaît pas Elodie. Elle tapote sur son e-pad et le lui passe.

- Vérifiez : c’est effacé…
- Comme tout est simple, entre adultes raisonnables !
- Crois-tu, mon petit bonhomme ? Elle est passé au tutoiement et emprunte à Jean Poiret le ton et la diction de l’inspecteur Lavardin. Du grand art, là aussi… C’est que cet appareil est avant tout un téléphone, vois-tu, et que la scène a été transmise à une autre amie, dont je ne suis pas certaine qu’elle soit d’une discrétion absolue, elle ! Non, non. En venant ici, tu avais l’intention de sauter mon amie, ce qui m’aurait profondément offensée, et, surtout, tu as tenté de la violer… Je te laisse imaginer la tache que ça va faire sur ton CV, et le patinage que cela va occasionner dans ta carrière. Faut trouver un dédommagement, mon petit pote !
- De quel ordre, ce dédommagement ?
- Pas financier, bien entendu, ce serait indigne de nous ! Et puis… le préjudice est moral avant tout…
- Alors ?
- Faut demander à Axelle…

Je bredouille quelque chose d’inaudible. Elodie s’approche de moi, se penche, me caresse les cheveux. Je bredouille à nouveau, un peu plus fort, cette fois.
- Je crois avoir compris… Pourquoi pas, en effet, mais répète plus fort, notre ami, n’a pas dû saisir.
- Ben, il voulait me baiser… Ce serait normal que je le baise, non ? Avec le gode que j’utilise pour toi.
- Ah non ! Pas question ! Faites comme vous l’entendez, je m’en vais. Il se lève, gagne la porte. Nous ne bougeons pas. Il revient vers nous. Qu’est-ce qu’il faudrait que je fasse ?

A nouveau très vive, je me lève, l’amène au canapé, l’y installe, à genoux, bras posés sur le dossier. File dans la chambre chercher le gode-ceinture dont Elodie raffole et un tube de crème hydratante. Je lui demande de défaire sa ceinture, baisse son pantalon aux chevilles – j’y tiens beaucoup : pour un homme, cette situation est à la fois humiliante et ridicule - envoie une bonne giclée de crème sur le point stratégique, me harnache, et l’enfile sans autre forme de procès ! Il faut rendre à César ce qui est à César et reconnaître le courage de Jean-Eudes qui se contente d’émettre un petit couinement, mélange de surprise et de douleur, certainement, de plaisir, peut-être, va savoir. Je n’abuse donc pas de la situation, et ne fais pas durer la scène plus qu’il n’est nécessaire, à savoir le temps pour Elodie de filmer l’ensemble : moi, d’abord, mon ventre qui claque sur les cuisses de JE, mes seins qui ballottent, puis Jeannot qui subit mes coups de boutoir. Alors que j’adore baiser Elodie de cette manière –je la masturbe en même temps, il est vrai – je ne ressens avec JE qu’une excitation purement intellectuelle : je baise l’Europe, j’encule les notables, quoi ! Quand Elodie a fini son traveling, j’abandonne mon partenaire : Et maintenant, resto !

Beau joueur, JE nous offrira un excellent dîner dans le meilleur restaurant de la ville, et se montrera un hôte très agréable. Au point que nous sentons un peu gênées quand il nous raccompagne chez nous.

- Compte-tenu de ce que nous avons déjà bu, te proposer un dernier verre ne serait pas raisonnable. Mais, si tu nous fais confiance, on peut te proposer autre chose…
- …
- Qui ne dit mot consent. Eh bien, monte avec nous. Arrivés à l’appartement, nous filons vers la chambre. Je prends sa veste, pour éviter qu’il ne joue lui aussi du téléphone. Voilà : Elodie et moi avons une folle envie de baiser. Comme nous sommes un peu pétées, ça risque d’être épique. Tu pourras regarder, et te masturber autant que tu veux, mais pas touche. Promis ?
- Promis…

JE tiendra sa promesse : il ne nous touchera pas. Par contre, il éjaculera trois fois sur nos corps enchevêtrés, avant de s’endormir dans un fauteuil, pendant qu’Elodie et moi continuerons une bonne partie de la nuit à nous gougnotter, avant de nous endormir dans les bras l’une de l’autre.

Quand je me réveille, le téléphone indique 9 h 30.
Nous sommes toujours toutes deux dans la même position.
Nous empestons le bouc.
L’oiseau a disparu.
Sur la table cuisine, un petit mot : Merci pour la (fin de) soirée.
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