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La Vigie 2

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 01/01/2023

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LA VIGIE (2)

On était début août, et Marion était surprise de ce qui lui était arrivé. C'avait été dans les derniers jours de juillet qu'elle s'était rendue à une soirée qu'avait organisé son ancienne institutrice. Elle habitait à l'époque dans un petit village, ses parents en étaient partis pour le travail. Elle gardait de cette époque un souvenir heureux. Le temps d'une innocence perdue. Son ancienne instit l'avait contactée grâce aux réseaux.
A la nostalgie, en arrivant sur place, succéda la curiosité, et l'envie de retrouver ses anciens condisciples.
Ils étaient là, quasiment tous. A son grand regret, elle n'arriva pas à reconnaître grand monde. Sans doute qu'entre 8 et 20 ans, on changeait pas mal. Elle n'était d'ailleurs pas la seule. Il y eut un moment de malaise, qui se dissipa, une fois que chacun eut donné son prénom. Tout revint, et ils se mirent à discuiter ensemble.
On peut parfois regretter d'être venu. Là, ce n'était pas le cas. Ils renouait des liens, et ils devenaient autres. Et puis il y avait la joie de retrouver son institutrice.
Et une rencontre intéressante, qui fit penser à Marion qu'on cherchait parfois ce qu'on ne trouvait pas en certains lieux, et qu'à l'inverse, on trouvait ce qu'on avait jamais espéré dans d'autres, de manière plus surprenante.
--Tu te souviens de moi ?
Elle s'était retournée, pour se trouver face à face à un grand gaillard on ne peut plus séduisant.
--J'avoue que non.
--Marc.
Marc...Il avait bien changé. Elle avait le souvenir d'un garçon gringalet, qui avait tout le temps la morve au nez, et qui chialait pour un rien...Il était...Oui, vraiment séduisant.
La discussion s'était engagée, et avait duré un moment. Une évidence s'était imposée : dans ce reboot de leurs relations, le courant passait vraiment bien, et une forme de séduction voyait le jour.
Ce qu'elle n'aurait jamais espéré en venant à cette soirée. Le moyen de sortir de cette terrible situation dans laquelle, comme disait une de ses copines qui se désespérait de ne pas trouver de mec : 'Elle avait des toiles d'araignée dans la chatte...' Elle n'osait se dire que peut-être...
Une ouverture ? En tout cas, au moment de se séparer, Marc lui avait proposé qu'ils échangent leurs numéros. Marion n'en attendait pas grand chose, elle avait le sentiment qu'une malédiction pesait sur elle, qui ne prendrait jamais fin. Elle avait pourtant pris le téléphone portable de Marc et inscrit son prénom et son numéro dans le registre.
Et avait été vivement surprise quand, quelques jours plus tard, elle avait reçu un SMS lui disant clairement : 'J'an envie de te revoir.' Marion avait choisi d'attendre un peu, un second SMS puis un troisième 'Un moment ensemble, ça me ferait plaisir...', puis 'Tu me plais...'
Elle avait fini par lui répondre :
'On est à 30 kilomètres l'un de l'autre...Je te propose qu'on se retrouve à mi-chemin...A L...'
C'était un petit village coupé en deux par une départementale, et elle se souvenait qu'il y avait un grand bar-restaurant.
Elle ne savait pas trop quoi attendre de ce rendez-vous. Mais ça valait le coup de se revoir. Ca déboucherait peut-être sur quelque chose de positif. Elle terminait sa semaine de pause, avant de repartir en surveillance de feux de forêt. Il y aurait peut-être une conclusion sympathique...
Elle se demandait s'il viendrait. Elle fut la première dans la grande salle au plafond haut, qui faisait restaurant entre midi et deux et le soir, et bar le reste du temps. Elle n'aurait pas tout perdu, car il y avait une délicieuse limonade locale qu'elle dégustait.
Elle avait sans doute une vue trop pessimiste des choses car il était enfin arrivé. Ils avaient discuté un moment de leur trajet sur ces années qui séparaient leur passé de leur présent.
Marion avait pensé qu'on n'a rien sans rien. Il était enfin temps d'agir.
--Tu m'accompagnes aux toilettes...Je n'aime pas y aller seule.
Il fallait descendre un escalier en colimaçon vers un sous-sol. Ils s'étaient retrouvés dans un couloir qui donnait sur une réserve sur la gauche, et sur les toilettes unisexe sur la droite.
--Je t'attends devant.
--Non, tu viens avec moi.
Marion savait être très déterminée quand elle voulait atteindre un but. Elle avait jeté un coup d'oeil aux lieux, une pièce aseptisée, avec une toilette, un lavabo, avait refermé la porte derrière eux, se disant que son indécision était charmante, mais qu'il fallait parfois aller droit au but.
Elle était tombée à genoux devant lui, avait défait son pantalon pour aller chercher sa queue dans son caleçon, la trouver semi-bandée, la sortir avec l'intention de la faire durcir. Une queue...En retrouver une lui donnait l'impression de revivre. Ca lui avait trop manqué d'avoir une bite sous les yeux, dans la main...Elle s'était mise à le masturber doucement, une caresse suffisante pour le faire bien durcir. Il avait vraiment une belle queue...Elle avait baladé sa langue le long de la tige qui se dilatait encore, s'épaississait sous la caresse. Marc avait fermé les yeux et il se cambrait en gémissant. Marion se reprochait ces mois d'inaction. Elle ferait tout pour ne plus se passer de queue. Il y avait toujours des solutions.
De sa main libre, elle avait descendu le caleçon noir qu'elle portait, la culotte qu'elle avait dessous. Elle avait trouvé son sexe ouvert et humide, ouvert parce qu'elle était accroupie, et aussi d'excitation.
Quand elle avait glissé un doigt en elle, puis un autre, ça avait fait des bruits visqueux, parce que ses jus coulaient. Elle s'était mise à se pistonner, en même temps qu'elle caressait la queue avec plus d'ardeur, apuyant sur les zones sensibles de la langue.
La frustration, l'intensité du moment, le retour à un moment à deux...Elle avait senti très vite un premier orgasme monter en elle, qu'elle n'avait pas cherché à retenir. Il l'avait secouée, le plaisir la traversant, vite suivi par un autre, et encore un autre. Tétanisée, elle avait resserré sur sa bouche sur la partie supérieure de sa queue quand elle avait compris qu'il allait jouir, heureuse comme jamais de sentir le premier jet de sperme taper contre la paroi interne de sa joue. Elle aurait pleuré de joie en accueillant le goût âcre de la semence qui avait dévalé sa gorge. Elle revivait, enfin !
Ca avait été le soir qu'elle lui avait écrit :
--Si tu en veux plus viens me rejoindre là-haut. J'ai un rêve depuis des semaines. Un moment de sexe quand je surveille d'éventuels départs de feu. Tu pourras me faire ce que tu veux. A toi de trouver le chemin.
Il y avait en elle ce fantasme obsessionnel d'un homme qui venait pendant qu'elle était là-haut et qui lui faisait...Beaucoup de choses...Fantasme évolutif, mais ancré dans la réalité de ses moments de vigie. Elle rêvait d'une présence dans la solitude absolue de sa surveillance, mais aussi d'une contre-tension à la tension qui l'habitait là-haut.
Elle se demandait s'il serait intéressé, au final. Il lui avait clairement écrit qu'il avait énormément apprécié ce moment avec elle, et qu'il mourrait envie de la revoir. De la à entrer dans son fantasme et sa proposition...Ca allait peut-être même le faire fuir. Tant pis...Qui ne tente rien, n'a rien.
Ce fut le lendemain que Marion retrouva le chemin du refuge, puis de son poste de surveillance. C'était bien de faire un break de quelques jours, même si elle tenait énormément à ce qu'elle faisait.
Elle avait reçu un nouveau commandement, et allait à présent se percher sur une tour de garde à laquelle on accédait en escaladant une échelle, un bloc carré avec une large vue découpée dans le bois qui donnait une bonne perspective.
Dans le refuge, comme à son habitude, elle descendit son short et se laissa aller à caresser des chairs qui n'étaient jamais au repos, toujours excitées, avivées par le manque et les fantasmes. Elle tira doucement sur ses lèvres, qui s'humidifièrent des jus issus de son ventre, avant de remonter sur son gland clitoridien qu'elle fit rouler entre ses doigts. S'il ne venait pas, au moins elle se serait faite jouir. Ce serait déjà ça. La jouissance vint très vite, sans qu'elle se sente pour autant apaisée.
Elle partit sur les chemins qui devaient la conduire à la tour. Elle s'y était déjà installée pour ses trois séances précédentes. Elle appréciait l'avantage qu'offrait une position plus surélevée, pratique pour repérer les départs de feu qui étaient son objectif ultime, mais aussi un large siège en toile sur lequel elle s'installait, plus confortable que de rester debout, Il était immense, et elle se sentait toute petite dedans.
Il était pas loin de onze heures du matin quand elle sentit un poids sur l'édifice. Elle utilisait tous ses sens quand elle était sur les lieux, une sorte d'exacerbation, et elle était sensible au moindre détail. Quelqu'un montait à l'échelle...
Son cœur se mit à battre plus vite...Et si c'était...lui ?
Elle avait du mal à croire qu'il soit allé au bout de sa proposition...
Il y eut quelque craquements du bois...
Non, il y avait bien quelqu'un qui montait.
Elle sentit la porte s'ouvrir. Un courant d'air. Elle choisit de ne pas lâcher ses jumelles...Et si c'était vraiment lui ? Non...Elle imaginait plutôt que ce soit un supérieur...Ce serait trop dur d'espérer...Et d'être déçue...
En totale contradiction avec cette ultime projection, elle vit passer devant elle, du coin de l'oeil, hors du champ de vision réduit par les épaisses jumelles sa silhouette...
C'était bien lui !
--Je suis venu.
Elle resta un instant sur un blanc, ne sachant que dire, que faire. C'était qu'elle n'avait osé REELLEMENT espérer qu'il ne vienne.
Elle se reprit bien vite.
--Enlève-moi mon short et mets ta langue sur moi.
Le guidant, alors même qu'il aurait sans doute pris l'initiative. Mais c'était aussi une manière de lui faire comprendre qu'elle devait coûte que coûte maintenir la surveillance. Si elle voulait, et s'ils voulaient avoir du plaisir, ils devaient passer autour de cette obligation. L'idéal, ca aurait été son fantasme favori...Elle debout, lui derrière, défaisant son short, le baissant, mais la configuration était différente. Ce n'était pas forcément plus moche.
Il était en tout cas près à suivre ses injonctions. Tandis qu'elle gardait les yeux rivés sur le paysage, il se pencha sur elle et entreprit de défaire le bouton qui tenait son short à sa taille. Elle se souleva pour lui permettre de faire glisser le short, qu'il enleva totalement. Bien déterminée à avoir du plaisir, elle se cala dans une position qui lui offrait son sexe, ouvrant les jambes au maximum. En posant les pieds à l'extrême de la large surface de tissu. L'idée d'avoir le ventre nu, de l'offrir ainsi, de penser qu'elle allait avoir du plaisir, alors même qu'elle continuait de surveiller un potentiel départ de feu l'excitait énormément. Elle sentait son sexe se dilater et s'ouvrir, et ses liquides intimes commencer à couler.
Marion avait gémi quand la langue de son partenaire était venue sur sa chair. Elle avait pensé qu'il serait maladroit. Pour elle, un garçon ne léchait pas aussi bien qu'une fille. Elle avait le souvenir merveilleux d'une bonne copine à elle, Marina, avec qui les choses avaient basculé, un soir, un désir sans doute longtemps refoulé qui avait éclaté, Marina, dans le silence, elles étaient ensemble, s'était agenouillée devant elle, avait retroussé sa jupe, descendu son slip, et lui avait fait un cunni qui avait duré longtemps, lui avait procuré du plaisir et l'avait faite jouir, premier acte qu'elle lui avait rendu par la suite, deux préludes à un an de plaisir avant que le Destin ne les sépare.
Sensation qu'elle n'avait pas explorée avec des hommes. Jusqu'à ce moment.
La langue tournait sur ses chairs, s'efforçant de parcourir toute la surface de son sexe, allant presque aux aines, revenant sur le renflement naturel, frottant les lèvres et venant appuyer sur son gland clitoridien qui s'était décalotté naturellement, se risquant dans l'entrée de son intimité avec d'autant plus de facilité qu'elle se sentait s'ouvrir. Marion avait l'impression de devenir de plus en plus béante de seconde en seconde, et que ce qui n'était qu'un leger filet au tout début se transformait en un ruissellement abondant. Le plaisir était très fort, d'autant plus qu'il y avait des mois de frustration derrière ce moment, que fantasmes et caresses solitaires n'avaient pas vraiment compensé. Et pourtant, malgré ce plaisir qui montait en elle, comme partagée en deux, dans une schizophrénie active, elle continuait de surveiller le paysage. Il n'aurait pas fallu que, à la recherche de la jouissance, elle ne loupe un départ de feu.
Marion se demandait s'il voulait la faire jouir comme cela, ce serait bien, mais elle avait envie de plus. Elle lui dit précisément ce qu'elle désirait. Ce n'était pas son fantasme favori, mais une nouvelle option, qui, au final, était tout aussi excitante.
Le regard accroché aux jumelles, elle se fit glisser de sur le siège, ses fesses nues frottant contre la toile dans une sensation agréable.
Elle baissa ses jumelles. Dérogeant un instant à ses obligations, mais elle faisait de toute façon une pause de quelques minutes par heure, quand elle avait les yeux fatigués. C'était le moment de la pause, même si elle ne se justifiait pas selon les critères habituels. Elle se pencha sur lui et défit son pantalon pour mettre sa queue à nu. Il était très dur, d'excitation, et retrouver son membre lui tordit le ventre. Elle le caressa doucement...Elle avait peur qu'il ne jouisse trop vite d'excitation. Elle voulait le sentir bien dur en elle.
--J'ai ce qu'il faut.
Elle attrapa dans le petit sac qui l'accompagnait une boite de préservatifs. Elle les avait toujours avec elle, plus justifiés par les fantasmes que par la réalité, l'espoir de les utiliser quand le fameux inconnu qu'elle espérait tant lui rendrait visite. Ce qui était finalement devenu réalité.
Elle déchira l'emballage du préservatif et le fit coulisser sur le membre dur. Dégagea le réservoir.
Il était prêt.
--Viens sur le fauteuil.
Les minutes qui suivirent, ça glissa comme une lettre à la poste, et ce même si le courrier avait singulièrement réduit ces derniers temps. Il se posa sur le fauteuil, la queue bien dure, dressée contre son ventre. Elle se hissa à son tour sur le fauteuil, et il l'aida à monter. Elle tendit la main en arrière, pour sentir la queue, et elle vint se poser en équilibre juste au-dessus. L'idée qu'il allait rentrer en elle la faisait trembler de plaisir. Ce n'était pas possible...
Elle voulut attraper la queue pour la guider en elle, mais le gland était déjà contre ses lèvres. Elle se laissa descendre, et sentit le membre la remplir, jusqu'à ce que la tête vienne buter contre son utérus. Elle fut surprise de sentir qu'elle jouissait déjà, le bonheur de sentir une queue en elle après une abstinence formée. Un orgasme qui la traversa et que son partenaire ne sentit sans doute même pas.
Elle ramena ses jumelles dans l'axe de ses yeux. Elle se sentait faiblir, emportée par le plaisir...Mais il fallait qu'elle continue...Sa mission était essentielle...De là dépendaient des vies...
Le garçon avait accroché ses hanches et il la faisait bouger sur son sexe. Elle avait l'impression qu'il grossissait en elle, et allait de plus en plus loin, plus haut, creusant dans ses chairs et s'enfonçant...Il la remplissait, et elle avait les larmes aux yeux de bonheur...
Ce fut alors qu'elle remarqua les fumées...Sur sa gauche, à l'orée d'un bois...Et vit clairement une silhouette, si minuscule soit-elle, s'enfuir.
--Il faut que je donne l'alerte...
Ce fut avec un infini regret, sa montée vers la jouissance soudain totalement envolée, qu'elle se redressa, le sexe sortant d'elle, pour attraper l'énorme talkie.
Le réflexe professionnel. Donner son numéro de vigie, son nom, puis les coordonnées...Elle était tellement entrainée qu'elle n'avait pas besoin du moindre instrument pour les calculer. Elle fit ensuite un bref récit de ce qu'elle avait vu.
Elle se retourna vers le garçon. Sa queue collée contre son ventre, il était partagé entre espoir et déception.
Marion resta debout, et s'approcha de la large ouverture...Le type qui avait mis le feu était en plein milieu du champ, et il attendait que le départ de feu prenne de la consistance.
Les départements s'étaient rapprochés pour créer une force d'intervejntion rapide. Tellement rapide qu'ils furent là au bout de quelques minutes. Un camion, une voiture. Le pyromane voulut s'enfuir mais deux hommes le plaquèrent au sol pendant que les pompiers vidaient un camion-citerne sur le départ de flamme qui noya les flammes.
Ce fut dans ce moment où elle éprouva un mélange de satisfaction et de soulagement qu'elle sentit que le garçon était derrière elle, sa queue bien dure appuyant contre ses fesses.
Marion ne put s'empêcher de sourire. Elle y était finalement arrivé...Son fantasme devenu réalité.
Elle sentit le membre glisser entre les lèvres de son sexe, et rentrer en elle. Tout près d'elle, ses mains posées sur ses hanches comme un lien supplémentaire, il se mit à bouger très rapidement, allant et venant. Sans doute que la jouissance qui monta en elle était liée à la réalisation, enfin, de son fantasme, au plaisir qui n'avait pas abouti, mais aussi à la satisfaction d'avoir sauvé un pan de forêt...Elle jouit, puis jouit encore quand le sperme du garçon vint remplir le préservatif tout en tapant contre ses parois intimes.
Que ce soit pour une fois unique, ou qu'il revienne, ce moment avait été délicieux.


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Histoire de JamesB

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