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La voisine d'en face

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Lue : 2627 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 19/07/2019

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De la fenêtre de ma salle à manger, j’avais une vision impeccable de sa maison, mais aussi de son garage. Le soir, je rentrais du travail sur le coup de 19 heures, elle, elle arrivait à 20 heures. Moi je travaillais à la mairie de V…, j’étais dans la fonction publique territoriale. Après une journée bien remplie, fournie, je ne ressortais généralement pas. Je me préparais un petit repas, et ensuite, je prenais un apéritif et en le dégustant, je me calais à la fenêtre, pour la regarder arriver.
J’habite en province, dans un petit hameau de 800 habitants, en pleine campagne, quelque chose de paisible, des maisons qui ont souvent été retapées, un ensemble aux teintes ocres qui donne une fausse impression de tranquillité. Je suis arrivé il y a six mois, une mutation. Dans la fonction publique territoriale, ce n’est jamais évident de trouver des postes, il faut en passer par la volonté des hommes politiques. Auparavant chargé de la comptabilité dans une immense collectivité, j’avais opté pour un poste dans une petite mairie dans le Sud, et j’avais eu la chance d’être recruté. Mes fonctions étaient beaucoup plus globales mais elles s’exerçaient dans un cadre beaucoup plus tranquille.
La première fois où je l’avais vue, je venais d’emménager. C’était il y avait quatre mois et demi de cela. J’étais là, le soir, sirotant un apéritif pendant que mon dîner chauffait. Elle était arrivée, s’était garée à reculons, avec souplesse et habileté, avant de descendre.
Je ne devais pas oublier ce moment, qui avait réveillé ma libido, assoupie ces derniers temps… Elle avait ouvert sa portière, et elle était descendue. La première vision que j’avais eue d’elle, ç’ avait été de longues jambes gainées du nylon d’un collant, interminables, fines et bien dessinées, révélées haut, et ce d’autant plus que sa jupe s’était sans doute retroussée quand elle s’était installée au volant, et l’était resté, et avait encore remonté de quelques centimètres quand elle s’était positionnée pour descendre. Elle avait sur le nez des lunettes de soleil, qui masquaient son regard, un visage fin, encadré par une épaisse chevelure brune. Elle était pas très grande, fine, mais grandie et cambrée par les escarpins aux talons aiguille dont je ne l’ai jamais vue depuis se déparer, sans doute parce qu’elle s’estimait trop petite. Ses talons tapant sur le béton de son garage ouvert, elle était rentrée chez elle.
Le lendemain, curieux de revoir cette jolie femme que j’estimais dans la trentaine, je m’étais posté à la fenêtre. Elle était réglée comme une horloge, à une ou deux minutes près, elle arrivait sur le coup de huit heures du soir. Fidèle à pas mal de choses, ses lunettes de soleil, ses tenues féminines qui la mettaient en valeur, robes et jupes courtes, ses jambes fines gainées de nylon, et ses talons.
C’était un plaisir pour moi de la regarder, une habitude, un rituel en fait, au moment où je prenais un apéritif avant de manger.
J’en ai appris un peu plus sur elle, non que je le souhaite vraiment, plutôt le fait du hasard. Dans les semaines qui ont suivi, j’ai pris l’habitude de parler avec un retraité qui habitait un peu plus loin. Il avait travaillé dans l’aéronautique, mais il avait une retraite active, impliqué dans plusieurs associations. Il m’avait fait un panorama des voisins, plutôt sympathiques selon lui. Il m’avait expliqué, sans que je lui demande rien, qu’elle avait vingt-neuf ans, qu’elle était fleuriste, elle avait un magasin en bas, le bas désignant la bourgade de 2000 habitants qui constituait l’un des centres locaux. Elle s’était mariée relativement jeune, mais quelques mois plus tôt, son mari était parti un matin, avec son véhicule chargé de mobilier, et il n’était jamais revenu. Depuis il n’y avait plus eu d’hommes dans sa vie.
En disant cela, il se trompait. Un soir, un homme était venu se garer à l’autre place, sur le coup de 19 heures 30. Un type blond, plutôt épais, qui avait lu le journal en attendant. Elle était arrivée sur le coup de 20 heures, à son habitude. Le type était descendu. Galant, il lui avait ouvert la portière, mais j’avais eu le sentiment que c’était surtout pour admirer ses jambes parfaites, que je ne me lassais pas non plus de regarder.
Si j’avais pu avoir un doute quant à leurs relations, ce doute avait vite été levé, Ils s’étaient embrassés à pleine bouche, longuement. Même avec ses talons, elle n’était pas aussi grande que lui, et elle avait du se hisser pour que leurs bouches se rejoignent. Elle avait noué ses bras autour de son cou, lui autour de sa taille. La suite avait été plus érotique, plus troublante, ils avaient l’un comme l’autre sorti leurs langues, et ils les avaient frottées l’une contre l’autre.
Je m’étais dit avec jalousie que j’aurais aimé être à sa place. Elle était réellement désirable, même si cela, je ne l’assumais vraiment qu’à ce moment. J’étais tout dur, et condamné à me masturber en pensant aux images que je pourrais capturer, et en rêvant ce que je pourrais faire avec elle.
J’en ai eu pour mon argent ce soir-là, au-delà ce que j’aurais pu espérer.
Je n’avais pas pensé qu’ils puissent aller aussi loin, aussi vite. Elle l’avait attrapé par le poignet et guidée vers le fond du parking. De là, il y avait, je l’avais déjà remarqué, deux possibilités pour rentrer chez elle. La première c’était une porte sur la droite, l’autre, c’était un escalier en ciment, à même le mur, qui donnait accès à l’étage.
Ca s’est passé très vite, à tel point que je me suis demandé par la suite si je n’avais pas rêvé. Elle s’est arrêtée devant l’escalier, de simples marches de ciment sans rambarde. Elle a dézippé la petite jupe et l’a laissée glisser sur le sol. Sous le collant qui gainait en les magnifiant ses jambes, elle n’avait aucun sous-vêtement, et d’où je me trouvais, je pouvais voir assez nettement ses fesses, menues, mais implacablement rondes, et le dessin complexe de sa vulve, nichée entre ses cuisses.
Elle s’était pliée en deux, descendant le collant, avant de ramener ses bras en avant pour s’appuyer sur le rebord de béton des marches.
Il avait rapidement attrapé un préservatif, en s’en était gainé, avant de s’approcher d’elle. Bien sûr, il me masquait en partie la vue, mais en me décalant un peu, j’ai quand même eu la possibilité de le voir s’approcher d’elle et faire rentrer son membre congestionné dans la vulve de la jolie brune. Il s’est mis à aller et venir en elle, avec une certaine hargne. Je me suis demandé pourquoi ils n’étaient pas rentrés au lieu de faire l’amour dans ce garage…Quiconque passait, même s’ils étaient au fond et dans l’obscurité pouvait distinguer clairement ce qu’ils faisaient.
Au fil des minutes, et à mesure que le plaisir s’est mis à monter en elle, elle s’est accrochée au béton. C’était sans doute cela qui, plus que tout le reste, manifestait sa jouissance : la manière qu’elle avait de se tenir aux marches, serrant les mains convulsivement. Elle a fini par se tendre pour jouir et lui aussi s’est immobilisé, se vidant dans le préservatif.
Ils se sont rajustés, elle remontant son collant, rattrapant la jupette et la rattachant à sa taille, lui sortant le préservatif de sur sa queue, le glissant dans sa main après avoir fait un nœud, puis la suivant à l’intérieur.
Dans les jours qui ont suivi, je l’ai souvent revu. Il est revenu le soir, il est resté le matin, et il est passé sur le coup de midi. Il n’y a plus eu de moment comme celui qui m’avait fasciné. Ils se donnaient l’un à l’autre à l’intérieur.
Cette scène, pourtant, je ne risquais pas de l’oublier. J’avais passé la soirée à me masturber en y repensant, jouissant plusieurs fois. Je n’enviais jamais les autres, satisfait de mon sort, mais là, c’était certain, j’aurais aimé être à la place de l’homme, j’aurais aimé planter ma sexe en elle, avoir sa chair au bout de mes doigts et à portée de mon regard. Elle était plus qu’attirante, et il avait bien de la chance.
Un midi, pourtant, j’étais rentré manger, il y a eu un éclat. Il est arrivé, elle déchargeait je ne sais quoi de son coffre. Il s’est approché. Elle lui a crié :
—Je ne veux plus jamais te revoir, tu as compris ! Tu t’en vas ! Je te l’ai dit hier soir !
Il a paru extrêmement surpris.
—Je croyais que tu plaisantais.
—C’est fini, tu t’en vas.
Curieusement, il ne semblait pas affligé. Sans doute avait-il d’autres possibilités. Quant à elle, elle semblait furieuse.
A présent, je dérivais vers d’autres fantasmes. Je la mettais toujours en scène avec des hommes qui venaient la voir. Je ne me serais jamais imaginé nouant une relation avec elle. De toute façon, si je la voyais très souvent par la fenêtre, nous nous étions encore jamais croisés.
Ironiquement, l’une de mes rêveries a pris forme quelques jours plus tard. Un autre type est venu se garer dans son garage. Lui, contrairement au premier, est descendu de voiture. Ils n’avaient pas grand-chose de commun. Il était plus fin, plus grand, et avait une longue barbe qui descendait, le classant indéniablement dans la catégorie des hipsters. Il n’avait rien à voir avec son prédécesseur, et c’était peut-être pour cela qu’elle l’avait choisi, simplement pour sa différence.
Elle est arrivée, comme à son habitude. C’était une journée de printemps, l’une des premières journées chaudes. Peut-être à cause de cela, elle avait renoncé à ses collants. Mais ses jambes demeuraient toujours aussi attirantes, fines et bien galbées. Elle gardait toujours par contre ses lunettes de soleil. Je me demandais à quoi ressemblaient ses yeux, moins leur couleur que leur expression. De la cruauté, de la douceur ? Il devait en tout y avoir de la passion dedans, quand elle a posé son regard sur l’homme. Il est venu se caler juste devant elle, après qu’elle ait ouvert sa portière. Il s’est penché sur elle. Ils se sont embrassés. Irait-elle d’homme en homme en attendant d’avoir trouvé le bon ? Il y avait quelque chose en elle de très déterminé, et je la voyais bien dans une quête effrenée de l’homme idéal, qu’elle ne trouverait jamais.
De ma fenêtre, moi qui n’avais pas encore eu l’occasion de la côtoyer, je l’observais avec avidité. Fantasmant sur elle. Je passais la soirée avec mon sexe dans la main, à imaginer des moments que nous passerions ensemble. Son corps parfait à mes yeux m’attirait énormément. Je ne souhaitais d’ailleurs pas aller au-delà du fantasme. Je n’avais pas envie d’être simplement un homme parmi une longue chaine d’hommes. Je préférais être cantonné au rôle d’observateur et simplement fantasmer sur elle.
Ce soir-là et pour la seconde fois, j’ai été servi par son impudeur et son envie. Elle n’a pas pu attendre d’être dans la maison, et, sans se soucier qu’on puisse la voir, et ce d’autant qu’elle était à l’entrée de son parking, et en bordure de la rue, quand il s’est redressé, elle a porté sa main à son pantalon. Il n’a même pas eu le temps de réagir qu’elle avait déjà sorti sa queue de son pantalon. L’attendre, sa présence, son baiser, son odeur peut-être l’avaient déjà pas mal durci. Elle l’a masturbé doucement, le faisant s’allonger et s’épaissir, avec sur le visage un sourire qui disait son plaisir de le caresser, et qu’elle se fichait bien qu’on la voie.
La robe qu’elle portait ce jour-là était toute simple, plutôt courte, et boutonnée sur le devant avec de gros boutons. Elle lui arrivait en haut des cuisses. Pendant qu’elle le masturbait, elle a défait les deux boutons du bas, révélant son absence de culotte, et son sexe, fente ouverte sur ses lèvres qui sortaient, qu’elle s’est mise à effleurer. Elle l’a transformé en quelques minutes, le faisant bien long et bien épais. Ce qui était amusant, c’était que des voitures passaient, puisque la maison était le long de la route, mais les conducteurs ne remarquaient rien, tout entiers à leur conduite. Il n’y avait que moi qui étais témoin de cette scène qui me mettait, une fois de plus les nerfs à vif, et me faisait bouillir le sang.
Elle ouvrit sa bouche, et vint simplement englober son gland. Je ne voyais rien, mais je l’ai imaginée sans mal faisant tourner sa langue dessus. Elle a ensuite progressé sur lui, mais très lentement, l’avalant centimètre par centimètre. En même temps, elle avait intensifié ses caresses sur sa personne, rentrant un doigt en elle, et le faisant aller et venir, puis un deuxième…
Difficile de savoir ce qui était le plus excitant, si c’était de voir ces deux doigts aller et venir en elle, fouillant ses chairs les plus intimes, les faisant se dilater encore plus, le jus coulant, rendant ses chairs brillantes, et trempant , au-delà des doigts, sa main, ou de la voir progressivement engouffrer le membre. Il y a eu un moment où la bouche ne pouvait plus contenir la queue, et elle l’a faite glisser dans sa gorge. On a vu clairement le sexe déformer sa gorge… Puis elle l’a fait ressortir, préférant faire aller et venir sa bouche sur le premier tiers de la queue, avant de la recracher, et de choisir de venir simplement agacer le gland de sa langue. Ses doigts allaient de plus en plus vite en elle, de plus en plus de liquide suintant d’elle, trempant sa main, mais au-delà, venant rendre luisantes ses aines et l’intérieur de ses cuisses. Elle m’a surpris en attrapant le membre et le masturbant vivement. Le sperme a jailli en plusieurs jets, qui lui ont éclaboussé le visage, se répandant au petit bonheur la chance sur celui-ci en travers de son nez, de son front, de sa bouche, de ses cheveux enfin, juste avant qu’elle fige ses doigts dans sa vulve, et, de multiples jets de sécrétions jaillissant autour de ceux-ci, elle ne jouisse.
Il a rentré sa queue dans son pantalon. Les jambes trempées de sécrétions, le visage arrosé de semence, elle s’est levée, a refermé la portière de la voiture, et l’a guidé vers l’intérieur.
J’étais trop excité. Il fallait que je jouisse, maintenant. Je me suis écarté de la fenêtre, scène de théâtre dont j’étais spectateur depuis plusieurs semaines, et je me suis masturbé, jouissant en quelques secondes debout, serrant ma main autour de ma queue pour ne pas balancer du sperme partout.
Il n’est même pas resté une semaine. Il n’y a pas eu d’esclandre, simplement il n’est plus venu.
J’avais sans doute eu une mauvaise opinion d’elle. Les semaines, les mois qui ont suivi, il n’y a plus eu personne. Ca ne l’a pas empêchée de continuer de vie. Je la regardais arriver, toujours splendide. Mais je n’aurais pas imaginé aller vers elle. Je me disais, à tort peut-être, qu’elle n’était pas pour moi.
Fin mai, un soir, je suis resté tard pour faire le point avec le maire sur plusieurs dossiers.
Pour arriver jusqu’au village, il fallait prendre une route qui descendait, puis remontait, en courbe, tourner sur la droite, monter une autre pente, plus raide.
Le Destin a bien fait les choses parce que j’ai crevé à cet endroit-là. J’ai ralenti juste après l’explosion et je me suis arrêté pile dans la courbe où je pourrais prendre le temps de changer ma roue.
J’ai trifouillé dans le coffre. J’avais ce véhicule depuis deux ans. J’ai sorti la roue de secours, mais je me suis rendu compte que la personne qui me l’avait vendu (C’était un véhicule d’occasion.) n’y avait pas mis un cric. J’en étais là de mes constatations, effondré, quand j’ai entendu un véhicule arriver derrière moi.
J’ai aussitôt reconnu son véhicule, rouge vif. Elle aurait pu passer et m’ignorer, au-lieu de cela elle a ralenti et m’a considéré derrière ses lunettes noires. Je me suis senti rougir, espérant qu’elle ne s’en rendait pas compte. Ca fait toujours une drôle d’impression quand on se trouve face à face avec quelqu’un qu’on a abondamment maté. Surtout quand on ne s’y attend pas.
--Je peux vous aider ?
Elle est descendue de voiture. J’ai senti ma queue se durcir, me bénissant intérieurement d’avoir sur le dos un pull qui descendait bas et cachait en partie mon trouble. Elle était vraiment irrésistible, avec un short en jean dont on aurait pu penser qu’elle l’avait choisi trois tailles trop petit, qui collait jusqu’à l’obscénité à son pubis, à son mont de Vénus, rentrant dans la fente comme si son sexe avait voulu aspirer le tissu, et qui, sur l’arrière, je l’ai vu quand elle est partie chercher dans son coffre l’élément qui me manquait, cambrait ses fesses et les rehaussait. Elle avait un perfecto rouge, auquel était assorti le débardeur qu’elle portait dessous, ainsi que ses escarpins aux talons d’une dizaine de centimètres.
—Je viens de m’apercevoir que je n’avais pas de cric…
—Je peux arranger ça ?
Je me suis dit que je devais absolument rester naturel. Faire comme si je ne la matais pas depuis six mois, comme si je ne l’avais pas vue se faire prendre, appuyée contre l’escalier en béton, ni faire une fellation à un amant de quelques jours en s’enfonçant les doigts dans le sexe.
—Vous voulez que je m’en charge ? J’adore faire ça… Vous savez mon père est garagiste… Je l’accompagnais souvent quand il allait dépanner des gens…
Avant que j’aie pu dire quoi que ce soit, elle s’est accroupie devant la roue, et elle calait le cric contre la carrosserie, pour faire remonter le véhicule de quelques mouvements de levier.
—J’enlève les boulons, je sors la roue et je vous laisse mettre celle-là en place. Ca vous convient ?
Sa position faisait ressortir encore plus ses fesses, au charnu impeccable. Elle était vraiment irrésistible. Si elle avait toujours ses lunettes de soleil sur les yeux, elle semblait différente de la fille que je voyais à ma fenêtre depuis quelques mois, chaleureuse et souriante.
—On fait une bonne équipe, non ? elle a conclu après qu’elle ait dégagé la roue, et que j’aie calé l’autre.
Elle a revissé les écrous en un temps record, les a vérifiés.
—Je crois que vous pouvez repartir.
Je venais de poser la roue dans le coffre. Elle s’est redressée, son cric à la main.
—Je voudrais vous remercier.
—Bah, ce n’est pas la peine. Ca m’a bien plu de faire ça. Bonne soirée.
Avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit, elle balançait le cric dans son coffre, montait dans son véhicule, et repartait.
Elle était en bas de la pente quand j’ai redémarré. Je n’ai pas cherché à la rattraper. Elle venait de se garer dans son garage quand j’arrivais à l’entrée du village.
Je me suis arrêté devant chez moi. J’ai pris le temps de me laver les mains avant d’aller sonner chez elle. Elle ne s’était pas changée mais pour la première fois, je la voyais différemment. Elle avait enfin ôté ses lunettes de soleil . Ses yeux bleus malicieux valaient le détour.
—Je voudrais vous remercier de votre aide. Vous n’étiez pas obligée de faire ça.
Elle a eu un sourire narquois, avant de répondre. Elle a désigné ma fenêtre,
—Ca ne vous fait pas tout drôle de me parler après m’avoir matée pendant six mois ?
J’ai tourné la tête vers la fenêtre. A cette heure de la journée la lumière qui y pénétrait donnait parfaitement à voir l’intérieur de la pièce.
—Le spectacle vous a plu ? Je peux bien vous avouer quelque chose. Sans doute que rien ne se serait passé si je ne vous avais pas vu derrière les rideaux… J’avais envie de vous allumer… En fait, j’espérais une réaction…Je vous ai aperçu quand vous avez emménagé, et j’aurais bien aimé que vous veniez vers moi… Mais non, rien n’y faisait… Bof, j’ai fini par me résigner… Finalement, ça a eu du bon cette crevaison de pneu.
Je suis resté interdit. Elle m’a attrapé par la main, et m’a tiré à l’intérieur.
—Maintenant qu’on a fait connaissance, on va peut-être pouvoir mieux se connaître. Je m’appelle Marina. J’ai 28 ans… Et là j’allais prendre une douche, parce que j’ai les mains et les avant-bras couverts de cambouis. On pourrait la prendre ensemble ? Ca serait une bonne manière de briser la glace, non ?
Sans façons, elle a fait tomber le perfecto. Le débardeur a suivi. Ses seins étaient ronds et fermes. Elle s’est penchée pour défaire les attaches des escarpins qu’elle a enlevés. Il ne restait que le short en jean. Elle en a défait le bouton, et l’a descendu le long de ses jambes fines, me révélant sous un autre angle cette intimité que j’avais déjà eu l’occasion de voir, son ventre plat, la courbe de son pubis et le renflement du sexe, dont sortait un bout de lèvre tout rouge. La voir à travers une fenêtre c’était une chose, qu’elle soit juste devant moi, si proche que je sentais la chaleur qui émanait de son corps venir vers moi, c’en était une autre. Elle s’est approchée de moi, et, sans me toucher, en m’effleurant juste, elle m’a déshabillé, jusqu’à ce que je sois aussi nu qu’elle. Elle a désigné ma queue, dressée, signe de désir, mais il était probable que la manière qu’avait son sexe de s’entrouvrir et de devenir luisant en était une autre.
—Je vais lui faire un massage, je suis sûre qu’il se sentira mieux.
Elle m’a attrapé par le poignet et m’a guidé vers la salle de bains, ses hanches et ses fesses ondulant sous mes yeux. Oui, ça ne durerait peut-être pas très longtemps, peut-être même qu’une soirée, mais ça valait sans doute le coup d’essayer. C’était en tout cas mieux que l’immobilisme derrière une fenêtre.
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Histoire de JamesB

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