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Les fessées de Morgane (1)

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Lue : 1152 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 11/01/2022

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Elle avait été d’emblée très claire. La fessée, elle ne demandait pas mieux que d’en parler.
– Je serais pas ici sinon, sur un site fait pour ça.
Mais pas question d’une rencontre. Pas question de passer à l’acte.
– C’est totalement exclu.
Je m’étais montré conciliant.
– Comme vous voudrez.
On en avait donc parlé. On s’était contentés d’en parler. Souvent. De plus en plus souvent. À fleurets mouchetés tout d’abord : elle répugnait à s’aventurer à découvert. Elle s’abritait derrière ses lectures, des films qu’elle avait vus, des confidences que des copines lui avaient prétendument faites. Et je prenais grand soin de ne pas la heurter, au risque de la voir se refermer.


Et puis, peu à peu, elle s’était rassurée. Elle avait pris confiance. Elle s’était ouverte, livrée. Et avait fini par reconnaître que recevoir une bonne fessée déculottée…
– Mais alors une vraie, hein, qui fasse mal. Qui fasse crier. Ça vaut pas sinon.
Ben, recevoir une bonne fessée déculottée, ça faisait partie des fantasmes qu’elle prenait de plus en plus de plaisir à caresser.
– Mais à part vous, parce que c’est anonyme ici, parce qu’on se connaît pas, à part vous à qui vous voulez que je parle de ça ? Mon copain ? J’imagine sa tête.


Elle avait quand même fini par s’y risquer.
– Parce que si je veux savoir ce que ça fait en vrai…
Et elle lui avait suggéré qu’il lui en donne une, en cadeau d’anniversaire, pour ses vingt ans.
– Comme aux États-Unis.
Mais, devant sa réaction scandalisée, elle avait dû battre précipitamment en retraite et prétendre qu’elle plaisantait, que c’était pour rire et qu’il aurait fait beau voir qu’il essaie de lui en donner une de fessée. Alors là, il aurait pas fait le plus dur !


Du coup, il était pas résolu, son problème.
– Et, en même temps, je suis pas sûre que, même s’il avait accepté, ç’aurait été une bonne chose que ce soit lui. Parce que j’aurais pas réussi à y croire vraiment. Ça aurait pas fait sérieux. Pas punition pour de bon. On se connaît trop. Il est trop jeune. C’est quelqu’un de plus âgé qu’il me faudrait, de beaucoup plus âgé. Il a toujours vers cinquante ans, quelque chose comme ça, le type qui me donne la fessée, le soir, quand j’y pense. Et il me gronde. Comment il me gronde ! Ça me fait me sentir toute petite.


Et je l’ai grondée.
Parce qu’elle abusait du chocolat. Et de tout un tas d’autres sucreries.
– Ah, tu vas être belle, cet été, à la plage !
Parce qu’elle avait trompé son copain.
– Mais c’était juste une fois !
– Oui, ben c’était une fois de trop ! Et c’était sans préservatif, je suis sûr ! Hein ? Réponds, Morgane ! Réponds !
– On n’en avait pas…
– Non, mais tu te rends compte des conséquences ?
– Je sais, oui ! Ça me prend assez la tête.
Parce qu’elle avait volé un flacon dans une parfumerie.
– On n’a pas beaucoup de thunes, nous, les étudiants.
– Et c’est une excuse ?
– Mais non, mais…


Ça a fini par venir d’elle.
– Peut-être qu’un jour vous pourriez me gronder pour de bon. En vrai.
– Et te donner la fessée qui va avec…
Elle n’a pas répondu.
Mais elle a remis le sujet sur le tapis quelques jours plus tard.
– Oui. Peut-être qu’on pourrait… Parce qu’on n’est plus vraiment des inconnus maintenant, depuis le temps qu’on discute…
L’idée a fait son chemin. Et puis un beau jour…


***

Et puis un beau jour, oui…
– Bon, mais allez ! Faut bien se décider. On va pas tourner en rond comme ça pendant des semaines et des semaines. Alors on choisit un endroit pour se retrouver. Un hôtel quelque part. Et on le fait.
Ce fut Pontarlier.
– Et pourquoi Pontarlier ?
– Parce que c’est pas là que j’habite ni vous non plus. Pas de risque de tomber sur des gens qu’on connaît.
Elle a tout organisé.
– J’arriverai à deux heures quatre et repartirai à six heures vingt. On aura largement le temps comme ça.
Mon train, en provenance de Dijon, devait arriver avant le sien, qui partait de Paris.
– Vous aurez qu’à rester à m’attendre à la gare comme ça !
– Et pour te reconnaître ?
– Ce sera facile. Je suis brune, cheveux longs. J’aurai une jupe ocre, courte, un haut à grosses fleurs et un sac à dos bleu. Vous pouvez pas vous tromper.


Et ce fut la veille du grand jour.
– Tu redoutes pas trop ?
– Un peu quand même, si ! Normal, attendez, c’est la première fois. Mais comment je suis tout impatiente aussi !
Elle m’a fait ses ultimes recommandations.
– Vous oublierez pas de me gronder, hein !
– Ça, il y a pas de risque.
– Et ce sera quoi, la raison ?
– Tu verras bien…
– Qu’est-ce vous pouvez être chiant quand vous vous y mettez ! Bon, mais je voulais vous dire aussi… Vous taperez fort, hein ! C’est important. Vous ferez pas semblant…
– Compte sur moi !
– Et vous vous arrêterez pas. Même que je pleure ou que je vous supplie…
– J’arrêterai pas, promis.
– Merci.


Je n’ai pas pris le train pour Pontarlier, mais celui pour Paris. Parce que je voulais, sans qu’elle le sache, sans qu’elle s’en doute, faire le voyage en sa compagnie. La regarder rouler vers nous, toute remplie d’attente et d’appréhension.
Je l’ai vue arriver de loin. Elle s’est plantée devant le tableau des horaires et, d’une allure décidée, s’est mise en route vers le quai C. Je lui ai emboîté le pas. La jupette dansait allègrement sur les cuisses. Elle portait quoi là-dessous ? Un string ? Une culotte ? Je n’allais pas tarder à le savoir. Je n’allais pas tarder à mettre à nu, avec délectation, deux amours de petites fesses qui ne demanderaient qu’à rougir voluptueusement sous les claquées.


Elle s’est décidée pour un wagon vers le milieu du train, a jeté son sac à dos dans le filet, s’est installée côté fenêtre. Moi aussi. En face d’elle. Elle m’a jeté un bref regard indifférent, s’est absorbée dans la consultation de son smartphone. Un smartphone qu’elle a abandonné, dès qu’on s’est mis à rouler, pour s’absorber dans la contemplation du paysage. Elle avait un très joli visage, tout en finesse, avec des yeux d’un vert velouté profond. À quoi songeait-elle, le menton dans la main, en regardant défiler champs, forêts et villages ? Il n’était pas difficile de le deviner.
Dix fois j’ai été tenté de lui dire qui j’étais. Dix fois je me suis retenu. Ce n’est qu’à Pontarlier, sur le quai, une fois descendus, que je me suis lancé.
– Morgane !
Elle s’est retournée, stupéfaite.
– Je crois bien que c’est ensemble qu’on a rendez-vous.
Le temps qu’elle réalise et…
– Non, mais comment vous êtes trop, vous, dans votre genre !
– Bonjour quand même !
Elle a hésité entre tendre la main et tendre la joue, s’est décidée pour la joue.
On a cheminé côte à côte.
– Comment vous m’avez bien eue, n’empêche !
Elle m’a coulé un regard de côté.
– Mais je pourrais être vexée, hein, si je voulais…
Un autre.
– Je vous imaginais bien comme ça… À peu près.


L’hôtel était tout près de la gare.
On a pris possession de la chambre.
– Bon, ben voilà ! On y est.
– On y est, oui !
Je me suis assis au bord du lit.
– Approche !
Elle est venue. Tout près. Tête basse. Regard fuyant. J’ai pris ses mains entre les miennes.
– Regarde-moi !
Elle l’a fait. Très vite.
– Laisse-moi tes yeux !
Ce qu’elle a fait. En se mordant nerveusement la lèvre inférieure.
– Tu es vraiment une gamine irresponsable, hein, Morgane !
Elle a pris son air le plus innocent.
– Ah, ben non ! Pourquoi vous dites ça ?
J’ai serré ses mains plus fort entre les miennes.
– Tu as quel âge, Morgane ?
– Vingt ans, vous savez bien !
– Et à vingt ans, un âge où tu devrais être à peu près plombée, tu te retrouves dans une chambre d’hôtel avec un parfait inconnu…
– Vous n’êtes pas un parfait inconnu.
– Ne commence pas à ergoter ! Si ! Je suis un parfait inconnu pour toi. C’est pas parce qu’on a un peu discuté, comme ça, sur Internet, que tu sais à qui tu as affaire. Je pourrais avoir de très mauvaises intentions.
– J’y ai pensé.
– Mais tu es venue quand même.
– J’avais trop envie.
– Tu es totalement inconsciente. Tu te rends compte des conséquences que ça aurait pu avoir ? Tu pourrais être en train de pleurer toutes les larmes de ton corps.
– On peut pas se méfier sans arrêt de tout le monde.
– Si ! Quand on est une jeune fille, et jolie de surcroît, on DOIT se méfier de tout le monde. Et des hommes en particulier. C’est le B-A BA.
– Ben oui, mais…
– Mais quoi ?
– Non. Rien.
– Tu vas me promettre de ne jamais recommencer. Jamais, tu m’entends ?
– Oui.
– Cela étant, j’espère que tu as bien conscience que tu as mérité d’être punie pour t’être comportée d’une façon aussi imprudente.
Elle a très brièvement croisé mon regard. L’a tout aussitôt fui.
‒ Je t’ai posé une question.
‒ J’ai mérité, oui.
‒ Alors…
Et je l’ai fait basculer en travers de mes genoux. Sans qu’elle oppose la moindre résistance. Je l’y ai calée. Je l’ai maintenue, un bras passé autour de sa taille. Et j’ai tapé. Une dizaine de claques. Pas très fort. Par-dessus la jupette. Une dizaine d’autres. Un peu plus fortes. Qui l’ont fait se crisper.
‒ Tu recommenceras ?
‒ Oh, non ! Non !
J’ai soupiré.
‒ Je demande qu’à te croire. Seulement j’ai bien peur que…
Et j’ai relevé lentement, très lentement, la petite jupette. Bien haut. Au-dessus de la taille. J’ai mis à découvert une petite culotte verte. À fleurs roses et jaunes. Sur les pourtours de laquelle la peau avait déjà commencé à rosir. Par-dessus laquelle j’ai expédié une salve de claques. Déterminées. Convaincues. Qu’elle a accompagnées de tout un tas de petites plaintes de fond de gorge.
Je me suis arrêté.
‒ Je recommencerai pas, je vous promets. Je vous promets…
Je n’ai pas répondu. Je me suis emparé, à deux mains, de l’élastique de la petite culotte que j’ai entrepris de descendre.
‒ Oh, non, pas la culotte ! Pas la culotte ! Ça fait bien trop honte…
Mais elle s’est légèrement soulevée pour la laisser passer.
Je l’ai fait glisser jusque sur les chevilles. Je me suis absorbé, quelques instants, dans la contemplation de deux amours de petites fesses rebondies à souhait qui s’ornaient déjà de délicieuses rougeurs. J’y ai négligemment laissé traîner ma main. Je les ai flattées.
Et puis je l’ai fessée. Cul nu. Sévèrement. Méthodiquement. Une fesse après l’autre. Elle a battu des jambes. Je les ai solidement emprisonnées entre les miennes. Elle a gémi. De plus en plus fort. Plus elle a gémi et plus j’ai accentué la force des coups. Elle a crié. Elle a hoqueté. Elle a supplié.
‒ S’il vous plaît ! S’il vous plaît !
Je me suis montré intraitable. Ce n’est que lorsque son derrière s’est trouvé uniformément recouvert d’un rouge incandescent somptueux que j’ai mis un terme. Que je l’ai laissée se relever.
Elle m’a déposé un rapide baiser sur la joue.
‒ Merci.
Et a couru s’enfermer à double tour dans la salle de bains.

(à suivre)
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Commentaires du récit : Les fessées de Morgane (1)

Le 21/12/2022 - 10:42 par nudemum
plus je lis,plus je bande

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