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Les fessées de Morgane (2)

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Lue : 801 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 16/01/2022

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Quand elle est ressortie de la salle de bains, une bonne demi-heure plus tard, elle est venue tout droit se planter devant moi qui attendais patiemment, assis au bord du lit.
‒ J’ai pas envie. De repartir tout de suite. J’ai pas envie. C’était trop bien. J’ai envie qu’on reste à discuter.
‒ Tu vas louper ton train.
‒ Il y en aura d’autres, des trains.
‒ Ah, ça, c’est sûr ! Bon, ben alors moi, ce que je propose, si t’es vraiment décidée…
‒ Je le suis.
‒ C’est qu’on aille au restaurant. Je te l’offre.
‒ Oh, voilà une idée qu’elle est bonne !

Et on s’est retrouvés attablés au fin fond d’un petit restaurant à l’atmosphère feutrée, aux lumières tamisées.
‒ C’est super ici, dites donc ! On reviendra là la prochaine fois.
‒ La prochaine fois…
‒ Vous voulez pas ?
‒ Si ! Bien sûr que si !
‒ Hou ! Vous m’avez fait peur. Non, parce que c’était trop bien, attendez ! Exactement comme j’espérais que ce serait quand j’y pensais.
‒ Pas trop déçue alors ?
‒ Oh, non, non ! Tu parles que non. Je serais difficile. La seule chose…
Elle a détourné le regard, suivi des yeux le serveur qui se faufilait entre les tables.
‒ C’est que vous auriez pu taper encore plus fort. Que je puisse vous supplier encore plus d’arrêter. Et que vous le fassiez pas. Mais peut-être que, pour ça, faudrait quelque chose d’autre. Pas seulement la main. Un martinet. Ou un truc comme ça.
Elle est brusquement revenue à moi, ses yeux plantés dans les miens.
‒ Je vous choque pas au moins ? Non, je vous choque pas. Je le vois bien. Je connais vos airs maintenant.
‒ J’amènerai ce qu’il faut la prochaine fois.
‒ Et puis, tant que j’y suis, il y aurait aussi autre chose. Ce serait que ce soit le soir plutôt qu’on le fasse. Qu’il y ait des gens dans les chambres à côté. Au-dessus. Au-dessous. Qu’ils entendent. Et que j’aie terriblement honte en en croisant le lendemain.
‒ En t’arrangeant pour en croiser ?
Elle m’a tiré la langue.
‒ Vous me connaissez trop bien, c’est pas marrant.

On a parlé longtemps. Il a fallu que les serveurs éteignent les lumières pour nous faire comprendre qu’il était grand temps de partir.
Et on s’est dirigés vers l’hôtel pour récupérer nos affaires.
Au bas de l’escalier on s’est arrêtés.
Elle a fait la moue.
‒ Il doit plus y avoir de trains maintenant…
‒ Ou alors il va falloir les attendre des heures.
‒ Peut-être que le mieux, ce serait de rester dormir là du coup ?
‒ Le plus raisonnable en tout cas.
‒ Oui, mais alors on couche pas, hein ! Je veux pas. Ça gâcherait tout.
‒ On couchera pas.
‒ Promis ?
‒ Promis, oui.

On a éteint la lumière.
‒ Bon, ben bonsoir.
‒ Bonne nuit !
Elle a poussé un petit gémissement.
‒ Hou ! Comment ça brûle ! J’ai intérêt à dormir sur le ventre, moi ! Parce que sinon…
Un autre. Un autre encore.
‒ Je voudrais vous demander… Vous pourriez pas mettre votre main dessus. Là où vous avez tapé. Ça adoucirait, je suis sûre. Oh, oui, là, comme ça. Merci.
Et elle s’est paisiblement endormie.


* * *

La première chose qu’elle m’ait dite, quand on s’est connectés, le lendemain soir, ça a été…
‒ On recommence quand ? Faudrait fixer une date parce que je connais le truc, sinon. Le temps va passer et…
‒ Oh, mais quand tu veux !
‒ Quand je veux ? Oh, ben tout de suite alors ! Demain. C’était trop bien.
‒ Faut pas abuser des bonnes choses non plus.
‒ Je sais bien, oui. Sans compter qu’il y a pas que ça à s’occuper. Malheureusement…
On a fini par se mettre d’accord pour le vendredi suivant.
‒ Comment ça va être long jusque-là ! Mais tant pis ! J’ai encore l’autre de fessée n’importe comment en attendant. Qu’est toujours là. Qui me cuit encore. Pas mal même ! Et puis alors les couleurs ! Elles sont vivantes, on dirait. Elles arrêtent pas de changer. Et de s’étaler. Oh, faut que je vous dise… Vous allez vous moquer de moi, mais tant pis. Faut que je vous dise quand même. Vous savez ce que j’ai fait toute la journée ? Je me suis scruté le derrière dans une glace pour les voir se transformer, les couleurs. Peut-être vingt fois à la fac, aujourd’hui, je suis allée aux toilettes pour les examiner. Et puis aussi la figure. C’est idiot, je sais, mais j’aime trop ça, me la regarder en me disant que ça y est. « Ça y est, ma fille ! Enfin, ça y est ! T’en as eu une, de fessée. » Un peu comme quand j’ai perdu mon pucelage. Que, pendant près d’une semaine, je me la suis observée, ma tête, sans pouvoir y croire. « Ça t’est arrivé. Tu te rends compte que ça t’est arrivé ? » Je me disais que sûrement je devais plus être la même. Fallait sans arrêt que j’aille vérifier.
‒ Si je comprends bien, t’as rien fichu de la journée, quoi !
‒ Ah, ben forcément, attendez ! Surtout que j’avais un cœur qu’arrêtait pas de me battre obstinément dans le derrière. Comment ça me cuisait ! Je pouvais penser qu’à ça. Et à en profiter à plein. Sans compter qu’il y avait tout un tas de monde autour. C’est trop génial de se dire que personne sait rien. Que personne se doute. Tu te balades. Tu discutes avec les uns. Avec les autres. Comme si de rien n’était. Alors qu’en réalité… Ce pied que tu prends !
‒ T’as passé une excellente journée, à ce que je vois.
‒ Et comment !
‒ Je peux te poser une question, Morgane ?
‒ Toutes les questions que vous voulez.
‒ Hier, à l’hôtel, quand tu es allée t’enfermer dans la salle de bains, c’était pour y faire quoi ?
‒ Qu’est-ce vous croyez que je vais vous répondre ? Que c’était pour me remaquiller ? Ou me recoiffer ? Bien sûr que non. Et vous le savez très bien ce que je faisais. Si on se le fait pas dans un cas comme ça, alors on se le fera jamais. Et me dites pas que ça vous choque. Je vous croirai pas.
‒ Ça me choque pas, non !
‒ Encore heureux. On n’est plus au moyen-Âge. C’est souvent que je me le fais, si vous voulez tout savoir. Et encore tout à l’heure, en rentrant de la fac. En repensant à tout ça, à ma journée. Et aux deux types ‒ comment ils étaient beaux en plus ! ‒ entre lesquels j’étais installée en amphi. Dont j’ai imaginé, pendant que le prof parlait, qu’ils s’étaient rendu compte, à ma façon de m’asseoir, en grimaçant, que je m’en étais pris une. Comment ça m’a fait mouiller ! Alors vous pensez bien qu’à peine la porte de ma chambre refermée… Non, mais dites donc, vous ! Pourquoi vous me faites raconter tout ça ? Vous êtes bien curieux. Je coupe pour la peine. Ça vous apprendra. Et je vais me coucher…


* * *

‒ C’est demain, vendredi. C’est demain. C’est demain qu’on y retourne. Non, mais comment j’ai trop hâte ! Pas vous ?
‒ À ton avis ?
‒ Ben oui, vous aussi. Évidemment. C’est pour quoi que vous allez me punir, ce coup-ci ? Je me demande. Il y en a plein des raisons en fait. Parce que je me caresse. Mais ça, ça m’étonnerait quand même beaucoup. C’est le genre de truc que je vous vois vraiment pas avoir quelque chose contre. Ce serait plutôt le contraire. Parce que je fous rien à la fac depuis qu’on est allés là-bas alors ? Ça, oui, plutôt. Ou bien encore parce que je vous ai carrément raccroché au nez, l’autre jour. Et que vous avez pas dû apprécier. Mais me dites pas, hein, surtout ! Je préfère avoir la surprise.
‒ D’autant que ce sera peut-être quelque chose d’autre. De complètement différent. À quoi tu penses absolument pas.
‒ En plus ! Bon, mais c’est à quoi déjà que vous aviez dit que vous alliez me le faire ? Au fouet ?
‒ Au martinet. Mais si tu préfères le fouet…
‒ C’est pas que je préfère, c’est que…
Elle a marqué un long temps d’arrêt.
‒ C’est que quoi ?
‒ Vous êtes infernal, vous, hein ! Toujours vous arrivez à me faire dire les choses. Même celles que je voudrais pas. Je vais plus avoir aucun secret pour vous, moi, si ça continue ! C’est pas que je préfère, non, mais c’est que, quand j’y pense, quand j’imagine dans ma tête, c’est presque toujours avec un fouet qu’on me le fait. Dans les temps d’avant ça se passe. En public. Devant plein de gens. Qui ricanent et qui se moquent. Comment j’ai honte ! Mais le pire, c’est que normalement c’est que le dos qu’on dénude pour punir. C’est ce qu’on m’a fait. Seulement plus le temps passe et plus elles me brûlent, les cinglées. Et plus je m’agite. Et du coup, le reste de mes vêtements, ils dégringolent,. Et je me retrouve toute nue. Ils sont ravis, les gens, de voir ça. Le type qui me fouette aussi. Il peut viser les fesses maintenant. Et il s’en prive pas. Comment je déguste ! Et comment, en même temps, ça me… Oui, enfin bref, je vais pas vous faire un dessin.
‒ Et donc, demain, à Pontarlier…
‒ Ben oui. Oui. Au fouet. Si vous voulez. Si vous pouvez. Que je sache ce qu’on ressent en vrai.
‒ Il y aura pas de spectateurs par contre.
‒ Oh, ben si ! Si ! Les gens des chambres autour. Surtout si ça se passe le soir. Même qu’ils voient pas, ils entendront. Et puis alors vous savez ce que j’aimerais ? C’est que le lendemain on descende déjeuner en bas. Et qu’il y en ait qui me fassent carrément des réflexions. Ou qui se moquent de moi. Ça peut arriver, vous croyez ?
‒ C’est tout à fait possible, oui !
‒ Dernière chose. Mais alors vous fouetterez, hein ! Vous hésiterez pas. Que je sache vraiment ce que ça fait. Je crains pas les coups, n’importe comment. Vous avez bien vu l’autre fois, quand vous m’avez donné la fessée. Même que vous tapiez fort, le plus fort que vous pouviez, je trouvais que c’était pas encore assez. Alors !
Elle a à nouveau marqué un long temps d’arrêt.
‒ Non. Et puis ce qu’il y a aussi, c’est pour les marques. Qu’elles soient bien visibles. Bien incrustées. Et qu’elles restent longtemps. J’adore ça.

( à suivre)
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