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Les fessées de Morgane (3)

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Lue : 473 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 18/01/2022

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Son train était arrivé le premier. Et elle m’attendait.
Du plus loin qu’elle m’a aperçu, elle a fendu la foule des voyageurs pour se précipiter à ma rencontre. Elle m’a tendu la joue.
‒ Ça va, toi ?
‒ Oh, alors là, vous pensez bien que oui. Un jour comme aujourd’hui…
D’un coup d’épaule, elle a fait glisser son sac à dos à terre, l’a entrouvert, les yeux brillants.
‒ Regardez ! Moi aussi, j’en ai apporté un !
‒ Un quoi ?
‒ Ben, un fouet, tiens !
Je me suis penché. J’ai souri.
‒ Sors-le ! Je le vois pas bien.
‒ Parce que ? Vous croyez que je suis pas cap ? Ben alors là, vous avez tout faux !
Et elle l’a extirpé de son sac, me l’a tendu. J’ai pris tout mon temps pour l’examiner.
‒ Pas mal ! Pas mal du tout ! Et très certainement redoutablement efficace.
Avant de le lui rendre.
Elle l’a rangé.
‒ Ben, ça attaque fort. Vous avez vu ? Non ? Le type qu’a ralenti, là, le vieux, il a compris. Il se marrait. Et les deux filles de mon âge aussi. Sauf que elles, ça avait plutôt l’air de les scandaliser. Ça me fait trop rire, tout ça.


On est sortis de la gare.
‒ Dites… J’ai pensé à un truc. Le restaurant où on est allés manger la dernière fois, il fait bien aussi hôtel ?
‒ Il fait hôtel, oui.
‒ On pourrait pas aller dormir là plutôt ?
‒ Parce que ?
‒ Parce que comme ça, si on mange avec eux, je pourrai voir la tête qu’ils ont, les gens qui seront dans les chambres autour après, quand vous me le ferez, le fouet. Et les imaginer quand ils entendront.
‒ Tu penses à tout, toi, hein !
‒ Ben, tiens ! J’ai pas l’air comme ça, mais il y en a là-dedans.


On a investi la chambre.
‒ Et, en plus, elle est mieux que l’autre.
Elle a sorti le fouet, l’a fait claquer deux ou trois fois en l’air.
‒ C’est vrai que ça doit faire mal. Mais tant mieux !
L’a jeté sur le lit.
‒ Comment j’ai été tentée de l’essayer ! Mais j’allais quand même pas faire ça sans vous ! Et puis toute seule, ça aurait pas été pareil n’importe comment !
Il y a eu du bruit dans la chambre d’à côté. Des voix. Un éclat de rire.
‒ Faudra qu’on sorte en même temps qu’eux, ceux-là ! Qu’on voie vraiment à quoi ils ressemblent. Comme c’est nos plus proches voisins !


Ils avaient la quarantaine. À peu près. Et se sont installés à une table pas très éloignée de la nôtre.
‒ Qu’est-ce que vous pariez qu’ils sont pas mariés ?
‒ Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
‒ Ils ont l’air bien trop amoureux.
‒ Vu comme ça !
Elle a discrètement observé. Tout autour d’elle. Et commenté à mi-voix.
‒ Vous retournez pas, mais il y a un vieux derrière, comment il a l’air vicieux ! Peut-être qu’elle est pas très loin, sa chambre. Et puis alors, juste à côté, il y a un type, un jeune, comment ça doit être bien d’être fessé par lui.
‒ Je peux lui laisser la place, si tu veux.
‒ Non. Je suis sûr qu’il voudrait coucher après. Et moi, ça !
Elle a esquissé un petit sourire intérieur.
‒ Par une fille ça doit être bizarre, non ? Je crois que j’aimerais et que j’aimerais pas. En même temps. En tout cas il y en a une, là-bas, j’aimerais trop ça qu’elle entende tout à l’heure. Ça l’exciterait, je suis sûre. Je le sens.


Elle a fini sa glace, reposé sa cuiller.
J’ai pris la clef sur la table.
‒ Là ! Ça y est ? C’est bon ? On peut y aller ?
‒ Non. On peut pas, non.
Avec un petit air contrit.
‒ Pourquoi ça ?
‒ Parce que… j’ai pas mis de culotte. Et que parler de tout ça, penser à tout ça, voir les gens autour, me dire qu’ils allaient entendre, ça m’a fait des choses. Et pas qu’un peu ! Alors si je me lève… Tout le monde va voir. Ce qu’il faudrait… J’ai un paréo, là-haut, dans mon sac. Vous voulez pas aller me le chercher ?


Aussitôt la porte refermée, là-haut, dans la chambre, elle a laissé tomber le paréo.
‒ Oh, cette flaque ! Non, mais vous avez vu ça ?
J’avais vu, oui. Je voyais.
‒ T’as pas fait semblant, dis donc !
‒ Oui, hein ! Heureusement que vous êtes venu à mon secours ! J’imagine si j’avais dû traverser toute la salle de restaurant comme ça. Oh, la honte !


Elle est devenue grave, d’un coup.
‒ Bon, alors ça va être maintenant !
A soupiré.
‒ C’est fou, ça ! Parce que j’en crève d’envie, mais, en même temps, vous pouvez pas savoir comment ça me fait peur.
‒ Peur ? D’être déçue ?
‒ Entre autres, oui !
‒ Si tu préfères qu’on reporte…
‒ Non, mais ça va pas ! Sûrement pas, alors là !
Elle a un peu hésité.
‒ Ce que je voudrais… C’est que vous me fassiez mon procès avant. Avec la sentence. Et l’annonce du nombre de coups de fouet que j’ai mérités. Et tout et tout. Et aussi…
Elle a marqué un long temps d’arrêt.
‒ Oui ?
‒ Vous allez pas vouloir.
‒ Dis toujours !
‒ Et aussi que je sois condamnée à avoir les cheveux coupés n’importe comment. Très courts. Et dans tous les sens. On leur faisait souvent aux femmes adultères au Moyen-Âge. Et aussi aux prostituées.
‒ Tu veux que…
‒ Que vous me le fassiez vraiment, oui ! Pour de bon. Juste avant de me fouetter. J’ai des ciseaux dans mon sac.
‒ Mais…
‒ Ça repousse des cheveux. Et puis comme ça, la punition, elle durera tout le temps qu’ils mettront à redevenir longs. Pendant des semaines et des semaines je vivrai avec. Ça m’apprendra.
‒ Morgane…
‒ Oui ?
‒ Quand on se prostitue, alors que c’est formellement interdit par décret royal, ce que vous savez pertinemment, il faut être prête à en subir les conséquences. Toutes les conséquences.
Elle a baissé la tête.
‒ C’est un délit pour lequel vous avez déjà été à plusieurs reprises condamnée. Ce qui ne vous a pas empêchée le moins du monde de récidiver. Aussi, cette fois, le châtiment qui va vous être infligé, sera-t-il exemplaire. Vous allez recevoir trente coups de fouet équitablement répartis sur vos fesses et votre dos dénudés. Et vous allez, de surcroît, devoir faire le sacrifice de votre chevelure. De manière à ce que personne n’ignore de quel forfait vous vous êtes rendue coupable. Venez ici !
Elle l’a fait. À pas lents. Sans me regarder.
‒ Tournez-vous !
Elle s’y est docilement résolue.
‒ Inclinez-vous ! Plus bas ! Encore !
Elle m’a offert sa nuque.
Je me suis emparé d’une première mèche de cheveux. Et j’ai coupé.
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