Martine (2nde partie)

Au moment où je démarre, Martine sert un peu plus son étreinte et je sens sa poitrine qui se colle dans mon dos. J'enclenche alors la première vitesse et j'accélère en douceur pour faire sortir mon trail du parking.
Je nous engage ensuite sur les boulevards puis sur l'autoroute du sud. Je veux qu'elle oublie ses soucis pendant un petit moment.
Je ne sais pas ce qu'elle pense et on ne peut pas vraiment parler car le vent s'engouffre dans nos casques, mais je sens par moments Martine se relâcher et son regard, dans le rétroviseur, semble s'épanouir au fur et à mesure que les kilomètres défilent.
Ses mains, au départ, se trouvaient à mi-hauteur entre mon nombril et mon plexus, puis, avec les kilomètres, elles étaient un peu redescendues. Alors qu'elles sont maintenant sous le nombril, je lâche la main droite du guidon et je la pose sur ses mains, en le regardant dans le rétro. Elle a les yeux fermés mais son regard est détendu.
Au moment où je reprends mon guidon, Martine fait monter sa main droite à hauteur de mon torse et la glisse dans l'ouverture de mon blouson. Elle vient de poser sur ma poitrine et elle appuie bien. Je pose alors ma main droite sur sa cuisse que je caresse en douceur. Je sens alors sa main gauche descendre sur mon ventre, marquer un temps d'arrêt et, en me disant droit dans les yeux dans le rétroviseur, elle pousse sa main gauche sur mon entre-jambe. Je ne sourcille pas mais tente de faire progresser ma main droite à l'intérieur de ses cuisses. Elle s'écarte alors un tout petit peu de moi pour me faciliter le passage, mais je ne vais pas plus loin, car je veux rester maître de mon véhicule. Ce serait dommage d'avoir un accident.
Au bout d'une dizaine de kilomètres, je fais demi-tour au bénéfice d'une sortie et nous finissons par regagner l'hôtel.
-Merci beaucoup pour ce tour, c'était super ! 
-Ça t'a plu ? Tant mieux ! Viens maintenant.
Nous répondons dans l'ascenseur puis nous revenons ma chambre.
-Tu veux prendre une douche ? Moi en tout cas, je vais le faire.
Sans attendre sa réponse, je le dirige vers la salle de bain en me déshabillant, si bien que je franchis la porte de la pièce d'eau au moment où je retire mon caleçon. Je sais qu'elle m'observe et qu’elle regarde mes fesses et ça m’amuse. Je laisse la porte ouverte et je me mets sous le jet d'eau.
Quelques instants plus tard, je vois Martine approcher de l'entraînement de la porte.
-Tu ne vas pas le regretter si je te rejoins ?
-Pourquoi le ferais-je ?
-D'une part parce que tu aimes ta femme et puis parce que je suis vieille.
Je me penche pour sortir la tête de la cabine et, d'un regard accusateur, je lui réponds :
-Peut-être est-ce toi qui vas regretter ! Parce que je pourrais te prouver que tu n’es pas si vieille que tu le crois !
Martine disparaît de nouveau et elle revient quelques instants plus tard, complètement nue. Elle entre dans la cabine de douche en me faisant face.
Je la prends alors dans mes bras et l’embrasse sur la bouche. Je sens ses lèvres s’ouvrir, alors je glisse ma langue dans sa bouche et je sens la sienne qui commence une danse avec la mienne.
Nous échangeons un long baiser qui me fait goûter sa salive. Son haleine est saine et fraîche et j’ai plaisir à l’embrasser. Nous finissons par nous écarter et elle se met à frotter mon corps avec le gel douche qu’elle a versé dans sa main. Elle commence par les épaules, le torse le ventre, puis elle me fait me retourner. Elle masse mon dos de haut en bas, puis je me retourne et elle comment à masser mon pubis, puis elle passe sur mon sexe et mes testicules. Elle frotte doucement d’abord, puis elle finit par prendre franchement ma queue dans sa main et me masturbe franchement en me regardant droit dans les yeux. Elle fait ça quelques instants et je sens qu’elle va se mettre à genoux. Je la retiens alors et m’occupe à mon tour de son corps. Je veux la ressentir, j’ai envie d’elle et ma queue en témoigne, mais je ne veux pas la posséder tout de suite.
Je masse ses épaules, puis le haut de son torse, je passe ensuite sur son ventre et je remonte sur ses seins. Je les entoure, les soupèse, les malaxe, je titille les pointes. Je vois alors les aréoles grossir et ses pointes durcir sensiblement. Je vois son corps se couvrir de fins petits boutons qui témoigne du frisson qui la parcourt. Tout en la gardant face à moi, je passe mes mains dans son dos, puis descends sur ses fesses. Je les caresse, les parcours sur toute leur surface, puis ma main s’insère entre les deux monts merveilleux et passe dans la raie jusqu’à frôler son petit trou. J’entends alors un ronronnement sortir de sa bouche qui s’est entrouverte. Je savonne enfin sa petite chatte épilée entièrement. Mes doigts l’entourent tout d’abord puis mon index glisse entre les grandes et les petites lèvres. Je coince alors son clitoris entre mon pouce et mon index et je fais jouer mes deux doigts pour le faire glisser et sortir de son capuchon.
-Hum, c’est bon ! susurre-t-elle en gardant les yeux fermés et la tête relevée vers le plafond comme pour absorber une énergie qui viendrait du soleil.
Je prends alors la pomme de douche et nous rince copieusement en faisant en jouant avec le jet sur son visage. Martine rit gaiement et je sens qu’à cet instant précis, elle est heureuse.
Nous sortons alors de la douche et nous séchons avec les serviettes hyper douces fournies par l’hôtel.
J’entoure mon bassin avec la mienne et mon hôte fait de même autour de sa poitrine et nous nous dirigeons vers le lit.
-Je dois passer un coup de fil, ça ne te dérange pas ? lui dis-je alors.
Je surprends alors de la surprise sur le visage de ma belle accompagnatrice, puis son regard retrouve un air triste quand elle dit :
-Je comprends. Tu veux que je sorte ?
-Non, pas du tout. Au contraire !
De nouveau de la surprise. Je compose le numéro de Charline.
-Salut ma Chérie, tu vas bien ?
[-Très bien et toi mon Amour?] Martine n’entends pas les réponses de ma femme au début.
-Ça va très bien aussi. J’ai passé une super journée. Le séminaire est vraiment passionnant, j’apprends plein de choses, j’ai pas le temps de m’ennuyer et ça, c’est pas mal !
[-Cool ! Et ta midinette tristounette?]
-Justement, je voulais t’en parler. Attends je mets le haut-parleur ! Charline, dis bonjour à Martine !
-Bonjour Martine !
A cet instant, je vois le visage de Martine qui se déconfit et j’éclate de rire.
-Oh, je suis gênée ! Bonjour Charline ! Je suis enchantée de faire votre connaissance, Luc m’a beaucoup parlé de vous. Il vous aime tellement ! Je vous laisse, je m’en vais !
Charline intervient :
-Non, ne partez pas Martine ! Luc et moi sommes un couple un peu particulier. Nous parlons de tout et nous partageons tout ! Il m’a prévenue que vous passeriez dans son lit et j’en suis heureuse pour vous deux ! Il m’a dit pour vos problèmes de couple et que vous étiez triste en ce moment. Je sais que mon homme pourra vous donner un peu de bonheur, même si c’est que quelques heures et ça ne me dérange pas parce que je sais qu’il m’aime et qu’il me reviendra après. Je serais vraiment heureuse de faire vraiment votre connaissance si vous l’acceptez un autre jour.
Martine se mit à pleurer à chaudes larmes.
-Ne pleure pas, Martine !
-Ne pleurez pas, Martine, profitez pleinement de cette soirée ! Je vous laisse mon cœur !Je t’aime !
-Je t’aime aussi ma Reine !
Après avoir raccroché, je pris Martine dans mes bras.
-Je voulais que tu saches que je ne trompe pas ma femme en étant avec toi. Nous nous disons tout comme elle t’a dit.
-C’est incroyable pour moi, c’est même irréaliste ! J’ai jamais couché avec un autre homme depuis que je suis avec mon mari et je ne venais pas pour ça ! Et puis je t’ai vu et je suis tombé sous ton charme. Même la moto, j’avais vraiment envie de faire un tour, mais je ne pensais pas qu’on irait plus loin que cette balade ! Et puis, tu m’as dit de monter et tu t’es déshabillé ! Je ne sais pas ce qui m’a prise ! J’ai eu envie de venir te rejoindre et j’ai aimé ce qu’on a fait !
-Moi aussi, j’ai aimé ! Et j’ai très envie de te faire l’amour. Je veux que tu prennes du bon temps, car j’ai cru comprendre que tu n’as pas la vie que tu souhaiterais avoir.
-Ça me fait peur, tout ça ! Et maintenant que j’ai entendu ta femme, j’ai l’impression d’être une salope qui détourne un mec de son mariage, même avec ce que tu m’as dit ! Ça me fait tout drôle !
-Allez, oublie tout ça, habille-toi, on va se payer un resto et on va passer une soirée sympa, même si on ne baise pas !
-Ça ne te dérange pas, tu es sûr ?
-Si je te le propose !
Pendant qu’on se rhabille, je vois du soulagement sur le visage de Martine. Je crois l’avoir un peu choquée en appelant Charline, mais je sais aussi qu’une fois qu’elle l’aura accepté, elle passera volontiers à l’acte et elle en sera d’autant plus libérée et désinhibée !
Nous ressortons donc, il est vingt heures et nous allons dans une pizzeria. Nous nous installons sur une terrasse, car la température est agréable et nous nous asseyons l’un en face de l’autre. Je propose un apéritif à Martine et je choisis une coupe de champagne. Elle décide alors de m’accompagner et nous nous mettons à discuter du séminaire, des collègues, du formateur et du contenu des cours dispensés. Tout y passe et nous évitons tous les deux le sujet du sexe.
Nos pizzas terminées, je commande un dessert, un chocolat liégeois. Martine s’abstient au départ, mais j’insiste et lui annonce que je prends la note pour moi, alors elle finit par prendre une coupe Colonel.
-C’est mon dessert préféré depuis que je suis gamine !
-Ça faisait combien de temps que tu n’en avais pas pris une ?
-Oulah ! Je ne compte même plus !
-Régale-toi, Martine !
Nous finissons nos desserts tranquillement en discutant de cette belle soirée bien agréable, puis je lui propose d’aller marcher un peu sur les rives du Rhône, ce qu’elle accepte.
Nous marchons ainsi un bon quart d’heure, puis je vois Martine qui commence à se frotter les bras.
-Tu as froid ?
-Oui, un peu.
-Allez, viens, on rentre !
Nous accélérons alors en prenant la direction de l’hôtel et, arrivés devant, je m’arrête, me tourne face à Martine et la regarde droit dans les yeux ;
-Tu choisis la suite de notre soirée. Tu peux me demander de te ramener à ton hôtel, tu peux aussi choisir de rester avec moi cette nuit. Mais même dans ce cas-là, tu peux choisir de dormir dans le lit et moi dans le canapé.
-Je reste, j’aime être avec toi. Tu es quelqu’un de gentil, tendre et respectueux. Je comprends que ta femme t’aime.
-Allez, arrête de me faire du charme, dis-je en souriant.
Je passe mon bras autour des épaules de Martine et l’entraîne dans le hall.
Nous montons dans ma chambre et une fois la porte refermée, Marine se tourne vers moi et m’enlace. Elle me prend le visage entre ses mains et m’embrasse à pleine bouche.
Après quelques secondes où nos bouches étaient collées, Martine se recule et, me fixe de ses beaux yeux bleus.
-J'ai pas pris de tenue de nuit, alors je vais me coucher en ayant pas grand-chose sur moi.
-Je peux te prêter un caleçon de nuit, j'en ai toujours dans ma valise.
-Tu vois, tu es vraiment quelqu'un d'extraordinaire ! Alors, c'est pour ça que je veux bien qu'on dorme dans le même lit, et puis, peut-être que …
-Laissons faire ! La nuit porte conseil comme on dit ! Je te laisse la salle de bain !
-Merci, j'ai besoin d'une bonne douche encore !
-Tiens ! lui dis-je en lui tendant le caleçon.
J'ai bien envie moi-aussi de prendre une douche, alors je m'assis sur le lit en attendant qu'elle ait fini.
Elle sort au bout de quelques minutes, vêtue uniquement du caleçon, les seins libres de tout tissus.
Je fais mine de ne rien remarquer, mais j'ai bien vu ces deux magnifiques seins, bien maintenus pour une femme de son âge. Elle a une poitrine que beaucoup de femmes de 30 ans lui envieraient.
Je file à mon tour sous la douche, puis je me brosse les dents et me recoiffe. Je rejoins ensuite Martine dans le lit seulement vêtu, moi aussi, d'un caleçon.
Je me glisse à ses côtés et m'allonge sur le dos, les mains derrière la tête.
-Merci pour cette belle soirée et pour ne pas me demander un rapport sexuel.
-Pourquoi je ferais ça ? Je ne force jamais personne à faire quoi que ce soit !
-Oui, ça fait partie de ton charme.
Je n'ai rien à répondre, alors je me tais.
-Je peux poser ma tête sur ta poitrine ?
-Bien sûr !
Martine s'installe alors sur ma poitrine et elle passe sa jambe par-dessus la mienne. Je sens son ventre contre ma hanche et sa main posée sur mon ventre, à hauteur du nombril.
De mon côté, j'ai passé ma main droite par-dessus son épaule et elle repose sur le haut de sa hanche.
Comme elle ne dit rien, je décide d'éteindre la lumière, ce que j'arrive à faire sans bouger, l'interrupteur se trouvant bien placé près de la tête de lit.
Il est vingt-deux heures trente, et je sens que la tête de Martine peser de plus en plus, signe qu'elle est en train de s'endormir. Je ferme les yeux et je pense à Charline qui est persuadée que je suis en train de faire jouir la magnifique femme qui se trouve à mes côtés.