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Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (7) : « la soirée de Tullia »

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 5 - Histoire postée le 19/09/2022

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AVERTISSEMENT

Cette histoire est construite sur l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer les personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.

***

RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS

Sous le règne de l’empereur romain Claude, le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation. Marcus ignore cependant, qu’inspirée par certaines lectures, Tullia est dévorée par un feu intérieur, celui d’une libido encore exacerbée par sa liaison saphique avec Lucia, sa jeune servante et confidente.

L’aggravation de sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule. Il ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.

Le lendemain du mariage, en sa présence, Lurco fait dépuceler Tullia par Adonis, son favori. Dans les bras de celui-ci, Tullia a confirmation de son hypersexualité. Comme le voulait son pervers époux, Tullia finit par tomber enceinte, suite à ses étreintes avec le beau et viril Adonis.

Avec la naissance de Caius, qu’il reconnait comme son fils, Lurco a obtenu ce qu’il voulait, un héritier. L’accouchement particulièrement douloureux a provoqué la stérilité (provisoire ?) de Tullia.

Lurco livre Tullia à la perverse impératrice Messaline. Ensemble, ils sont bien décidés à exploiter, lors d’une soirée orgiaque, l’hypersexualité de Tullia pour provoquer sa déchéance et humilier son père.

Le banquet qu’elle préside venant de se terminer, Messaline lance le signal à ses invités. Elle a choisi pour honorer en premier la jeune patricienne un de ses proches, le Sénateur Juncus Virgilianus.

***

Messaline donne le signal à Virgilianus, en embrassant à pleine bouche Mnester. Malgré l’envie qui la tenaille, elle est résolue à différer les hommages de son amant, ne voulant rien perdre de ce qui va se dérouler sous ses yeux. Elle s’installe le plus confortablement possible sur son « lectus triclinaris » (lit de table utilisé pendant les repas), entre Mnester, qui la caresse et Lurco qui, lui aussi, est spectateur de cette scène qu’il attend depuis qu’il a demandé Tullia en mariage. Messaline fait tomber sa robe légère, pour pouvoir plus facilement se caresser.

Virgilianus s’approche de Tullia. Sans un mot, il la fait se lever et la prend dans ses bras, en l’embrassant. Il glisse une main sous la robe de la jeune femme, afin de parcourir à son aise les formes généreuses de la jeune Patricienne. Il dévoile ainsi, à la vue de tous, les cuisses, la croupe, le nid douillet de Tullia. Les bretelles de la robe glissent peu à peu et ses seins lourds et fermes, que cette robe cachait si mal, ne vont plus tarder à apparaître.

Tous les yeux sont tournés vers Tullia. Beaucoup de convives, imitant Messaline, se sont mis à l’aise, d’autres commencent à se masturber. Lucia et d’autres esclaves, hommes et femmes, sont là pour calmer les impatiences. Leurs bouches et leurs caresses sont sollicitées, mais, pour le moment, les convives se réservent pour Tullia. Connaissant les goûts de Lurco, Messaline a placé près de lui deux éphèbes. Pour une fois, il ne porte guère d’attention à ce qu’ils lui font, concentré qu’il est sur Tullia qu’il a conduite dans la fosse aux lions.

Effaçant de sa mémoire sa conversation avec Saturnius, le Préfet de la Ville et ami de son père, Tullia ne ressent plus désormais la moindre gêne. Elle découvre la délicieuse sensation que produisent le regard et le désir des autres.Une vague de chaleur envahit Tullia. Elle n’a jamais eu autant envie de baiser, de sentir les mains, la bouche, le sexe dur d’un homme combler son corps et son cœur. Elle a la sensation que son ventre est en feu, elle sait que l’intérieur de ses cuisses est trempé. Ce soir est en train de s’accomplir ce dont elle a envie depuis des années et que ses lectures n’ont cessé d’attiser.

Outre Saturnius, qui observe de loin avec tristesse, l’abandon de Tullia a deux autres témoins bienveillants, qui aiment la jeune femme et connaissent son hypersexualité, mais savent qu’elle est à ce moment hors de contrôle. Il y a la fidèle Lucia, mais dont l’attention est accaparée par ces hommes qui n’ont pas un regard pour elle, considérant la jolie femme qu’elle est seulement comme un moyen de patienter en attendant leur tour.
Il y a surtout, tout proche, l’eunuque Parsam, qui s’efforce de ne pas montrer sa souffrance. Messaline, qui a deviné ses sentiments pour Tullia, a touché juste en le plaçant à cet endroit. De cela, Tullia ne se rend pas compte. Elle ne pense pas, à cet instant, à la douceur et la tendresse de Parsam.

Virgilianus plaque son corps contre celui de la jeune femme. Elle sent son sexe en érection effleurer son antre brûlant de désir. Elle laisse échapper un petit gémissement.
La suite n’appartient plus à Tullia, Messaline et les dieux ont décidé pour elle. Tullia sent toute force et toute volonté l’abandonner. Ses lèvres, douces et enflammées, s’unissent à celles de l’homme sans coup férir. Elle sent une langue souple, habile, experte, se glisser dans sa bouche pour en explorer les moindres recoins.

Virgilianus laisse ses mains parcourir ce jeune corps si appétissant, si désirable. Elles descendent dans son dos, effleurent une peau douce et frissonnante, glissent le long de la cambrure des reins, puis, toujours plus bas, empoignent ses fesses pour la coller encore plus contre lui. Il fait enfin tomber cette robe qui, dès le départ, ne cachait pas grand-chose. Ses mains s’emparent de l’opulente poitrine et la caressent.

En expert, les baisers de Virgilianus descendent vers le cou. Il mordille l’oreille, ses mains puissantes caressent le corps de Tullia, qui a les yeux mi-clos et soupire, en pleine extase. Tullia savoure ces caresses viriles, ces mains décidées.
Les encouragements fusent, poussant Virgilianus à prendre Tullia. Déjà, certains s’impatientent :

• Baise-la, Virgilianus. Il y en a qui attendent !

Il soulève Tullia et la plaque contre un pilier en marbre. Tullia enlace Virgilianus et dévore son cou de baisers, tout en essayant de se déhancher pour frotter son bas-ventre contre le membre viril du sénateur. Ce dernier prend un malin plaisir à provoquer ses soupirs, ses gémissements, par d’habiles coups de reins, par le subtil jeu de ses doigts sur les zones sensibles de sa partenaire, par ses baisers dans le cou et au creux de son oreille.

L’homme entraîne la patricienne vers une table. Sans la lâcher, il fait rouler coupes de vin et corbeilles de fruits sur le sol. Il pose délicatement Tullia sur le marbre et, avec une fermeté qui n’aurait toléré aucune résistance de sa part, il la saisit aux jambes et les lui écarte, presque violemment. Elle se laisse tomber en arrière, à la fois offerte et soumise. Elle ressent une excitation nouvelle et inconnue à être ainsi à la merci de cet homme.

Cet homme a su éveiller le volcan en sommeil qui dort au creux de son ventre. Il faut qu’il la prenne, là, maintenant, tout de suite. Virgilianus enfonce soudain son membre, d’un seul coup de reins, en poussant un grognement de voluptueuse satisfaction. Elle pousse un long cri de plaisir, mais aussi de soulagement.

Tullia et Virginianus adoptent d’instinct la position de « L’Equus eroticus », celle où l’homme est vu comme le cheval et la femme comme le cavalier. Tullia se rappelle de ses lectures et met en application les recommandations d’Ovide. Elle sait que la position du cheval est particulièrement adaptée aux relations extraconjugales, qui se nouent pour le seul plaisir des deux partenaires, et dans ce cas particulier, pour celui des témoins, qui ne perdent pas une miette du spectacle érotique qui leur est offert.

Cette position est aussi appelée « mulier equitans », Tullia étant exposée de face pour montrer tout son corps. Cette position symbolise l'émancipation sexuelle des femmes romaines. D'une perspective féminine, la position donne une indépendance de mouvement pour son propre plaisir.

Elle convient aussi à Virgilianus, car cette position montre que la femme doit faire le travail au service de l'homme qui reçoit ainsi le plaisir sans effort. Tullia monte et descend sur le pieu de son amant et décide du rythme de son plaisir. Pour Virgilianus, c’est aussi sa position préférée, car elle offre une vue complète du corps féminin et lui permet de prendre à pleine mains les seins de Tullia et de dévorer sa bouche. Pour les témoins, qui se sont rapprochés pour mieux observer le coït, la position choisie montre le pénis entrant dans le vagin.

Le bassin de Tullia se balance dans une danse frénétique, le long de l’épieu de chair planté dans son fourreau chaud et onctueux. Ses mains se promènent tout autant sur le torse glabre du sénateur que sur ses propres seins, son propre sexe, pour intensifier son excitation dans les moments où elle se sent la force de le supporter.

En connaisseuse, Messaline commente :

• Tu avais raison, Lurco, ton épouse est une sacrée salope. En constatant la violence et l’intensité de ses réactions, je m’étonne que cette jeune patricienne ait pu résister aussi longtemps à l’appel de la chair.

• « Quæ est ista meretrix » (c’est une prostituée), dit Vitellius, impatient d’être à la place de son collègue.

• Pas encore, Lucius Vitellius. Mais cette chienne finira à Suburre, sur une paillasse, offerte aux assauts des bas-fonds de la Ville.

• Avant cela, tu me laisseras en disposer, Majesté, demande Mnester, chez qui le spectacle provoque une formidable érection, dont Messaline entend bien profiter, plus tard dans la soirée. « Pedicabo ego meretrix mala », ajoute Mnester (Je meurs d’envie de baiser cette putain).

• Je vois ça, dit Messaline. Ce ne sera pas ici, mon chéri, que tu bénéficieras de cette récompense, car pour mes amis il doit être clair que Mnester est à Messaline et seulement à Messaline.

Tullia choisit alors une variante, une position que les Romains appelaient « Venus pendula conversa » (Vénus perpendiculaire avec la femme tournée vers l'homme). Dans cette position, Virgilianus est couché, avec Tullia empalée sur lui, tournant le dos. Chacun peut constater que les traits de son beau visage sont déformés par le plaisir, alors que ses yeux sombres, mi-clos, expriment son plaisir infini.

Tullia chevauche maintenant son amant, telle une amazone. Elle savoure la passivité de son premier amant de la soirée, tout autant qu’elle apprécie, au contraire, la manifestation puissante et virile de son désir au plus profond de son intimité.

Tullia pense à ses lectures, à ses envies inavouables, à ces longues années de frustration, où elle se caressait en rêvant de telles étreintes. Et même si elle connait les intentions malveillantes de Messaline et de son complice Lurco, elle ne peut s’empêcher, en enchainant les orgasmes, de penser que c’est une délivrance tant attendue. Tullia a l’impression que Virgilianus va chaque fois plus loin et chaque fois, elle ne peut s’empêcher de hurler.

Virgilianus est fier de sa prestation. Depuis près de 30 minutes, il baise la jeune patricienne, lui faisant enchainer les orgasmes, alors que lui se montre exceptionnellement endurant. Ce ventre est doux, accueillant, brûlant de désir si longtemps contenu.

Les autres commencent à trouver que Virgilianus abuse de son privilège. La nuit sera certes encore longue mais ils sont nombreux à être venus profiter des charmes de Tullia. A un regard furieux de Messaline, Virgilianus comprend qu’il doit conclure. Il pousse un grand cri, envoyant dans l’utérus de Tullia de puissantes giclées de semence.

• Par Jupiter, prends-ça !!!

• Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Tullia est emportée par un orgasme comme elle n’en avait jamais connu au cours de sa jeune existence. Elle a la sensation que cela ne finira jamais, d’autant plus que son puissant amant n’en finit pas ses allées et venues dans son ventre. L’homme finit toutefois par s’immobiliser au plus profond de son intimité et se penche sur elle pour la gratifier d’un baiser passionné qui a au moins le mérite d’étouffer ses gémissements de volupté, alors que des spectateurs applaudissent la performance du sénateur et que d’autres, insultent Tullia, traitée de lupa, de chienne, de cochonne.

De son côté, Messaline, particulièrement émoustillée par le spectacle et qui se masturbe de plus en plus frénétiquement, se fait jouir au moment où Tullia est submergée par cet ultime orgasme. Elle se dit que cette soirée est la plus torride qu’elle n’ait jamais organisée au palais, qui, pourtant, sous le règne de Caligula et sous sa férule, avait déjà vu se produire bien des orgies. Elle interpelle Lurco:

• Tu avais raison sur la libido de cette garce. Heureusement pour toi, elle est devenue stérile, sinon ce soir Virgilianus te l’aurait fécondé et aurait conçu un bâtard.

• Tu sais cela aussi, Majesté ! Les Dieux ont bien fait les choses en effet. Que comptes-tu faire d’elle, maintenant qu’elle est convaincue de lubricité, d’adultère et de stuprum ? Je peux divorcer, exiger le remboursement de la dot, la mettre à la rue ? Je suis impatient de voir la honte et la ruine de Longus.

• Pour ce qui est de la honte de Longus, je ne doute pas que son ami Saturnius ne lui rapporte la déchéance de sa chère fille. C’est pourquoi j’ai consenti à la présence de ce vieux débris.

• J’espère qu’il en crèvera ! Mais n’oublie pas mon honneur, qui a été bafoué. Cette putain doit être châtiée. Pour tout Rome, je suis désormais Lurco le cocu.

• Un surnom qui te va bien, ironise Messaline. Ne sois pas si pressé, de toute façon tu as tes mignons et tu ne t’intéresses pas à ta femme. Les choses se feront quand je l’aurai décidé, sois patient ! J’ai encore envie de m’amuser avec cette petite. Je n’en n’ai pas fini avec elle et d’ailleurs la soirée ne fait que commencer. Regarde ces mâles en rut qui n’ont qu’une envie : faire pousser tes cornes, mon ami ! Regarde Vitellius, il s’est levé, il ne peut plus attendre !

***
Virgilianus avait été le premier et il se retire à regret. Il y en a d’autres, beaucoup d’autres, qui attendent avec impatience.

Vitellius a voulu faire valoir son rang :

• Place au consul ! C’est mon tour !

• Tu as en effet droit à ce privilège, Consul, intervint Messaline. Cette fille est à toi.

Dans son impatience, Vitellius ne laissa pas le temps à Tullia de récupérer. Pour lui, comme pour la plupart des autres convives, Tullia n’est là que pour leur plaisir et ils ne s’intéressent pas au sien. Ces gens, contrairement à la jeune patricienne, n’ont pas retenu les préceptes d’Ovide. Ils n’ont d’ailleurs pas lu « L’art d’aimer », où le poète met l’accent sur le plaisir de la femme. On dirait aujourd’hui que, pour ces hommes, Tullia est un instrument de plaisir, une « vide-couilles » et qu’ils la méprisent.
Vitellius ne s’embarrasse d’aucune caresse, d’aucun baiser, d’aucun préliminaire, d’aucune tendresse. Il se couche sur Tullia et la pénètre d’un coup, la prenant en missionnaire. Heureusement pour Tullia, elle est bien ouverte et bien lubrifiée, sinon cette brute, qui la prend de force, la malmène, lui aurait fait mal.

Tullia ne ressent aucun plaisir à cette saillie, d’autant que Vitellius lui marque son mépris, en la couvrant d’injures. Sans doute ivre du vin abondant qu’il a fait servir au cours du repas, excité par la charge érotique du précédent coït, Vittelius, en grognant, éjacule dans le vagin de Tullia, après seulement quelques va-et-vient. Le tout n’a pas duré plus de deux minutes. Vitellius est plus doué pour baiser les pieds de Messaline que pour faire jouir une jeune patricienne !

Vitellius a droit aux rires et aux quolibets des autres convives. Vitellius, vexé, se retire, se retenant de gifler Tullia, d’autant que celle-ci lui adresse un regard plein de mépris. Le consul déteste Marcus Tullius Longus, il hait désormais la jeune Tullia, et ne cessera désormais de pousser Messaline à mettre en application ses plans les plus sombres envers la jeune femme. Sans qu’elle en soit responsable, Tullia a un ennemi de plus, d’autant que Messaline a eu, envers le consul, des propos publics peu amènes :

• Tu t’es ridiculisé, Lucius Vitellius Major. Ta réputation d’éjaculateur précoce est cette fois bien établie !

***

Un autre très proche de l’impératrice, Vettius Valens, médecin personnel de Claude et de Messaline, s’approche alors. S’il n’a pas la prestance du sénateur Virgilianus, lui aussi a été un amant qui avait su satisfaire l’insatiable et exigeante Messaline.

Valens n’est pas seulement un médecin renommé, ce qui est à l’origine de sa grande fortune, malgré son jeune âge. Il est un orateur reconnu et un homme cultivé, maîtrisant de nombreuses langues, non seulement le Grec, mais aussi l’Egyptien ainsi que des langues sémitiques comme le phénicien, l’araméen, l’hébreu.

Vettius Valens est particulièrement apprécié de Claude, pas seulement en tant que médecin, mais parce qu’ils partagent la même soif de connaissances. Son mariage pendant quinze ans avec Plautia Urgulanilla (Claude divorça en 24 de Plautia, accusée d’adultère avec leur affranchi Boter !), issue d'une puissante famille toscane, avait ouvert au futur empereur l'accès à la culture étrusque. Comme Claude, Valens lit l’étrusque. Il a aussi une connaissance parfaite des philosophes et des poètes grecs et latins. Il joue également un rôle très important de lien entre Claude et Messaline, veillant à ce que Claude laisse continuer ses frasques à son épouse infidèle.

Valens connait beaucoup des précepteurs de Tullia et il a entendu parler de l’érudition exceptionnelle de la jeune patricienne. Au lieu de se comporter comme un soudard, comme vient de le faire le consul Vitellius, Valens est fasciné par la beauté de Tullia. Il la dévisage et se met à lui déclamer, en grec, les vers suivants :

« Ainsi, belle Héraclée, dans un secret flagrant,
Tu aimes à sucer la queue de tes amants !
Et on jase en tous lieux sur de tels errements.
As-tu été forcée, traînée par les cheveux ?
Peut-être faut-il voir en ton nom si charmant,
Féminin d'Héraclès, la raison de ces jeux »

Tullia sourit au médecin. Elle aime, comme lui, allier les plaisirs des sens et de l’esprit.
• J’adore les épigrammes érotiques de Marcus Argentarius.

Marcus Argentarius était, malgré son nom latin, un poète grec contemporain de ce récit et qui vivait sur l’ile de Samos. Il était célèbre pour ses textes érotiques.

A son tour, Tullia déclame, également en Grec, des vers qui étaient une invitation :

« Ton baiser, Timarion,
Est une glu sans nom
Et tes yeux un brasier.
En fixant mon regard,
Tu ne peux que brûler
Et lorsque, imprudemment,
Tu viens à me toucher,
Alors là, tu me prends... »

Ces vers étaient de Méléagre de Gadara, un poète grec, qui, né vers -140, mourut à Cos vers -60.

Valens est fasciné autant par la beauté que l’esprit de la jeune femme. Il regarde Tullia avec désir, mais ses yeux expriment autre chose. Cela n’échappe pas à Parsam, statufié de désespoir devant la descente aux enfers de Tullia, et qui se rend compte que celui-là est le plus dangereux, car il est sous le charme de la jeune patricienne, à la fois belle, sensuelle et terriblement intelligente.

Les autres invités ne goutent guère ce concours d’éloquences :

• Valens tu n’es pas là pour déclamer de la poésie. Il y en a qui attendent !
N’oublie pas pourquoi elle est là!

Tullia est elle aussi sous le charme du jeune médecin.

• Laisse-moi te montrer que je suis aussi douée que la belle Héraclée !

Tullia se met à genoux devant Valens et, en le regardant dans les yeux, prend sa verge au plus profond de sa bouche. La pratique régulière avec Lurco, depuis leur mariage, a fait de la jeune patricienne, une experte de cette caresse que les Romains affectionnent tant, tout en méprisant ceux et celles qui suçaient.

Valens est le plus heureux des hommes. Il prend la tête de Tullia à deux mains et enfonce sa queue le plus profondément possible dans sa bouche. Il lui impose une gorge profonde. Des yeux de Tullia coulent des larmes, mais elle ne lâche pas prise. Valens baise la bouche de la jeune patricienne. C’est un véritable coït buccal qu’impose Valens.

• Ta bouche est divine ! « Os auream » (« bouche d’or ») Tu es aussi douée que la reine Cléopâtre !

Tullia connait très bien l’histoire de la reine Cléopâtre et se sent flattée par ce qu’elle considère être un compliment. La reine d’Egypte, la « Regina Meretrix », était réputée pour être une grande experte de la fellation. C'est pourquoi on lui donnait le surnom de "bouche d'or", mais aussi de Cléopâtre "chellon", à savoir « grosses lèvres », elle qui aurait exercé son talent de pipeuse sur une centaine de gardes.

Messaline, qui connait aussi cette anecdote, dit à Lurco :

• La prochaine fois, je fais venir cent prétoriens. On verra si elle est capable d’égaler la femme de mon ancêtre Marc Antoine !

Tullia aurait aimé que Valens se soulage dans sa bouche. Mais lui veut autre chose. Il interrompit donc, quoi qu’à regret, le moment d’extase qu’elle lui a accordé.

Tullia, dans les bras de Valens, fait référence au poème de Marcus Argentarius :

• Héraclée a envie que tu l’embrasses, Timarion !

Valens la veut toute entière, il veut son corps et son amour, il est décidé à demander à Messaline que la jeune femme soit à lui et non plus à ce porc de Lurco.

Valens et Tullia s’embrassent avec fougue, les mains de l’homme caressant le corps de la jeune femme. Valens mordille l’oreille de Tullia, lui murmurant des mots d’amour, lui disant son désir.

• Je suis à toi, Valens. Prends-moi ! Baise-moi !

Tullia sent l’homme qui enfonce son énorme sexe en elle, à moitié allongé sur elle. Les mouvements rythmés de va-et-vient exacerbent les désirs de Tullia au creux de son ventre.
Par instinct, elle se met d’elle-même à quatre pattes sur la table. Cette position bestiale a l’effet escompté et l’excite au plus haut point. Valens recommence ses coups de reins, aussi violents, aussi rapides qu’auparavant. Le sexe de Valens défonce avec vigueur sa jeune chatte de patricienne en manque de mâle.

Tullia ne sait plus où elle en est : soumise à cette virilité, elle n’est plus que volupté. Quelle sensation divine ! Tullia se met à pousser de petits cris de femelle en chaleur. Les yeux clos, elle n’a plus la vision de l’homme qui l’honore. Tullia est au paradis, sa chatte est si bien remplie, presque malmenée. Ce membre si gros, si dur, comme c’est bon ! Elle ressent un tourbillon des sens qui annonce la délivrance toute proche. Le ventre de l’homme vient cogner contre ses fesses. Tullia halète, ses cris sont de plus en plus forts.

Valens semble de plus en plus excité, il est en rut. Jamais il n’a connu une telle femme. La patricienne ne peut plus se retenir un instant de plus. L’éruption tant attendue arrive enfin. Tullia est parcourue de tremblements incontrôlés, de successives vagues de plaisir qui se propagent.

• Je viens, Tullia. Je t’aime !
• Oui, moi aussi. Viens ! Ohhhhhhhh, c’est trop bon.

Elle sent son dernier coup de reins, son sexe vient se planter au fond de son ventre. Elle hurle de plaisir intense, sous un nouvel orgasme dévastateur. Valens la rejoint dans l’extase, inondant de sa semence la matrice de Tullia.

Valens s’effondre sur Tullia, repue, rassasiée, épuisée. Les paroles que les amants ont échangé lors de l’ultime orgasme n’ont échappé à personne, ni à Parsam, pour qui elles sont une blessure, ni à Lurco, qui devient blême, ni à Messaline qui veut garder le contrôle de la situation. A regret, Valens se lève, après un ultime baiser amoureux donné sur les lèvres de Tullia.

Parsam tenta alors de faire fléchir la cruelle Messaline :

• Maîtresse, ne peut-on pas lui accorder un peu de repos, après des moments aussi intenses ? Elle est épuisée.

• De quoi te mêles-tu, esclave ? J’ai dit que je ne voulais pas qu’elle ait un instant de répit, tant qu’il y aura ici des hommes à satisfaire.

Tullia aurait eu envie d’en rester là et de suivre Valens pour une nuit d’amour avec le médecin. En quelques jours, elle est tombée amoureuse de deux hommes, si différents, Parsam et Valens.

Mais en même temps, elle sent qu’elle n’était pas encore repue. Messaline, en parfaite nymphomane, le sait bien et entend bien ne pas dévier de ce qu’elle a prévu : la nuit de Tullia est loin d’être finie, d’autant qu’il reste beaucoup d’invités qui attendent leur tour, même si certains, las d’attendre, se sont rabattus sur Lucia et les esclaves mis à leur disposition.

A suivre : (8) « Nuit torride au Palatin »

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Histoire de OlgaT

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Commentaires du récit : Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (7) : « la soirée de Tullia »

Le 20/09/2022 - 15:29 par OlgaT
Merci Didier! En faisant des recherches pour écrire ces textes, j'ai découvert la poésie érotique de l'antiquité grecque et romaine. Ces épigrammes, même traduites, sont magnifiques!
Le 20/09/2022 - 13:52 par DBHB24
Olga, je tiens tout d’abord à te remercier pour ces précisions fortes utiles. Je tiens également, une fois encore, à souligner la qualité de tes écrits toujours autant si enrichissants aussi bien historiquement que culturellement. En effet, car même lorsque tu fais un chapitre très « sexe », cet épisode en est l'exemple, tu prends le soin de l’agrémenter d'anecdotes ou de poésies, ce qui donne à ton récit tout son charme et sa particularité. Didier
Le 20/09/2022 - 06:42 par OlgaT
@ Micky, le latin est une langue "source" pleine de ressources, y compris dans ce domaine! @ Didier, l'objectif de Messaline et de son complice Lurco est en effet de tester la capacité de résistance de Tullia. Donc en effet, la nuit d'orgie va se poursuivre, crescendo. Au fond Messaline veut savoir si Tullia peut rivaliser avec elle et ses "records"
Le 20/09/2022 - 06:22 par Micky
Equus eroticus et mulier equitans. Merci à Olga d'avoir traduit en latin une position qui m'est chère... Je m'en souviendrai la prochaine fois !
Le 19/09/2022 - 14:06 par DBHB24
Dans cet épisode, Tullia est prise individuellement, à la chaîne, et elle y prend, beaucoup de plaisir. Et surtout, il y a cette Grosse Surprise!!! Tullia et Valens dans une étreinte torride se font une déclaration d'amour mutuelle, entendue par tous les participants. Quel en sera l'impact sur la suite du récit? Cet amour ne risque-t-il pas de mener Tullia à sa perte? En effet, Lurco, malgré les consignes de Messaline, n'a t 'il pas trouver là le bon prétexte pour la répudier et d'enfin accomplir son but ultime la déchéance de Tullia et la ruine de son père Marcus. De plus, Parsam, lui l'esclave, qui fut le premier homme dont Tullia s'est épris (dans le secret), blessé, ne risque-t-il pas par jalousie de redevenir un fidèle serviteur dévoué de Messaline et trahir Tullia ? A l'inverse, cet amour pour Valens ne va-t-il pas aider Tullia? En effet Valens, qui, malgré le fait d'être un des amants de Messaline, est un proche apprécié de Claude. Il pourrait donc se révéler un allié de poids face à Lurco et Messaline. Cependant cette soirée, aux débuts prometteurs, ne va-t-elle pas aller en crescendo pour Tullia? Pour la "Nuit torride au Palatin" jusqu'où Messaline va t'elle aller dans la déchéance de Tullia? Tullia découvrira-t-elle de nouveaux plaisirs comme être prise en simultané par plusieurs hommes (double ou triple pénétration), comme elle en rêve. Mon précédent avis sur un nombre excessif d'hommes semble se confirmer. Une partie des participants étant déjà occupé par les esclaves dont Lucia, Tullia ne sera peut-être pas livrée en pâture au 30 hommes prévus... Didier

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