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Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (34) : « la vie inimitable »

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 10 - Histoire postée le 05/05/2023

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RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS

Obligée de quitter Rome après la mort de Messaline, mais riche et libre, la patricienne Tullia vit à Baïes, la cité des plaisirs, où elle donne libre cours à son hypersexualité.

De retour à Rome, en l’an 62, à l’occasion des obsèques de son père, Marcus, Tullia retrouve son ancien amant, Titus, le futur empereur, qui l’avait abandonné cinq ans auparavant. Les amants connaissent une étreinte passionnée. Tullia est toujours amoureuse du jeune homme. Mais que veut Titus ?

***

Les amants ont fait l’amour jusque tard dans la nuit et ont fini par s’endormir, épuisés. Les volets de la chambre, à cette heure avancée de la matinée, filtrent la lumière. Tullia, réveillée, nue, regarde avec amour et convoitise son homme. Depuis sa terrible entrevue avec Vespasien, il y a cinq ans, elle avait tant rêvé de ce moment. Que ce soit le destin, les dieux de Rome ou le Dieu de Pomponia, qu’elle a tous invoqués dans ses prières, Titus a de nouveau croisé sa route. Cela suffit à son bonheur. Elle ne demande rien d’autre. Peu importe la place qu’il pourra ou voudra lui accorder.

Tullia, comme une chatte, se colle au dos chaud et fort de Titus. Tullia laisse glisser sa main droite sur son bras, effleure sa peau douce et chaude. Tullia descend sur ses fesses, sur le haut de sa cuisse, se dirige vers son membre endormi. Tullia le flatte, le caresse, le masse doucement. Le membre viril se réveille doucement, les cuisses de l’homme s’écartent, laissant à Tullia plus d’espace. Tullia prend le membre dur dans sa main et fait des mouvements de va et viens, doucement. De petits sons sortent des lèvres encore endormies et Titus se retourne doucement sur le dos. Tullia approche sa tête du membre dressé. Elle lèche le bout gorgé de sang, l’embrasse. Sa langue lèche doucement tout le membre dur, ses lèvres l’embrassent. Tullia ne peut résister à l’envie de le prendre tout entier dans sa bouche. Il est à la fois si doux et si rigide. La langue de la patricienne tourne autour du gland et ses lèvres l’embrassent en entier. Tullia fait des mouvements de bas en haut et, de sa main, elle caresse les testicules si doux. Les yeux de cet homme qu’elle aime à la folie s’ouvrent doucement. De petits gémissements sortent de ses lèvres entre ouverte. Sa main droite parcoure le dos nu et chaud de désir de son amante. Tullia veut lui faire plaisir, Tullia veut le voir jouir. Elle arrête ses mouvements, un sourire aux lèvres.

• C’est terminé, dit Tullia.

Titus sait bien que c’est un jeu. Il connait Tullia et sait bien qu’elle en a envie autant que lui.

• Tu vas me bouffer les couilles, espèce de catin. Je veux baiser ta bouche !

Tullia se positionne donc pour se remettre à la tâche, une main sur le membre gonflé de désir et sa bouche qui le suce doucement au début. Sa langue explore ce membre si beau qui lui procure tant de plaisir. Elle accélère le rythme. Titus lui tient la tête et s’enfonce au fond de la bouche de la matrone. C’est un coït buccal qui se transforme en gorge profonde. Tullia, du fait de son expérience, ne lâche pas prise et parvient à contrôler sa respiration et les nausées, même si ses yeux sont pleins de larmes, car le mâle ne la ménage pas. Titus marque ainsi clairement que Tullia est à lui. Elle est d’abord pour lui un instrument de plaisir, même s’il affirme l’aimer. Les membres de Titus se raidissent, son souffle accélère, des gémissements se font entendre et tout d’un coup la bouche de la patricienne se remplit d’un liquide chaud amer, si bon, ce nectar dont elle ne se lasse pas. Tullia suce encore pour être certaine qu’il ne reste rien et lèche doucement pour bien nettoyer et ne rien laisser derrière, pas même une petite goutte. En se léchant les lèvres, Tullia revient s’étendre près de son homme. Titus la regarde avec amour et lui dit « Merci ! ». Puis il ajoute, en la prenant dans ses bras :


• Depuis hier, nous n’avons cessé de faire l’amour, Tullia. Il faut que nous parlions.
• J’ai compris, depuis cette terrible entrevue chez ton père, il y a cinq ans, que tu n’iras pas contre sa volonté. Les dieux ont exaucé mes vœux et ont bien voulu que nous nous retrouvions. Cela seul compte. Je ne demande rien, sauf la place que tu voudras bien me donner. Je t’aime ! Et mon amour sera éternel.

Titus l’embrasse fougueusement et déclame alors un vers de Catulle :
« Tu me promets, ô ma vie, que notre amour sera éternel. Grands dieux, faites qu’elle puisse le promettre en toute vérité, et qu’elle parle sincèrement et du fonds de son cœur. »
• Comment peux-tu en douter ? Je me donne à toi, Titus, totalement. Tu peux faire de moi ce que tu veux : ta femme, ta concubine, ta maîtresse, ta putain, ton esclave. Je serai ce que tu veux que je sois.
• C’est bien comme ça que je vois les choses. Tu dois d’abord savoir que, depuis mon retour à Rome, je suis marié avec Arrecina Tertulla, la fille de Marcus Arrecinus Clemens.
• J’ai entendu parler de Clemens, un Chevalier qui fut Préfet du Prétoire sous Caligula et qui participa au complot au cours duquel l’empereur fou a été assassiné.
• C’est une famille très riche. Ce mariage a été arrangé entre Clemens et mon père pour promouvoir ma carrière et compenser la dette encourue par Vespasien après son proconsulat en Afrique. C’est un mariage de raison, d’intérêts. Je n’aime pas Tertulla, qui n’est pas belle et pas très portée sur la chose. En attendant que nous trouvions une autre Domus pour notre foyer, mon épouse demeure auprès de mes parents, dans notre domaine familial, à Reate. La distance est raisonnable, environ 54 milles (80 kilomètres), soit deux jours de cheval. Je me partage donc entre Reate et Rome.
• Et tu vas te partager entre ton épouse et moi.
• Il n’y a pas d’autre choix et je ne te laisse pas d’autre choix. Maintenant que je t’ai retrouvé, tu es à moi.
• J’aurais espéré avoir auprès de toi la place qu’occupe Caenis auprès de ton père, celle de concubine.
• Ma mère l’a accepté. Pour le moment ce n’est pas possible. Clemens et Tertulla sont très conservateurs, ils ne l’accepteraient pas. Tu seras donc ma maîtresse. Je veux que désormais tu séjournes le plus souvent possible à Rome, pour que je puisse te retrouver à chaque fois que j’en ai envie, c’est-à-dire souvent. Pour être clair, j’ai envie de te baiser souvent, Tullia !
• Et ça ne te gêne pas de tromper ton épouse alors que tu viens de te marier ?
• Tu sais bien que nos traditions et nos lois traitent les choses de façon différentes pour les hommes et les femmes. Nos lois ne visent pas les hommes. L’adultère est réprimé quand il met en cause la pureté du sang. Les lois d’Auguste sont claires : une femme mariée est adultère quand elle a un amant. Tu n’es pas mariée. Et même si ta réputation est sulfureuse, il n’y a pas adultère en ce qui me concerne. Je fais ce que font tant de Romains, depuis toujours.

Titus ne fait en effet qu’exprimer la tradition ancestrale et machiste des Romains.
• Je t’ai dit que j’acceptais tout. Je serai donc à Rome, à la Domus Spurii, à la disposition de mon seigneur et maitre, à chaque fois qu’il aura envie de me saillir.
• Je veux aussi te parler de Domitia. Je n’ai su que tardivement que tu avais gardé l’enfant.
• J’ai voulu garder l’enfant de l’amour. Je t’avais envoyé des messages pour t’en informer.
• Je ne les ai pas reçus. Des ordres de mon père, j’imagine. Je veux te dire que pas davantage que je ne peux t’épouser, je ne peux pas reconnaître Domitia.
La brutalité de ces propos affecte Tullia. Mais elle est tellement sous l’emprise de son amant qu’elle ne peut se résoudre à se lever et à s’en aller, comme sa dignité l’exigerait pourtant.
• Ma fortune est immense et je donne à Domitia la meilleure éducation. Mais sans père, son avenir sera difficile.
• Je le sais. Je réfléchis à une solution qui assurera l’avenir de notre fille.

***

Tullia regagne la Domus Spurii où l’attendent, inquiets, Marcia et Decimus. Pour l’avoir suivi, le fidèle garde du corps sait qu’elle était avec Titus. Il n’aime guère cet homme et surtout la façon dont il se comporte avec Tullia. Lui et Marcia auraient préféré que Tullia aille dans une bacchanale s’offrir à de nombreux hommes plutôt que de retomber sous la coupe de Titus. Et leur crainte est confortée quand Tullia leur annonce qu’elle va désormais passer l’essentiel de son temps à Rome plutôt qu’à Baïes, afin d’être disponible pour Titus quand il aura envie d’elle. En conséquence, elle demande que le nombre de serviteurs à la Domus soit renforcé. Tullia ne souhaite que rien ni personne ne vienne contrarier ses amours avec Titus. Elle écrit à Lucia et Parsam pour leur demander de prendre soin de Tertullia et de Domitia, renforçant ainsi sans le vouloir l’influence de Julia sur Tertullia.

Elle demande également à Pomponia et à Epicharis de ne pas venir à Rome. Les deux femmes en sont mortifiées. Pomponia parce qu’elle voit Tullia retomber dans ses travers. Epicharis, quant à elle, considère que Titus n’est qu’un débauché, qui traite Tullia comme une chose, ce qui la révolte, elle qui adule Tullia, l’amour de sa vie. Elle n’oublie pas non plus le moment où Tullia l’avait jetée dans les bras de son amant, lors de leur première relation. Depuis, elle déteste Titus.

Titus vient voir Tullia quand il en a l’envie et le temps. Même s’il lui répète qu’il l’aime, c’est à sa façon, car Tullia n’est pas la seule avec laquelle il trompe sa jeune épouse. Titus est un alors un débauché, un noceur, qui participe assidûment aux banquets de Néron, qui tournent souvent en orgies. Titus vient à la Domus Spurii baiser Tullia de la même façon qu’il se rendrait chez une putain de Suburre. Ce soir-là, Tullia sent contre elle le torse musclé de Titus. La soie de sa tunique glisse lentement le long de son corps et une main ardente descend jusqu’au creux de ses reins, jusque sur ses cuisses. La bouche de son amant continue à remplir sa nuque de baisers puis elle parcourt son dos. Le visage de Titus vient près du sien et ses yeux brillent dans la pénombre, puis leurs bouches s’unissent. Titus se couche sur elle, ventre contre dos. Elle comprend qu’il veut la sodomiser, ce qui lui donne un plaisir envahissant.

• Tu aimes quand je t’encule ?
• Beaucoup ! casse-moi le cul ! Ouiiiiii

Ses hanches épousent, sur un mouvement naturel, le balancement régulier du corps de Titus. Dès lors, Tullia oublie le monde autour d’elle pour s’abandonner à toutes les voluptés. Le mâle dominateur, qui s’est comporté avec elle comme si elle était Danaé, prostituée de Suburre, se montre après l’amour tendre et amoureux. Tullia s’inquiétant de leur différence d’âge, ne cachant pas sa crainte qu’il ne se lasse d’elle, il lui répond par une épigramme de Properce :

• Je ne crains pas aujourd'hui de valoir moins à tes yeux que tant d'autres. Eh bien, quand on plaît à celui que l'on aime, on est toujours belle, toi surtout, à qui Phébus accorde le don des vers, à qui Calliope prête volontiers sa lyre ; toi, dont les discours ont un agrément sans égal ; qui réunis aux talents de Minerve toutes les grâces de Vénus ; oui, avec tant d'avantages tu es toujours sûre de charmer mon cœur ; mais dédaigne un misérable luxe.

***

Pendant deux ans, de 62 à 64, Tullia séjourne essentiellement à Rome. Lors des périodes où Titus s’éloigne de l’Urbs plus longuement, Tullia regagne Baïes, où seule Pomponia prend soin d’elle. Epicharis tente d’oublier dans les bras de ses amants. Parsam et Lucia se consacrent à l’éducation de Domitia et au prosélytisme de leur nouvelle religion. Quant à sa fille aînée, Tertullia, elle passe désormais l’essentiel de son temps avec Julia, qui la fascine.


Titus exige que Tullia se réserve pour lui et n’ait aucune relation avec d’autres hommes sans son autorisation. Si Tullia n’est pas son épouse, il la considère comme si elle était à lui. D’ailleurs, il ne prend aucune précaution envers Tullia, toujours féconde. Titus ne veut pas d’autre enfant avec Tullia d’autant que, devenu candauliste, il doute de la paternité des enfants que porte la jeune femme. Celle-ci, comme elle l’a déjà fait dans le passé, fait donc appel à des médecins qui appliquent les préceptes de Celsus Cornelius Aulus. Né vers -25 et mort vers 50, surnommé le Cicéron de la médecine, Celse, dans un des chapitres de son « Traité de la médecine » (De arte medica), donne de nombreux conseils en matière d’obstétrique, de contraception et d’avortement. En clair, Tullia, comme d’autres matrones de son temps, a recours à l’avortement. Avec les risques que cela représente pour sa vie.

Arrecina Tertulla meurt de maladie, début 63, sans avoir donné d’enfants à Titus. Tullia ne se fait pas d’illusions. Ce veuvage ne saurait déboucher sur un mariage avec Tullia. Vespasien ne le veut pas davantage qu’il y a six ans et Titus ne l’envisage même pas. Il va donc faire un nouveau mariage arrangé, cette fois avec Marcia Furnilla. Furnilla vient d’une famille noble et distinguée, la gens Marcii. Elle est la fille du sénateur Quintus Marcius Barea Sura, consul en 52 et ami de Vespasien. Sa sœur Marcia a épousé Marcus Ulpius Traianus, un autre ami de Vespasien. Leur fils sera l’empereur Trajan. Furnilla et sa famille sont très influents. Titus, auréolé de sa gloire de tribun militaire et qui devient un avocat réputé, a fait cette fois un très beau mariage. Vespasien, qui a appris que Titus revoit « cette putain de Tullia », a en vain incité son fils à être un peu plus discret avec sa maîtresse.

C’est à l’occasion de son second mariage que Titus avance une solution pour Domitia, afin d’assurer l’avenir de sa fille naturelle, qu’il ne peut reconnaitre. Il propose à Tullia que Domitia soit adoptée par un de ses amis, un riche plébéien, Curtilius Mancius, dont l’épouse est stérile. Pour Tullia c’est un véritable déchirement. Son père Marcus l’avait déjà séparé de son fils Caius. Sa fille ainée, Tertullia a été élevée par Lucia et Parsam et elle est devenue très proche de Julia, la nièce de Fausta. Comme beaucoup des matrones des familles patriciennes, Tullia n’a guère la fibre maternelle. Elle sait aussi que, malgré sa fortune, l’avenir de Domitia, enfant naturelle, sans père, est sombre.

Tullia, après avoir longuement hésité, finit par se ranger à la proposition de Titus. Domitia, à six ans, a l’âge de comprendre. L’enfant vit douloureusement, non la séparation avec une mère peu présente, mais son éloignement du couple qui l’a élevée et qu’elle adore, Lucia et Parsam. A Rome, les enfants n’ont hélas pas voix au chapitre. L’affaire sera réglée par un passage devant le préteur, par lequel Tullia transfère son autorité à l'adoptant, futur pater familias, grâce à la procédure de la « iundicatio filii, » utilisée normalement pour revendiquer un enfant comme sien. Une somme d'argent est d’habitude échangée entre les parties. Dans ce cas, c’est Tullia qui se montre généreuse pour assurer la meilleure éducation à sa fille. Cela prouve aussi que Mancius a aussi accepté la proposition de Titus dans un intérêt évident.


Après être passée devant le préteur, l'adoptée prend le statut de son adoptant : c’est ainsi que Domitia, issue d’une patricienne, devient plébéienne. L'adoptée prend le patronyme de l'adoptant mais son nom indique sa filiation originelle : l'adoption était ainsi rendue publique, et on n'exigeait pas de l'adopté qu'il rompe les liens avec sa famille d'origine. Domitia devient Curtilia Mancia Domitia. Elle vit désormais chez Mancius. Titus, quand il est à Rome, rend régulièrement visite à Domitia, ses parents adoptifs l’élevant dans le culte de Titus Flavius Vespasianus. L’enfant, en grandissant, finit par adorer celui qui pour l’instant est avocat, puis sera bientôt général et César. Sans l’avoir reconnu et en faisant assumer sa paternité par son ami Mancius, Titus se comporte en tout point comme un père pour Domitia. Celle-ci se montre par contre très distante quand Tullia lui rend visite.

***

Vespasien avait à juste titre mis en garde Titus par rapport à ses frasques et tout particulièrement sur sa liaison avec Tullia, connue pour sa réputation sulfureuse. Rome a beau être une ville immense, des rencontres sont possibles. Titus ne se prive pas de se promener sur le forum au bras de Tullia, fier d’exhiber sa conquête.

Ce jour de l’automne 63, un homme interpelle Titus, en l’appelant « mon cher collègue ». Tullia devient pâle car elle l’a reconnu : c’est Quintilien, avocat et rhéteur, originaire d’Espagne et connaissance de Fausta. Quintilien a été l’avocat de Tullia lors du procès qui suivit le scandale de la Bona Dea (voir 27 : les amants de Baïes). Titus salue son confrère :

• Marcus Fabius, je te croyais en Hispanie, auprès du proconsul Servius Sulpicius Galba.
• Oui, je suis rhéteur auprès de Galba depuis deux ans. Il a souhaité que je l’accompagne, étant né en Tarraconaise, à Calagurris Nassica. En plus de mes fonctions de rhéteur auprès du gouverneur, Je suis avocat et professeur d’éloquence. Galba m’a envoyé à Rome présenter des rapports à César. Je vois Titus que tu es très bien accompagné. Avé, Tullia !
• Vous vous connaissez ?
• Il y a plus de sept ans, sur les conseils de mon amie Fausta, Quintilien fut mon avocat. Il m’a défendu avec efficacité lors du scandale de la Bona Déa. Avé, Marcus Fabius !
• Je peux même dire que j’ai sauvé sa jolie tête que demandait mon collègue, Decimus Atilius Opilius. Il est vrai que Sénèque et Agrippine m’ont aidé et que César a pris la bonne décision en l’épargnant.
• Sans toi, mon ami, je ne l’aurais pas connu et elle ne serait pas aujourd’hui ma femelle, dit Titus en posant ostensiblement sa main sur les fesses de Tullia.

Tullia baisse les yeux, honteuse d’être traitée ainsi devant son ancien avocat. Mais elle ne refuse rien à Titus, il suffit qu’il pose la main sur elle pour que toute volonté l’abandonne.

• Je vois que tu ne te caches pas, Titus. Pourtant j’ai appris que tu en es à ton second mariage, celui avec Marcia Furnilla a été célébré il y a seulement quelques mois.
• Marcus Fabius, nous Romains pouvons rechercher le plaisir hors du foyer, ce n’est pas le cas de nos femmes, chargées d’assurer notre descendance.

Quintilien acquiesce à cette conception très ancrée dans la mentalité des Romains, pour lesquels l’adultère n’était pas un sujet pour les hommes, tout en étant interdit aux matrones. Titus invite Quintilien à se rendre à la Domus Spurii, proche du Forum d’Auguste. Pour respecter les convenances, il ne peut se rendre chez lui, où vit Marcia Furnilla. Titus se partage entre deux demeures et deux femmes, la première, Furnilla, ayant pour tâche de lui donner un héritier, la seconde, Tullia, étant à sa disposition pour son plaisir.

A la Domus Spurii, Titus se sent comme chez lui. Il fait servir une collation à Quintillien. Le regard du rhéteur sur Tullia ne lui a pas échappé.

• Elle est belle, n’est-ce pas ? Et pourtant elle a déjà 33 ans. J’aime les femmes mures et expérimentées. Et Tullia est expérimentée, crois-moi !
• Je suis un ami de Marcus Valerius Martialis, Espagnol comme moi et un peu plus jeune. Martial m’a longuement parlé de Baïes, de Tullia, dont il a été l’amant. Je sais que, comparées à elle, Julie, fille d’Auguste ou encore Messaline, peuvent être qualifiées de vierges !
• Tu sais, mon ami, que je suis un grand amateur de femmes. Mais j’avoue qu’entre Furnilla et Tullia, j’ai presque du mal à suivre. Surtout avec Tullia. Elle a un tel tempérament, elle m’épuise.
• Il faut te faire aider !
• J’y ai pensé. Et je me dis que Tullia ne t’a pas remercié comme elle aurait dû lorsque tu as sauvé sa jolie tête, lors du procès de la Bona Dea, devant Néron. Tullia, ma belle, enlève cette tunique et montre tes merveilles à Quintilien !

Tullia obéit, sans hésiter. Elle se retrouve nue. La pointe de ses seins, en érection, donne une idée de son excitation. Elle sait qu’elle va se faire baiser, par un autre, à qui l’offre son homme. Seize après, Titus se comporte avec elle comme le faisait Vettius Valens.

• Tu te comportes comme le roi Candaule, Titus !
• Oui, Tullia est ma Nyssia et j’ai envie de la voir se faire baiser devant moi, comme je l’ai connue, lors de cette fameuse nuit des Saturnales à Baïes, il y a 8 ans (voir chapitre 28). Tullia est à moi, je dispose d’elle comme je l’entends. Aujourd’hui, elle a toi, mon ami !
• Accede propius, pulchra meretrix ! (« approche, jolie putain ! »)

Tullia s’approche et tend la main à Quintilien, sans perdre de vue Titus, pour guetter son excitation et sa volonté. Tullia va commencer par déshabiller le rhéteur, lui enlever sa toge et sa tunique, puis son subligaculum, qui permet à Tullia d’apprécier la virilité de l’homme qui va la posséder.

Titus prend les choses en mains et donne ses consignes :

• Video gallum suum velle facere! Ad genua supplex! Sugere! (« Je vois que sa verge te fait envie ! Mets-toi à genoux ! Suce-le)

Quintilien s’assoit sur le triclinium et Tullia se met entre ses jambes. Elle avale le membre turgescent et, avec ses lèvres l’enserre soigneusement. Bien des années plus tard, Quintilien racontera cette fellation d’anthologie au poète Juvénal, comparant Tullia à Cléopâtre, « bouche d’or ». Tullia veut en offrir plein la vue à Titus et elle s’applique tout particulièrement, sachant s’arrêter pour éviter que son amant ne jouisse, torturant merveilleusement le gland avec sa langue.

• Ça te plait, Quintilien ?
• C’est une merveille, Titus. Elle suce mieux que Vénus !

Tullia prolonge un long moment la fellation. La connaissant, Titus sait qu’elle veut être prise :

• Mets-toi à quatre pattes et tend ta croupe. Et toi, baise-la, elle n’attend que ça !

Quintilien ne se le fait pas dire et, d’un coup, il enfile la maitresse de Titus. Commence alors un coït d’enfer, où ses couilles lourdes tapent sur les fesses de Tullia, qui enchaine les orgasmes :

• Oh oui, Marcus Fabius, vas-y ! Comme ça ! Vas-y plus fort, plus vite, mets-la-moi bien au fond !

Quintilien, aux anges, fait un effort pour retarder l’échéance. Il n’a jamais connu une femme comme Tullia.

• Oh oui, que c’est bon !!!! Continue, n’arrête pas ! Défonce-moi ! Ça te plait, mon chéri, dit-elle en s’adressant à Titus, alors que les yeux de la jeune femme se voilent, qu’elle est au stade où le plaisir devient presque une souffrance.

• J’adore ! Tu es encore plus belle quand tu jouis !

Titus a sorti sa queue et se branle. Tullia prend encore plus de plaisir que ça se passe en présence et sous le contrôle de l’homme qu’elle aime.

• Oh je n’en peux plus ! Je vais venir ! je peux ?
• Bien sûr que tu peux jouir en elle. Elle adore ça se faire remplir et féconder !

Quintilien éjacule puissamment au fond du vagin de Tullia, alors que Titus, qui s’est approché des amants, envoie plusieurs puissantes éjaculations sur le visage et les seins de la patricienne.

Titus, Quintilien et Tullia poursuivront leurs ébats dans la chambre de la Domina jusqu’à la fin de la nuit. Titus, qui aura jusqu’à son avènement à l’empire, une réputation de débauché, vient de découvrir les plaisirs du candaulisme. Il ne va pas s’en priver et, pendant les deux ans qui suivent, il emmène fréquemment Tullia dans les orgies auxquels il participe, pour l’offrir aux participants. Il fait aussi profiter ses amis et ses clients des charmes de la jeune femme. Compagnon de débauche de Titus, Tigellin, le puissant Préfet du Prétoire, amant de longue date de Tullia (voir (24) : La reine de Baïes »), fait partie de ceux avec qui Titus partage volontiers sa maîtresse.

Nous avons vu que Titus, convaincu d’être dans son bon droit de mâle romain, ne se gêne pas pour s’afficher avec Tullia. Ayant eu une éducation traditionnelle, cela n’affecte pas Marcia Furnilla. D’une part, elle aime son mari. D’autre part, elle ne dit rien tant qu’il honore sa couche et qu’il ne vient pas avec « sa putain » dans leur demeure. Elle ne s’occupe pas des débauches qui se déroulent à la Domus Spurii ou dans les banquets, hors de sa présence.

Titus ira jusqu’à offrir Tullia à Marcus Ulpius Traianus, sénateur, père du futur empereur. L’épouse de Marcus, Marcia, est la sœur de Furnilla. Trajan « l’ancien », qui a alors 38 ans, est né à Italica, en Bétique, où il a connu Hosidius Geta et son épouse Fausta, l’amie de Tullia. En 50, Marcus devient questeur, après un poste de tribun militaire, où il a côtoyé les grands généraux Vespasien et Aulus Plautius. Ensuite, il sera édile, tribun de la plèbe, puis préteur en 59. Il est ensuite propréteur en Bétique. Il est un des premiers citoyens nés hors d'Italie à détenir un tel mandat et aussi l'un des rares sénateurs qui se voient confier leur province de naissance. Une carrière si brillante pour un sénateur né en province est due en partie à l'aide d'un personnage important du règne de Néron, Sénèque, lui-même né en Bétique, et très influent jusqu’à sa disgrâce en 62. Trajan l’ancien, initialement choqué par l’adultère de son beau-frère, devient un amant régulier de Tullia. La période 63 à 65 est une période où Tullia donne à nouveau libre cours à son hypersexualité, à travers les orgies auxquelles elle participe et aux nombreux amants que choisit pour elle Titus.

***

Cette période est aussi celle où les frasques de Néron se développent, certains diront sa folie. Débarrassé de ses anciens conseillers, il est entouré de gens qui, comme Tigellin, l’encouragent dans ses dérives.

Poppée est alors au sommet de sa puissance. Néron est follement amoureux de sa belle épouse. Dans un poème, Néron vante les cheveux dorés de Poppée. Il les compare au succin, l’ambre jaune, presque transparent. Dès lors les Romaines cherchent à porter cette couleur de cheveux. Poppée a peur de vieillir. Un jour, se regardant dans un miroir, ne se trouvant pas belle, elle avoua préférer mourir avant que sa jeunesse ne disparaisse. Pour prévenir les méfaits du temps, Poppée prend soin de sa personne. Depuis longtemps à Rome, le lait d’ânesse passe pour effacer les rides, adoucir la peau et la blanchir. Comme le faisait Cléopâtre, Poppée se baigne dans un bain de lait d’ânesse. Partout où elle va, 500 de ces animaux la suivent. Pour éclairer son visage, elle utilise une miction, « la pommade de Poppée », qui teinte le visage et cache les imperfections, tout en dégageant une agréable odeur. Poppée aime le luxe. Elle pousse le raffinement jusqu’à équiper de harnais d’or les mules utilisées pour sa voiture !

Le 21 janvier 63, Poppée donne naissance à Antium à une fille, accueillie avec une joie exubérante par Néron, qui lui donne le nom de Claudia Augusta. Néron honore son nom, ainsi que celui de Poppée, avec le titre d'Augusta. Des statues d´or sont déposées dans des temples et des jeux du cirque sont organisés pour célébrer sa naissance. Hélas, le bébé meurt quatre mois après et elle est alors divinisée par ses parents. Le chagrin de Néron sera immense, la perte de cet enfant étant, avec l’assassinat de sa mère Agrippine, une des raisons du déséquilibre mental de l’empereur. Cela va également contribuer à refroidir les relations au sein du couple, Néron se réfugiant de plus en plus dans ses débauches à Baïes et ailleurs. Même s’ils ont en commun d’encourager Néron dans ses travers, une sourde rivalité oppose Tigellin et Poppée. Et comme Tullia, que Poppée hait, est la protégée de Tigellin, cela ne fait qu’accroître l’hostilité de l’impératrice envers la Patricienne, même si pour l’instant cela reste sans conséquences.

***

Tullia, sous la coupe de Titus et accaparée par les débauches auxquels son amant la pousse, est, pendant ces années entre 62 et 64, beaucoup moins présente à Baïes, où Julia, nièce de Fausta, l’a remplacée comme reine des nuits de débauche. Pomponia, Lucia et Parsam, qui se consacrent à la promotion de leur foi chrétienne, s’en accommodent. Celle qui souffre le plus de cette situation est la fidèle Epicharis, qui a été également très touchée par le mariage du poète Lucain, neveu de Sénèque. Elle le voit encore épisodiquement, mais on est loin des serments d’amour éternel que les amants s’étaient faits.

Epicharis est inquiète de la haine que la puissante Poppée voue à Tullia et craint qu’elle ne finisse par obtenir gain de cause. Comme elle l’avait fait 15 ans auparavant à Suburre, dans le lupanar de Quintus et Rufina (voir « 14 Lysisca et Danaé à Suburre ») Epicharis veut sauver celle qu’elle aime et pour cela veut tout faire pour éliminer le tyran. Protéger Tullia, inconsciente du danger, c’est ce qui la pousse, Epicharis, à fréquenter les puissants qui vivent ou séjournent fréquemment à Baïes. C’est ainsi qu’elle devient la maîtresse de l’influent sénateur Caius Calpurnius Piso. Pison, consul suffect en 41, était jusqu’alors un proche de Néron, qu’il avait souvent accueilli dans sa magnifique villa de Baïes.

Epicharis va, peu à peu, ouvrir les yeux de son amant Pison sur la situation. Néron, particulièrement dispendieux, confronté à une situation financière difficile, pratique une pression fiscale de plus en plus rigoureuse. S’y s’ajoutent des confiscations aux dépens des grands propriétaires, pour des prétextes variés. Les précédents crimes de Néron, ses extravagances et un climat de terreur qui s’installe agitent les coteries sénatoriales. Plusieurs proches de la famille impériale, Cornelius Sulla, Rubellius Plautus, Torquatus Silanus ont été éliminés au cours des années précédentes. Convaincu par Epicharis, Pison va devenir le pivot de la conjuration qui s’étoffe peu à peu. Epicharis paie de sa personne et de ses charmes pour rallier d’autres partisans, comme le sénateur Flavius Scaevinius et le chevalier Natalis. Pour avoir une chance de réussite, le complot doit bénéficier d’un large appui dans l’entourage impérial, mêlant des sénateurs, des chevaliers, des militaires et des familiers de Néron.

***

Julia, la nièce de Fausta, est bien loin de ces préoccupations de nature politique. Son mari, le sénateur Bibulus, qu’elle a épousé il y a sept ans, se satisfait de l’héritier que sa jeune épouse lui a donné, sans chercher à savoir que le géniteur est l’amant de Julia, Lucius Atius Crassus (voir (27) : « Les amants de Baïes »). Il laisse donc Julia mener sa vie de libertine, qui fait de la jeune femme, à la place de Tullia, la reine des nuits de Baïes. Voulant se réserver pour Julia, Lucius refuse de se marier, ce qui provoque la colère de son père Titus. Furieux, celui-ci l’éloigne de Baïes et l’envoie gérer ses riches domaines en Gaule.

Privée durablement de Lucius, Julia commence alors une liaison avec le sénateur Cnaeus Arrius Antoninus, né en 30. Julia, qui avait promis amour éternel à Lucius, lui imposant de ne pas se marier, tombe amoureuse d’un nouvel amant. Celui-ci ne veut pourtant pas se séparer de son épouse, Boionia Procilla Servillia, dont lui vient l’essentiel de sa fortune et à laquelle il est très attaché. Antoninus tient aussi beaucoup à sa réputation d’homme irréprochable, que mettra en avant « l’Histoire Auguste ». Pline le Jeune, son ami, saluait quant à lui sa rigueur morale et son autorité. Après la naissance de sa première fille, Arria Antonia, Servillia, l’épouse d’Antoninus, enchaîne des fausse-couches. C’est alors que Julia propose à Antoninus de lui donner ce fils qu’il souhaite tant. Elle espère ainsi le pousser au divorce, et elle n’aura aucun scrupule à mettre fin à son mariage avec Bibulus. Le sénateur demande pourtant son avis à son épouse, qui, désirant tant un second enfant et espérant un fils, donne son accord. « L’honnête sénateur » n’a nulle intention d’épouser Julia. Le plan fonctionne à merveille, puisque Antoninus met enceinte presqu’en même temps sa maîtresse et son épouse. Dans un souci de discrétion, Antoninus installe Julia à proximité de sa Villa de Lanuvium dans la Latium. La grossesse de Servillia ne va pas à terme. Julia, quant à elle, accouche d’une petite fille.

C’est à ce moment-là qu’Antoninus lui dit qu’il n’a pas l’intention de l’épouser. Contrairement à ce qui s’était passé lors de la naissance de son fils, Julia ne peut cette fois faire endosser cette paternité à Bibulus, les deux époux vivant loin l’un de l’autre. Julia sait que Bibulus, humilié, est capable de s’en prendre à l’enfant, en l’exposant, c’est-à-dire en l’abandonnant. Bibulus est un homme influent qui peut également accuser la jeune matrone d’adultère et de stuprum et la faire exiler dans les iles Pontines ou à Pandateria. Julia comprend qu’Antoninus s’est servi d’elle, sans toutefois obtenir le fils qu’il espérait. C’est la dévouée Servilia qui apportera une solution en faisant comme si le bébé, qui reçoit le nom d’Arria Fadilla, était le sien. Julia, n’ayant pas la fibre maternelle, accepte cette solution, jouant ainsi, sans l’avoir voulu, le rôle de mère porteuse. Arria Fadilla sera la mère d’Antonin le Pieux, le futur empereur.

Julia rompt avec son amant, connaissant à son tour des situations douloureuses qu’a vécues Tullia. Tullia, quant à elle, est complètement obnubilée par « la vie inimitable » que lui offre Titus, référence explicite de sa part aux débauches d’Antoine et de Cléopâtre. C’est alors que Lucius, ancien amant de Julia, fait son retour à Baïes, en ce début d’année 64.

A suivre 35 : « L’étang d’Agrippa »
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Histoire de OlgaT

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Commentaires du récit : Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (34) : « la vie inimitable »

Le 07/05/2023 - 07:07 par OlgaT
Merci Chris!
Le 07/05/2023 - 06:58 par Chris71
Mon dieu quelle femme. Je parle de toi Olga qui nsait si bien transmettre ces choses de la vie...
Le 06/05/2023 - 13:31 par OlgaT
Merci Valériane!
Le 06/05/2023 - 10:42 par valeriane
du grand art bravo
Le 06/05/2023 - 07:13 par OlgaT
@ Didier, tu as raison de souligner que cette période est une transition dans le règne de Néron, de l'époque où il était adulé à un moment où il va finir par être honni. Incontestablement Tigellin et Poppée furent ses mauvais génies, alors que Burrus avait disparu et que Sénèque était tombé en disgrâce. J'ai ensuite tenu à souligner que l'adultère, à Rome, était réprimé pour les femmes, pas pour les hommes. Et en effet, l'adoption était facilitée par la législation romaine, même pour des personnes qui, comme Domitia, avaient une filiation naturelle. Tu as raison enfin de souligner que la descendance d'Antoninus, comme la famille d'adoption de Domitia, auront un destin exceptionnel. Ceci est une autre histoire, sur laquelle je travaille actuellement. @ Micky, oui il y a des constances et, hélas c'est le case de la violence
Le 06/05/2023 - 06:01 par Micky
Au fond, le sexe à la romaine n'était pas très différent du sexe XXIè siècle. Ni les rapports amoureux d'ailleurs. Il y avait un vieux fond de violence qu'on retrouve encore parfois aujourd'hui, mais en général dans les foyers les plus humbles, sinon au sommet de l'élite. Les faits divers nous le démontrent régulièrement, hélas.
Le 05/05/2023 - 17:59 par DBHB24
Olga, C'est un très bon chapitre, très sexe, qui je tiens à le souligner décrit bien la belle rechute de Tullia, mais avec aussi cependant un peu de culture romaine, sans oublier bien sûr un zeste d’Histoire. Historiquement, il y a tout d’abord cette présentation de Marcus Ulpius Traianus père du futur empereur Trajan, puis ces allusions sur les désastreuses évolutions de mentalité de Néron et Poppée, l’un sombrant de plus en plus dans la folie et la tyrannie et l’autre refusant de se voir vieillir… Je terminerai enfin en te remerciant d’avoir exposer les causes originelles de la conjuration de Pison, mais sur ce sujet, là aussi, tu fais encore un pied de nez à l’Histoire en prenant comme « véritable » prétexte la protection de Tullia. Culturellement, il y a cette vision, complètement décalée de nos jours, de l’adultère à la romaine où seule les femmes mariées sont condamnables, et où les époux ont ainsi le champ libre pour une double vie. Heureusement que ces mentalités ont globalement évolué sur ce point avec le temps. Mais ce qui m’a le plus intéressé, c’est cette présentation du concept de l’adoption, et de ses formalités pratiques. C’est surprenant cette facilité à laquelle on pouvait à cette période adopter ou faire adopter un enfant, l’argent y étant peut-être pour quelque chose... A propos d’adoption, j’ajouterai qu’il me semble que ton choix de ces nouvelles familles pour les deux filles n’est pas forcément dû au hasard et qu’à mon humble avis, historiquement il est vraiment judicieux. J’espère que tu nous en diras plus à ce sujet dans les prochains chapitres. Didier
Le 05/05/2023 - 17:17 par OlgaT
@ michelle2, merci beaucoup. N'hésitez pas à découvrir les autres épisodes de la série @ Didier, on ne peut pas parler de descente aux enfers, plutôt de rechute. Certes Titus accorde à Tullia la place de maitresse, puisque celle d'épouse est refusée par Vespasien. Pour autant, à sa façon, Titus est attaché à Tullia et les liens qui les unissent sont forts. Epicharis a raison, la grande menace vient de Poppée, qui hait Tullia, craignant (à tort) une rivale. Quant à Lucius, il va avoir un lien familial fort avec Tullia. A découvrir dans le chapitre suivant
Le 05/05/2023 - 13:33 par michelle2
Très intéressant, j'aime
Le 05/05/2023 - 12:50 par DBHB24
Derrière ce titre idyllique, se cache une véritable rechute de Tullia dans de récents travers. Follement amoureuse Tullia, en devenant la maitresse d’un Titus désormais marié, se donne à lui corps et âme en laissant sa passion et le sexe prendre ainsi le pas sur sa raison et son discernement. Notre belle héroïne est consciente de sa nouvelle attitude, mais c'est plus fort qu'elle, quand elle aime elle ne peut pas, ne peut plus se contrôler… Malgré qu’il soit amoureux de notre belle matrone, Titus l’"utilise" cependant, tel un objet sexuel, pour satisfaire tous ses vices et plaisirs, en arrivant même à devenir candauliste afin de mieux l’offrir à tous ceux qui peuvent servir ses propres intérêts. Entre-temps, toujours par intérêt et conformément à la tradition de la société romaine, Titus devenu veuf se remarie une nouvelle fois avec une femme de bonne lignée, "rangée", afin d’avoir une descendance légitime. C’est au titre de cette tradition mais aussi de la morale, au grand désarroi cependant de notre belle héroïne, que Titus fait adopter par son ami Curtilius Mancius leur fille « illégitime » Domitia, afin de lui donner un avenir respectable. C’est dans cette même optique, mais aussi pour éviter un scandale, qu’après leur liaison amoureuse secrète due à l’absence prolongée et contrainte de son Julius, que Julia « cède » leur fille illégitime à l’irréprochable sénateur Arrius Antoninus, désireux d’offrir un second enfant à son épouse devenue « inféconde ». Tullia en restant à Rome pendant près de deux ans afin de satisfaire les envies de son amant, ne vit donc plus à Baïes, ou très exceptionnellement, négligeant, délaissant ainsi tout un entourage initialement choqué de cette attitude, mais faisant avec cependant, à l’exception d’une Epicharis ulcérée par cette relation « malfaisante ». En effet, désireuse de protéger sa bien-aimée Tullia du danger représenté par une Poppée, obnubilée par sa propre beauté, et de plus en plus haineuse envers sa « rivale », l’intrépide jeune grecque s’est lancée dans une liaison avec le sénateur Pison, qu’elle convainc par ses charmes de conspirer contre un Néron de plus en plus fou et tyrannique. Que nous réserve ce prochain chapitre au surprenant titre « L’étang d’Agrippa » ? Cette vie inimitable n’est-elle en effet pas le début d’une nouvelle descente aux enfers pour Tullia ? Oui, cet aveuglement dans sa passion ne risque-t-il pas de jouer des tours à notre belle matrone ? Titus ne risque-t-il pas d’abandonner notre belle héroïne une nouvelle fois ? Epicharis réussira-t-elle dans son entreprise pour sauver Tullia ? Enfin pourquoi le retour de Lucius semble-t-il si important pour ton récit, que tu en fasses l’annonce en fin de chapitre ? Didier

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