ACCUEIL > Divers > Récit : Métamorphose

Métamorphose

+11

Lue : 918 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 08/09/2021

Découvrez les filles coquines près de chez vous :

Je me souviens parfaitement de toute cette histoire, et de son tout début, même si les années ont glissé rapidement. A l’époque, je venais de passer la vingtaine, j’étais étudiant et je menais une vie bien tranquille, surtout soucieux de réussir mes études. Je faisais une licence de maths, et je voulais après tenter le concours pour rentrer à l’INSEE. J’avais découvert cet institut à l’adolescence, et je trouvais ce qu’ils faisaient passionnant. J’avais envie d’être un des leurs.
J’habitais dans une banlieue parisienne calme, un petit immeuble de quatre étages avec trois appartements par étage. On se connaissait tous, et il régnait une bonne ambiance.
Je partais à la fac, un matin, quand Jean-Pierre B…, qui habitait en dessous m’a abordé.
—Je peux te parler une minute?
—J’ai le bus à prendre…
—Je n’en ai pas pour longtemps. Ton père m’a dit que tu faisais une licence de maths. J’aurais besoin d’un coup de main. Mais pas gratuit, je te rassure. Je te paierai ce qu’il faudra. C’est pour ma fille. Elle est très littéraire, mais elle est absolument nulle en maths. Elle veut devenir instit…Et tu sais que malheureusement, quand tu passes ce concours, il y a des maths…Est-ce que tu pourrais l’aider pour qu’elle ait au moins la moyenne sur cette partie de l’examen? Il y a un programme…
—Je vais jeter un coup d’oeil au programme. Je pourrais la voir samedi après-midi?
—Je te l’envoie. Et tu me feras une facture pour les heures.
Il y a des cas dans la vie où on se sent obligé de dire oui, mais en fait, on a très envie de dire non. Cela faisait bien trois ans que je n’avais pas vu Ariana, car elle avait fait des études de lettres, une licence, dans une autre province, mais je ne gardais pas un très bon souvenir d’elle. Quand elle était encore là, je la croisais souvent. Elle était plutôt hautaine. Un vague bonjour, et encore parce qu’elle était obligée. Elle était toujours habillée en noir, les cheveux plutôt gras réunis dans un chignon, Je ne l’avais jamais vu avec autre chose qu’une grande robe noire, un pantalon noir, une chemise noire, et une veste noire…Bref, elle n’était ni attirante ni sympathique…
Mais ça n’était pas un problème. Je n’étais pas un dragueur compulsif, courant après tout ce qui avait une chatte entre les cuisses. Et j’aimais bien aider les autres. Si vraiment elle avait besoin d’aide…En plus, cela me ferait quelques sous…
Et puis je n’y ai plus pensé. J’avais des semaines bien remplies.
Il devait être un peu plus de quatorze heures lorsqu’on a sonné à la porte, le samedi suivant. J’ai crié, mon père était là, ma mère était sortie:
—Je vais ouvrir.
Pour me trouver face à quelqu’un que je ne connaissais pas.
Une jeune femme…Vraiment ravissante. Une grande brune, dans mes âges, qui portait une ravissante robe bleue qui mettait en valeur sa silhouette. Elle avait des cheveux noirs, longs, qui coulaient sur ses épaules. Un visage délicat, bien dessiné. Elle était vraiment jolie, mais il y avait aussi quelque chose de troublant en elle. Des filles très belles laissaient indifférent. D’autres avaient ce plus, une touche de sensualité, qui changeait radicalement les choses.
—Bonjour, c’est moi Sabine. Tu me reconnais? Je viens pour la leçon.
Et c’était vrai qu’elle avec des cahiers sous le bras.
C’est peu de choses que de dire que j’ai été décontenancé. Un instant, j’ai envisagé de nombreuses possibilités. Je m’étais endormi, je rêvais, j’allais me réveiller. J’étais dans une réalité parallèle. Une impression qui s’est estompée, quand j’ai esquissé, très rapidement, une comparaison entre l’ancienne et la nouvelle Sabine. Non, effectivement c’était bien elle. Mais une Sabine qui aurait subitement pris conscience qu’elle était une femme, et qu’il existait quelques moyens, pas bien compliqués, pour se mettre en valeur.
La transformation était en tout cas radicale.
—Bon, viens, on va se caler dans le living.
Il y avait une grande table ovale. J’étais vraiment déstabilisé. Mais l’aspect ‘professionnel’ on va dire, l’a emporté. J’avais déjà donné des leçons à des enfants et c’était vrai que j’aimais bien enseigner. J’avais le programme sous les yeux. Je lui ai proposé de tout reprendre depuis le début. Elle était d’accord.
Elle m’écoutait attentivement. J’étais dans un état mental assez particulier. J’avais l’impression d’être sur le fil du rasoir, entre deux états, la réalité et le rêve. Parce que j’avais du mal à croire que j’avais à côté de moi la vraie Sabine.
Elle est devenue beaucoup plus réelle, tangible, de chair on va dire, à la fin du cours.
Mon père est passé, il l’a saluée. Lui ne se posait pas de questions. Il avait du la croiser plus souvent que moi.
—J’ai une réunion. A plus tard.
Elle m’écoutait, posait des questions. Elle assimilait vite. Je l’ai testée à plusieurs reprises. Elle avait parfaitement compris. Donc tout allait bien.
Ca faisait déjà deux heures qu’on travaillait quand elle m’a dit:
—Tu veux regarder s’il te plait, si j’ai des piqures de moustique? En ce moment, il y en a plein, et j’ai l’impression que j’ai été piquée il y a pas longtemps… On ne se rend pas compte, mais ces sales bestioles se glissent sous tes vêtements…
—Si tu veux…
C’était ce qui s’appelle sauter du coq-à-l’âne. Elle s’est levée. Je pensais qu’elle allait me montrer son bras, voire un bout de jambe. Je me trompais totalement. Elle m’a tourné le dos, s’est penchée légèrement, a attrapé l’ourlet de sa robe, et a remonté celle-ci jusqu’à sa taille. Me dévoilant des jambes dont je n’avais pas su apprécier avant la grâce. Il est vrai que ce qu’elle portait, trop flou, trop large n’en soulignait pas le charme, et ses fesses bien dénudées, puisqu’elle portait un string, qui, comme le voulait la règle de fonctionnement du string, voyait un cordon fin de tissu s’enfoncer entre ses fesses, pour réapparaitre plus bas et s’élargir pour venir couvrir son sexe.
Ses fesses non plus, je ne les avais pas appréciées avant. Et même s’il y avait quelque chose à voir, je n’avais jamais posé les yeux dessus. Et là, je découvrais un fessier bien charnu, rebondi, ferme et souple à la fois, qui méritait vraiment qu’on pose les yeux sur lui.
L’ancienne Sabine n’aurait sans doute pas porté de string. Ni même porté, et encore moins soulevé la robe devant moi. Mais cette Sabine là était morte. Elle avait laissé la place à une nouvelle Sabine, qui m’a dit:
—Regarde mes fesses. Elles me démangent. Tu peux me dire s’il y a des piqures de moustique dessus? Elles me grattent, t’as pas idée. Tu peux toucher. Si tu vois des points rouges, je mettrai de la crème en rentrant.
Evidemment, il n’y avait, et il suffisait de regarder pour s’en rendre compte, aucun point rouge, et elle n’avait pas été piquée par le moindre moustique. C’était une manière de m’allumer, comme l’ancienne Sabine ne m’aurait sans doute pas allumé. Mais puisqu’il fallait que je vérifie… J’étais sans doute en transes, en tout cas avec une belle érection, quand j’ai amené mes mains sur les fesses de la jeune femme, et j’ai, comme elle me l’avait demandé exploré méthodiquement son popotin à la recherche d’une piqure de moustique. Le volume de sa croupe charnue pesait contre mes mains, et leur chaleur montait dans mes mains.
—Alors?
—Rien.
—Mets un doigt dans mon sillon, et regarde si je n’ai pas été piquée là. Ca me démange aussi.
J’étais surpris qu’elle soit aussi audacieuse. En même temps…On ne connait jamais les gens…Et j’avais une image d’elle sans aucun doute fausse. Je suis venu caler mon doigt là où son sillon s’amorçait dans sa chair, tracent son chemin droit entre les deux masses de chair rebondies. Je suis descendu lentement, touchant une chair délicate, et, quand elle a gémi de plaisir, le mythe de la piqure de moustique a disparu. J’ai senti les replis de son anus contre la pulpe de mon doigt.
—Attends, je crois qu’il faut que je vérifie. Je veux être bien sûr qu’il n’y a pas de piqure, parce qu’il m’a semblé sentir quelque chose.
Je suis repassé deux ou trois fois. Ca semblait vraiment bien lui plaire. Elle a finalement décrété:
—Il faudrait aussi que tu regardes devant. Mon ventre. J’ai été piquée par là.
Et elle s’est retournée.
Le tissu du string, sur le devant, enveloppait son sexe plus qu’il ne le couvrait. Il serrait ses chairs intimes en les faisant ressortir. Son sexe en particulier était vraiment souligné, fait saillant. Le tissu laissait même voir les détails, le renflement de sa vulve, coupé en deux, avec le dessin d’un bout de lèvre qui sortait. Ce qui était frappant aussi, c’était cette large tache sombre sur le tissu. Etait-elle déjà présente cinq minutes plus tôt ou était-elle apparue pendant que je vérifiais si elle avait été ‘piquée par des moustiques’.
Je suis venu sur son ventre, au dessus de la limite du string. Peau douce et chaude. Ma main s’est promené autour de son nombril.
—Ca fait du bien…J’ai du être piquée…Ta main me soulage.
—Je ne vois aucune trace.
—Alors c’est en dessous. Je suis sûre que j’ai été piquée. Tu peux descendre ma culotte et regarder en dessous?…J’ai été forcément piquée partout.
En descendant son sous-vêtement, comme elle me le demandait, je savais déjà que ses piqures étaient imaginaires. Je n’aurais pas imaginé, lorsque je la croisais dans les escaliers, et que je la trouvais si désagréable, qu’un jour je lui enlèverais son slip. Et que je serais ainsi troublé.
J’ai embrassé son sexe du regard à défaut de le faire avec ma bouche. Mais c’était sans doute aller trop loin, non qu’elle m’aurait rejeté, mais ce premier moment de sexe partagé avait besoin d’une fiction.
Le Destin peut être changeant, c’est sûr, car je n’aurais certainement jamais imaginé pouvoir accéder ainsi au sexe de Sabine trois ans plus tôt…Je n’en aurais d’ailleurs sans doute pas eu envie. Mais il était là devant moi, son état de repos modifié par son excitation, tout gonflé, ses chairs intimes envahies par le sang, ses lèvres étirées hors d’elle, elles aussi dilatées, avec son clitoris qui pointait en haut de ses lèvres. Elle avait gardé un triangle de poils qui ornait joliment son pubis.
Avec un geste d’abord hésitant, puis qui s’est raffermi, j’ai parcouru le pourtour de son sexe, chair renflée. Ca devait être bon, puisqu’elle a gémi. Il y a eu l’amorce d’un ruissellement spectaculaire, qui s’est maintenu, issu de son ventre, un liquide sirupeux qui a inondé ses chairs et coulé sur ma main.
—Ecoute, ça j’en suis sûr…Tu vois mon clitoris?
Je ne voyais même que lui…Au cas où je ne l’aurais pas vu, elle l’a décalotté, me faisant apparaitre un peu plus de ce bout de chair dont l’émergence signifiait son excitation.
—Là j’ai été piquée, c’est une certitude. Ca me démange. Frotte-moi, la démangeaison est insupportable. Ca me fera un bien fou.
Son clitoris, tout rose, était bien entendu intact. Enfin, il fallait dire qu’on évoquait souvent le ‘petit bouton’ ou de ‘gros bouton’, donc ça pouvait expliquer ses paroles.
On parle beaucoup de sexe, dans les médias, donc j’avais bien lu que le clitoris était une zone très innervée, qui procurait du plaisir mais j’avais quand même le sentiment que ça variait selon les personnes. Que certaines filles éprouvaient moyennement du plaisir en se faisant toucher le clitoris, d’autres beaucoup plus. Il fallait croire que Sabine rentrait dans la deuxième catégorie…Dès que je me suis mis à frotter sa chair, elle s’est cambrée, en gémissant comme une damnée. Heureusement que nous étions seuls dans l’appartement. Apparemment, son clitoris était vraiment la source première de son plaisir. Un torrent de liquide dévalait de son intérieur, coulant sur ses chairs. Elle a dit:
—Je crois que…
Mais elle n’a jamais fini sa phrase. Elle a eu des spasmes, et, à ma grande surprise, elle a éjaculé, plusieurs jets de liquide, comme un homme éjacule, mais c’était quelque chose qui n’avait rien à voir avec la blancheur crémeuse du sperme, plutôt un liquide translucide, qui est venu tremper mes vêtements. Elle a poussé une sorte de soupir, puis elle a laissé retomber sa robe.
—Ah, ça va mieux…Ces piqures de moustique, c’est terrible…
Je m’en rendais bien compte.
On s’est séparés comme ça, pour se retrouver le samedi suivant.
Ce premier samedi, le modèle qui devait s’appliquer dans les semaines qui ont suivi a été établi, sans grandes variations. Si le schéma demeurait à l’identique, le contenu lui par contre variait chaque semaine. Aussi bien sur le plan des maths, que sur celui des contacts corporels.
De semaine en semaine, Sabine était toujours aussi sexy et aussi désirable. Cette première fois n’avait pas été un accident. C’était bien une nouvelle Sabine qui avait émergé. J’ai d’ailleurs commencé, dès la deuxième semaine à tenir un journal, qui récapitulait ses tenues, ce qu’on avait fait en maths, et ensuite nos démarches dermatologiques.
La deuxième semaine, elle était arrivée avec un pantalon en vinyle ultra-collant qui m’a rassuré. Ses charmes n’avaient pas disparu en une semaine. En haut elle portait un crop top, qui laissait son ventre à nu, un pull mais dont on avait retiré vingt centimètres, qui moulait ses seins, en dévoilant le galbe. Autrefois, ses seins étaient toujours masqués dans des vêtements trop larges.
J’avais décidé de commencer la séance en lui demandant de me réexpliquer ce qu’on avait vu la semaine précédente. J’avais de quoi être rassuré. Elle avait tout compris. Alors je pouvais passer à la suite.
On était seuls dans l’appartement. Je me demandais si on allait basculer sur autre chose, ou si ce qui s’était produit le samedi précédent était un one shot. Une forte envie, pour quelqu’un dont je n’aurais pas imaginé auparavant qu’elle puisse avoir une sexualité.
Le tournant, je l’ai compris ce jour-là, c’était quand on éprouvait l’un comme l’autre, une lassitude. En gros après deux heures de leçon.
—Ecoute, j’ai un autre souci dermatologique, elle m’a dit vers la fin de l’après-midi.
—Hé bien tu n’as pas de chance…
—Mais cette fois, ce n’est pas des moustiques..J’aimerais que tu jettes un coup d’oeil.
—Au même endroit que l’autre jour?
—Non, sur mes seins.
Il y a eu un moment de magie, quand elle a soulevé, d’un geste fluide, le pull…Dessous, elle n’avait pas de soutien-gorge, mais elle n’en avait pas vraiment besoin, moins parce qu’ils étaient fermes que parce que le pull très serré les maintenait suffisamment. Ils ont jailli à l’air libre comme s’ils en avaient marre d’être emprisonnés.
Ils étaient bien dessinés, haut, fermes, ni trop petits, ni trop gros, avec une forme séduisante. Finalement, Sabine avait tout pour elle.
Ses tétons étaient en tout cas tout érigés. Vraiment durs. Sans doute des piqures de je ne savais quel insecte avaient-ils causé une réaction.
—Mets ta main sur un de mes nichons et dis-moi si tu sens quelque chose…
Elle avait la peau très douce. Et très chaude aussi. J’ai tourné sur l’un de ses seins. Si elle était sensible du clitoris, apparemment, sa poitrine était une autre zone érogène. Elle a fermé les yeux, en plein trip.
—Je ne sens rien…
—Je voudrais que tu vérifies l’autre sein…
J’ai obéi. Sans se cacher, elle a déboutonné le pantalon en vinyle, pendant que je la caressais, et elle l’a descendu. Dessous, elle avait un string rouge qui a suivi le même chemin, et sans pudeur, elle s’est mise à frotter son sexe.
—Je suis sûre que j’ai quelque chose…
—Ce sont sans doute des micro piqures, c’est pour ça que tu ne les sens pas.
—Oui, certainement. Mais ça me fait du bien que tu me masses comme ça. Et tu vois que je me caresse aussi…Dans le corps, tout est connecté, et ça calme le feu de ma peau.
J’ai vu qu’elle ruisselait contre la paume de sa main. Un liquide qui s’épaississait.
—Ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu prennes mes tétons dans ta bouche, et que tu les frottes avec ta langue. Ils sont très douloureux, et ça me fera du bien aussi.
J’ai obéi, bien sûr. C’était vraiment excitant de les sentir ainsi dans ma bouche, ils étaient épais et ils la remplissaient. Elle a attrapé ma main gauche, et elle l’a amenée contre son sexe. Je l’ai caressée du bout des doigts, en même temps qu’elle venait chercher ma queue, qu’elle la sortait de mon pantalon, et qu’elle me massait, d’une main avide, faisant aller et venir sa main sur moi.
—Ce dont j’ai besoin, pour me guérir définitivement, c’est d’une queue. Ca apaise tous mes maux de la caresser.
J’étais double. Il y avait une partie de moi qui était concentrée sur ses tétons, prenant du plaisir à les sentir dans ma bouche, avec l’impression qu’ils s’érigeaient, et voulant lui donner du plaisir en les caressant le mieux possible, et une autre partie de moi qui s’était installée dans cette masturbation mutuelle. Je branlais son sexe dont je connaissais déjà la topographie, et je sentais sa main qui tournait sur moi, qui me procurait un réel plaisir. Elle gémissait de plus en plus, et je me suis rendu compte que l’un et l’autre, on approchait d’un plaisir partagé, qui n’en a été que plus fort quand il a explosé en nous.
Les semaines sont passées bien trop vite. Très vite, la date butoir est apparue. On avait démarré en avril, elle avait le concours en décembre. Je voyais les semaines s’envoler avec mélancolie. Pourquoi le nier? J’appréciais ces moments, et je les appréciais plus encore chaque semaine. Il y avait entre nous une complicité évidente, que ce soit pour les échanges intellectuels, ou la sexualité. Enfin, une sexualité déguisée. Je n’aurais pas pensé que deux personnes qui se croisaient en se disant vaguement bonjour dans les couloirs, entre mépris et indifférence, puissent ainsi se rapprocher. Je me disais toujours pourtant qu’il y avait quelque chose qui ne collait pas. Sans imaginer que j’aurais la réponse très bientôt.
Je ne doutais pas, en tout cas, du fait qu’elle réussirait parfaitement son épreuve de maths. Elle me le prouvait semaine après semaine.
Fin novembre, elle est arrivée avec une de ses éternelles tenues sexy. Je ne l’avais jamais vue fade. Une jupe en jean ultra courte qui s’ouvrait avec un double zip sur le côté. En arrivant dans le living, elle a tourné sur elle-même. La jupe collait à ses hanches et était tendue par ses fesses. En me souriant, elle a tiré sur un zip, ouvrant la jupe pour me dévoiler, dessous, son sexe nu, et le fait que le nylon qui gainait ses jambes était celui de bas stay-up.
—Je te plais comme ça?
—Enormément, mais c’est comme à chaque fois, tu le sais très bien.
Elle a sorti de la poche du blouson assorti une boite de préservatifs.
—J’ai besoin de toi une fois de plus. J’ai de terribles démangeaisons dans mon minou. Je voudrais que tu regardes dedans s’il y a des boutons, ou les traces de piqures. En y mettant ta queue. Elle saura tout sentir.
—Ce qui est surtout important c’est que tu la sentes, et que tu en tires du plaisir.
Pour la première fois depuis le début, je crois qu’on avait l’esprit ailleurs en faisant des maths. On n’avait été jusqu’à présent que dans des flirts très poussés, qui me convenaient d’ailleurs parfaitement. Etait-ce une étape vers autre chose, ou un cadeau d’adieu? En même temps, je savais parfaitement que la fin approchait, et ça, il n’y avait sans doute rien à y changer.
On a quand même fait nos deux heures. Au bout desquelles, elle m’a dit:
—Je crois qu’il est temps qu’on bascule sur autre chose…
—Oui, c’est vrai…Les démangeaisons dans ton minou…Ca, si tu veux mon avis, c’est pas des moustiques ni des insectes de quelqu’ordre que ce soit.
—Sans doute. Mais j’ai quand même envie que tu y jettes un coup d’oeil.
Si classique soit-il je crois qu’on avait l’un comme l’autre très envie de ce moment de rapprochement. C’est venu tout seul, comme tous nos gestes pendant huit mois. On était assis face à face, elle s’est penchée sur moi, et elle m’a défait. J’étais tout dur, sans surprise. Constamment troublé par elle quand elle était près de moi. Elle a tiré une capote de la boite, a déchiré l’emballage, et a fait glisser le latex lubrifié sur ma queue. Ca a été très vite après. Elle a fait remonter les fermetures éclair haut, sans toutefois les dégager entièrement, maintenant ainsi la jupe à sa taille, et elle est venue se caler juste au dessus de moi.Elle a attrapé ma queue de sa main, et elle l’a guidée vers ses lèvres. Je me suis demandé si elle avait déjà fait l’amour avec des garçons. Il y avait quelque chose d’assuré dans son geste. Et puis je ne me suis plus posé de question, parce que la sensation de son sexe autour de ma verge a été aussi intense qu’envoutante. On s’est donnés mutuellement du plaisir, dans un moment intense et qui nous a transportés l’un comme l’autre. On avait joué à bien des jeux ensemble, mais sans doute que ce contact de nos sexes, plus basique, était aussi très bon. Suffisamment en tout cas pour avoir, ensemble, accrochés l’un à l’autre, des orgasmes intenses.
Même si ma queue n’était plus fichée en elle, elle aurait pu pourtant, j’avais encore envie, mais elle s’était rajustée, elle est restée assise sur moi. Je lui ai posé la question que je me posais depuis un moment.
—Tu aurais pu trouver des dizaines de personnes pour te donner des cours, et certaines sans doute plus compétentes que moi. Alors pourquoi tu t’es arrangée pour que ce soit moi?
Elle a souri.
—Tu ne te souviens pas, avant? Quand on se croisait? Je lisais dans ton regard que tu me trouvais moche, fade. Ce que tu ne savais pas, c’est que j’étais en secret amoureuse de toi, et consciente que tu ne me regarderais jamais. Ca me désespérait. Et puis…Il s’est produit quelque chose de particulier. J’ai fait la connaissance d’une jeune femme, pendant mes études. On est devenues très proches, et on l’est restées. Elle m’a dit que si je m’arrangeais, je pouvais être la plus jolie des filles. Je n’y pensais pas trop. Je ne sais même pas si j’en avais envie. Mais elle m’a donné des tonnes de conseils, que j’ai suivis, et j’ai changé. Je suis devenue ce que je suis aujourd’hui. Totalement métamorphosée. Il y a des évidences que l’on ne sait voir que quand quelqu’un d’autre vous les montre. Et je voulais que tu sois à moi. Tu m’as donné des leçons de maths qui me permettront de réussir le concours haut la main, et j’ai eu du plaisir avec toi pendant tout ce temps. Mais surtout, je suis arrivée à mes fins. Je t’ai eu comme je rêvais de t’avoir depuis très longtemps.
Elle s’est détachée de moi. Le visage soudain très froid.
—Et après?
—Je crois que je sais tout. Le programme de maths. Et que finalement, ce que tu as vu en moi, c’est l’aspect le plus superficiel, et sans doute pas ce que je suis vraiment. Si tu avais été intéressée par moi alors que j’étais peu séduisante, les choses auraient sans doute été différentes. mais là…Je ne pense pas que nous reverrons.
Elle est partie en me laissant avec le côté le moins reluisant de ma personne.
11 vote(s)


Histoire de JamesB

Vous avez aimé ce récit érotique ? Tweeter

Nous luttons contre le plagiat afin de protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette histoire est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être copiée ou imprimée.

© Copyright : Nos histoires sont protégées par la loi. Un grand nombre d'écrivains nous ont donné l'exclusivité totale.


Commentaires du récit : Métamorphose


Aucun commentaire pour le moment

Pour poster un commentaire ou faire un signalement, merci de vous inscrire ! Inscription rapide


Histoire précèdente <<<
>>> Histoire suivante



Retour en haut de la page

Libertinage et masturbation de jolies libertines en webcams totalement gratuites :