Mon premier grand amour

Mon premier grand amour a été le plus fort mais aussi le plus douloureux.

Cette histoire d'amour a durée 3 ans, je commençais à vivre ma vie de jeune femme, j'assumais toujours ma vie active en semaine en tant qu'homme même si tous les habitants du quartier avaient remarqué mon changement physique en adoptant une mode garçonne en semaine, mais dès le soir, les week-ends et les vacances je redevenais Moi, une allure sportive et sexy, retrouvant ma joie de vivre, ma fraîcheur, considéré par certains comme une ingénue, par d'autres comme une allumeuse, mais estimée de tous pour ma gentillesse.

Je faisais partie d'une paroisse, j'allais au différentes fêtes organisées dans l'année : la Saint Nicolas, la Saint Jean, le 1er mai …

Il y avait un jeune homme de 7 ans plus vieux qui participait aussi, il était interne en médecine dans un hôpital où j'étais suivi mais pas dans le même service, nos deux familles étaient connues dans la communauté.

La première fois où nous nous sommes vraiment "vu" c'était à la Saint Jean, c'était dans un parc d'une Comtesse, il faisait nuit, il y avait un grand feu de joie tout le monde faisait la fête, j'étais venu à contre cœur avec mes parents, j'aurais préféré sortir le week-end et m'amuser un peu de mon côté, sortir avec mes parents ce n'était plus de mon âge.

J'ai dansé la gigue et d'autres danses celtes, mangé et bu un peu, puis la fatigue a commencé à se faire sentir, je me suis assis sur l'herbe, il faisait frais et j'ai pensé qu'elle idée d'avoir oublié de prendre une veste, une grande chemise fine presque transparente laissant voir mes formes et un jean fuseau avec des bottines constituaient mes vêtements, mon corps s'hérissa d'une chair de poule et je commençais à grelotter, quand soudain j'entendis une voix masculine venant de derrière dans la pénombre : "si tu as froid tu peux venir te mettre à l'abris avec moi", c'était un jeune homme que j'avais déjà entre aperçu, il était gentil, un peu plus petit, mince mais athlétique, le même style que Clark Kent, il s'était blottit dans une veste mi-longue, assis le dos appuyé sous un arbre, après une seconde d'hésitation je décidais de m'approcher.

Il m'a fait une place à ses cotés et nous a drapé avec la veste qui était chaude, tous deux appuyés contre l'arbre serrés l'un contre l'autre, on parle d'échange de chaleur pour résister au froid, au bout de quelques minutes cette proximité très intime apporta plus qu'un peu de chaleur, la pointe de mes seins passaient à travers le tissu et frottaient contre les muscles réchauffés, nos deux respirations se sont accélérées, il caressa mes seins d'une main, ils se gonflèrent devenant dur, mes tétons tendus pointant vers le ciel, il m'embrassa dans le cou puis avec ma permission descendit jusqu'à mes seins, tout en me caressant, comme un bébé il téta mes seins qui étaient sur le point d'exploser, nous restâmes ainsi pendant un long moment, j'aurais voulu que ce moment dure toute la nuit, ma mère à qui je m'étais plaint de vouloir partir eu l'idée inhabituelle de venir me proposer de rentrer, mais protégés par le double manteau de la nuit et de la veste elle ne saisi pas immédiatement ce qui se passait, elle fut surprise de mon refus étant d'habitude peu prompt à revenir sur une revendication, puis insistant , un rayon de lune traître nous éclaira, elle aperçu la scène qui la mis en colère : " un homme est un homme !! ", prête à bondir et à nous séparer, mon beau-père la rattrapa, lui que je considérais totalement hermétique à toute chose hors norme : " cela lui passera, c'est normal l’envie de sexe à son âge, t'énerve pas !! " .

Ma mère s'éloigna, mon beau-père me dit qu'il valait mieux que l'on rentre, et qu'il s'occupait de calmer ma mère le temps que je dise bonne nuit à mon ami, ce fut un au revoir douloureux mais nous aurions d'autres occasions de nous revoir, ma mère fit la tête pendant tout le retour, abreuvant d'un sermon dont je n'entendis pas un mot, mon esprit, mon cœur, mon corps et tout mon être ne pensant qu'à lui .