Naïma, une cop-quine - Ma vie 1

Naïma était plus une coquine qu'une copine, autant dire les choses telles qu'elles étaient et ne pas trahir le passé. En effet, je l'ai rencontrée pour la première fois lors d'une soirée organisée pour l'anniversaire d'une amie. Nous étions alors assis, sur le lit de l'amie, et Naïma m'a accosté, en me parlant musique. J'étais alors un jeune métalleux et mon T-shirt arborait la couverture d'un album de Sépultura. Pas vraiment une musique à emballer, mais elle m'invita un jour à lui faire découvrir cette musique, qui pourtant ne semblait pas vraiment l'intéresser.
J'étais un peu en retard sur les bords en matière de relations sentimentales et charnelles. A vrai dire, j'étais encore puceau, au point de n'avoir jamais encore embrassé la moindre copine. Ce n'est pas que j'avais jamais été amoureux, mais j'avais tellement peur d'être refoulé, humilié ou même charrié pour mes sentiments, que jamais je ne les aies mis en avant pour tenter ma chance.

Quelques mois plus tard, cette même amie nous invite à nouveaux pour une nouvelle soirée. Naïma était aussi de la partie et me rappela alors son envie de découvrir cette musique que j'appelais, ma ziq de tarré. Bien éméché par les différentes boissons qui s'étaient offertes à mon gosier, je proposa à Naïma de finir la soirée chez moi, et enfin répondre à l'attente que je comprenais de ses avances, écouter ce death metal.

C'est un ami véhiculé qui nous raccompagna devant mon portail. Durant le chemin, Naïma et moi étions à l'arrière du « taxi », sur la banquette en sky. Sans arrière pensée, je m'étais allongé sur la banquette et avais reposé ma tête sur les cuisses de Naïma, couvertes par sa jupe. Mon nez était à quelques centimètres de son nombril, à l'air de son petit top dont les midinettes aiment se couvrir. Ce fut à la vue de cette peau dénudée que des pensées un peu coquines vinrent s'exprimer. Pourtant, à cette époque, mon cœur battait la chamade pour une autre fille. Son visage enjôleur, un sourire qui me faisait pâlir, la blondeur de ses cheveux faisait ressortir la douceur de ses yeux verts, tout ça dissimulé dans un corps que je rêvait posséder, un corps toujours habillé gentillement sexy, qui ne lâchait jamais prise sur mon imaginaire. D'une gentillesse remarquable, Julie était toujours enjouée, toujours le sourire aux lèvres, hmmmm, toujours la bonne humeur en fait. J'étais encore une fois amoureux sans que la principale concernée n'en soit au courant.

Arrivés à la maison, le lecteur CD s'ouvrir pour dévorer les différents albums qui faisaient qu'à ce tout petit matin, j'étais seul, accompagné d'une fille, dans ma chambre. Je n'eu pas le temps de faire grand chose que Naïma se jeta sur moi. Bouche contre bouche, sa langue venait carrément violer ma cavité buccale. Je découvris ainsi ce que sont les baisers « d'amoureux ». Je comprenais enfin les copains et les copines qui avaient déjà eût cette expérience. C'est vrai que c'est sacrément agréable ce contact chaud et humide sur mes lèvres, cette frénésie à se jouer de la langue de l'autre. Mais dieux que ce n'était pas évident de savoir quels mouvements il fallait faire avec ma langue pour suivre la sienne ! Assis au fond du canapé, elle s'installa à califourchon sur moi. Ca s'affolait dans mon caleçon. Cette première expérience était quelque peu déroutante pour moi, mais les sensations faisait bel et bien leurs effets. D'ailleurs, Naïma dû le ressentir vu les mouvements que son bassin imprimaient au niveau de la braguette de mon pantalon. Les choses étaient enfin claires dans mon esprit. Elle se foutait bien de la musique quelle disait vouloir découvrir. Elle avait juste l'intention de découvrir mon corps et s'amuser de mon sexe. J'allais enfin pouvoir vivre ce moment qui hante les nuits de tout puceau. Passer à l'acte, remplacer ma main par une entre-cuisse réelle, avec sa chaleur et son humidité.

Mais bon sang, que l'esprit est difficile à contrôler. Calmement, j'entrepri de poser mes deux mains sur ses fesses arrondies. Je me suis alors levé en la portant, les lèvres toujours collées aux siennes. D'un demi-tour, je la fît s'asseoir à son tour dans le canapé et lâcha prise pour m'asseoir à ses côtés.

Menoh : « Ce n'est pas que tu ne me donnes pas envie, mais je suis amoureux et souhaite vraiment découvrir ce genre de plaisirs avec la fille que j'aime. Je pense vraiment ne pas être capable de passer à l'acte sans aimer la personne à qui je m'adresse. »

Naïma : « Pourtant, tu m'embrasses comme si ça ne te dérangeait pas ! »

M. : « Je sais, mais ça ne change pas les choses. J'ai envie, et en même temps, je n'ai pas envie. Je suis désolé. »

N. : « Tu m'as fait venir chez toi, et rien ? Si tu veux pas faire l'amour, je peux au moins de sucer, non ? »

Tourmenté par cette invitation plus qu'incitatrice, je répondis qu'aucun argument ne me ferait changer d'avis. J'étais prêt à regretter ce choix longtemps du moment que je me gardais pour celle que j'aimais comme jamais je n'avais aimé.

Dégoûtée de mon insistance à la laisser sans bite à se mettre sous la dent, ou ailleurs, Naîma me laissa alors pour s'en retourner chez elle.

Autant vous dire que j'eus beaucoup de nuits blanches après celle-ci, partagé entre, l'érotisme que mon esprit savait dégager de ce premier baiser à pleine bouche et des caresses par pantalons interposés, et l'envie de réussir à passer au-dessus de ces tourments pour assumer ce choix qui venait du cœur.