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Oh! Ma femme me trompe

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Lue : 6373 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 30/01/2014

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Mon ami Aloïs s’était fait rare; depuis un certain temps il reparaît régulièrement. Il est devenu un ami, m’a donné des coups de main pour couler le ciment des allées. Il nous arrive d’aller ensemble voir un match de foot professionnel. En réalité ce n’est pas le foot qui l’intéresse. Quand nous sommes arrivés en ville, dès la première fois, il m’a demandé de faire un tour par certaines rues, m’a fait remarquer des silhouettes qui peuplaient les trottoirs.

-Pose-moi là au coin. Quand tu reviendras du match, je t’attendrai devant la brasserie.

Je connaissais son goût pour la bière. Quinze jours plus tard, dans la même rue, il m’offrit de rencontrer une des ombres de la nuit à ses frais. Il argumentait pour me décider à franchir le pas. La fréquentation de prostituées me redonnerait de l'attirance pour Marie:

-C’est une expérience à tenter. Sans comparaison il n’y a pas de raison. Il faut changer de pré pour goûter aux différentes saveurs de l'herbe. Un petit changement de femme te ferait mieux apprécier tes relations avec la tienne. Trousser toujours la même femme finit par émousser l'envie et le plaisir. Mets du piment dans ta vie...

Il n’aimait donc pas que la bière. J’avais tout ce qu’il me fallait à la maison, une femme qui m'aimait et que j'aimais. Il me déposa au stade et reparut à la fin de la rencontre. Plus tard il prétendit même me faire connaître une amie qui acceptait une partie à trois. Et d'insister :

-Te rends-tu compte de ta chance ? Deux hommes sur une nana ! Ce n'est pas avec ta femme que tu connaîtrais un coup pareil. Cette expérience t'ouvrira l'esprit.

Je déclinai l'offre. Aloïs ne se décourageait pas. Il tenait absolument à me faire découvrir les mille facettes d'une vie sexuelle variée, riche, forte et différente de l'enlisement conjugal. Ainsi une autre de ses connaissances, moyennant une prime supplémentaire de ses habitués voulait bien ne pas utiliser de capote. Il se chargeait par pure amitié de régler la note.

Pourquoi tenait-il tant à m’entraîner sur ses traces dans les draps d’une prostituée ? Il faisait semblant de ne pas comprendre mes refus De toute façon je me voyais mal jouer au troisième partenaire ou au voyeur, encore moins attraper une maladie sexuellement transmissible lors d'un rapport non protégé.

Ce soir-là je racontai à Marie à quel genre de tentations notre ami m’exposait. Marie en fut choquée, indignée et s’emporta :

Le mariage d’Aloïs et de Lucie sa fiancée doit avoir lieu dans moins de six mois. Chaque fois que l’organisation des tournées de l’usine le permet, il parcourt 300 kilomètres aller-retour pour la rejoindre. Ce que tu me racontes est impossible. Pourquoi cherches-tu à abaisser notre ami ?

Un vendredi il avait confié à Marie, que Lucie avait enfin concédé à son fiancé les prérogatives d’un mari. Marie avait eu droit au récit détaillé des tribulations d’une vierge déflorée par un membre de gros diamètre : celui de ce vantard d’Aloïs. Ça n’était jamais que sa première vierge, avait-il délicatement précisé à ma femme:

- Tant elles se font rares.


Je connus ainsi le tour de poitrine de la jeune paysanne, la couleur de ses poils sous les bras ou de sa toison pubienne, la force de son coup de rein, ses refus de souffrir et l‘enthousiasme qui avait succédé à son premier petit orgasme, les promesses d’autres rencontres, son apprentissage étonné de la pipe taillée. Elle avait sous le sein gauche une tache de naissance et un grain de beauté curieusement installé sur la lèvre gauche de la vulve. J’eus même une appréciation sur l’odeur de son sexe...

Là, mon ami y allait fort. Je le trouvais gonflé de donner autant de détails à Marie et de heurter sa pudeur naturelle. Jamais je n'aurais osé confier à l’épouse d’un ami toutes ces observations intimes. Je fis remarquer à mon épouse l’indécence de ces précisions : qu’avait-elle à gagner dans la relation crue des amours des fiancés ? Ma brave femme scandalisée par les mauvaises fréquentations d’Aloïs convint qu’il aurait pu se montrer plus délicat lorsqu’il rapportait ses jeux avec sa future et ajouta :

-Non mais tu te rends compte, il va se marier et il fréquente ces filles. Il devrait savoir ce qu’il risque, une bonne syphilis au moins. Le gros dégoûtant. Il va falloir le tancer vertement.

Marie s’emportait, comme si elle avait été concernée par les écarts de conduite de notre ami. Son souci de la bonne santé de la fiancée me surprit un peu. J’avais l’impression d’être considéré comme fautif d’avoir vu Aloïs disperser ses forces, de ne pas avoir dissuadé ce gros idiot, et surtout d’en parler à ma femme avec retard.

-Et s’il ramassait le sida. Six mois avant son mariage. Mais il est inconscient. Et toi, tu le sais depuis des mois et tu ne m’en parlais pas. Tu pourrais être plus raisonnable. Des vies sont en danger à cause de ton incurie.

Mis en cause, je tentai de me défendre et contrattaquai.

- Je ne vois pas en quoi les écarts d’Aloïs peuvent te concerner à ce point, ma chère. Tu n'es pas sa femme, tu ne risques rien. Sa fiancée doit savoir se protéger. Aloïs est majeur, elle aussi, la radio, la télé, les journaux, tout le monde nous bourre le crâne, recommande de « sortir couvert ». A eux de savoir se tenir. Pourquoi supposer immédiatement le pire ? Son recours à des filles rétribuées pour leurs prestations sexuelles, si je l’ai bien compris, est une vieille habitude. Il est généralement enclin à tout te raconter de ses exploits, mais il t’aurait laissé ignorer ses habitudes anciennes, les fortes exigences de son tempérament ? Comment aurais-je pu deviner sa discrétion avec toi sur le sujet alors que par ailleurs tu as droit à l’énumération complète et minutieuse de sa vie amoureuse avec Lucie. Il t’inonde de descriptions croustillantes que tu te plais à me rapporter. Il m’a dit qu’il connaissait certaines filles depuis une dizaine d’années. Il aurait été le premier client d’une grande rouquine qu’il m’a montrée, une experte qui m’aurait appris des choses, mais que j’ai trouvé un peu décatie la pauvre.

La tolérance n’est pas le trait de caractère dominant de Marie quand il s’agit de moi. C’est une jalouse

-Il ne manquerait plus que tu t’y mettes aussi. Je ne te suffis pas? Si jamais j’apprends que tu vas voir ailleurs, je te coupe le zizi et je divorce. Tu devrais savoir que la syphilis se transmet même par la bouche.

Sa rage spontanée reposait sur une étonnante connaissance du sujet et je le lui fis remarquer :

-Tu me sembles drôlement bien renseignée sur ces maladies. Craindrais-tu d’être victime d’un porteur, me soupçonnerais-tu d’imiter Aloïs ? Le sujet te préoccupe? Je t’assure que tu n’as rien à craindre de moi. De plus Aloïs est notre ami et non ton amant. Ta santé et ta vie ne sont donc pas en danger. Cesse de me culpabiliser. J’ai eu la sottise d’attendre de toi des félicitations parce que j’avais résisté à la tentation, et tu me traites comme si j’étais l’instigateur malfaisant de la conduite de ce peu estimable futur marié.

-Vraiment, vous les hommes, vous ne faites attention à rien. L’as-tu au moins averti qu’il risquait de contaminer…euh, Lucie et ses autres fréquentations ?

-Pourquoi ? Tu crois qu’il en a d’autres ?

Elle réfléchit et repart un ton plus haut :

-Tu m’as bien dit qu’il allait voir différentes filles. Il multiplie donc les risques pour lui et pour toutes ses relations. Je n’en reviens pas. Tu vas lui conseiller de faire une analyse de sang au plus vite. On ne sait jamais. Tu lui dois des conseils puisque tu es son ami.

Je connaissais l'inanité de mes avertissements et abandonnai ce soin à la confidente déçue:

-Si tu crois que c’est nécessaire, si tu estimes qu’il fréquente d’autres femmes en dehors de Lucie ou des professionnelles, charge-toi de la commission. S’il se fait poivrer, il n’aura jamais que ce qu’il a cherché. Et ses trop nombreuses relations également. Comment une honnête femme peut-elle tomber dans les bras de ce Don Juan si elle connaît ses mœurs et ses projets ? Toi, par exemple, le connaissant comme tu le connais, tu refuserais ses avances, n’est-ce pas.

Le samedi matin suivant, Marie est au travail, le facteur dépose une lettre. Je l’ouvre machinalement sans vérifier si j’en suis le destinataire. A ma place, Marie agirait de même : dans un couple uni comme le nôtre c’est d’un usage courant. Je n’ai rien à cacher à mon épouse et réciproquement elle ne me dissimule rien. On se dit tout depuis toujours.

-Ah ! Qu’est-ce que c’est ?

Ce sont les résultats d’une analyse de sang de Marie.

-Etrange, marie ne m’a pas parlé de cette analyse. Serait-elle malade ?

En réalité il s’agit d’un test. Test négatif, absence de M.S.T.

-Eh ! Bien ! Qu’est-ce que ça signifie ? C’est heureux pour elle et pour moi d’ailleurs. Mais elle ne m’a pas parlé de cette recherche de maladies sexuelles. Je referme l’enveloppe, la remets dans la boîte à lettres. Je n’ai rien vu, je ne sais rien. J’attendrai que ma femme aborde la question.

Hélas, Marie ne m’en parle pas, ne parle ni du courrier ni de son contenu. Elle a pourtant ouvert la boîte aux lettres, je l’ai vue plonger l’enveloppe dans son corsage. Mais ce soir elle me fait la fête, me sort les grands classiques du kamasoutra et quelques fantaisies inhabituelles, comme ces tours de table empalée sur mon pieu. L’exercice est nouveau, je dirais épuisant. Je m’étonne. Elle prétend que nous l’avons déjà réalisé. Comme aussi cette promenade en aveugle, à califourchon sur mes épaules elle me dirige à la voix, sa fente collée à ma bouche qui doit la mignoter. Ce baiser perché n’appartient pas à mon répertoire quoi qu’elle en dise. Il me reste une certitude, elle est saine, je peux satisfaire ses fantasmes. Mais depuis midi, une idée sournoise me travaille. Marie m’a soupçonné d’avoir accompagné Aloïs et a voulu vérifier que je ne lui avais pas refilé une maladie honteuse. Je pensais mériter plus de confiance. Enfin, elle ne me soupçonnera plus, puisqu’elle est rassurée par le résultat de ce test.

Quinze jours plus tard, je passe chez Aloïs pour l’emmener au match, selon le code établi. Peine perdue, il ne peut pas m’accompagner car il voit approcher la date de son mariage et doit se rendre demain chez Lucie : il préfère se coucher afin de partir tôt. Ouf, voilà qu’il devient raisonnable, je n’ai pas besoin de le sermonner. Je le quitte, il me remercie pour l’offre amicale. Allez savoir si c‘est la perspective du voyage qui lui donne cet air joyeux…Evidemment s’il couche avec sa dulcinée demain il doit se présenter en état de servir. Marie serait-elle intervenue pour le mettre en garde ? Elle ne m’en a rien dit.

En route, soudain je me souviens que j’ai oublié à la maison mon abonnement au stade. Demi-tour. Devant ma maison stationne la voiture de l'ami prétendument couché ! Je le croyais au lit, il serait chez moi ? Étrange, non. Marie l’a peut-être chargé de remettre un message ou un colis à une personne du village ? C’est possible ; mais il n’y a pas fait allusion et Marie ne semblait pas au courant de ce déplacement. Ces silences commencent à m’agacer. Pourquoi me tient-on à l’écart ? Je m’arrête un peu plus loin, j’entre chez moi sans bruit, j’arrive en bas de l’escalier. A l'étage, Marie et Aloïs discutent à voix haute: qui les entendrait ?

-Alors, Aloïs, tu t’es décidé à faire ta prise de sang ? J’exige de voir les résultats. Dit Marie.

-Ne fais pas d’histoires. Regarde, Je n’ai pas le sida, tu vois, lis. Juste un petit problème. Le médecin m’a dit qu’une piqûre de pénicilline devrait me guérir si ce n’est pas trop ancien. C’est fait, je suis piqué. Je devrai refaire des analyses de contrôle. Heureusement que tu m’as bien conseillé, j’arriverai au mariage tout propre.

-A condition de surveiller ta conduite. Quelle idée d’aller voir les putes! Pourtant, je te soulageais, Lucie s’y était mise aussi. Deux femmes ne te suffisaient pas ? N’as-tu pas honte. Souffres-tu d’un si fort besoin d’éjaculer. Je ne ménageais pas ma peine, reconnais-le. Dans toutes les positions, sans protection, je me livrais à toi. J’ai été infidèle pour un ingrat.

Ai-je bien entendu ? Quoi ? Est-ce possible. Je tends l’oreille pour entendre la suite. Marie annonce fermement :

-Eh! Bien maintenant, chez moi, tu n'auras plus rien. Fini de me mettre ta queue. Finies les galipettes. N'essaie plus de me faire l'amour, renonce à me posséder. Tu as de la chance de ne pas m’avoir contaminée, sinon je t’étripais. Pense à faire examiner ta future, ou elle pourrait te rendre la monnaie de ta pièce.

-J’ai compris… je ne suis pas venu pour que tu me fasses la morale. Ton cocu est au match, tu pourrais me faire une petite gâterie vite fait, tu veux bien ? C’est sans danger. Si, à tort, tu as peur de me prendre en bouche, branle-moi avec tes doigts. Ne traînons pas. Allez mon amour, sois gentille; je n'irai plus chez les filles, je le jure.

-Mais que restera-t-il pour Lucie ?

-J’ai enfumé ton bonhomme. Demain je resterai au lit et je penserai à toi. Pitié, fais-moi cracher mon sperme. Tu es désormais mon seul recours.

Et moi, mari éberlué, je suis là à écouter ces horreurs. Maintenant j’ai compris l’analyse de sang de Marie, ses reproches parce que j'avais attendu avant de l’avertir des frasques d’Aloïs, sa joie exubérante le soir des résultats de son analyse de sang. Je sais qui a inspiré à ma femme ces exercices acrobatiques qui me stupéfiaient au cours de nos rapports amoureux : il est là-haut pressé de recevoir des marques d’une « si belle amitié », comme il le répète souvent. Marie proteste :

-Non mais, tu es fou. Tu vas te marier, tu me trompes avec des filles de joie et tu oses revenir demander une gâterie. Je viens de te le dire, plus rien. Tu joues au sourd ou tu me prends pour une demeurée ?
!
Est-ce la crainte de la transmission d'une m.s.t. ou la jalousie qui la guide? Elle reproche à celui que je découvre comme son amant, de l’avoir trompée avec des filles de joie. C’est ma femme, furieuse d’avoir été trompée par son amant, qui refuse de se donner à lui. Elle veut lui faire payer ses infidélités et les risques qu’il lui a fait courir. Ma femme repousse son amant... ma femme et Aloïs, amants… Je tombe des nues. La vertu a des détours cocasses.

-Allez, Marie, juste un peu avec les mains. Tu me fais cracher mon foutre et je me sauve. Juré.

-Bon, je veux bien te masturber, ce sera tout. Déballe le malade que je soulage ses douleurs. Berk, c’est ça, là, ce gros bouton ? Pas appétissant, à ne pas toucher! Mais après plus rien aussi longtemps que le docteur ne t’aura pas délivré un certificat de guérison. Non, arrête de me peloter les seins, tu sais bien que si tu m’excites, je vais risquer … pas question, bas les pattes.

Un silence suit cet accord momentané. Mais…mais ce n’est que partie remise ? Quand l’ami aura la preuve de sa guérison, ils remettront ça ! Puis d'une voix troublée Marie demande :

-Comme ça, c’est bon ? Quoi tu veux plus serré, plus fort ? Ne fais pas le difficile…Tu es sûr. Je vois que ça ne t’empêche pas de bander. Elle est vraiment grosse ta bite. Tu es un sacré phénomène. C’est parce que tu es aussi bien monté que tu es toujours excité ? Allez, à deux mains.

-Ah, la brave fille, oui, vas-y, comme ça, vite et fort. Oui… ! Oh ! Putain que tu es bonne, quel coup de poignet. Ca te manquait, hein ? Je le savais. Toi aussi tu es toujours excitée du bas. Jamais je ne te ferai défaut, même après mon mariage. Tu le reconnais, j'ai une belle verge, un fier morceau. Grosse cochonne, il n’y a que la mienne pour te défoncer comme tu le mérites. Tu l'aimais bien avant que Paul ne te fiche la frousse. Est-ce qu’il se doute de quelque chose ?

-Je ne sais pas. Comment saurait-il, nous sommes discrets ? A moins qu’un type du foyer, jaloux de toi, ne l’ait averti. Mais ce soir tu serais imprudent de rester plus longtemps. Dépêche-toi d’envoyer la purée. Attends j’enlève ma culotte, tu pourras t’essuyer dedans.

-Tu ne préfèrerais pas une bonne giclée bien chaude dans ton vagin comme avant ce cirque ? Si ton con de mari avait fermé sa gueule tu serais en train d'en jouir ma salope, comme avant. Tu n’en veux pas, vraiment plus, juste pour t’élargir le trou-trou ? Embrasse la pointe, donne un coup de langue pour mouiller le gland et je te la fourre. Allez viens, ouvre-toi...

-Mais t’es fou, tu voudrais que je sois malade ? Tiens je crache dessus. Ça va mieux ? Allez encore un peu de salive pour que ça glisse. Ça me fait rire de cracher sur le morceau. Laisse ta main hors de ma culotte. Et puis tiens, achève-toi tout seul si ça t’amuse.

Le bon ami de la famille grogne insatisfait. Marie demeure inflexible.

-Non je ne t’essuie plus avec la bouche. Maintenant dépêche-toi de filer, mon chéri ne va plus tarder. Ah! Encore une chose. Écoute bien. Désormais, je ne veux plus te voir. Il paraît que tu voulais pourrir mon mari avec tes nanas. Tu as encore une fois essayé de bousiller mon ménage. Ce n’est pas parce que j’ai eu pitié de toi que je t’aime : ça n’arrivera plus. J’aurai au moins vu un mec qui se branle devant moi, Le spectacle était drôle, non ? Mais un imbécile qui attrape une syphilis de nos jours ne vaut pas la peine qu’on ait pitié de lui.

C’est dire si elle avait eu peur du mal de Venise. Qui aurait eu pitié d'elle? Elle met son amant en garde :

-Si par malheur Pierre venait à t’inviter, trouve une bonne excuse pour ne pas venir. Et si tu venais à lui donner trop d’explications, pense que j’aurais des choses à raconter à Lucie et à sa famille. Oublie-moi. Allez adieu et sois heureux dans ta ferme.

Voilà pourquoi le bon apôtre voulait me corrompre, m’amener à tromper ma femme, pour me museler. En cachette il baisait ma femme. Voilà pourquoi elle a jugé nécessaire une analyse de sang gardée secrète pour moi, du moins le croyait elle.

Je vais cuisiner l'ami hypocrite, je veux savoir. Il se vengera et je saurai tout ce que tu me caches, chère épouse. Applique-toi ce que tu lui reproches. Tu as un mari, mais tu vas voir ailleurs. Par pitié ou philanthropie... ? La belle excuse qui donne bonne conscience. Le mari serait mutilé pour une faute : "je te coupe les couilles" disait-elle pour moi. L’amant reçoit un congé temporaire pour des années d’errance, pour tous ses rendez-vous chez les putes. Ce n’est pas juste : Mieux vaut être l’amant que l’époux. J’ai fait le mauvais choix. Il feule, il éjacule, il va fuir.

J’ai à peine le temps de me cacher dans la chaufferie. La voiture d'Aloïs démarre. Je me glisse jusqu’à ma voiture restée dans la rue. J’écoute les résultats des matches à la radio. Je rentre, marie m’accueille sans amabilité. La séance avec Aloïs lui a laissé des regrets sans doute. Une masturbation de verge ne calme pas les sens de la masturbatrice. Elle est en manque et c’est perceptible.

-Ah! Te voilà, où as-tu traîné ? Vous avez perdu, c’est certain, il suffit de voir ta tête. Mais… tu n’es pas bien ? Regarde-moi : tu as conduit dans cet état ? Ne me dis pas que …tu fais comme ton copain Aloïs ? Tu es allé avec une prostituée? Elle t'a foutu à plat. Ne nie pas, je ne t'ai jamais vu si triste mine.

Comment établirait-elle un lien entre ma tête et son infidélité? J’ai une sale gueule, c’est sûr après ce que je viens de vivre ici, dans ma demeure. Elle dissimule si bien ses actes et ses sentiments. Pourquoi lui révéler que je sais, puisque même prise sur le fait, elle continuerait à affirmer qu’elle n’aime que moi. J’ai des aigreurs d’estomac, je me sens tout pâle, vidé de force et de courage.

- Non, on a gagné et je ne suis pas allé où tu penses. Je ne m’appelle pas Aloïs, je ne trempe pas mon biscuit dans tous les trous, moi. Je ne me fais pas astiquer par n’importe quelle main charitable ou vénale, moi. Peut-être que je devrais, ça me procurerait du prestige à tes yeux. Lui, c’est un homme, il n’arrête pas de baiser et tu l’admires peut-être. Mais je me demande si on ne devrait pas le tenir loin de nous. Sais-tu qu’il n’est allé ni au match ni chez ses putains va chez Lucie demain ? Il change beaucoup. N’aurait-il pas une maîtresse par ici ? Il va chez sa Lucie demain, étais-tu au courant ?

Ah ! Tiens, il a oublié de me le dire.

Marie ment, mais ne se démonte pas. Elle change de conversation, mon boulet vient de l’effrayer :

-Donne-moi ton front, je parie que tu as de la fièvre. C’est-ce qui te fait divaguer.

-Oui, je suis malade. Tes mains, oh ! Comme c’est bizarre, tes mains, hum…elles sentent. C’est vraiment bizarre, je connais cette odeur, qu’est-ce que c’est, euh…?

Elle porte ses mains à la figure pour vérifier et pour cacher la rougeur subite de ses joues et elle invente une riposte :

-J’ai pelé un oignon. Il était pourri, oui, ça sent mauvais, tu as raison.

Un oignon pourri qui sent mauvais; la métaphore me surprend : c’est l’impression finale laissée par l’attribut éjaculateur de ce malheureux séducteur, chassé, condamné par sa maîtresse indignée à l’exil jusqu'à guérison reconnue par le corps médical.

-Viens avec moi sous la douche. Et ensuite tu verras que je vaux bien les tapineuses. Tu m’aimes ?

-Mais oui, autant que tu m’aimes, ma chérie. Et même un peu plus.

A mon ironie elle réplique par un mensonge éhonté :

-Ce n’est pas possible, mon amour.

Pourquoi me punirais-je d’un égarement auquel elle vient de mettre un terme? Elle est en bonne santé, heureusement, elle est aussi en manque. Ce soir moi aussi j’ai des démangeaisons sous la ceinture. Je n’aime plus cette menteuse. Elle devient putain gratuite pour moi.
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Histoire de Veilleur

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