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Partie à 4 sur une plage nudiste

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Lue : 940 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 29/08/2021

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Axelle

Curieux nom, pour une plage magnifique située sur la côte sud de Belle-Ile en mer. Peu accessible, même maintenant que des cordes sécurisent une descente de plus de 50 mètres, elle fut longtemps « réservée » aux nudistes – les culs nus, comme les appellent les autochtones. Sur son côté est, des saillants de schiste, parfois fragmentés, isolent plus ou moins complètement plusieurs « tranches » de plage. N’étant pas apointée par l’Office de Tourisme de Belle-Ile, vous vous doutez bien que si je vous en parle, ce n’est pas uniquement pour vous inciter à y descendre, au cas où vous auriez la chance de passer quelques jours dans ce petit paradis, mais pour vous conter l’une de nos aventures.

Je peux dater l’histoire à quelques jours près : elle se passe par une belle matinée du dernier mois d’août du précédent millénaire. Nous avons loué une maison pour deux semaines. Richard et moi nous réveillons vers neuf heures : le temps frais et lumineux incite à la promenade. « Et si nous allions faire une séance de photos chez les kunus ? » me propose t’il. Le nudisme ne m’intéresse pas plus que lui : à quoi bon se faire bronzer la raie ? comme il le dit si élégamment ! Mais je me suis découvert vers vingt ans un goût prononcé pour l’exhibitionnisme. Quand j’ai compris que les hommes me trouvaient plutôt jolie, dans le genre mince et fragile, les exciter (de loin), et imaginer ce qu’ils feraient de moi, ou de mes images est devenu plus qu’un amusement… Le monde étant bien fait, il y a des jours où je me demande si mon mari n’aimerait pas parfois « me partager ». Va donc pour Yeyew ! Richard va faire provision d’images ; le numérique n’étant encore qu’en projet, les développer et les tirer à notre retour nous prendra plusieurs soirées – je l’aide ; les regarder ensemble nous garantit quelques nuits agitées ; et il m’a avoué se masturber devant mes photos quand je l’abandonne, ce qui arrive pendant les vacances scolaires (je suis prof, personne n’est parfait).

Serviettes, appareil photo, pellicules, gobelets et l’indispensable thermos de vin blanc frais dans le sac à dos, sortir les vélos, et roule ma poule. Arrêt obligatoire au bistro voisin pour un café-croissants, puis dix kilomètres pas trop accidentés. Nous laissons les vélos sur la falaise, et entamons la périlleuse descente. Arrivés en bas sans encombre, nous gagnons le coin le plus isolé de la plage. Il n’est pas encore dix heures, il n’y a qu’un parasol et une douzaine de personnes, seules ou en couples. Nous étendons nos serviettes, je me déshabille alors que mon mari garde son short, pour masquer le mieux possible les érections que je me plais à provoquer. Les séances photos en extérieur suivent presque toujours le même schéma : photos corps entier, intégrée au mieux dans le paysage – là ce sera dans des anfractuosités de rochers, ou partiellement masquée par eux, puis façon petite sirène de Copenhague et Vénus sortant des eaux. Viennent ensuite les plans moyens. Nous nous efforçons toujours de rester « sages » : jamais rien de franchement hard. Le bruit des obturateurs trahit parfois la présence de « paparazzi », ce qui ajoute à mon excitation ! Je préfèrerais qu’ils aient le courage de venir se masturber devant moi, voire sur moi, mais faut pas rêver. Il importe toutefois de faire attention à ne jamais leur donner matière à chantage : c’est qu’il existe de par le vaste monde des malfaisants qui, non contents d’abuser de moi par clichés interposés, n’hésiteraient pas à essayer d’y trouver un intérêt financier ! Aujourd’hui, Richard m’a fait courir en lisière de mer : il adore voir balloter ma poitrine, dit-il (c’est pure médisance : un 95b ne ballote guère, d’autant que je suis assez fière de la fermeté de mes seins). Viennent enfin, quand je suis bien excitée, quelques gros plans, tétons dressés ou regards concupiscents. Quand je réclame ma pose syndicale (nous nous sommes levés tôt !), il m’accorde une sieste d’une demi-heure, pendant laquelle il se propose d’aller nager. Je m’allonge sur ma serviette…

Richard

Quand nous sommes à la mer, je m’efforce de nager une heure par jour, en deux fois, ce qui me permet de garder ce ventre plat que le monde entier m’envie. J’y vais donc courageusement. Quand j’estime, au soleil, avoir purgé ma peine, je regagne le bord, où je tombe sur un type souriant : ma taille, dix ans de plus que moi, brun, légèrement grisonnant. Début de conversation convenue : « Elle est bonne ? Fraîche… », puis nous parlons de la météo, des grandes marées à venir, tout en remontant la plage. Il m’indique le parasol :
- Ma femme m’attend là-haut…
- La mienne est là-bas…
- Je sais. Nous vous avons vus faire des photos (sourire entendu)…
- Je suis photographe amateur, et ma femme aime poser. Le coin est parfait.
- Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Walter ; ma femme et moi habitons Zürich.
- Enchanté. Richard… C’était bien avant la covid : nous échangeons une cordiale poignée de main.
- Très heureux. Je voulais vous dire que la mienne a la nostalgie des séances de pose. Je suis un littéraire, incapable de planter un clou, alors vous imaginez, me servir d’un appareil photo…
- Vous vous privez, et surtout vous LA privez, d’un grand plaisir.
- Ecoutez, j’y pense : elle aimerait certainement poser pour vous.
- Volontiers. Si Madame le souhaite, bien entendu.
- Eh bien, il suffit de le lui demander !

Une crainte me paralyse soudain : et si la dame ressemblait à la fée Carabosse ? Quand elle se lève en nous voyant arriver, je suis tout de suite rassuré. Walter fait les présentations. Erika est grande, blonde, bien charpentée, cheveux aux épaules, yeux bleus. L’anti-Axelle, quoi !
- Richard est photographe amateur. Comme tu l’as vu, sa femme pose pour lui. Je lui ai dit que toi-même…
- Oui. A vingt ans, pour des peintres je posais. Pour l’argent. Payer le loyer… J’aimais bien…
- Je comprends tout de suite qu’elle est suisse allemande. Eh bien, voilà une occasion !
- Je ne saurai peut-être plus…
- J’imagine que c’est comme le vélo : on n’oublie pas…
- Vous feriez ?
- Avec plaisir.
- Votre femme ? Pas jalouse ?
- Oh, si ! Mais en lui présentant bien la chose…
Je prends leur sac, Erika les serviettes, Walter le parasol, et nous filons rejoindre Axelle. Qui, nous entendant arriver, se dépêche de réenfiler son slip de bain. Cette fois, c’est moi qui fais les présentations. Je lui vends mon roman, élaboré vite fait : en recherche de boulot – elle est artiste de variétés – Erika a besoin d’un book. En voyant ma femme poser pour moi, Walter a eu l’idée de me demander de faire quelques clichés de la sienne. Je vois bien qu’Axelle se fait une idée peu flatteuse du genre d’art qu’est censée pratiquer la Suissesse, mais elle fait contre mauvaise fortune bon cœur.


Axelle

Richard commence la séance de la même manière qu’avec moi. Assise sur un rocher, un peu à l’écart, je bavarde avec Walter en regardant distraitement. Erika a déjà posé, cela se sent tout de suite. Elle est plus détendue que moi, plus naturelle, aussi. Elle prend des initiatives. Quand elle montre des signes de lassitude, j’ai pitié d’elle, je sors de mon sac à malice thermos et gobelets et propose « un petit verre de blanc bien mérité ». Walter remercie, annonce qu’il nous confie sa femme pendant que lui va nager un peu. A peine a-t-il atteint l’eau qu’Erika, très réservée jusque-là, me demande innocemment en vidant son premier verre (je lui en sers aussitôt un second) :
- Et toi, les photos… Tu fais ?
- Ça m’arrive. Pas plus tard que tout à l’heure, tiens, j’ai pris trois ou quatre clichés de Richard.
- A poil ?
- Ben oui, à poil. Il n’est pas mal, tu sais !
- Pour moi, tu ferais ?
- Bien sûr ! Si tu es prête, on reprend, c’est moi qui opère. Richard, rejoint le banc…


Richard

Il ne me faut pas longtemps pour sentir que le jeu a changé. Erika n’est plus la même, le regard est plus brillant, elle joue davantage de son charme. Je ne suis donc pas étonné quand elle murmure soudain :
- Des photos de moi, tu crois faire. Mais c’est l’amour, tu me fais…
Vingt ans plus tard, c’est le moment de ma vie de photographe qui me laisse le plus grand regret. J’aurais tellement voulu avoir un camescope pour filmer cette scène : Erika couchée sur le dos sur sa serviette bleu-marine, les mains croisées sous la nuque, ses cheveux blonds disposés en éventail tout autour de sa tête, yeux fermés, bouche entr’ouverte, jambes repliées, Axelle, juchée à califourchon sur elle pour un plan américain de son visage et de sa superbe poitrine…
- Tu voudrais ?
- Devine…
Les paupières qui s’ouvrent brusquement, en même temps que le déclencheur cliquette, le regard laser qui vrille droit dans les yeux de ma femme, sans cligner, les mains qui se posent sur sa poitrine… Axelle ne m’a jamais caché que ses premières expériences ont été homo, avec deux filles de sa classe d’abord, ce qui était déjà habituel à l’époque, puis, plus durablement, avec la mère de l’une d’elle, ce qui l’était moins. En voyant la difficulté qu’elle a à déglutir, le regard embué qu’elle me jette en me tendant l’appareil, je comprends que les amours lesbiennes, elles aussi, ne s’oublient pas … Elle et moi nous levons, je récupère le Nikon, elle essaie de dédramatiser : « Richard rentre sur le terrain. Tâche de faire une bonne séance, super-sub. Et change la pellicule, elle est presque terminée ». Puis elle enlève son slip.

Je sais que l’instant magique est passé, et qu’il ne reviendra pas. Je vais pourtant faire deux pellicules de photos plus belles les unes que les autres. Que c’est beau, deux femmes qui font l’amour ! Les bouches qui’ se frôlent, le frisson de désir qui dresse le léger duvet des bras, les tétons qui durcissent sous les caresses, les jambes qui se mêlent, la cuisse d’Erika s’offrant au sexe sauvage d’Axelle, celle de ma femme à l’abricot de la suissesse, des lèvres qui rencontrent d’autres lèvres, les gémissements retenus, les orgasmes muets… Les hommes prennent, les femmes donnent ; les hommes baisent, les femmes font l’amour. Avec un curieux mélange de douceur, de délicatesse et d’une incroyable puissance. Toutes deux me font en plus un cadeau royal : elles me font sentir que je participe à leurs jeux, que ma présence autour d’elles, les cliquetis de l’obturateur, les excitent.

Voilà ! Nous avons déjeuné à Sauzon, dans un resto du port, parlant un peu de nous, de nos vies… Erika et Walter rentraient le surlendemain dans leurs montagnes. Je leur ai envoyé des planches-contacts de toutes les photos prises, et un tirage 24 x 30 des vingt-cinq plus belles de notre top-liste. Nous ne les avons jamais revus. Je ne pense pas qu’ils soient revenus en Bretagne. Il ne nous viendrait pourtant pas à l’idée de les considérer autrement que comme « nos amis suisses ». Nous nous écrivons deux ou trois fois par an, pour échanger des nouvelles, des photos de nos enfants (et petits-enfants, en ce qui les concerne). À nos vœux de nouvelle année, je joins toujours deux ou trois des photos qu’ils ne connaissent pas. Walter les regroupe dans un album qu’Erika et lui feuillettent paraît-il régulièrement quand ils sont d’humeur coquine. Il m’a même laissé entendre qu’il en faisait parfois un usage plus personnel…


Axelle

Ceci est la version officielle, grand public et expurgée. Oh ! Richard n’a menti que par omission. Mais quelle omission ! Reprenons au moment où …
- Des photos de moi, tu crois faire. Mais c’est l’amour, tu me fais…
- Tu voudrais ?
- Devine…
Depuis cinq ans que j’étais avec mon mari, j’avais oublié à quel point il était excitant de faire l’amour à une femme : le plaisir de prendre dans la main un sein autre que le sien, de sentir durcir le mamelon, de fourrer sa langue dans une chatte baveuse, de suçoter un clitoris dressé… Sans compter que côté cunni, les mecs ne valent pas tripette ! Erika et moi sommes justement en plein 69, pour le plus grand plaisir de mon photographe de mari qui, à deux mètres de moi, l’œil rivé à l’oculaire, a adopté la position du pénitent en prière – agenouillé, visage au ras du sol et croupe levée – quand je devine, plutôt que je ne vois vraiment, un mouvement derrière lui. Je redresse la tête, relève la mèche qui me tombe sur les yeux. J’ai bien vu. Walter remonte de la plage, tout dégoulinant d’une eau qui ne semble pas avoir refroidi son enthousiasme, à en juger par la superbe érection qui le précède. Je jurerais qu’il me fait un clin d’œil. Il s’approche en catimini de mon mari, qui ne voit ni n’entend rien, absorbé qu’il est par nos ébats, s’agenouille derrière lui et s’aidant d’une main ferme, l’enfile sans autre forme de procès… Ni, pour autant que je puisse en juger, de refus un tant soit peu ferme. C’est le moment que choisit ma partenaire pour me rappeler à mes devoirs d’un mouvement du bassin accompagné d’un léger gémissement. Je donne de nouveau ma langue au chat, d’autant que je sens gronder en moi un orage orgasmique qui promet d’être grandiose. Une pensée me traverse brièvement :
- Après tout, ils n’ont qu’à faire comme nous, nos bonshommes. Qu’ils se démerdent !
Quand, plusieurs quarts d’heure et de nombreux orgasmes plus tard, je redescends sur terre, ma maîtresse et moi sommes couchées sur le dos, partageant sa serviette et nous tenant par la main. Je me dresse sur les coudes : les bonshommes en question remontent de la plage…

Richard occulte toujours cet épisode quand il raconte « l’histoire de nos amis suisses » aux rares couples avec lesquels nous avons des goûts communs en ce domaine. Nous n’en parlons jamais tous les deux non plus, puisqu’il a clos il y a longtemps le débat d’un péremptoire :
- Arrête tes conneries ! Soit tu as rêvé, soit tu fantasmes…
J’ai pourtant une preuve à charge : sur la dernière photo prise, j’apparais tête relevée entre les cuisses ouvertes d’Erika, menton reposant presque sur son pubis, la main droite dégageant un regard perdu au-dessus de l’objectif (la faute sans doute, à l’érection de Walter). Erika et moi avons pourtant ce jour-là offert au photographe, obsédé de surcroît, bien des opportunités d’en réaliser d’autres.
Mon mari rétorque qu’il s’est arrêté faute de pellicule. Sauf que les négatifs étant numérotés, j’ai pu vérifier : ladite photo porte le numéro 29. Il en restait donc au moins sept !
Pour ma part, je pense qu’il avait la tête ailleurs…
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