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Préparatifs de mariage

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Lue : 2598 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 22/11/2012

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-Cette chatte est toute émoustillée fit remarquer Héloïse à son amie pendant qu'elles se préparaient à sortir.

De fait, la chatte de Louise se pâmait de telle sorte qu'elle était immanquable, alors que jouait le pêne dans la porte d'entrée. Les deux jeunes femmes s'apprêtaient à mettre fin à leur après-midi, Héloïse se laissait raccompagner en voiture par sa « copine » ainsi que Robert la désignait. L'homme appelé Robert, c'était son fiancé, c'est à dire celui de Héloïse tandis que Louise, en réalité son amie d'enfance, sa plus vieille complice, monopolisait son temps peu après que furent officielles les fiançailles et le moment des préparatifs du futur mariage.
-Cette chatte est même en chaleur, confirma Louise et les jeunes femmes éclatèrent de rire.

La porte du trois pièces en lequel consistait l'appartement, s'ouvrit en grand sur le couloir où s'entendait cette fois le boucan produit par les voisins. C'était quinze heures cette après-midi du dernier jour de la semaine, l'endroit où logeait Louise depuis quelques mois à présent respirait la vie et une bonne humeur communicative grâce à un voisinage « de rêve », avait admis à Héloïse une Louise rayonnante.

Le mariage aurait lieu dans deux semaines cette fois, bien entendu Louise faisait partie des demoiselles d'honneur. La chatte de Louise se mit à miauler après avoir ronronné d'une manière langoureuse.
-Allons Minnie, cesse de minauder, l'invectiva Héloïse alors que l'ouverture de la porte avait donné envie à la chatte de se promener dans le couloir.

Louise avait passé une robe d'été rose par-dessus ses sous-vêtements, dans sa chambre d'où la chatte s'était échappée. Alors que Héloïse portait un pantalon moulant très fin et limite transparent à travers lequel pouvait se distinguer l'élastique de son string, pièce de sous-vêtement qu'elle conserverait en dépit de sa robe de mariée, avait-elle prévenu. Héloïse comptait sur Louise pour la conseiller s'agissant de la robe, Louise comptait sur Robert pour tout ce qui concernait le buffet et les invités. Les enterrements de vie des jeunes futurs se dérouleraient chacun de leur côté, l'un et l'autre dans l'ignorance de ce qui était réservé à l'autre.

Un moteur retentit beaucoup plus bas, sur le parking de l'immeuble, et Louise ne put s'empêcher de jeter un regard à travers la porte-fenêtre du balcon. Le type qui démarrait était un voisin avec lequel elle était sortie une première fois et avait envie qu'il l'invite à nouveau ce samedi soir.
-On s'arrête dans une grande surface il faut que je m'offre un maillot, dit Héloïse.

La température était encore agréable dans la cage d'escaliers. L'été se faisait davantage ressentir à l'extérieur.

Louise sourit pour elle-même lorsqu'elle contempla le dos de son cavalier, aux stries musculaires mises en valeur par le débardeur blanc encore intact de la moindre goutte de sueur -l'homme se rendait au travail, il travaillait le soir, en semaine.
-Je ne compte pas me rendre à la piscine.

Héloïse dans sa croyance que le sourire gourmand aperçu sur les lèvres de son amie lui était destiné, avait lâché une information en fait capitale sur ce qu'elle projetait elle-même.

La robe de Louise voleta sous l'effet d'un courant d'air de l'appartement, ses jambes impeccablement épilées mais pas encore bronzées en dépit de l'avancée de l'été, se dénudèrent dévoilant la peau douce de ses cuisses féminines au charme fou.

Sa chevelure mi-courte et brune conférait à Louise un charme indéniable à son tour, sur le plan physique les jeunes femmes s'étaient souvent enviées sans jamais que l'une aux regards objectifs de la gente masculine ne s'enlaidît.
-OK acquiesça Louise en faisant tinter dans sa main les clés de voiture.

Cette fois elles allaient refermer la porte pour de bon, la chatte demeurerait à l'intérieur. Minnie n'avait que quelques mois d'existence mais chatonne elle avait déjà conquis Héloïse lorsque Louise la lui avait présentée. Elle miaula de rébellion comme à l'accoutumée lorsque Louise la laissait seule, pour une chatte celle-ci manifestait moins de velléités d'indépendance que les autres de son espèce, mais il faudrait une fois encore qu'elle se résolve aux décisions de sa maîtresse.

*

-Quoi?! S'exclama la jeune femme en écoutant ce que Héloïse lui confiait.
-Je ne souhaite me déshabiller intégralement, se justifia son amie.

La boîte dans laquelle Héloïse venait de confier à Louise qu'elle comptait s'y livrer à une danse comme les autres filles vues là-bas alors qu'elle et Robert s'y étaient rendus au tout début pratiquement de leur relation, afin d'après Héloïse d'assouvir pour la seule et unique fois de sa vie un fantasme entretenu depuis l'adolescence, se dessina dans l'esprit de Louise comme si elle y était. L'habitacle de l'automobile devenait tout à coup plus chaud que tout à l'heure malgré les vitres ouvertes. Cette boîte possédait une solide réputation au sein du quartier de la ville où elle était située. Louise n'osait croire que son amie d'une part lui avait dissimulé un tel fantasme depuis tout ce temps qu'elles se connaissaient, d'autre part elle ne parvenait à l'imaginer danser au milieu de mâles en rut, pour accomplir un strip-tease digne des filles de Pigale.
-Je ne suis pas sûre qu'ils te laisseront en maillot. Même un deux pièces.

En réalité elle ne souhaitait la démolition du fantasme qu'elle venait d'apprendre, elle respectait ce genre de valeurs, surtout quand c'était exprimé par son amie. Mais elles avaient respectivement vingt-six -pour Louise- et vingt-trois ans s'agissant de Héloïse, or leur jeunesse n'en faisait pas encore de si vieilles amies qu'elles ne puissent se parler avec franchise.

Ne rien révéler à Robert ne rendait pas Louise plus perplexe, en effet elle avait intégré le fait qu'il s'agissait d'un enterrement de vie de jeune fille, et pour sa part le futur époux ne dévoilait rien de ses propres intentions. Loisir aux tourtereaux pendant leur lune de miel de se raconter leurs aventures sous la couette, cela ne regardait absolument pas Louise.
-Depuis notre anniversaire je ne t'ai plus jamais vue nue.

« Notre » anniversaire accentué dans la voix de Louise. Elle faisait là référence à un événement au cours de leur amitié commune qui avait failli à l'époque lui faire croire qu'elle portait en elle une attirance pour les filles.
-Ne me fais pas croire que tu es jalouse, intervint Héloïse.

Elles avaient quinze ans à l'époque et il s'agissait de leur seizième anniversaire. Elles avaient dormi dans le même lit suite à la soirée organisée et s'étaient « découvertes » des jeunes femmes toutes les deux, c'est à dire des êtres sexués connaissant le désir.

Le mot « nue » avait été sorti du bout des lèvres. Louise n'en crut pas ses propres tympans, sa bouche tout à coup semblait conduite par quelqu'un d'autre qu'elle.
-Oui je ne t'ai jamais vue nue.

Au tour respectif de Héloïse de toiser son amie comme si elle la découvrait sous un autre jour.

Un petit silence fournit l'impression qu'elles auraient pu entendre bourdonner les mouches.

Puis elles se mirent à rire de concert afin de détendre l'ambiance. Le véhicule était garé sur le parking du magasin et les portières pas encore ouvertes. La robe d'été rose de Louise était retroussée sur ses genoux, en sorte que Héloïse ne voyait pas bien comment qu'elle pourrait s'y prendre afin d'émerger de l'habitacle sans faire glisser le tissu jusqu'à la limite de sa culotte. A cet instant elle se souvint effectivement de cette nuit-là, et tandis que Louise soulevait ses fesses au-dessus du siège du conducteur, elle tenta de retenir les images et sensations en son for intérieur. Les doigts d' Héloïse, les caresses mutuelles prodiguées dans l'obscurité totale, infinie...

*


En sortant de la cabine d'essayage Héloïse rayonnait. Le deux pièces ce coup-ci lui convenait à ravir. Le slip de bain formait une unité avec ses jambes et son déhanché devenait presque celui d'une étrangère que Louise ne reconnaissait, si désirable. Ses seins au volume en harmonie faisaient apercevoir des mamelons roses bonbon au délice imaginable de là où se trouvait Louise qui avait subitement envie de les caresser avec sa langue, de les blottir dans son palais comme des pierres précieuses.
-Tu ne caftes pas un mot de ce que je t'ai raconté à Robert, hein!

Tout en parlant, Héloïse conservait à l'oeil le type qui les avait orientées en direction du rayon des vêtements de bain et qui les avait suivies au milieu des maillots tandis qu'elles faisaient leur choix ensemble.

Cette perspective d'une danse en boîte de nuit, à demi nue, devant tout le monde, pour enterrer sa vie de jeune fille, avait commencé de l'exciter.

Un long, très long enterrement.
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