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Rapports de voisinage 1

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 06/02/2024

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Hurlant - Si tu ne fais pas davantage d’efforts, je t’expédie chez ton père pour toutes les vacances, et tu iras travailler avec lui au lieu d’aller à la plage ! »
Hors de lui - Eh ben j’en ai rien à branler de ta plage de merde, et puis mon père, lui, il ne passe pas son temps à m’engueuler ! Des fois je me demande ce que j’ai fait pour avoir une mère comme toi !
C’est la thérapie à cinq doigts, exercée sur la joue de son rejeton par la maman qui a mis fin au dialogue, juste avant les larmes et les portes qui claquent.
Le gamin, Nicolas, treize ans, est au collège, où selon la formule officielle il rencontre visiblement quelques difficultés cognitives dans l’appropriation des connaissances et ne possède pas encore tous les codes de la consolidation de ses acquis.. Avec le décodeur, ça donne Ce n’est pas le plus doué, et comme en plus il ne fout rien ses résultats sont en baisse.Moi je l’aime bien le môme, ado standard, il traîne sa misère et ses pieds quand il part à l’école mais il est toujours respectueux (sauf des fois avec sa mère…) et on discute parfois sport ou écologie.
Sa maman, Sarah, 48 ans, d’origine méditerranéenne dont elle a gardé une jolie peau mate, divorcée, est infirmière urgentiste dans le plus grand hôpital du département, horaires irréguliers, stress, salaire peu en rapport des contraintes du job, ce n’est donc pas la fête tous les jours chez notre voisine du dessus dans ce petit immeuble paisible.
Décrire physiquement cette femme-là ne serait pas pertinent. Qu’elle soit grande ou petite, mince ou ronde, blonde ou brune ne dirait rien d’elle et serait même offensant tant ses qualités multiples effacent instantanément ce qui pourrait être rattaché à son corps. On lui trouverait évidemment trop de ci, pas assez de ça ou inversement, mais ce serait passer à côté de qui elle est vraiment. C’est un tout cette femme-là, une entité indissociable. Sarah, c’est une ode permanente à la joie de vivre, un formidable concentré d’énergie, un sourire presque permanent, un altruisme quasi génétique, un petit bout de femme absolument craquante. Son seul défaut est sans doute un manque de discernement, pour être tombée dans les bras et le lit d’un tankiste à l’alopécie développée. Erreur de casting ?

Le tankiste, c’est son ex-mari, un petit bellâtre pâlichon coiffé peau de fesse, gras comme un moine, sûr de lui, que j’avais un peu fréquenté dans ma prime jeunesse puisque nous pratiquions le même sport. Il était déjà arrogant et buté, mauvais joueur voire tricheur, et nous les brisait sans cesse en étalant ses prétendues conquêtes, toutes, selon lui, blondes à forte poitrine et assoiffées de sexe pour lui, autoproclamé épée de matelas.
Aujourd’hui, il vend de l’immobilier à de braves gens qu’il parvient à enfumer, et il ne peut pas déplacer sa bedaine et son cholestérol sans son énorme 4x4 germanique, sorte de Panzer auquel on a ôté la tourelle et le canon pour en faire un véhicule civil. Monsieur s’enorgueillit que son char pèse plus de deux tonnes et développe 550 chevaux données constructeur, dit-il…
Deux tonnes de ferraille survitaminées pour déplacer quatre-vingts kilos de connerie me semblent un ratio déséquilibré à l’heure de sauver la planète des excès de ses occupants, la notion de décarbonation a dû glisser sur son crâne lisse, comme de l’eau sur une toile cirée, c’est-à-dire sans laisser aucune trace. Brassens, qui a eu la chance de ne jamais le croiser, avait quand même anticipé son existence : Quand on est con, on est con…qu’on soit…

Il m’arrive parfois d’échanger quelques mots avec Sarah au hasard de nos rencontres et de ses horaires changeants, ma retraite anticipée de l’éducation nationale me laissant beaucoup de temps libre. Je coule des jours heureux entre sport, activités culturelles, un peu de bénévolat ici et là, cuisine et bricolage, mon épouse, de six ans ma cadette, travaillant encore pour quelques années. Le lendemain de la retentissante beigne qu’elle avait collée à Nicolas, j’ai croisé notre voisine au magasin près de chez nous, et c’est bien la première fois qu’elle n’irradiait pas le monde de son irrésistible sourire. Nous avons échangé quelques banalités, jusqu’au moment où elle m’a demandé, un peu gênée, si ma femme ou moi avions entendu les échos de la mise au point éducative à cinq doigts pratiquée la veille.
N'ayant aucune raison de jouer les faux culs j’ai confirmé avoir entendu, lui rappelant que nous avions élevé quatre mômes et que, parfois, la mornifle instantanée chez nous aussi avait pris l’ascendant sur l’Émile de Jean-Jacques Rousseau ou sur les conseils de Laurence Pernoud.
Je ne sais pas si mon aveu l’a rassurée mais, dans la foulée, Sarah m’a confié que Nicolas ne foutait rien, ou pas grand-chose, à l’école, passant plus de temps sur son smartphone que sur ses devoirs et que lors des week-ends chez son père c’était pire encore, le panzériste possédant un écran géant et une collection de jeux vidéo qu’il partageait avec leur fils, sans véritables limites. Quand on est con, on le reste selon feu le grand Georges, mais chez certains la quête de la connerie suprême semble une philosophie existentielle.

Ayant hélas constaté parmi mes ex-élèves les dégâts causés par l’abus de ces jeux, je n’ai pu que lui conseiller de demander de l’aide si son fiston était déjà dépendant aux mondes virtuels. Les psychologues scolaires connaissent désormais cette pathologie et les désordres qui en résultent, je lui ai donc proposé de la mettre en relation avec une de mes anciennes collègues, familière de ces débordements adolescents.

Quelques semaines plus tard, un après-midi où elle avait congé, Sarah a sonné à notre porte.

- Bonjour Jean-Pierre (c’est moi…), je ne vous dérange pas ?
- Oh, bonjour Sarah, non, pas du tout, entrez ! (On ne se tutoyait pas, n’ayant pas encore eu l’occasion de vraiment se présenter et de boire un verre) Que puis-je faire pour vous ?

J’ai tout de suite senti sa gêne, son embarras, elle d’ordinaire si pétillante et volubile me semblait un tantinet sur la retenue.

- Eh bien voilà…Nicolas et moi avons rencontré votre ex-collègue psychologue, qui a fait passer quelques tests à mon fils. Selon elle, il ne souffre pas d’addiction au jeu mais, par contre, il est mal organisé pour travailler et se déconcentre rapidement, d’où la chute de ses résultats. Elle suggère qu’il soit aidé, particulièrement en français et en histoire dont les résultats sont largement au-dessous de la moyenne. Le problème, c’est que je ne connais personne capable de l’épauler, et que financièrement je n’ai aucune idée de ce qu’il faut prévoir. Vous connaissez des jeunes, des étudiants motivés qui seraient intéressés, sans me facturer des fortunes ?

Je ne m’attendais pas à cela, mais la solution n’a pas mis longtemps à me sauter à l’esprit !

- Écoutez Sarah, comme vous le savez peut-être je suis à la retraite, et durant bien des années j’ai enseigné au collège, je connais donc bien les programmes de l’Éducation nationale française. Il doit m’en rester quelque chose, alors si vous le souhaitez je peux jouer les étudiants et aider Nicolas dans son organisation. Bon, je vous accorde que comme étudiant j’ai l’air un peu attardé, les cheveux gris sur les bancs de l’université on en voit peu, alors si ça vous rassure je peux même me teindre ! Mais je pense que c’est Nicolas qui doit donner son accord, puisque c’est lui qui devra me supporter. Discutez-en avec lui, et vous me direz ce qu’il en pense.

Là, j’ai presque retrouvé ma voisine comme je la voyais, gaie, souriante, radieuse, charmante, pour être honnête ce petit bout de femme me ravissait, me laissait tout chose après chaque rencontre.

- Oh Jean-Pierre, vous êtes incroyable ! C’est une proposition que je ne peux pas refuser, mais…enfin je veux dire…vous savez que mon ex-mari…
- Je vais le dire à votre place, Sarah : ça ne vous coûtera rien. Attendez, laissez-moi terminer ! Durant des années, mon salaire a été assuré en partie par vos impôts. Pendant que vous travailliez parfois de nuit à l’hôpital, moi je quittais le collège à 16h30 et on m’octroyait en plus quatorze semaines de congé par année. Alors croyez-moi, les cours vous les avez déjà payés depuis un moment, n’en déplaise à mes ex-collègues syndicalistes râleurs. Et puis je l’aime bien votre gamin, et j’adorais enseigner alors pas d’histoire d’argent entre nous. D’accord ?

J’ai vu ses yeux s’embuer un peu, ses mains trembler légèrement, et je me suis aussitôt maudit d’avoir été aussi impulsif. Est-ce qu’elle avait l’impression que je lui faisais la charité ? Que j’en faisais une assistée contre son gré ? Quel con j’étais… En fait non, mon adorable voisine s’est levée pour venir déposer sur ma joue un énorme baiser, me faisant rougir comme s’il était le premier.

- Merci Jean-Pierre, merci, je vais en parler dès ce soir à Nicolas et je vous tiens au courant.

Nous avons encore discuté un peu, notamment pour définir où se dérouleraient ces heures d’appui, soit chez elle, soit chez moi, voire même à l’école si la direction de l’établissement était d’accord. Sarah m’a encore raconté, me mettant un peu mal à l’aise, que son ex-mari ne versait pas régulièrement la pension fixée par le juge, prétextant souvent des affaires difficiles et des clients mauvais payeurs. J’ai failli ajouter qu’avec un seul plein du Panzer on pouvait nourrir une famille pendant une semaine, et qu’en vendant carrément le blindé urbain on passait à une année d’opulence dans les dépenses, mais j’ai préféré m’abstenir.

Après discussion avec Nicolas, il a été convenu que ces « cours » auraient lieu chez lui, le mardi et le jeudi, lui laissant encore la possibilité de participer à ses entraînements sportifs du lundi et du vendredi. Les premières heures ont été consacrées à éplucher les évaluations présentant des résultats au-dessous des exigences, afin de comprendre l’origine du problème. Ensuite, nous avons commencé à travailler méthodiquement, avec des objectifs fixés dans le temps et des contraintes, notamment en matière de téléphonie portable.
Nicolas était un ado très ouvert, doté d’une excellente mémoire qu’il n’utilisait pas et d’une curiosité certaine, qu’il fallait juste un peu structurer. En histoire, il avait de la peine à relier les faits entre eux, les travaillant isolément, hors de tout contexte, aboutissant à un mélange incompréhensible. Comme exemple de cohérence des événements en histoire, je lui ai cité Bismarck à qui l’on prête la réflexion suivante : « Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut pas savoir où il va, puisqu’il ne sait pas où il est. »

Bref, au bout de trois mois, les résultats de Nicolas ont suivi une courbe ascendante, remarquée par ses enseignant-es, et le gamin a repris confiance. J’aimais bien travailler avec lui, il manifestait vraiment de l’intérêt pour certains domaines et s’y montrait bien plus doué qu’il ne le croyait. Je n’avais que peu de contacts avec Sarah, un peu débordée car en plus des gardes de nuit elle avait accepté de remplacer partiellement une collègue malade, sans doute pour augmenter un peu son revenu. À plusieurs reprises je lui ai demandé si elle était d’accord que son fils dîne chez nous après le cours d’appui, afin de lui éviter des allers-retours inutiles entre l’hôpital et le domicile. Elle m’a remercié cinquante fois au moins, et mon épouse et moi avons pris l’habitude de garder cet ado sympa le jeudi, ainsi je lui donnais un cours un peu plus long avant qu’il prenne son repas avec nous, sa mère ne rentrant que vers 21h30.

À l’arrivée des beaux jours, notre adorable voisine a terminé son remplacement et a pu reprendre un horaire presque normal, ce qui a coïncidé avec le bulletin semestriel de son fiston. La moyenne partout, une majorité de bonnes appréciations rédigées par les profs, Nicolas semblait avoir repris le contrôle de la situation pour le plus grand bonheur de sa mère, laquelle insista pour nous inviter un soir chez elle, en remerciement de notre implication dans l’éducation de son rejeton.

Cuisine du sud délicieuse, Sarah en mode enchanteresse, sa tunique berbère à broderies la rendait irrésistible à mes yeux, mais je ne pensais pas que ma femme avait vu que je bandais lorsque, par inadvertance ou pas, Sarah frottait légèrement ses seins opulents dans mon dos en faisant le service. Et que penser des effleurements de ses jambes sous la table ? Voulus ou non ? Impossible à dire, et puis vu notre différence d’âge autant ne pas fantasmer, d’autant plus qu’à l’hôpital il ne devait pas manquer de prétendants pour séduire cette jolie plante méridionale épanouie. Après le repas, Nicolas est allé se coucher et nous avons conversé encore un peu, décidant de nous tutoyer d’un commun accord. Des « Merci » à la pelle, des bisous et retour chez nous, à l’étage au-dessous.

Et là, scène de jalousie de la part de Sylvie, ma femme, trouvant que Sarah m’avait dévoré des yeux et avait mis trop de temps à me servir, « se collant à moi de manière indécente, presque comme une chatte en chaleur » en me regardant d’un air énamouré. J’ai protesté, trouvé cela ridicule de jalousie, ajoutant que dans son milieu professionnel elle devait avoir sous la main de plus jeunes et plus fougueux admirateurs, entreprenants, et n’avait sûrement pas l’intention de draguer le senior du dessous, déjà trois fois grand-père. Pourtant, je n’étais pas franchement convaincu de ce que j’argumentais, un doute subsistait, surtout que franchement je la trouvais exquise, Sarah, un charme unique, une…dit sincèrement, elle me plaisait beaucoup.

L’été est arrivé, avec ses semaines de vacances scolaires, casse-tête des mères divorcées ou séparées. La première, Nicolas et Sarah sont partis au soleil dans le sud de la France, chez une amie. À leur retour, c’est ma femme qui est partie quelques en jours en Italie avec d’anciennes copines d’études pour fêter leur je ne sais plus quelle année de diplôme. Valise à la main le lundi matin, nous avons croisé Sarah et son fils dans le parking, de retour d’une semaine au bord de la Grande Bleue. Sylvie, qui elle partait, leur a exposé brièvement le programme de son voyage prévu de longue date. Au bref regard jeté par mon béguin exotique, un peu faussé par le mauvais éclairage du souterrain et donc difficilement interprétable, je me suis demandé si je devais « profiter » de ma semaine de célibat annoncée par Sylvie pour inviter une fois Sarah à sortir, elle qui n’avait que très peu de loisirs et dont le quotidien ne devait pas être un long fleuve tranquille.

Le club sportif de Nicolas marquant une pause estivale, il est parti le mardi camper avec un copain et les parents de celui-ci au bord d’un lac de la région, jusqu’à la fin de la semaine, projet dont il m’avait informé lors de notre dernier cours. L’astrologie m’indiffère complètement, mais là, force était de reconnaître un certain alignement des planètes, propice aux plus folles audaces tant pareille configuration est rarissime. Sarah m’ayant donné son numéro de portable, j’ai osé un texto après l’avoir récrit au moins vingt fois, me demandant si ce n’était pas trop opportuniste, si je n'allais pas passer pour un vieux vicelard qui profite de l’absence de sa femme pour draguer la voisine.

Bonjour Sarah, tu vas bien ? Pas trop triste que ton fils t’ait laissée seule ? Si ton horaire te le permet et si tu en as envie, que dirais-tu d’une sortie théâtre/restau ce soir ? J’ai hérité de deux billets pour Le Mariage de Figaro, à vingt heures, on peut ensuite aller manger quelque chose. Bonne journée !
Jean-Pierre.

J’imagine bien que quand on a entre les mains la vie de patients on a autre chose à faire que de regarder son téléphone, la réponse n’allait donc pas être instantanée, aussi ai-je posé le mien loin des yeux afin de ne pas être tenté de guetter en temps réel la réaction de Sarah. J’ai entrepris de nettoyer le four, le réfrigérateur et les vitres, m’occupant l’esprit et les mains utilement plutôt que de gamberger sans fin des scenarii à la con ne reposant sur rien.
En fin de matinée le frigo étincelait, le four aussi, les vitres avaient perdu leur couche de pollen printanier et mon téléphone a vibré.

Oh Jean-Pierre, c’est une idée magnifique ! Il y a plus de quinze ans que je ne suis pas allée au théâtre, quant au restaurant… Passe me chercher à dix-neuf heures, je serai prête ! Tu es le meilleur voisin du monde ! Bisous et à ce soir.
Sarah.

Lorsque j’ai sonné à sa porte, j’étais inquiet comme un ado à son premier rendez-vous, d’abord parce que je n’avais rien dit à ma femme, et ensuite parce qu’il fallait bien admettre qu’elle me faisait fantasmer, la locataire du dessus, tout senior que j’étais dans mon agréable quiétude de retraité. La porte s’est ouverte sur une femme radieuse, plus belle que jamais, dans une robe estivale rehaussant encore la fraîcheur naturelle et le charme absolu de Sarah. Mes yeux ont dû parler pour moi, car les mots ne me sont pas venus tout de suite.

- Dans un grand éclat de rire Oh Jean-Pierre, c’est moi, Sarah, tu me reconnais ? Je t’impressionne à ce point que tu en as perdu la parole ?
- Non non, mais tu es…tu es…resplendissante, je ne me souviens pas de t’avoir déjà vue aussi détendue et radieuse, aussi épanouie ! Oui, tu m’impressionnes !
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Histoire de La Vie des Couples

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