Rencontre dans un Pub 1

Ce soir là, je me rendais dans mon pub favoris. Je ne me sentais vraiment pas dans mon assiette. Après une rupture douloureuse, j'ai décidé de sortir seule. Sortir sans amis qui m'aurait rabâché que: « ce n'est pas une fille pour toi » etc ..
Mais merde! Ce n'est probablement pas une fille pour eux, mais sans aucun doute LA fille qui me correspond le mieux.

Je commande mon premier verre, un Mojito pour faire simple ( mais probablement une des plus grosse cuite de ma vie ). C'est bien connu " noyer son chagrin dans l'alcool "comme on dit.
Je n'ai que 20 ans, mais j'ai quand même le sentiment d'avoir perdu la femme de ma vie, qu'il n'y en aura pas d'autre.

Vous aimeriez savoir le motif de la rupture ? Demandez le lui , je ne le sais presque pas moi même.

Petit Flash Back :« En ce vendredi après midi, je sors de cours très fatiguée par la journée qui vient de se passer, mais surtout pas assez reposée de la fête étudiante de la veille. Je passe chez ma copine pour la retrouver ( nous ne sommes pas dans la même école ) car elle n'a pas cours le vendredi après midi.
[ j'appelle ma copine enfin ex copine Jenifer pour garder son anonymat ].
Je sonne donc chez Jenifer.
Après une bonne minute d'attente, ce n'est pas elle qui ouvre mais Julie sa jumelle qui finit par m'accueillir.
Je ne m'attendais pas à ca mais tant pis, je m'entends très bien avec Julie.

Elles ne se ressemblent pas vraiment, quelque chose dans les yeux sûrement, moi je ne remarque rien et de toute façon , je ne suis pas physionomiste. Ces détails m'importent peu. J'entre dans la maison, elle m'offre un verre d'eau, mais, en me le donnant me le renverse dessus ( façon à elle de me taquiner ) nous sommes pas mal complice ce qui a tendance à taper sur les nerfs de Jenifer.
C'est alors que, par pure vengeance, j'ai décidé de la porter et de la lancer dans la piscine gonflable qui se trouve dans le jardin. Elle est trempée, magnifique comme toujours, le mascara lui coule sur les joues, elle rit ce qui lui donne un charme irrésistible.

Pourtant, je n'ai jamais eu envie de sortir ni même de coucher avec elle, c'est Jenifer que j'aime , je le sais et je n'ai jamais eu aucun doute la dessus. En sortant, elle me serre contre elle pour que je sois tout autant trempée qu'elle. Au même moment Jenifer entre, elle a toujours eu des doutes sur sa sœur et moi et j'essaie constamment de la rassurer tant bien que mal.
Trop Tard !!! C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Elle lâche son sac Longchamp à terre, se précipite sur moi, m'attrape par le col et m'emmène comme une furie dans la rue.
A ce moment là, je n'ai même pas le temps de comprendre ce qui se passe, elle sort de son portefeuille la photo de nous deux qu'elle aime tant, la déchire, me donne ma tête, garde la sienne, me gifle et s'en va en disant:
" Merci, tu m'as assez prise pour une conne "
J'entends alors Julie dire:
" Que se passe t'il ? et Jenifer répondre " Toi ! Ta Gueule " avant de claquer la porte.

Je reste là au milieu de la rue à ne rien faire. Je me dis:
" Ne t'en fais pas elle va revenir patience ". Elle ressort ouf ! Mais, c'était pour mieux me balancer mes clés que j'avais oublié sur la table et qui m'écorchèrent la bouche en passant. Machinalement j'entre dans ma voiture et m'en vais . »

Je commande mon quatrième verre. Une Pina Colada s'il vous plaît. ( Pour changer un peu ). L'alcool a fait effet je le sais, je le sens. Au même moment, une fille vient m'aborder. Je me dis de suite dans ma tête :« oh la! Non, ce n’est pas le moment.»
Surestimation de mon Sex-appeal, elle me demande seulement si j'ai un briquet. D'un coté, j'aurai aimé qu'elle me rentre dedans, elle était sexy, féminine et blonde comme j'aime. Tant pis.

C'est alors qu'un groupe d'une dizaine de jolies filles entre dans le Pub. Toutes plus canon les unes que les autres. Je suis bien éméchée et me force à rester sur place pour ne pas aller les voir.
Je me dit:« Elles sont entre amies tu es bourrée, reste à ta place . »

Inconsciemment, je suis passée au mètre de shooter. Je ne me suis toujours pas levée mais je sais que je ne tiens plus debout depuis un bout de temps.
Soudain j'entends:
" Houlà, ça va faire mal au portefeuille et à la tête demain matin ça ". Je tourne la tête, je crois rêver. La plus jolie fille de la bande vient de m'accoster. Un dialogue entre nous s'installe:
" Ne t'en fais pas pour ça, le mien est bien garnit !
- Tant mieux tu vas pouvoir me payer un verre, dit-elle avec un sourire qui laisse apparaître une dentition parfaite.
- Avec plaisir tu veux boire quoi ?
- Comme toi."
( Vu le bagout qu'elle a ,elle est aussi bien atteinte par l'alcool que moi)

A la fin de ce deuxième mètre de shooter, elle m'explique qu'elle est à l'enterrement de vie de jeune fille de sa meilleure amie et que le sien est dans deux semaines. Je n'en crois pas mes oreilles. Cette magnifique créature va se marier dans plus dans mois. Cette information me transperce le coeur et c'est comme ci je décuvais en un instant.

Toutes ses amies étaient parties avec la même idée en tête, elle est en très bonne compagnie.
C'était l'heure de la fermeture. Comme elle a beaucoup moins bu que moi, elle décide me ramener chez moi et m'explique qu'une fois là bas, elle attendra le premier bus.
En rigolant, je lui demande de me montrer son permis de conduire ce qu'elle fait aussitôt avec humour ( je sais ce n'était pas raisonnable qu'elle conduise, mais ce n'était pas mon meilleur moment de réflexion).

On arrive chez moi. Elle ne cessa de complimenter mon intérieur et commença à me complimenter moi-même, ce que je prends à la rigolade. Je lui donne le verre de soda qu'elle m'a demandé. Elle ne cessa de me fixer et s'asseyais à coté de moi. Elle m'embrassa la joue, c'était tellement bon que je fermais les yeux.
Les yeux fermés une fraction de seconde, je me suis mise a repenser à Jenifer et me suis dit :" Tant pis pour elle ".

J'embrassai Audrey. Elle se mit alors à califourchon sur moi, puis, enleva son débardeur. Elle était terriblement bien faite. Une poitrine ni trop grosse, ni trop petite. Je la soulevai et la transportai jusqu'à la chambre ce qu'elle semblait apprécier.