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Rendez-vous à la sauvette

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Lue : 2484 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 01/10/2016

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Je suis attablé depuis 10 minutes lorsqu’elle entre dans le bistro. Je fais un grand signe pour marquer ma présence. Elle m’aperçoit et me sourit. Elle est magnifique.
Je l’ai rencontrée il y a 4 semaines bien faites. Célibataire depuis que mon épouse a jugé bon de s’en aller avec un bellâtre stupide dont la seule intelligence palpable se situait dans l’ordinateur de bord de sa BMW série 5. Mais évidemment, il avait du fric. Soit. Cela fait donc deux années que je traine ma solitude, les semaines où je n’ai pas mes enfants, véritables moteurs de mon existence. Il y a trois semaine donc, je l’ai rencontrée. Un accident, comme souvent dans ces cas-là, sur un parking de grande surface. Je l’ai juste aidée à charger des bacs de courses trop encombrants. J’ai fondu en un clin d’œil.
Superbe femme. Une chevelure abondante noire comme le geais, tombant sur ses épaules. Un sourire ravageur, une voix langoureuse, sensuelle, presque grave. Des yeux verts à se perdre dedans. Et grande en plus. Ce qui ne gâche rien, je dois le dire, car mon double mètre a été plus d’une fois un obstacle rédhibitoire à des conquêtes potentielles. Les grands font peur. Et puis, il y avait le reste. Il faut le dire, cela compte aussi. Bien que le parking d’un magasin ne soit pas l’endroit le plus idoine pour détailler un physique, il me faut avouer que tout dans ses reliefs me semblait parfait. A la première impression en tout cas.

Cette impression fut confirmée par après. Le coup de main sur le parking n’est pas resté sans suite. Une averse violente est survenue à ce moment et je l’ai invitée à rejoindre la cafétéria qui jouxte le magasin pour y boire un café. Ce qu’elle a accepté. De fil en aiguille, de discussion en digression, d’anecdote en petites histoires, nous sommes restés à cet endroit presque deux heures, qui sont passées à toute vitesse. Elle riait beaucoup et semblait très à l’aise. Je l’écoutais sans me lasser. Puis les obligations du quotidien se sont rappelées à nous et il a bien fallu nous séparer, non sans avoir échanger courtoisement nos numéros de téléphone.

J’ai tenu une semaine exactement avant de reprendre contact avec elle. Même si l’envie m’avait taraudé bien avant, les enfants étaient chez moi et la semaine avec eux est toujours bien chargée. Elle passe vite et c’est tant mieux. Après avoir déposés les enfants chez leur maman, accueillis à la porte par leur insupportable beau-père toujours prompt à m’expliquer son dernier investissement, j’avais besoin de me remonter le moral. Je l’ai donc appelée. Le risque n’était pas anodin. Je risquais de me prendre un râteau de classe internationale. Je listais les réponses que je n’avais pas envie d’entendre, du genre : « qui êtes-vous ? Je ne vous situe plus ? » Ou pire : « Ah oui, le parking. Mais non, cela ne m’intéresse pas ». Voire un cruel : « Pas le temps maintenant, je viens justement de rencontrer quelqu’un.. ». Bref et finalement, je n’en menais pas large.
Mais cela c’est plutôt bien passé. Sa voix profonde a raisonné dans l’habitacle de la voiture grâce au système « mains libres ». Elle a eu un effet saisissant sur moi, me réchauffant plus efficacement qu’un litre de vodka. Contrairement à ma crainte, elle m’a reconnu immédiatement et entamé la conversation sur un air enjoué et léger. Fidèle à l’image que j’avais gardée d’elle, sa gaieté était un rayon de soleil dans cette journée un peu terne. Je l’ai invitée à aller manger un morceau. Le temps de synchroniser nos agendas et la date a été vite fixée.

Notre seconde rencontre a été plus longue que la première. Dans le restaurant que nous avions choisi, nous avons échangé beaucoup. La vie, le travail, la famille, les heurts, déboires, joies et bonheurs qui parsèment l’existence. J’étais heureux de l’avoir en face de moi. Je buvais ses paroles comme du petit lait, avec un sourire sans doute un peu béat. Par moment, mon esprit décrochait de la conversation pour admirer ses yeux, ses cheveux et sa poitrine qui remuait sous les mouvements qui appuyaient sa discussion. Même enfermés dans un pull un peu épais, ses seins semblaient parfaits et exerçaient sur mes yeux une attirance quasi hypnotique. Je luttais à chaque fois pour rejoindre la conversation. Nous nous sommes quitté bien tard. Elle m’a fait deux bises très appuyées. J’avais encore les effluves de son parfum dans le nez quand je me suis couché ce soir-là.

Pour notre troisième rendez-vous, c’est elle qui m’a appelé. Elle avait envie de parler. C’est ainsi que je me suis retrouvé installé dans un bistro plutôt sympa, à l’attendre. L’atmosphère est feutrée et chaleureuse. Des couples et des groupes occupent certaines tables, le tout dans un brouhaha un peu étouffé. L’endroit avait été rafraîchit récemment et il en sortait une impression de fraicheur et de modernité assez plaisant. Il fait beau dehors avec des températures printanières agréables.

Elle entre tambour battant, passant en revue les tables. Elle repère ma main levée et se dirige vers moi. Habillée d’une petite veste seyante et d’un pantalon de toile, elle est magnifique. Son sourire rayonne et le pincement que je ressens ne me laisse que peu de doute sur les sentiments qui s’emparent de moi. Je tente de me ressaisir pendant qu’elle enlève sa veste pour la déposer sur la chaise à côté de moi. Le chemisier qu’elle porte est ample, les deux boutons du dessus laissés libres. Elle se penche par-dessus la table pour m’embrasser. Mon regard s’enfonce entre ses seins qui s’exposent ainsi à moi avant que ses lèvres ne viennent déposer une bise par vraiment sur la joue, par vraiment sur la bouche. Un « entre-deux » délicieux et plein de charme. Elle sourit. Je suis aux anges.
Nous commandons des boissons, on discute de la pluie et du beau temps. J’explique mes petits soucis avec ma grande fille, elle me relate ses travaux au travail. Je la dévore des yeux et la trouve extraordinairement belle. Et très excitante.
Au fil de la conversation, mes yeux s’attardent sur sa poitrine qui dessine voluptueusement de magnifiques courbes sous son chemisier. Je l'imagine libérée de cette prison affriolante, mes mains délicatement posées à sa surface, traçant son galbe du bout des doigts. J’imagine ses longs cheveux noirs tombant en cascade sur ses épaules nues, j’imagine mes lèvres sur sa peau salée. J’imagine des cavalcades, des caresses, des ébats et des envies. J’imagine…

-Tu ne m’écoutes pas, là…

J’émerge brutalement. Mes rêves se dissipent et la réalité revient au galop. Son sourire m’accueille à mon réveil.

-Je ne sais pas où tu étais, mais tu y étais.
-Désolé, je me suis perdu dans mes pensées.
-Quelles pensées ? Je peux savoir.

Je lui réponds par un sourire gêné, comme un enfant surpris la main dans le sac.

-Ouvrons les galantes hostilités, alors.

En me disant, cela elle a plongé ses grands yeux dans les miens.

-Et c’est moi que tu regardes et non mes seins.

Je rougis un peu plus.

-Pas facile, ça….

Elle s’appuie sur ses avant-bras et se penche vers moi. Pas assez pour me laisser plonger dans son décolleté, suffisamment pour monopoliser mon regard de manière indiscutable.

-Nous sommes des grandes personnes maintenant ; on peut se parler sans détours, tu ne penses pas ? C’est notre troisième rencontre. Toujours aussi agréable l’une que les autres. Si tu ne me plaisais pas et si je ne pensais pas que le contact passait bien entre nous, je ne pense pas que j’aurais accepté de te revoir.

Mon regard se fait interrogateur mais j’arrive à sauver les apparences en baragouinant quelques mots.

-Je dois reconnaitre que tu me plais beaucoup.
Elle sourit largement.
-Vu la manière dont tes yeux s’égarent sur mes seins, je crois que je l’avais compris. Mais j’espère que tu ne me limites pas à une paire de nichons, aussi belle soit elle.
Je ris franchement.
-Je ne sais pas. Je n’ai pas encore pu me faire une idée du reste. Assis à une table, mis à part ta poitrine sur laquelle je peux m’égarer, comme tu dis, j’ai un peu de mal à évaluer la suite. Mais j’apprécie autant ce que tu me laisses voir que ce que tu me laisses entendre. Ta compagnie m’est très agréable, à tous les points de vue.

Whhaaa. Une phrase complète sans bégayer. Je deviens bon.

-J’adore entendre ce genre de gentilles paroles.

Elle laisse quelques secondes passer.

-Je n’ai rien contre le fait de te faire découvrir et évaluer, comme tu dis, le reste de manière plus intime. Sinon, je ne serais pas revenue. Mais avant ces travaux exploratoires, j’aime savoir avec qui je fais affaire. Et ce principe est aussi valable pour le sexe.

Je lève les sourcils. Mais où veut-elle en venir ?

-Je veux qu’avant aller nous culbuter sur un lit, voire ailleurs, que tu me parles de toi, de tes préférences en la matière, de ce que tu attends d’une partenaire, de ce que tu n’envisages pas, aussi. Cela gâche sans doute un peu l’effet de surprise, mais cela évite aussi des mauvais choix, des erreurs d'aiguillages, des malentendus.

Elle affiche un sourire énigmatique. J’ai l’impression un peu confuse de passer un examen. C’est perturbant. A mon tour, je m’avance et m’appuie sur mes avant-bras. Nos visages sont ainsi à quelques centimètres l’un de l’autre. Je dépose sur ses lèvres un bisou bien chaste et elle ne le refuse pas. C’est notre premier bisou officiel.

-Alors, que puis-je te dire… Autant que je le sache, je suis un homme. Partant de ce postulat que je te laisserai le soin de valider, j’aime le sexe. J’y pense souvent. Je n’ai, à vrai dire, pas encore rencontré un homme qui ait pu m’affirmer sérieusement qu’il n’aimait pas cela, ou qu’il n’y attachait pas une importance particulière. Les hommes aiment le sexe. C’est une évidence. Mon ex me disait régulièrement que j’avais une bite à la place du cerveau. C'est parfois vrai. Je rectifie. C'est souvent vrai.

Elle rit discrètement.

-Vous êtes tous pareils…
-Ah ? Tu les a tous essayés ?
C’est une boutade et elle prend ma réflexion avec humour.
-Je n’ai pas cette prétention. Je n’ai rien d’une nonne, mais tout de même.
J’enchaine.
-Donc, oui, j’aime le sexe. C’est important à mes yeux parce que outre le plaisir physique évident que cela procure, c’est aussi le contact, la chaleur et la tendresse qui en émanent qui m’attire. Même dans les aventures d’un soir où le physique l’emporte sur les sentiments, je trouve importants la tendresse et le respect.
-C’est beau ça. Sur ce point de vue là, vous n’êtes pas tous pareils.

Cette réflexion sentait un peu le vécu.

-En gros, je suis un obsédé. Mais je ne suis pas un pervers. La nuance me parait très importante.
-Je le note. Elle est effectivement de taille. Mais encore ?
Je dois donc me découvrir encore plus.
-J’aime les allusions, les attouchements, les caresses et les provocations. J’aime faire cela hors des endroits habituels, j’aime prendre par surprise et être pris par surprise. J’aime les jeux, les messages coquins, les journées où l’on s’allume avant de terminer en apothéose. J’aime tout ça.

Je me suis livré sans concession. Après tout, pourquoi garder des secrets ? Mais elle m’interroge à nouveau du regard. Je m’avance donc encore plus précisément et avance un détail.

-Je suis un inconditionnel du cunnilingus.
Là, elle se redresse brusquement, avec un large sourire.
-Vraiment ?
-Tout à fait. J’adore ça. Quand une femme accepte cette pratique, elle se livre totalement. Je trouve que le moment où elle écarte les jambes pour me laisser y glisser la tête est le moment le plus érotique que je connaisse. J’y descends lentement, en l’embrassant, en embrassant chacun de ses seins, en embrassant son vente, son pubis. J’adore gouter, sentir, titiller, caresser cet endroit. J’aime y glisser ma langue et mes doigts. J’adore sentir les mains de ma partenaire se fermer sur mon crâne, me pousser. J’adore l’entendre gémir et soupirer d’aise. J’adore sentir son excitation monter, son bassin venir à ma rencontre. J’adore l’entendre me parler, me guider. Et si tout va bien, si les conditions sont réunies, j’adore évidemment la sentir jouir sous mes coups de langue. Oui, j’aime vraiment ça… et puis, pour être honnête, cela me permet de m’assurer que ma partenaire a du plaisir. Lors du premier assaut, j’ai parfois tendance à être un peu… disons empressé. Ces préliminaires me permettent de faire durer.

Après cette confession, le silence s’installe quelques instants. Puis, sans un mot, mais toujours en souriant, elle se lève.

-Je reviens. Une urgence.

Je reste là, un peu perdu. Je me demande toujours ce qui m’a amené à m’ouvrir ainsi et à divulguer certains paramètres de ma personnalité. Les pensées se bousculent et c’est la vibration de mon portable qui me ramène à la réalité.

Je l’ouvre rapidement et consulte mes messages. Le dernier message reçu provient de… la belle qui était devant moi il y a quelques instants. Le titre est un peu sibyllin : « en guise d’apéritif », puis une pièce attachée que j’ouvre sans hésiter. Devant mes yeux, une photo occupe tout mon écran et sur cette photo, une merveilleuse paire de seins.
La photo est prise dans les sanitaires du bistro. Ils sont tels que l’imaginais : opulents, un galbe magnifique, des tétons dressés. Je vois une main qui maintient son chemisier et son soutien-gorge en haut de son buste. Une auto-photo qui met définitivement le feu en moi.
Elle revient peu après s’installer face à moi. Nos regards se fixent. Elle sourit, sans doute consciente de son effet. Je me retiens pour ne pas lui sauter dessus. Je suis une véritable cocotte-minute.

-Tu bandes ?

Cette remarque est à son image : directe, sans fioritures.. Elle me regarde, le menton appuyé sur sa main, le petit doigt à la commissure des lèvres.

-Comment faire autrement ? Je suis un homme, je te l'ai dit et l'image est aguichante.

Je laisse quelques instants passer avant de contrattaquer.

-Cela t’a excitée de prendre cette photo ?

Elle me regarde sans ciller.

-A dire vrai, complètement. Je suis trempée et je ne te dis pas l'état de ma culotte. J'ai envie de toi et c'est assez violent.

Par un accord tacite mais néanmoins silencieux, nous nous levons. Je vais régler la note pendant qu’elle sort déjà du bistro. Nous rejoignons ma voiture sans un mot et je démarre. Au sortir de la ville, elle casse le silence.

-Arrête-toi quelque part, s'il te plait.

J'obtempère mais il me faut quelque temps pour trouver le petit chemin de traverse qui m’éloigne du grand axe que je suivais. Je m’enfonce dans les campagnes un peu désertes à cette période de l’année et me gare sur un bas-côté à l’orée d’un bois, curieux et impatient de connaître la suite du programme.
Elle défait sa ceinture et en fait autant avec la mienne. Puis se penche vers moi et me tend ses lèvres. Je l’embrasse doucement d’abord. Nos lèvres se touchent, se cherchent. Puis sa langue passe la barrière et vient à ma rencontre. Je laisse la mienne la retrouver. Le baiser se fait plus passionné, plus pressé, un peu plus sauvage. Sa main caresse ma joue, la mienne se perd dans ses cheveux.
Puis, elle la descend le long de mon torse, l’emmène sur ma cuisse et bientôt la pose sur mon entrejambe, où j’avais déjà pris un certain relief. Elle me caresse lentement, sans cesser de m’embrasser. Ses doigts agiles s’attaquent à mon pantalon, défont bouton et tirette, se glissent sous le tissu épais de mon jean. La main me caresse, plus ambitieuse, plus intrusive. Mon érection est sensible, presque douloureuse. Sa main poursuit son œuvre, me libère de ma prison de tissu et ses doigts se referment autour de mon sexe turgescent.
Doucement, elle commence à me masturber. Mon plaisir est immédiat et ma respiration se coupe brièvement. Je la vois sourire, satisfaite de ma réaction. Elle m’embrasse encore, puis dépose baisers en pagaille sur mon menton, dans mon cou. Je sens son buste se pencher. Sa main toute occupée autour de moi augmente souplement la cadence. Sa tête descend encore puis je trésaille. Sa langue entre en contact avec mon sexe. Elle se love autour de mon gland, elle le parcourt avant que ses lèvres ne se posent à leur tour dessus. Puis elle descend lentement. Je m’enfonce dans sa bouche. C’est absolument délicieux.
Ma main dans ses cheveux lui masse le cuir chevelu. Je bascule ma tête en arrière et ferme les yeux. Sa bouche chaude va et vient le long de moi et ma respiration s’accélère. Elle prend son temps et n’hésite pas à retirer mon sexe de sa bouche, laissant à sa main le soin de reprendre quelques moments sa masturbation, épiant du regard ce sexe tendu. Puis sa bouche me revient, toujours chaude. Sa langue reprend ses explorations et je retourne dans sa bouche. Mon plaisir monte en flèche et l’échéance n’est plus très lointaine. Je laisse échapper quelques soupirs plus appuyés. Elle comprend et je m’enfonce encore une fois et je me libère en elle. Je jouis pleinement, comme je ne l’avais plus fait depuis bien longtemps. Je me déverse en cascades. Elle serre les lèvres avant d’avaler ma production en déglutissant deux fois. Mon sexe pulse dans sa bouche, expulsant les dernières gouttes de sperme. Sa langue les cueille à la sortie. Son œuvre close, elle se relève, en gardant entre ses doigts mon sexe qui a pourtant entamé sa décroissance. De son pouce, elle attrape les dernières traces émergentes de ma jouissance puis se redresse doucement.

-Tu vois, moi, je fais partie des rares femmes qui aiment le sperme. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours, depuis que je pratique la chose, apprécié cette saveur. Beaucoup de mes copines ont cela en horreur. Pas moi, et je ne cherche pas à savoir pourquoi. De toute façon cette caractéristique a toujours plu à mes amants. Ils ne s’en sont jamais plaints.

Je suis encore sur mon nuage.

-Je comprends parfaitement pourquoi…
Elle rit de bon cœur.
-Reprenons la route. J’ai très envie d’expérimenter tes talents en matière de cunnilingus. Je suis excitée comme une collégienne et ma prestation n'a en rien diminué mon état.

Le reste du chemin se fait sans autre arrêt impromptu. Nous arrivons chez moi et nous entrons prestement.

-Tu veux boire quelque chose ?

Elle dépose sa veste et son sac sur un fauteuil. Elle s’assied sur le bord et enlève ses bottes. Puis se relève et tourne vers moi.

-Ces bottes me font toujours un mal de chien. Non, merci pour le verre. J’ai très envie d’autre chose pour l’instant.

Elle s’approche de moi, place ses long bras autour de mon cou et m’embrasse. Notre baiser s’enflamme et nos langues se mélangent passionnément. Mes mains se perdent dans son dos, sur ses fesses. Elles passent sous son chemisier et touchent sa peau. Elles remontent, accrochent l’attache du soutien-gorge qui saute avec une aisance surprenante.
Je la retourne et la cale contre moi, son dos contre mon torse. Je l’embrasse dans le cou, sur les joues pendant que mon exploration se poursuit. Son ventre, l’entame de ses seins. Bientôt, ils sont dans mes mains, entiers, puissants, majestueux. Je les caresse lentement, puis joue délicatement avec les tétons que je tiens entre mon pouce et mon index. Je les presse doucement, je les tire, je les sollicite et ils gonflent rapidement. Désireux d’avoir plus de liberté, je sors mes mains et commence à déboutonner son chemisier. Il vole bientôt sur le tapis. Le soutien-gorge déjà dégrafé suit. Elle se tient contre moi, buste nu, pendant que je reprends mes caresses. Son bassin se colle au mien et je lui fais sentir que j’ai retrouvé toute ma vigueur. Puis, j’entame ma descente. Lentement. Doucement. Je repasse sous les seins que je soupèse encore. Je caresse son ventre, viole son nombril. A la frontière du pantalon, je m’attèle à ôter le bouton. Je descends la fermeture éclair qui ne se laisse pas faire. Son pantalon s’ouvre sur une culotte en satin noir, douce et soyeuse. Une main se glisse entre ses jambes. Elle se cabre un peu en soupirant. J’aide le pantalon à glisser le long de ses jambes. J’aide ma main à glisser le long de son pubis, sous l’élastique de la culotte. J’y rencontre une forêt qui ne m’arrête pas. Plus bas, je sens s’ouvrir la vallée des plaisirs et entre les deux lèvres, s’immisce un doigt. Puis deux. Je les enfonce en elle et elle soupire de plaisir. Je remonte mon autre main sur son sein que j’active doucement. Je la lutine ainsi tendrement. Et elle me montre qu’elle aime. Entre deux souffles :

-Lèche-moi. J’ai envie de sentir ta langue entre mes jambes.

Je ne compte pas me dérober à la demande. Je la retourne doucement et l’embrasse avant de m’agenouiller devant elle. Son pubis est dru et recouvert de poils noirs délicatement entretenus. Je passe une main entre ses jambes, la forçant à les écarter un peu. Je remonte derrière jusqu’en haut des fesses et glisse dans la raie mon majeur. Je le redescends lentement, traçant le sillon. A hauteur de sa rosette, j’applique quelques caresses plus appuyées en veillant à ne rien introduire qui pourrait bloquer mon amante. Puis je passe de l’autre côté, plongeant ce même majeur dans son antre bouillante. J’approche mon visage, respirant les effluves puissantes qu’elle dégage et qui m’excitent au plus haut point. Mon nez s’enfonce dans son tapis, pendant que je laisse ma langue partir à la recherche de son clitoris. Je le découvre bien vite, bouton érectile dressé à la source de ses lèvres, dans l’attente de caresses et de sollicitations qui ne tardent pas à arriver. Ma belle est grande et cela facilite les choses. Je n’avais jamais eu l’occasion de pratiquer cette caresse buccale à une femme restée debout. Pour m’aider, elle attrape pourtant une chaise qu’elle ramène et y place une jambe. Ainsi remontée, elle s’ouvre complètement me donnant plein accès à cette partie la plus intime de son corps. Je la prends à pleine bouche, ma langue virevoltant entre le clitoris, passant sur ses lèvres, s’enfonçant dans son vagin. Mon index toujours planté en elle caresse la partie antérieure de ses parois vaginales. Sous ces deux mouvements, elle décolle rapidement. Ses mains sur mon crâne se font pressantes. Ses soupirs se transforment en cris de plaisir. Elle m’encourage, m’appelle, m’invite. Elle inonde mon visage de sa liqueur que j’aime tant. Son bassin danse, emmenant ses hanches à ma rencontre. Ma langue torture son clitoris, le bascule de gauche à droite. Mes lèvres de referment sur lui, l’aspirent. Je sens autant que j’entends son orgasme monter. Je retire mon doigt et le glisse à nouveau entre ses fesses. Il retrouve sa rosette et la masse.
L’effet conjugué est redoutable. Elle plaque mon visage contre son vagin et se laisse emporter par la jouissance. Ma langue encore en elle, je sens son vagin de contracter, je bois sa cyprine pendant que ma main, revenue à la surface de ses fesses lui assure l’équilibre qui lui échappait.
Je regarde son sexe s’apaiser. Il dégage une odeur puissante, preuve de l’intensité de son plaisir. Ses poils sont parsemés de gouttelettes, mélange érotique de sa liqueur et de ma salive. Puis je me relève lentement, couvrant de baiser son pubis, son ventre et ses seins que je retrouve après mon expédition d’en bas. Enfin debout, je la regarde. Ses yeux sont encore un peu dans le vague, sa bouche légèrement entrouverte, sa respiration un peu courte. Sans se tracasser des traces que son sexe a laissé autour de ma bouche, elle m’embrasse avec fougue et commence à me déshabiller sans un mot. La situation ne nécessite toutefois aucun commentaire. Mes vêtements tombent, les uns après les autres et je suis bientôt aussi nu qu’elle, debout au milieu du salon, avec une érection largement soutenue par mon exercice précédent.
Elle me prend par le sexe, et m’attire, en reculant, vers la table en bois qui occupe le centre de la pièce. Elle s’assied dessus, sans me lâcher et m’attire à elle.

-Prends-moi maintenant. Fais-moi encore jouir.

Ceci dit, elle se couche sur le meuble en écartant largement les jambes et en les soutenant avec ses mains calées dans les creux poplités. Devant ce sexe ouvert et offert, devant cette femme qui s’abandonne complètement, je m’approche. Je guide mon sexe vers elle. Le gland trouve l’entrée, se glisse entre les deux grandes lèvres et s’enfonce. Un instant après, je la pénètre totalement, pleinement. Un « oui » sonore ponctue ce mouvement que j’attendais avec impatience. Mes bras prennent le relais de ses mains pour soutenir ses jambes. Libérées, les mains remontent sur ses seins, les massant énergiquement. Je positionne ses jambes sur mes épaules et je la pistonne en rythme me régalant de la vision de mon sexe entrant et sortant, luisant de son fluide.
Les plaisirs montent en cadence, entre mes râles et mes grognements, mélangés à ses « encore », à ses « oui », à ses « je viens ». Chaque coup de rein est sujet à un cri. Je me fais un peu plus brusque, un peu plus violent, un peu plus rapide. Je me sens monter et je n’ai aucune envie de me retenir. Par chance, elle m’accompagne dans l’orgasme et nous jouissons de concert, bruyamment et totalement. Je me répands en elle à grands jets pendant que son vagin se referme autour de mon sexe en convulsant. Une fois vidé, je m’apaise et me retire d’elle. Encore essoufflée, je l’aide à se rasseoir. Après l’énergie et la sauvagerie maitrisée de notre union, nous nous enlaçons tendrement, laissant aux endorphines le loisir de nous faire bénéficier de cette merveilleuse sensation de bien-être qui suit l’amour.
Je la serre contre moi et sens son corps frissonner. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse longuement. Ses yeux luisent.

-Il y a longtemps que je n'avais pas joui aussi fort.
-Il y a longtemps que je n'avais plus fait l'amour.

Ma réponse est sincère.
D'un petit saut, elle descend de la table. Sur cette dernière, elle laisse les traces de notre fusion.
Puis nous nous retrouvons nus, l'un en face de l'autre.

-Je crois que j'ai envie que tu me fasses l'amour toute la soirée.
-Je crois que j'ai envie de te faire l'amour toute la soirée.

Ma réponse était aussi sincère.
Je le prends par la main et l'emmène à l'étage, où ma chambre réserve tout de même un peu plus de confort douillet.
Nos ébats durent toute la soirée et même la nuit qui suit. Nous avons fait l'amour de nombreuses fois. Moi sur elle, elle sur moi, moi derrière elle, elle sur moi mais dos tourné, assis, couchés sur le côté… Mes mains explorent chaque centimètre de son corps. Elles se perdent en elle, sur elle. Nos bouches se fouillent, partent en expédition. Plusieurs fois sa bouche me rend mon allant, plusieurs fois ma bouche la fait jouir. Mon corps sent le sien, je suis recouvert de ses fluides intimes. L'entendre respirer, soupirer, crier, gémir, minauder me fascine, m'excite, me transporte. Et lorsqu'un dernier orgasme nous emporte sur les chemins de la plénitude, à ce moment, juste avant de dormir, je crois que je touche enfin au bonheur.
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Histoire de Keskidi

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Commentaires du récit : Rendez-vous à la sauvette

Le 19/10/2017 - 20:54 par gailuron69
Une bien belle histoire; une superbe progression du récit.

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