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Rêve ou réalité

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Lue : 1839 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 12/07/2013

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Dans le grand verger, à l’abri d’un mirabellier aux fruits d’or, sur une couverture allongée, je cherche un peu de fraîcheur en ce chaud mois d’août. L’herbe n’a pas été fauchée, je me crois à l’abri des regards. Nue comme Eve je parcours un roman érotique descendu du cinquième rayon de la bibliothèque paternelle. Je laisse divaguer mon imagination et errer entre mes jambes mes doigts légers.

Au fil des lignes je me représente une paire de fesses rondes et charnues soumise à une caresse ferme, elle cède à la pression du tranchant d’une main et dans la moiteur de l’écartement montre au fond d’un entonnoir plus sombre, couronné de plis serrés, le point noir d’un trou aux parois à défricher. Un doigt curieux voudrait découvrir l’intérieur, prendre sa température, éprouver son élasticité, connaître sa réactivité. Je mouille mon index et en me contorsionnant je me plante une phalange dans le petit trou. Etrange sensation, légère douleur. Je préfère l’image suivante d’une bouche qui se ferme sur un pénis, ma bouche autour de la verge de Louis mon jeune copain. Il m’adore quand je le suce. Je porte mon pouce à la bouche, mes lèvres l’humectent, ma langue le caresse, je le suce comme un nourrisson affamé. Ah ! Si c’était le machin de Louis. Mais Louis n’est pas là aujourd’hui. J’ai des envies folles. Mes doigts ne les calment pas, au contraire chaque caresse en appelle d’autres. Ma masturbation n’est pas un remède, c’est un excitant. D’excitation en massage je tremble, un frisson me secoue. Brutal, mon plaisir s’épanche en cyprine, je jouis.

Il fait lourd à l’ombre de mon mirabellier. Mes paupières clignent. La lecture pourtant excitante mélange les seins sucés, les visages plongés sous une poitrine ou enfouis entre deux cuisses tremblantes, les poils hérissés d’une touffe pubienne. Deux cuisses enserrent une main caressante, arrêtent sa progression vers une vulve. Mes cuisses forment un étau sur ma main droite arrivée au contact de mon sexe. La femme de ma lecture, allongée sous un homme musclé au pénis fier et dur, c’est moi. Je m’ouvre sous lui, comme dans le livre, je suis humide, mon sexe exhale son parfum. Mes jambes libèrent l’accès. Mon index se couche sur ma fente, va, vient en surface, donne aux lèvres de ma fente la chair de poule. Mon clitoris s’éveille à nouveau et sort sa pointe, recherche le frottement délicat du doigt. L’index marque un temps d’arrêt tout en haut de la vulve, appuie et tourne sur mon bouton chargé d’électricité. C’est si bon. Je fais durer le contact. Mon ventre tressaille. Ma main se déploie sur les chairs gonflées par un afflux de sang. Mes doigts atteignent le vestibule de mon fruit éclaté, épanoui et comme un sexe d’homme dur, me pénètrent, me fouillent, me font gémir, c’est mon deuxième orgasme. Je jouis, je tremble, mes doigts poisseux coulent sur la couverture. Le livre tombe. Je somnole, je m’endors, je prolonge mon rêve voluptueux.

Je dors, les yeux fermés, je rêve vaguement. Une éponge humide et tiède lave mon épaule. Cela mouille et chatouille à la fois. C’est agréable. L’éponge se déplace, caresse mon dos. Ah ! Je me suis tournée pendant mon sommeil, je suis à plat ventre sur ma couverture, l’arrondi des fesses tendu vers le ciel. Quelque chose frotte les muscles de mes jambes, monte et les rafraîchit. L’éponge lave l’intérieur de mes cuisses, me fait trembler de peur et de désir, passe entre mes fesses, taquine mon cul. Quel farceur m’a trouvée ? Louis s’amuse parfois à effleurer ma peau avec une tige d’herbe. Mais Louis est loin. Et l’impression est si différente. Il faut que je me retourne, je dois voir ce qui se passe, qui s‘amuse à découvrir mon corps et à l‘exciter. Je ramène mes coudes sous ma poitrine pour me relever, je tire mes genoux sous mon ventre, je suis presque à quatre pattes, croupe innocemment relevée, peut-être trop exposée. Encore un effort pour reprendre mes esprits.

Oh ! Qu’est-ce que c’est ? Mon mouvement est salué par un grognement effrayant, paralysant. Je m’immobilise et j’attends. Mon visiteur joue au chien méchant. Il réussit à m’effrayer et à me bloquer. Cette fois l’éponge s’attaque à ma foufoune. Dans cette position c’était fatal, mon abricot se fend et attire le regard. La chose parcourt mon sexe de bas en haut, de façon plus appuyée que précédemment. Doucement je jette un œil. Un nouveau grognement sort de la masse énorme plantée derrière moi. C’est un homme à la peau un noire. Il me lèche. L’odeur du liquide vaginal de ma masturbation l’attire. Je ne vois pas sa tête. Il me lèche à grands coups de langue, il nettoie ma chatte odorante. Sa langue doit être énorme, il la presse toujours plus fort. C’est un connaisseur, il insinue son muscle en appuyant entre les grandes lèvres, déniche mes nymphes et les nettoie avec gourmandise. Jamais Louis ne m’a autant troublée avec sa langue et ses lèvres. Pourtant Louis quand il veut… Oh!

L’inconnu s’acharne sur mon clitoris. Un index tourne dessus, décrit de petits cercles en haut de ma chatte. Que c’est énervant, mais que c’est fameux. Il me titille longtemps, ne s’arrête pas, puis lèche avec application, cherche dans les plis, coins et recoins les effluves de mes orgasmes génitaux. Je ne me suis pas parfumée, il fait chaud, je transpire, il a l’air d’apprécier. Sa langue fouineuse se fait râpe, s’insinue entre les nymphes. Elle fait reluire ma moule et gonfle de sang en ébullition ma vulve. Inutile d’essayer d’avancer pour échapper à la râpe, elle me met le feu au bas-ventre, me chamboule de la tête au pied, me fait appeler de mes vœux des flammes plus ardentes. Mes nerfs sont tendus, je sens le sang affluer dans mes parties, le plaisir excessif devient insupportable, je geins. Il grogne. Les frottements cessent.

Devant ma figure arrive le visage au nez aplati, rond et jovial, d’un individu de grande taille. Un visage rieur, plein de malice. Il me regarde, approche sa grosse bouille de mon nez, me salue d‘un vif coup de sa large et épaisse langue toute rose. Aussi noir et imposant soit-il, je trouve à mon lécheur un air bienveillant. Il m’a à la bonne, m’envoie un deuxième coup de langue sur le nez, puis saisit ma tête entre ses mains et se lance dans la toilette de ma tête, de ma peau, de mes joues, de mes oreilles, de mon front, de mon menton, de mon cou, de mes cheveux : tout y passe. J’en rirais si je n’avais pas aussi peur. Il m’inspire confiance, mais aussi cette crainte que chacun ressent en face de l’inconnu, de l’inattendu. La figure mouillée à la bave, je le vois entreprendre un cercle autour de mon corps arrêté dans la position fatigante où je me suis figée quand il m’a révélé sa présence. Peu à peu, imperceptiblement je réussis à me tenir sur les mains. Mon adorateur lape, lèche mes hanches, passe un peu sous mon ventre, suce mes poils pubiens, s’occupe de mes reins, pointe sa langue sur ma rose, la flagelle. C’est enivrant. Il souffle comme un soufflet de forge.
- Ah! Non

Je proteste. Sur ma croupe il a placé deux grosses pattes, des paluches aux paumes claires. Je n’ai pas pu retenir mon cri. Il a grogné longuement et vient se poster face à mon visage. Il retrousse ses lèvres et me montre ses dents. Ce grand gaillard est étrange, il ne parle pas, est-il muet ? Avec une langue pareille ce n’est pas imaginable. Ciel ! Mes craintes croissent : qui est-il, comment a-t-il pénétré dans ce verger clos ? D’un coup de sa grosse main il m’assommerait. Que me veut-il ? Sa façon curieuse de me traiter, de mouiller tout mon corps de salive et de s’attarder sur mes parties intimes me donne une idée de plus en plus précise de ses intentions. C’est terrible. Il me terrorise. Que faire ? Surtout ne pas bouger, ne pas l’effrayer, ne pas l’exciter, garder son calme m’a-t-on appris. C’est plus facile à dire qu’à faire. Ma frayeur se traduit physiquement. Mon urine s’écoule, trempe mon sexe et mes jambes, je ne contrôle plus mes muscles. La grosse tête cherche d’où viennent l’odeur et le bruit. Il se dirige vers mon arrière et la langue large s’abreuve à la source et recommence la toilette de mon abricot. Je reçois les chocs de sa tête massive contre mes fesses. Un trouble extraordinaire me soumet. Je m’attends au pire. Le pire se produit : de chaque côté de mes cuisses puis de mes hanches les bras musclés avancent et enserrent ma peau. Un poids imposant s’abat sur mon dos. Mes genoux cèdent, mes bras aussi. Me voilà couchée et sauvée. Je fais la morte.

L’assaillant n’en a cure. Si c’était un violeur, il aurait déjà fini de me posséder. Il prend son temps pour me séduire. Il me contourne à genoux dans l’herbe. Comme le ferait un gros chien, de la tête il frappe mes côtes, ma taille, pousse mes hanches. Je suis le mouvement imposé et me voici couchée sur le dos, tétons énervés pointés vers la voûte céleste. J’ai à peine le temps d’apercevoir tout le corps d’ébène.

Sa masse s’étend en diagonale sur mon corps, jambes et bas-ventre sur mon épaule gauche et ma poitrine, ventre collé au mien mais à l’envers et crâne sur mon mont de Vénus. Il rampe vers mon sexe, fait pénétrer de force sa bouche entre mes cuisses et reprend son jeu de langue sur mon clitoris. Frissons et tremblements se multiplient. Ce cadeau tombé du ciel d’août est un expert du cunnilingus. Ses cuisses velues balancent de droite à gauche. Entre mes seins écrasés se développe un impressionnant tube chaud et humide qu’une petite élévation du torse dévoile. A la base de cette queue majestueuse pendent deux boules à l‘aspect fripé. A l’avant de ces testicules le cylindre violacé grandit et grossit au contact de ma peau, y laisse une traînée humide et visqueuse semblable à la trace d‘un escargot. Le va-et-vient de l’arrière-train de l’homme noir frotte ce pénis entre mes seins.
- Aïe, mon apparition s’énerve, mordille mes cuisses, les ouvre en les relevant.

Maintenant il se met à quatre pattes, avec souplesse saute au-dessus de moi et va se planter face à mon sexe entre mes jambes. J’ai voulu les fermer, il a tiré dessus et les a poussées vers l’extérieur. J’ai dû ouvrir en grand l’angle où il s’installe pour mieux lécher ma vulve et mon entre-fesse. Mon odeur et mes fuites lui plaisent. Va-t-il m’écorcher la peau lisse à force de passer cette langue sur toute la largeur du passage du clitoris à l’anus ? Il m’électrise. Je devrais crier, appeler au secours, hurler pour le mettre en fuite. Je n’en ai pas le courage, en ai-je seulement l’envie ? Je me tais. Au sortir de mon rêve, je suis curieuse de connaître la suite. Curieuse et même désireuse. Allongé entre mes jambes il souffle dans ma toison pubienne, immobile, ses yeux dirigés vers mon visage. Ne pas bouger… ne pas bouger. Lui ne se dit pas la même chose. Il semble attendre une autorisation, un ordre. Je lui souris pour l’amadouer. Comment interprète-il mon sourire? Sa réaction est instantanée.

Son bras droit franchit ma hanche gauche, le bras gauche imite le droit. Il avance sur mon ventre, peu à peu, rampe, pousse sur ses pieds, nos transpirations facilitent les glissements peau sur peau, il progresse sur moi par petits bonds. Les poils de sa poitrine chatouillent mes seins. Sa bouche m’impose silence. Oh ! Oui, Oh ! Mes jambes forment un port, genoux remontés. Contre mon sexe bute une pointe, elle cherche l’entrée, tape en haut, de côté, en face. Une grosse main se porte sur ma vulve, m’ouvre. Instinctivement et malgré le poids je fais basculer mon bassin pour mieux accueillir le sexe. La verge en érection cogne trop haut. Il gronde et il tape, tape, en vain. Las de me rater il bondit, me soulage de l’écrasement une seconde et offre à ma bouche son énorme membre. Il me barbouille la figure de sécrétions transparentes, s’agite sous mon nez.

Pour protéger mes lèvres je saisis le sexe entre mes mains. Aussitôt comme s’il avait pénétré un orifice il entame un va et vient à allure folle entre mes doigts. Le sexe s’allonge, paraît encore plus long, le prépuce recule, dégage le gland, s’accroche derrière ce renflement de taille impressionnante. A deux mains je maintiens la colonne dont le nœud fendu pointe vers mon visage. Je résiste, il insiste et vlan ! Par saccades des jets de sperme chaud éclaboussent mes yeux et toute ma face. Je clos mes paupières… Il est soulagé, cesse son agitation, se retire, s‘allonge parallèlement à moi, contre moi malgré la chaleur et notre transpiration. Il dégage une odeur forte, sauvage. Il a des manières policées quoique frustes. Son silence m’impressionne, sa patience m’étonne. Il a attendu un signe de moi, même si mon sourire l’a trompé. Que signifiait d’ailleurs mon sourire, je ne le sais pas moi-même. Fatigué il se couche à côté de moi, tête sur les avant-bras. J’attends. Dort-il ? Je vais me lever et profiter de l’effet de surprise pour me réfugier dans la maison. Je place mes coudes et j’entreprends de me tourner sur le côté libre. Je bascule, je replie mes genoux. Ca y est, je suis à quatre pattes, prête à bondir comme un coureur de cent mètres.
- NON !

Il a de la voix ! Son cri me met en garde, coupe mon élan et plus vif que moi, mon voisin saute sur mon dos, cale ses bras autour de ma taille et exécute une danse amoureuse. Son gland bat mes fesses, trouve ma raie, tape plus bas. Ma position favorise ses mouvements. La pointe de la verge force, explore les petites lèvres de ma cramouille, glisse vers le bas, suit le chemin humide, et d’un coup de rein puissant le type m’envoie un bout de son sexe dans le vagin. Son truc est énorme, distend douloureusement mes parois. Il s’en fout, il entre en transes, cherche à aller toujours plus loin en moi, se heurte à l’utérus, se retire, revient, frappe au fond, cogne et arrose mon conduit, me bourre de liquide chaud au milieu duquel ses mouvements produisent un bruit d’évier qu’on vide. Le foutre déborde, dégouline sur mes cuisses et souille ma couverture. Pourtant le gars reste en moi. De nouveau il pousse. Ses jambes écrasent mes mollets, son ventre épouse mes fesses, il reprend un interminable va et vient, pour la deuxième fois il se raidit en moi, se tend. Mon vagin cède à la pression, le nœud se plante au fond de mon ventre, s’immobilise. Quatre ou cinq giclées de liquide brûlant cognent mes parois. Je jouis violemment, au bord de l’évanouissement.
Je m’écroule, il m’écrase mais ne me quitte pas, collé, prisonnier de l’étroitesse de mon vagin.

Enfin le bouchon saute, le sperme me quitte, s’écrase sur la couverture, souille mon livre. Je relève la tête à l’instant où le grand noir, vêtements sur le bras, s’enfuit vers le fond du verger, queue et balloches au vent et dit:
- Merci. Je repasserai demain. Si tu aimes !

Pour une fois la réalité l’emporte sur la fiction. Je n’ai pas besoin du bouquin pour m’enfoncer dans une autre rêverie à caractère sexuel. Demain, peut-être, si Louis n’est pas là, je revivrai un film muet. Voudra-t-il me sodomiser ?
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Histoire de Veilleur

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