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Routiers cocus 1

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Lue : 3296 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 09/06/2013

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Mon copain Charles est un doux rêveur. Comme moi chauffeur à l’international, il part pour des voyages à travers l’Europe, transporte des marchandises d’une capitale à l’autre, accomplit de longs circuits, le camion chargé de matériaux divers. Il prend parfois son repos dans des villes lointaines avant d’en rejoindre d’autres encore plus éloignées. Il reçoit ses ordres par téléphone et se réjouit de toucher des indemnités intéressantes quand il est tenu de s’absenter longuement hors du domicile conjugal, car cette forme de cabotage continental rapporte plus.
- Ca met du beurre dans les épinards.

Nous partageons cette façon de voir. Charles a épousé un des plus jolis petits lots de la commune, Charlène, une pétillante brunette, rieuse, belle à croquer. Il en a eu un rejeton vigoureux et braillard :
-Il a hérité ça de son père. Ma mère me répète que je ne la laissais pas dormir quand j’étais bébé !

L’héritier est un « bébé prématuré » d’environ 3,8 kilogrammes à la naissance. Charles se trompe-t-il en annonçant ce poids, ou le bébé est-il né à terme, neuf mois exactement après la plus longue absence du glorieux papa ? Personne n’a relevé le fait, personne n’a voulu le chagriner. Mais il est de notoriété publique que Charlène ne porte pas le deuil quand son mari travaille au loin.

Elle est mignonne, souriante, toujours de bonne humeur, familière. Elle est aussi allumeuse sur les bords, peu avare de ses charmes : elle expose sa poitrine opulente dans des décolletés osés. Qui n’a pas aperçu un jour ou l’autre les tétons de notre belle secrétaire penchée sur un ordre de mission ? Elle nous appelle tous par notre prénom, s’entend à merveille avec tout le personnel, y compris avec Léon le contremaître. Ainsi obtient-elle facilement en faveur de son Charles bien aimé des séjours à l’étranger prolongés et bien payés. Certains déclarent qu’elle le favorise trop ouvertement, d’autres laissent entendre que le contremaître y trouve son compte, et que cette forme de favoritisme n’est pas inspirée par l’appât du gain seulement :
- Quand le chat n’est pas là, sa souris danse et couche, crachent les plus jaloux.

J’en connais deux qui préfèrent les trajets les plus courts afin de passer les week-ends à la maison et d’accorder à leurs femmes une présence garante de fidélité.
Faut-il être jaloux et peu sûr de sa femme pour accepter de tels sacrifices pécuniaires.

J’ai, quant à moi, une jeune femme jolie bien sûr, mais très bien élevée, pleine de retenue. Il m’a fallu attendre notre nuit de noce pour découvrir tous les charmes de son corps. Avec le temps, elle a pris goût à la pratique de l’amour. Mais elle rougit toujours autant quand d’aventure quelqu’un raconte devant elle une histoire osée. Je lui ai rapporté les soupçons de certains à propos des supposés écarts de conduite de Charlène. Elodie s’en est indignée, a plaint Charles de tout son cœur, mais émet des doutes à propos de cette rumeur. Elle juge inconcevable la défaillance de Charlène.
- Si la rumeur est confirmée, tous les routiers douteront de la fidélité de leurs épouses. C’est épouvantable. Que serait notre vie si tu ne pouvais plus me faire confiance ?

Elle a refusé de rencontrer la présumée femme infidèle lors d’un pot à l’occasion du départ à la retraite d’un collègue qu’elle aimait bien pourtant.
-Je préfère montrer ma désapprobation, je ne veux pas cautionner par ma présence un possible égarement de votre secrétaire. Dans le doute je m’abstiens.

Jamais de la vie ma brave Elodie ne risquerait sa bonne réputation. Je peux donc m’absenter en toute tranquillité, ma Pénélope garde la maison, attend mon retour avec impatience et sait me livrer en qualité ce qui avait fait défaut en quantité. Les retours de voyages fournissent l’occasion de rattrapages formidables, fêtés entre les draps avec une fougue qui ne laisse planer aucun doute sur notre amour réciproque. Ma prude se transforme en amante tendre et ardente, de plus en plus chaude, de plus en plus affectueuse et attentionnée. Ces signes ne trompent pas, j’ai bien choisi ma compagne. Notre mariage ne connaît pas de nuages.

Ce matin de février, après une nuit d’amour mémorable en prévision d’une absence de 4 jours, Elodie tient à me servir elle-même mon petit déjeuner, vérifie mon attirail, de ma trousse de toilette à mon linge de rechange :
- Je m’en voudrais de t’obliger à revenir à cause d’un oubli.

Elle prépare avec amour des casse-croûtes et boissons fraîches, me redit combien je lui manquerai, me promet un retour heureux dans notre lit, m’embrasse gentiment, me souhaite bonne route et bon courage, m’accompagne jusqu’à la voiture et depuis le trottoir agite la main pendant que je m’éloigne. N’est-elle pas admirable mon amoureuse ?

Au moment de démarrer mon camion, je vois arriver Léon. La météo annonce des chutes de verglas abondantes sur le pays. Il est prudent de retarder le départ. Il devient inutile de se mettre en route, mieux vaut attendre quelques heures le retour de conditions meilleures. A quoi bon être parqué sur des aires d’autoroute ? Pendant la longue attente des ordres nous apprenons le malheur de Charles. Il est rentré à marche forcée le samedi soir au lieu du dimanche matin. Dans son lit dormaient sa femme et un inconnu, un jeune sagouin que l’hôpital est en train de réparer. Le contremaître tire une gueule de cocu, rit jaune. Charlène n’est pas présentable au bureau et s’est fait excuser en alléguant une chute dans un escalier. Tout le monde comprend la fureur du mari : cela devait arriver un jour, entend-on. Cette fois Elodie blâmera ce mauvais exemple.

De peur de glisser à chaque pas, je regagne mon domicile à pied avec mille précautions . Elodie a dû se recoucher pour récupérer des excès amoureux de la nuit. Au réveil elle aura l’heureuse surprise de me trouver à la maison. Nous pourrons profiter de vingt quatre heures supplémentaires pour nous aimer. Afin de respecter son sommeil je fais donc une entrée discrète par le garage selon mon habitude, avec l’intention de me reposer sur le canapé du salon dans l’attente de son réveil.

La surprise est pour moi. Passant du garage au dégagement j’entends des voix. Elodie écoute-t-elle la radio? Non, elle est en pleine discussion. Les représentants de commerce sont parfois collants. Je ne connais pas la voix d’homme qui donne la réplique. Curieux je tends l’oreille. On parle de moi :

- Tu l’as vu partir tôt ce matin et tu es entré dans la minute suivante. Paul a dû démarrer très vite pour fuir le verglas et se trouve déjà loin. Tu viens d’entendre Léon, le contremaître, me confirmer l’absence de mon mari, il n’est plus dans l’entrepôt.
En principe, s’il a des problèmes Paul m’avertit par téléphone. Il n’a pas appelé :
« pas de nouvelles, bonnes nouvelles » rit-elle allègrement.
- C’est parfait, nous allons donc disposer au minimum de quatre jours et trois nuits. Pour une fois je vais être un homme comblé. Enfin ! Depuis vendredi je n’ai pas cessé de penser à toi et de te désirer. Et toi, tu as pensé à moi ou tu t’es tellement fait baiser par ton drôle que tu m’as oublié ?

- Comment peux-tu poser cette question, Amédée ? Mon impatience égale la tienne. Vendredi soir je l’ai amusé avec mes mains et je l’ai pompé avec la bouche, je l‘ai vidé. Il a tiré son coup avec le peu de munitions qui lui restaient, je n’ai pas pu lui refuser une pénétration. Il s’est un peu acharné, n’a pas réussi à me faire jouir et s’est retiré déçu de la maigre éjaculation déposée sur mon ventre. Je pensais trop à toi pour l’aider à prendre son plaisir.

Elodie continue son récit. Il y a de quoi rassurer son interlocuteur. Elle exagère, me rabaisse. Selon ce récit fantaisiste, samedi j’ai certainement eu peur de me rater deux fois de suite :
- Comme il hésitait à reproduire la panne, j’ai pris l’initiative d’une nouvelle pipe, je l’ai remis à plat, couilles vides et il n’a même pas essayé de me sauter. Ensuite la veille des départs je lui impose l’abstinence absolue, je ne veux pas que mon casse-croûte s’endorme au volant. Voilà pourquoi je brûle d’impatience. Termine ton petit déjeuner, fais vite, je vais me rafraîchir sous la douche. Tu me rejoindras au lit.

Elle ment à son interlocuteur, minimise ridiculement nos transports amoureux. La douche est indispensable pour effacer mes traces sur elle et en elle. Je suis foudroyé, je tombe des nues. Elle me fait des cornes et ose reprocher à Charlène d’éveiller les soupçons des maris ! Son indignation prend une signification différente : je pourrais douter de son amour et découvrir mon cocuage. Or elle entretient un amant à domicile, comme Charlène. Ils étaient impatients de se retrouver ! Elodie mène une double vie et tient à préserver les avantages liés au mariage et les bienfaits issus de l’adultère.

Elle n’est jamais seule au lit. Ma place entre les draps n’a pas le temps de refroidir, mon suppléant guette mon départ au travail, pénètre par la porte ouverte pour ma sortie et s‘engouffre dans ma chambre. J’étais ému de voir ma femme m’accorder autant d’égards jusqu’au démarrage de ma voiture : en réalité elle pensait à l’arrivée de cet Amédée, tenait porte ouverte. Le séducteur est établi dans la place, prend son petit déjeuner à ma table avant d’aller fourrer ma femme dans mon lit. Sans le maudit verglas de ce matin, je pourrais continuer à ignorer l’organisation méthodique des amours extraconjugaux de mon épouse.

Donc « Amédée » était attendu, elle a pensé à lui depuis son départ vendredi midi. A l’entendre, elle m’a subi en pensant à lui. Elle m’a accompagné à la porte pour s’assurer que je partais vraiment et pour faire entrer cet homme. Et elle espère recevoir la récompense de sa conduite. Elle a accordé à son mari le minimum, pour obtenir le maximum d’Amédée, se défend-elle devant la manifestation de jalousie de son amant qui l’interroge sur notre vie sexuelle. Elle ménage la susceptibilité du suppléant. Le suborneur me reprocherait de « sauter » ma femme. Heureusement, je suis seul à entendre raconter combien je suis peu exigeant au lit. Amédée la plaint d’avoir un mari aussi nul. Par chance elle a rencontré l’amant idéal, capable de lui faire oublier son lamentable mari. Il est présent et elle va une nouvelle fois constater de quoi il est capable. Il assoit même son autorité en cassant du sucre sur mon dos. Il procède par suggestions perfides :

- Es-tu certaine de la fidélité de ton Paul ? Il ne serait pas étonnant que son peu d’appétit sexuel ne soit la conséquence d’une double vie. Si ça se trouve, il est comme beaucoup de ces oiseaux migrateurs, un bigame non déclaré.
- Oh! Tu ne voudrais pas ? Paul aurait une maîtresse ? Toi, tu me caches quelque chose. Tu en as trop dit ou pas assez, parle.

Le ver est dans le fruit. Elodie se met à douter de moi. Si de mon côté je suis un oiseau volage, pourquoi refuserait-elle une passade ? Sa faute devient vénielle, perd de sa gravité. Les insinuations infondées de l’amant font leur chemin. Si je la trompe, elle peut et doit avoir un petit ami vengeur, c’est normal. Le rusé la manipule encore :
- C’est juste une supposition. Les camionneurs voyagent, font des rencontres, sont plus tentés que les sédentaires. Sur des aires d’autoroutes des poules les attendent, habillées de peu, chaudes, prêtes à tout pour se remplir les poches. Alors, si ton mari est aussi nul, c’est la preuve d’une dispersion de ses forces.

La supposition se transforme en certitude. Il affirme, elle y trouve la justification de son adultère et étouffe volontiers ses remords.

Evidemment, Amédée peut soupçonner le pire. Mon portrait dressé par Elodie n’est pas flatteur. Mais elle qui me pratique, qui m’a présenté sous cet angle peu glorieux, me voit-elle réellement sous ce mauvais jour ? Je l’entends minimiser sa faute et se faire plaindre pour être consolée. Son mensonge s’est-il imposé à son esprit au point de lui laisser accepter aussi facilement une possible infidélité maritale ? Nos galipettes de la nuit n’ont-elles laissé aucune trace ? La seule présence du consolateur efface-t-elle de sa mémoire le souvenir de nos amours. Et l’autre sait pourquoi il sème le doute. Plus il m’abaisse, plus elle se détachera de moi et plus elle tiendra à lui. Je revenais lui raconter les malheurs conjugaux de Charles, je découvre les miens !
- Donc tu es persuadé que mon mari me trompe ? Quel malheur ! Cette idée me met le moral à plat. Je ne crois plus à l’amour. Tu devrais me laisser seule avec mon chagrin.

Etrange logique, elle me trompe mais se désole de l’éventualité d’être cocue ! Elle a heureusement Amédée.
- Ah ! Non, c’est dans les situations difficiles qu’on reconnaît ses vrais amis. Je suis là, je vais te montrer qu’un ami véritable est d’un grand secours dans l’épreuve. Je vais te redonner l’envie de croire à l’amour sincère, à l’amour que j’ai pour toi. Viens dans mes bras.

Au baratin ce type est fort. Elodie espère retrouver le chemin du plaisir avec lui, elle va l’aimer. Leur avenir est écrit en rose. Je m’absente souvent, ils peuvent donc s’aimer, se voir souvent. Amédée balaye en deux mots l’obstacle du mari :
- Je ne suis pas de nature jalouse, je supporterai par nécessité l’existence de ton mari et les apparences indispensables de ton amour pour ton légitime époux, si en son absence, comme aujourd’hui, tu te donnes à moi sans retenue. Je constate et apprécie ton dégoût de Paul. Je n’ai donc aucune raison de m’inquiéter de quelques rapports amoureux non désirés, et subis comme une obligation liée à votre statut d’époux. Les gestes de l’amour n’ont aucun sens en l’absence des sentiments, ils trouvent leur signification dans l’amour réciproque des amants. Tu n’aimes plus Paul, tu m’aimes et tu sais à quel point je t’aime. Il n’est pas nécessaire d’être marié pour s’aimer, ce n’est même pas utile, notre relation récente en est la preuve évidente.

En gros il lui rappelle l’intérêt de la situation actuelle. Fidèle ou pas, mais très probablement plutôt infidèle, je suis le mari falot : j’assure la nourriture et le logement et Amédée est l’homme heureux de lui procurer la satisfaction des sens, l’amour et le bonheur. Le partage des tâches va assurer l’équilibre nécessaire à une vie épanouie.

Elodie avale la potion, n’élève aucune objection, ne défend pas mes intérêts, semble parfaitement subjuguée. J’étais loin de me douter de mon infortune, je croyais ses déclarations d’amour, je me gavais de ses démonstrations enflammées. Il y a quelques heures elle me serrait sur elle, en elle, criait de plaisir sous moi. Tout cela c’était du vent, un simulacre d’amour, du cinéma justifié par mon rôle économique, sans sentiment de sa part ? C’est une claque violente, inattendue. Je suis abasourdi. Si encore elle protestait pour dire qu’il lui reste un peu d’amour pour moi. Une miette de ce qu’elle proclamait avant mon départ ce matin. Je pourrais, comme Charles mettre, Amédée en bouillie, l’envoyer à l’hôpital et donner une rouste à Elodie. Une bonne fessée salutaire lui remettrait la tête sur les épaules..

Mais à quoi bon, puisqu’elle accepte les déclarations de ce type, puisqu’elle lui laisse clairement entendre qu’elle m’utilise sans m’aimer. Sans amour à quoi bon continuer à vivre avec elle ? A quoi bon me battre pour elle, si elle ne m’aime plus ? La cause est perdue, je renonce, je jette l’éponge, elle n’aura plus à me subir, elle n’aura plus à faire des efforts pour créer l’illusion de l’amour, elle n’aura plus à geindre pour simuler l’orgasme. Pour l’instant je m’assois en bas de l’escalier qui mène à l’étage. Le verglas me tient prisonnier, le découragement me paralyse.

Les voix se sont tues. Je ne perçois que des bruits sourds, des frôlements. Elodie et Amédée se déshabillent dans ma chambre à coucher. Le sommier émet un grincement, puis un deuxième; ils viennent de se coucher. Les mouvements des corps qui se cherchent et se rapprochent font encore gémir les ressorts. Je m’étais promis d’acheter un sommier à lattes plus discret.

Amédée entame les louanges d’Elodie, encore quelques flatteries et il pourra passer à l’acte. Pour lui tout est beau, merveilleux, magnifique, séduisant, unique au monde, splendide, inimitable, magique : les yeux pers, le nez en trompette, les fossettes, les cheveux, les oreilles, le cou et les dents, les seins, le mignon clitoris. Toutes ces banalités méritent des rires béats. J’ai certainement il n’y a pas si longtemps usé du même stratagème pour tenter ma chance, pour séduire la future épouse. C’est un passage obligé. Aujourd’hui il prend des raccourcis pour adorer la bouche, pour l’embrasser, pour y fourrer sa langue.

-Tu aimes mon baiser?
-Hum…

J’avais attendu le mariage pour la voir nue, lui passe directement aux « nichons » adorables et il y fait étape, les caresse, les pince un peu trop brutalement puisqu’il se fait rappeler à l’ordre. Elodie réclame de la douceur. Mordiller oui, mordre non. Elle a eu tort, elle encaisse une claque bruyante sur une partie charnue.
-Dis, tu ne vas pas recommencer à faire des manières. Laisse la douceur à ton cocu. Moi je suis un homme, j’agis comme un homme avec force et fermeté. Tiens prends ça pour t’en convaincre. C’est quoi ce cul tout pâle. Mets ce coussin sous le ventre, je vais donner des couleurs à ta croupe de jument.

Pas d’accord, elle a un petit cul bien rond, pas une croupe animale. Elle sera complexée s’il la voit avec des verres grossissants. Il la fera hennir ?

Bouge-toi plus vite.

A intervalles réguliers une main solide s’abat sur une fesse. Elodie fait « aïe », Amédée dit « tiens »
Aïe, tiens, aïe, tiens, aïe, tiens… Le type ne s’énerve pas, Elodie marque le coup mais accepte, les aïe et les tiens se succèdent en cadence, interrompus par les commentaires élogieux du masseur satisfait :
- Ça vient, tes fesses prennent de la couleur, le sang afflue.
- Oui, mais ça fait un peu mal. Ne voudrais-tu pas t’arrêter ?
- Il faut souffrir pour être belle. Le plaisir est le fruit de la douleur. Quand tes fesses seront toutes rouges sur toute leur surface tu connaîtras des picotements dans ton ventre, ton sang brûlant et tes nerfs éveillés réclameront les massages internes et tu seras prête à t’envoler. Tends mieux ton cul, écarte un peu les cuisses, je veux atteindre l’intérieur.

« Tiens, aïe, tiens, aïe », c’est reparti, la fessée reprend de plus belle, mais sans précipitation. Un coup plus fort ou appliqué sur un endroit plus sensible appelle un cri plus pitoyable. L‘artisan s‘applique, il veut obtenir une soumission complète. La faible femme bien dressée se rendra, demandera, réclamera, suppliera: le mâle dominateur exercera en toute liberté ses prérogatives. Alors avec une patience infinie il envoie des claques bien ajustées. Le bruit est plus sourd, sans doute les coups atteignent-ils la vulve.
- Arrête, tu me fais mal, arrête !

Elle peut crier, Amédée puise de la force dans ces cris. Il augmente le nombre de coups à la minute, les frappes claquent plus sèchement et Elodie pleurniche pour l’apitoyer.
- On arrive au bout, encore quelques caresses et tu seras chaude.

Il l’a mentalement convaincue du bien-fondé de leur amour, de la nécessité d’imiter mes aventures; il lui fait maintenant une démonstration de force destinée à la soumettre physiquement. Elle aura intérêt à filer droit si elle n’aime pas les coups. C’est mon interprétation de la signification de cette fessée accordée, dit-il, pour accroitre le plaisir de l’union sexuelle à venir. J’aurais envie d’applaudir, parce que ça tourne à la correction. Mais les pleurs se transforment en gémissements, en « c’est bon ». C’est effarant ! Elle en demande encore, je vois par où j’ai péché. C’est la brute qui a raison, il active la circulation sanguine et met Elodie en condition pour une bonne baise.
- Vite un rapide soixante-neuf, couche-toi sur le dos.
- Eh! J’ai trop mal aux fesses.
- Demi-tour ou je recommence. Tes fesses en verront d’autres. Là, ouvre le bec et suce, c’est un biberon d’exception.

Je suis à la porte de la chambre. Je vois Amédée de dos, il fait entrer le biberon entre les lèvres d’Elodie. Bof, en dehors du fait qu’Amédée est noir, ses dimensions à ce niveau sont ordinaires. Sa quéquette me paraît même plus courte que la mienne. Aurait-elle une odeur particulière ? Ah ! Je comprends, il ne prend aucune précaution, le glaive s’enfouit en entier. Dans cet exercice je me contente de chatouiller les amygdales, lui au contraire force l’entrée de la gorge. Elodie tape des deux poings pour stopper la progression puis essaie de soulever les hanches. Quand il libère enfin la gorge, elle suffoque, tousse et crache :
- Tu es fou, j’ai failli étouffer.
- Quelle histoire ! Apprends à te mettre en apnée. Ca viendra avec l’entraînement.

Il dit et recommence, s’aplatit sur le visage écarlate, écrase le nez dans son entre-fesses et pèse de tout son poids. De nouveau les mains tentent de le repousser. Il en rit, et force, rebondit pour mieux envahir. Enfin il manifeste un peu d’égards : en réalité il vient de se pencher pour remplacer avec sa bouche ses doigts qui patrouillaient dans le vagin d’Elodie. Les mains ouvrent l’abricot en tirant sur les lèvres et la bouche suce le clitoris : c’est-ce que suggèrent la position des bras, de la tête et les bonds du ventre de ma femme. D’un coup de reins Amédée se retrouve sur le dos et les deux bouches restent collées aux deux sexes. Elodie en profite pour dégager le fond de sa gorge et pour respirer avant de se lancer de la bouche et d’une main dans un mouvement de va et vient sur la tige noire. Son autre main triture le scrotum et masse les testicules. Ils forment une masse compacte qui émet des grognements à ses deux extrémités.

Les deux corps se séparent, Amédée ne veut pas perdre sa semence aussi vite
- Si on s’amusait un peu. Est-ce que tu as déjà pratiqué la brouette japonaise.
- Je ne sais pas ce que c’est.
- Tu te couches sur le ventre et tu laisses pendre tes jambes hors du lit. J’attrape tes cuisses, je les soulève, je présente ma queue à ton trou, j’y entre, je me cale bien au fond. Accroche tes pieds derrière mon dos. Maintenant tu te dresses sur les bras et tu vas poser tes mains au sol. Tu tiens le coup ? Essaie d’avancer sur les mains, je reste en toi.
- Tu me prends pour une acrobate! C’est dur. Ça fait mal aux poignets
- Avance, on va essayer de faire un tour dans le salon. Crénom, à chaque pas je risque de te perdre.

Une main dépasse, puis la chevelure d’Elodie, vient l’autre main. Le dos apparaît dans le couloir en courbe finie par le corps vertical coincé entre les cuisses nues d’Elodie. Amédée m’aperçoit :
- Merde, qui c’est celui-là

Surpris de me trouver à l’entrée de la chambre au moment où il veut la quitter, Amédée lâche les cuisses. Elles glissent sur ses jambes, les bras d’Elodie cèdent et elle atterrit brutalement en boule entre lui et moi dans un cri de douleur. Sa tête cogne la grille de protection de l’escalier. Le pieu a quitté son vagin avec un « flop » de bouchon de champagne. Je ne prends pas le temps de me présenter. En un geste réflexe de défense, mon poing droit est parti en demi-cercle horizontal, frappe le creux de l’estomac, plie mon rival en deux précisément en même temps que mon poing remonte. Ca fait clac, il plie les genoux, me regarde hébété et trouve tout seul la réponse à sa question. Elodie aussi a compris, elle reste couchée, fuit mon regard.
L’autre porte une main à sa bouche, en tire un morceau d’incisive cassée. Son magnifique sourire tout blanc a comme un défaut. J’attrape sa tignasse crépue et lui allonge un direct en pleine poire pour lui enlever toute idée de résistance et je l’envoie sur le lit. Je relève Elodie. Elle tremble de tout son corps, attend le coup de poing qui lui fera tout oublier : ce serait si commode, mais qui ne veut pas venir. Je la pousse sur le lit à côté de son amant.

Moi, partisan de la non-violence, comment me suis-je laissé déborder par ce mouvement de colère? Je fais de la gymnastique quand j’en ai l’occasion, je cultive mes muscles pour les contrôler, je soigne ma force pour n’avoir pas à mon servir.
Or je viens de manquer gravement à mes règles de conduite pacifique. Pourtant ma colère s’était muée en résignation. Je n’ai vraisemblablement pas supporté que mon remplaçant maltraite Elodie, la fesse puis n’entende pas sa plainte à cause des douleurs aux poignets. User de la force pour secourir un être maltraité ne peut pas être condamnable. « Le plaisir est le fruit de la douleur» disait Amédée, il l’expérimente grâce à moi. J’ai frappé, il jouit ?

-Allez, Amédée, finis ce que tu as commencé.

L’ignoble demande pitié, jure qu’il ne recommencera plus, proteste de sa bonne foi. Il est victime des avances de ma femme. Elle l’a attiré, il s’est laissé faire, c’est tout. C’est un palabreur aguerri. Il consent à remettre le couvert en voyant mon poing se fermer.
- Tais-toi et baise.
- Mais c’est ta femme, mon frère ! Je ne peux pas décemment la saillir devant toi. Regarde mon machin est devenu tout petit. Tu m’as jeté un sort.
- Elodie, redresse la situation. Bouche, mains, branlette: tu comprends ? Dépêche-toi.
- Assomme-moi plutôt. J’ai trop honte.
- Il n’y a pas de quoi ! Pourquoi aurais-tu honte à 9 heures de ce qui te plaisait tant à huit ? Si tu tiens à la vie, fais lui vite une pipe. En bouche et applique-toi.
- Il y a longtemps que tu es là ? Pardonne-moi.
- Silence, suce.

Puisque je le veux, parce que je suis le plus fort, parce que mes muscles forgés au boulot ne doivent rien à la gonflette, ils se soumettent. Pliée en deux à hauteur du sexe de son amant elle l’entoure de ses lèvres, l’encercle d’une main, le masturbe et creuse ses joues en pompant. Amédée ferme les yeux, il ne sait pas qui regarder. Elodie l’astique mais me surveille d’un œil craintif. Son corps nu, incliné sur mon remplaçant m’inspire un profond dégoût, ses fesses portent la marque de son nouveau maître, j’y vois la trace de ses doigts. Ces plaisirs étranges, cet accord inattendu du sadisme de l’un avec le masochisme révélé de l’autre me soulèvent le cœur.

- Ca suffit, même s’il n’est pas entièrement déployé, introduis son dard dans ta cramouille de putain et fais le cracher. Si tu ne réussis pas je t’enfoncerai un concombre dans la chatte.
- Pitié!
- J’ai pitié. Tu as le feu au cul, je facilite l’accomplissement de tes envies. Remue, monte, descends, plus haut, plus profond, plus vite.

Elle n’a qu’une solution, se démener pour échapper à la réflexion, agir pour ne pas penser. J’incite l’homme à lutter, à aider sa maîtresse, à la faire jouir. Ils ont du mal à synchroniser leurs mouvements. Elodie transpire, Elodie souffle, Elodie ne jouit pas. Amédée n’est pas plus brillant. Si c’était un film x on l’intitulerait « Les lamentables ».
- Quand vous jouirez, vous me préviendrez. N’oubliez pas de me montrer le résultat liquide de vos efforts. Comme c’est beau l’amour.

Les larmes de ma femme sont-elles des larmes de honte, de remords ou de rage ? Elle peut pleurer. Je vais me prendre une bière dans le frigo. Le spectacle d’un accouplement dans mon imagination était un événement puissamment érotique. Ces deux amateurs sont plus désolants qu’excitants.

- Elodie, sens-tu le goulot de ma canette sur ton anus ? Si tu ne fais pas mieux, je vais t’enfoncer la canette.

Le froid du verre et la menace la réveillent. J’emploie le même argument avec Amédée, je fais entrer un centimètre dans ses fesses. Ça lui rend un peu de vaillance. Il se montre sensible à l’argument; je vais mettre ses bonnes dispositions à l’épreuve. Je les arrête et fais passer Amédée en position supérieure.

- Dans cinq minutes, si tu n’as pas craché ton foutre j’envoie la canette par le fond. Tu pourras aller à l’hôpital pour l’extraire.

J’encourage sa bonne volonté, je prends la liberté de lui asséner des claques vigoureuses sur les fesses. Allongé de tout son long sur l’amante il s’élance pour un long périple. Quand il remonte son cul, j’attends que le gland de son pieu arrive à la limite de la vulve pour lui taper un grand coup qui le renvoie dans les profondeurs tutoyer le col de l’utérus. J’attrape les pieds de ma femme, les portes en hauteur, les rabats vers ses épaules. Elle est ainsi mieux ouverte et je vois Amédée en profiter pour mieux exploiter l’occasion. Il doit se dire que je suis un cocu heureux, un pervers.

Ces considérations l’émoustillent, sous lui la chagatte retrouve de l’intérêt, il glisse de mieux en mieux, Elodie se met à produire une mouille plus lubrifiante. Le goulot de la canette appuyé à tour de rôle sur chaque trou du cul obtient d’excellents résultats. Les protagonistes s’échauffent, retrouvent le plaisir de serrer les bras. Enfin ils s’embrassent, bouches aspirantes dans des chuintements retrouvés. Amédée me fixe, le regard vide, l’air de quémander l’autorisation de cracher dans le ventre. De la tête je fais oui et en même temps des deux mains et de tout mon poids je le force au fond du réceptacle. Elodie à son tour explose sous le choc des jets de sperme et crie « mon amour » en me fixant dans les yeux. Pauvre !

-Reposez-vous.

Je les enferme à clé dans ma chambre. Ils ont un tas de choses à se dire. Je rassemble l’essentiel de mes documents, tout ce qui sera indispensable pour vivre loin de cette maison, y compris notre réservation pour les vacances d’été. Je remplis un coffre de mes vêtements. Quand tout est prêt à être chargé, je retourne dans la chambre. Curieusement les amants se sont habillés et se sont assis dos à dos sur les bords du matelas.
- Amédée, je renonce à mon rôle de fournisseur de biens matériel. Tu n’es pas de nature jalouse. Mais moi je ne suis pas « partageux ». Tu te réservais de faire jouir ma femme. Tu as démontré que tu en es capable. Prends-la, fais la jouir et nourris la, loge la, je te la laisse toute entière. Je démissionne, puisqu’elle te préfère. Les routes sont dégagées, un taxi va m’emporter. Après mon départ vous retrouverez la force de vous aimer.
- Paul, je t’aime. Ne me quitte pas !

Je suis parti. Elodie est devenue une charge pour Amédée : il adore les femmes blanches qui ont des revenus assurés. Il l’a quittée peu de temps après moi.
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Histoire de Veilleur

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Commentaires du récit : Routiers cocus 1


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