Seconde chance

Mariée depuis 15 ans, j'ai eu à l'aube de mes 45 ans ce qu'on appelle une crise de la quarantaine. J'étais pourtant heureuse en ménage, comblée par un homme charmant mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, j'ai fait un rejet de tout, de lui, de ma famille, de ma maison. Je ne supportais plus ma vie. 

J'ai quitté mon domicile, lui laissant la maison et notre fils adolescent. Ce dernier n'ayant pas compris ma décision, avait pris parti pour son père. Je ne pouvais pas lui en vouloir.
 
Cette crise a duré un peu plus d'un an et puis j'ai découvert que mon mari entretenait une relation avec une très jolie femme. Moi qui n'avait jamais été jalouse à l'époque de notre mariage, je le fus rapidement. Je pris alors conscience que ma vie à ses côtés me manquait et surtout que j'avais toujours des sentiments pour lui.

Malgré tout le mal que je lui avais fait, il n'avait pas de rancœur vis à vis de moi et me laissa revenir vers lui. On partagea d'abord un apéritif un soir, puis un dîner un autre soir. Je fis mon mea culpa et le suppliais de me pardonner. Il accepta mes excuses. Nous discutâmes longuement, essayant de comprendre ce qui m'avait poussé à faire ça. Je tentais de m'expliquer même si je n'avais malheureusement pas toutes les réponses.

Lors d'un nouveau dîner, au moment de nous quitter, il m'embrassa tendrement, ses lèvres se soudèrent aux miennes. Je ne réagissais pas, le laissant complètement faire.

On se quitta, tous les deux avec un large sourire aux lèvres.

Le lendemain, notre fils était invité chez un ami et mon mari me proposa de venir passer la soirée à la maison. Il avait préparé un dîner et on s'installa au salon.

Il entama la discussion sur cette année qui était passée. Il voulait que nous soyons honnêtes l'un avec l'autre et qu'on se dise tout. En fait ce qu'il voulait savoir c'est si j'avais eu des aventures avec d'autres hommes pendant ce break. Devant mon hésitation, il me dit qu'une femme aussi jolie et désirable que moi avait forcément dû se faire draguer et qu'il n'imaginait pas un instant que je sois resté de glace.

Il avait raison, je suis une femme plutôt jolie qui ne laisse pas indifférent la gente masculine. Relativement grande, avec de longs cheveux blonds, j'ai quelques kilos en trop mais qui me donnent des formes voluptueuses. J'ai une belle poitrine et de jolies fesses.
Il n'a pas fallu longtemps lors de ma séparation pour que cela se sache à mon travail et que les quelques célibataires (mais pas qu'eux!) de la société me fassent ouvertement des avances. Je les ai repoussé un moment et puis mon célibat commença à me peser et les bras d'un homme me manquait. J'avais peur de raconter tout cela à mon mari et j'essayais d'esquiver ses questions. Il ne lâcha pas l'affaire. Il exigeait que je lui dise tout, que sa confiance ne pourrait pas revenir sans ces révélations. Il voulait tout savoir.

Je lui avouais à demi-mot que j'avais eu une aventure par ci par là... combien me demanda-t-il avec insistance.. Trois mais ça n'a pas été sérieux, ça a été juste une fois. Il semblait rassuré mais voulait des détails. Ces détails je les maquillais. Je ne pouvais décemment pas lui raconter cette année de célibat qui m'avait transformé sexuellement. Je ne pouvais pas lui parler de ce jeune étudiant, mon voisin de palier, qui m'avait baisé dans l'entrée de mon appartement, que j'avais sucé dans le local technique de l'immeuble. Il n'aurait pas compris. 

Je lui ai juste parlé de cet homme rencontré via une appli de rencontre qui m'avait invité à dîner et que j'avais suivi chez lui. Je lui ai avoué avoir fait l'amour avec lui, une fois... Je ne pouvais pas lui dire qu'effectivement j'avais fait ce dîner mais qu'on n'avait pas attendu d'être chez lui pour s'envoyer en l'air, que les toilettes du restaurant avaient été le lieu de notre première baise, que j'avais vu cet homme plusieurs fois, qu'il m'avait excité chaque jour par des textos sans équivoque et que j'avais obéis à ses moindres désirs pendant plusieurs semaines.

Au lieu de ça, je lui donnais des infos tronquées. Il n'aurait pas supporté de savoir que sa femme s'était faite sauter chez des amis communs au cours d'une soirée d'anniversaire. Soirée à laquelle il n'avait pas voulu venir à cause de ma présence. Ça l'aurait achevé de savoir que l'homme qui m'avait sauté ce soir-là n'était autre que son partenaire de double au tennis...

Mes mensonges ménageaient  sa fierté et sa virilité, c'est pourquoi lorsqu'il me demanda si mes amants d'un soir avaient de gros sexe, je haussais les épaules lui disant qu'ils étaient dans la moyenne. Ça le rassurait... pourtant si il savait ce que j'avais tenu entre les mains parfois, comme ce jour où j'avais sucé ce technicien de la fibre pour le remercier de son intervention. Ce type d'origine africaine qui reluquait mes jambes tandis qu'il travaillait à quelques mètres de moi et que j'avais pris un malin plaisir à exciter, croisant et décroisant mes jambes, faisant remonter ma jupe courte. Il n'avait pas longtemps résisté lorsque je m'étais approchée de lui et que j'avais empoigné sa queue à demi-gonflée au travers du tissu de son pantalon.
Agenouillée devant lui, je l'avais extirpé et avais découvert une queue impressionnante, magnifique que ma bouche avait englouti. Jamais je n'avais pris autant de plaisir à sucer un homme que cette fois là. Pour l'exciter davantage, j'avais dégrafé mon chemisier et fais jaillir mes seins. Je l'avais branlé avec et il avait joui abondamment sur eux avant de se rhabiller et de partir comme un voleur...

Qu'aurait pensé mon mari de tout cela... Jamais il ne m'aurait laissé une seconde chance s'il avait su même une petite partie de tout ce que j'avais vécu... Moi qui acceptait que l'on fasse l'amour une fois ou deux par semaine, j'avais multiplié par 3 ou 4 mes rapports en passant d'un amant à un autre.

Il n'aurait pas compris et accepté que sa femme soit devenue une prédatrice. Il ne m'aurait pas reconnu quand en fin de semaine, je prenais ma voiture et parcourais plusieurs dizaines de kilomètres pour me rendre en boite de nuit, habillée sexy. Je me laissais alors draguer et finissais souvent la nuit d'en les bras d'un homme. Si il m'avait vu ce soir de décembre, où dansant au milieu de la piste je m'étais faite accoster par 3 copains, ils m'avaient invité à partager une bouteille à leur table, les trois hommes faisant tout pour me séduire. Il serait tombé de sa chaise en me voyant quitter les lieux, bras dessus bras dessous avec deux d'entre eux, le troisième nous emmenant avec sa voiture dans une superbe maison à quelques kilomètres de là. Et il m'aurait carrément renié en me voyant enlacée nue entre deux des trois hommes, le troisième nous servant du champagne puis prise en sandwich sur le canapé, hurlant mon plaisir jusqu'à ce qu'une queue étouffe mes cris... Il aurait pensé que sa femme était une traînée...Surtout s'il m'avait découverte quelques heures plus tard, le corps lardé de traces de sperme, les fesses rougies par les fessées, les marques sur tout mon corps de leurs mains qui m'avaient peloté, trituré, pincé...

Et il aurait eu raison, cette année de célibat m'avait fait découvrir le plaisir sous toutes ses formes et je m'y étais jeté à corps perdu, j'avais découvert mon corps et son pouvoir attractif sur les hommes. Je voulais retrouver la sérénité de mon couple, reprendre ma vie d'avant mais au fond de moi, je savais que mon corps allait réclamer ces plaisirs. Je me devais d'être discrète et surtout de ne pas risquer de blesser davantage mon mari. C'est un homme que j'aime mais j'ai besoin de me sentir salope pour exister...