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Sexe autour d'un lavoir partie 6

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Lue : 367 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 30/10/2020

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Quand je me suis réveillé, Anne était bien là, nue et chaude contre moi. Je me suis dit que ce serait bien d’être dans une boucle temporelle qui se répéterait à l’infini, à se partager entre la réfection du lavoir et les femmes qui m’entouraient.
—Alors tu as quelque chose t’intéressant à me proposer aujourd’hui?
Je n’ai même pas eu à réfléchir.
—Je pense qu’il y a quelqu’un que tu serais ravie de rencontrer, avec qui on pourrait faire des choses intéressantes.
Je lui ai tendu son T-shirt et on a sauté deux cases, pour nous glisser dans la chambre d’Andréa. Elle était déjà réveillée et lisait tranquillement. Elle nous a souris, alors qu’on se glissait près d’elle. Il existait entre nous tous des relations fluides, celles d’une petite communauté qui avait tissé des liens en peu de temps, très proche, liens qui se dissoudraient le dimanche soir, mais qui permettaient des rapprochements qui auraient été impossibles autrement.
—Anne aime le sexe différemment, et j’ai pensé que tu pourrais lui amener tout ce dont elle a besoin. Et moi…Je suis descendu boire un verre d’eau cette nuit, et j’ai vu des choses qui m’ont fait envie.
Anne est restée un instant immobile. J’en ai profité pour faire remonter le T-shirt le long de son corps, dévoilant ses formes pleines, ses seins lourds, ses hanches bien marquées, la toison qui ornait son pubis, sa croupe charnue. Le regard d’Andréa s’est illuminé de désir. Dans un réflexe qu’elle n’a pas maîtrisé, elle a tendu les mains vers Anna. Elle la voulait. Et Anna n’avait clairement rien contre. Elle s’est approchée du lit. Elle n’imaginait évidemment pas qu’entre les cuisses d’Andréa il n’y avait pas un sexe de fille, comme le sien, mais une quéquette, qui, sans doute à ce moment même, se gorgeait de sang.
Ca a été très vite dans ce contexte qui nous permettait d’aller au-delà des contingences habituelles. Andréa a posé ses mains sur les seins d’Anna, qui lui faisaient envie, tandis qu’Anna, par réflexe ou parce qu’elle en avait également envie, s’emparait des seins d’Andréa. Elles avaient quasiment la même poitrine, alors que l’une d’entre elles était naturelle…On ne pouvait pas en dire autant de l’autre. Elles se sont caressées mutuellement, avant de s’embrasser. Elles sont restées comme cela un moment, dans le plaisir de cet instant, avant qu’Anna ne se tourne vers moi:
—Si tu venais nous rejoindre. On peut faire encore plus de choses à trois…
Je n’avais pas trop envisagé quel serait mon rôle, je me voyais surtout voyeur…Je me suis approché, mon érection matinale exacerbée par la situation. Elles se sont regardées, Anna n’avait pas encore compris sans doute qu’Andréa était un peu plus qu’une fille, son corps pas suffisamment collé à elle. Elles se sont penchées sur moi et se sont partagées ma queue. Chacune avec son expérience, son savoir-faire, mais elles se complétaient parfaitement, qu’elles se partagent une zone à coups de langue ou qu’elles soient chacune sur un morceau de ma tige.
Le drap a glissé par mégarde, pendant que les deux filles étaient penchées sur moi, révélant la queue dressée d’Andréa. Anna a senti quelque chose dans son dos, et elle s’est retournée. Elle a regardé Andréa un instant, puis elle a eu un petit sourire, qui disait clairement que la situation lui plaisait telle qu’elle était. Délaissant ma queue, et pendant que Andréa continuait de jouer avec, elle s’est retournée et a glissé jusqu’au sexe dilaté de la jeune femme, qu’elle s’est mise à caresser avec sa bouche avec ardeur. On aurait dit qu’elle avait fait une découverte, trouvé le Graal, et c’était d’une certaine manière le cas…Andréa a semblé apprécier particulièrement sa caresse, on en a eu la preuve quelques minutes plus tard. Le membre dilaté a craché de multiples jets de sperme qui sont partis dans les airs, sans que ça la fasse débander pour autant.
J’ai pensé que dans le peu de temps qui nous restait, les jours passaient trop vite, nous pourrions tester d’autres configurations. Mais pour le moment, nous avions juste le temps de tester une possibilité.
C’est Anna qui a arrangé les choses. Elle est venue vers moi, et elle a caressé doucement ma queue, comme pour s’assurer qu’elle était suffisamment dure. Elle m’a tourné le dos, sans doute pour fixer Andréa, puis elle s’est laissée glisser sur moi, tenant ma queue pour la guider en elle. J’avais bien compris le schéma qu’elle comptait mettre en place, et effectivement, elle a amené ma queue vers les plissements de sa muqueuse anale. J’ai vu la queue disparaître en elle jusqu’à ce qu’elle soit totalement avalée.
Andréa s’est approchée. Il y avait un grand miroir, de pied, dans la chambre, et je me suis contorsionné, entrainant Anna avec moi, pour voir ce qu’elle faisait. Il n’y avait rien d’original, elle a amené son gland décalotté près des lèvres du sexe d’Anna et elle les a frottées lentement, faisant gémir celle-ci, avant de se glisser dans sa vulve. J’ai vu la queue disparaître, centimètre après centimètre, jusqu’à ce qu’elle soit totalement enfoncée. Anna était remplie par nos deux queues…Je découvrais des sensations que je n’avais jamais encore expérimentées, puisque c’était la première fois que je m’engageais dans un rapport sexuel à trois. j’étais assailli par des détails troublants. Savoir qu’Anna était ainsi remplie, et qu’elle pouvait éprouver du plaisir. Mais aussi, et à ma grande surprise, sentir la queue d’Andréa tout près de la mienne. En fait, et je m’en rendais compte, entre le vagin et l’anus d’Anna, il ne devait y avoir qu’une membrane fine de telle sorte que c’était comme si nos deux queues se touchaient, c’était presque le cas, et comme si Andréa et moi on avait fait l’amour l’un avec l’autre à travers Anna, en frottant nos queues l’une contre l’autre. J’avais rêvé de bien des possibilités avant de m’endormir, avec elle, et voilà qu’une possibilité se matérialisait, à laquelle je n’avais pas pensé, excitante au possible.
On s’est calés naturellement. Je suis resté immobile pendant qu’Andréa faisait aller et venir sa queue dans la vulve dilatée d’Anna, caressant ses muqueuses, mais aussi ma queue. A l’inverse, quand elle restait immobile, c’était moi qui caressais la muqueuse anale d’Anna, et la queue qui s’étirait encore dans le vagin de la jeune femme. Anna gémissait sous nos assauts, pourtant c’est Andréa qui a joui la première. Malgré la séparation de la membrane de peau, j’ai senti son sperme sortir dans le préservatif, saccade par saccade,comme si ça avait été ma queue qu’elle avait arrosé, une sensation tellement forte que j’ai joui moi aussi. Anna a crié, sa jouissance se déclenchant à son tour, initiée par les jaillissements du sperme qui ne cessaient pas.
Si nous nous sommes désormais retrouvés Anna, Andréa et moi tous les matins pour des jeux à trois, je n’avais toutefois pas prévu qu’Andréa aurait une sorte de coup de foudre pour moi. A vrai dire, je devais bien me l’avouer, le coup de foudre était quasiment partagé. Elle m’attirait énormément, pour moi le mélange entre une silhouette et un visage féminins impeccables et une queue bien développée était un argument irrésistible. Elle me jetait, je m’en rendais compte des regards énamourés. Surtout, elle s’arrangeait pour se trouver sur ma route dès qu’on avait un moment de pause, s’offrant à moi. Et moi, j’étais bien incapable de refuser, tellement elle m’attirait. On jouait des gammes sur son corps.
J’ai des souvenirs très forts, gravés en moi de ces moments. Des souvenirs qui me font chaud au coeur, et dont j’espère me souvenir comme un réconfort, comme j’agoniserai. Ce jour-là,après le repas, dans ce moment flou qui suivait celui-ci, elle m’avait suivi quand j’étais parti aux toilettes. Je m’étais vidé la vessie, quand j’étais ressorti de la cabine, elle était là, dans sa tenue de travail, caleçon et T-shirt. Même au repos, elle avait une queue assez volumineuse. J’avais compris qu’elle la glissait entre ses jambes, pour le masquer. Ironiquement, la partie qui restait devant faisait un renflement qui pouvait passer pour celui d’un pubis.
Elle a baissé le caleçon. Dessous elle avait un slip en dentelle qu’elle a baissé. Sa queue est remontée toute seule, se gonflant de sang devant moi.
—Prends-moi dans ta bouche. J’en ai trop envie. J’y ai pensé toute la matinée.
J’ai plongé sur la queue avec avidité. Moi aussi j’avais très envie d’elle, même si je n’y avais pas pensé toute la matinée. Ce qu’elle était, cet alliage inédit pour moi, me fascinait totalement. J’ai sucé longuement la queue, jusqu’à ce que le sperme jaillisse dans ma bouche, que j’ai vu en m’efforçant de ne pas en perdre en goutte. Je me suis redressé, tout dur, avec l’envie de jouir. Elle m’a débraguetté, et m’a caressé avec une main aussi douce et habile qui m’a fait jouir très rapidement.
Un autre moment qui m’a marqué, ça a été le lendemain. On faisait une pause sur le coup de trois heures et demi, parce qu’il faisait chaud et qu’on se donnait à fond. Certains faisaient un petit gouter, une barre de céréales, quelques biscuits, de l’eau.
On s’éparpillait dans les environs. J’avais trouvé un peu plus loin l’abri d’un parc de dimensions réduites, qui jouxtait une belle maison. J’étais là, posé sur un gros banc de pierre, près d’un arbre épais qui me masquait de la rue quand je l’ai vue arriver. Ma queue s’est durcie. Elle était irrésistible.
Elle s’est approchée en me disant:
— J’ai envie de sexe, on n’a pas beaucoup de temps, mais on va y arriver…
Elle s’est penchée sur moi, m’a défait. Il n’y avait pas, c’était vrai, de temps à perdre à me faire durcir, vu le désir qu’elle m’inspirait. Elle a écarté son slip, aujourd’hui, il était rose, mais toujours en dentelle, révélant sa queue, aussi dressée que la mienne de désir, et son anus…Elle m’a gainé d’une capote récupérée dans son décolleté, et elle est venue s’empaler sur moi. En deux secondes, j’ai passé le barrage de sa muqueuse anale, qui en avait apparemment vu bien d’autres, et je me suis senti glisser dans la canal étroit et caressant, jusqu’à être totalement avalé. J’avais envie d’être en elle, depuis le moment où je l’avais surprise avec le blondinet, enfoncé dans son rectum. Le désir de la posséder m’avait tourné dans la tête. Ce que je voulais aussi, une autre envie née à ce moment, c’était pendant que je serais planté en elle, caresser son sexe. J’ai tendu la main vers le membre, et je l’ai encerclé, pour un moment qui a été parfait, pour moi, dans cet équilibre. Mon sexe gainé par son rectum, et ma main sur sa tige, que j’ai caressée doucement, avec le plaisir de la sentir chaude et ferme, de la faire encore gonfler, s’allonger, et surtout de lire le plaisir sur son visage, et de l’entendre gémir doucement. J’aurais connu, au moins une fois dans ma vie, une fille avec une queue.
Ca a été très vite, soit parce que on était surexcités l’un par l’autre, soit parce qu’on avait conscience qu’on devait jouir vite. Elle s’est cambrée et a joui, nous arrosant de sperme, au même moment où ma semence venait frapper les parois de son canal anal, contenue dans la capote.
Ca n’a pas été une sinécure de ramasser des galets. Il fallait qu’on puisse les insérer dans les parties manquantes. On y est arrivé finalement. Et on a commencé à faire du ciment. Comme nous a expliqué Linda, quand le lavoir avait été construit, c’était en pierre sèche, mais elle voulait renforcer les parois qu’on refaisait. L’enduit à la chaux par contre, serait à l’identique.
On s’est aventurés sur le long de la rivière à la recherche de galets,mais il n’y avait que l’embarras du choix. On aurait dit qu’ils étaient là à nous attendre. On les ramenait et on les ajustait. Je commençais à me rendre compte qu’il nous fallait du temps, beaucoup plus que ce qu’on avait pu prévoir, malgré notre nombre. Mais on est arrivés à caler une paroi en galets. L’après-midi, on a cimenté. Ca nous a fait tout drôle de voir la paroi refaite. On a été partagés entre la satisfaction d’avoir réalise concrètement quelque chose et l’évidence qu’il restait pas mal à faire et que la semaine passait vite.
C’est le lendemain matin que j’ai été témoin de la dispute entre Linda et sa copine. Je venais de passer mon moment matinal avec Anna et Andréa, le sexe fiché dans l’anus d’Andréa qui avait pénétré Anna et j’étais descendu pour le petit déjeuner. Le patron m’avait demandé:
—La boulangerie ne nous a pas encore livrés. Tu veux aller chercher la commande? Ils savent exactement ce qu’ils doivent te donner.
Je sortais de l’auberge, sur le côté, quand la voiture de la fiancée s’est arrêtée. Je suis resté dans la ruelle, dans un moment de voyeurisme sans aucun doute malsain. Mais rien ne s’est passé comme je l’avais prévu. J’imaginais un de ces moments intimes que l’on aime surprendre et qui procurent infiniment de plaisir, et encore quand on les repasse.
Le plus terrible, d’ailleurs, c’est qu’il ne s’est pas passé grand chose. La blonde est descendue. On voyait à son expression qu’elle était totalement fermée. Elle a glissé jusqu’à la malle, dont elle a sorti deux gros sacs de voyage. Linda est elle aussi descendue du véhicule, le visage encore plus fermé que celui de son amie, et elle a récupéré les deux sacs.
Les deux femmes ne se sont rien dit, n’ont pas échangé le moindre signe de tendresse, d’affection, et se sont séparées, Linda restant près des sacs, pendant que la blonde remontait au volant du véhicule et démarrait.
J’aurais pu continuer mon chemin, mais j’ai eu pitié d’elle, d’autant qu’elle semblait totalement abattue, je l’ai bien vu à la manière dont ses épaules se sont affaissées. J’ai fait les quelques pas qui me séparaient d’elle. Tant pis si elle comprenait que je l’avais espionnée.
—Laissez-moi vous aider à porter ces deux sacs, ils ont l’air hyper lourds.
J’aurais du prévoir sa réaction. Elle s’est tournée vers moi, et elle s’est effondrée dans mes bras, en pleurant à chaudes larmes…Elle a balbutié trois mots, séparés, dont je n’ai compris le sens qu’après.
—Elle…M’a…Quitté…
Son corps qui m’avait fait fantasmer était contre moi, et je percevais sans aucun mal ses formes. Ses seins lourds, son ventre, la chaleur de son corps. J’ai décalé mon bas-ventre pour qu’elle ne sente pas ma queue dressée. Même si je n’avais que ça, ça serait déjà beaucoup.
—Ca va aller…On est tous passés par là.
Elle est restée comme ça un moment avant de se ressaisir.
—Merci…De ta gentillesse. Il faut que je me reprenne.
J’ai quand même attrapé ses sacs pour les porter. Elle n’a pas dit non.
Les aubergistes étaient déjà debout. Elle leur a demandé s’il leur restait une chambre jusqu’à la fin du séjour.
Elle s’est tournée vers moi pour m’expliquer qu’elle habitait à 30 kilomètres d’ici, et qu’elle préférait rester tout près du chantier.
Des chambres il en restait mais pas à l’étage. Elle a en a pris une au niveau du rez-de-chaussée. Je l’y ai accompagnée. Elle n’était guère différente de celle où nous étions installés, à l’étage. J’ai posé les sacs. J’allais partir quand elle m’a dit:
—Viens, j’ai envie de sexe, je veux oublier ces mauvais moments, cette déchirure…
Je l’ai regardée, en me disant que je devais être encore entrain de rêver. Elle était totalement inaccessible…Et soudain elle était là, à moi. Sans doute pour mieux me convaincre, elle s’est tortillée sur le lit, baissant son caleçon et son slip, et les gardant entortillés à ses chevilles, elle s’est mise à quatre pattes sur le lit, m’offrant sa croupe charnue et sa vulve.
—Viens, prends-moi comme une chienne. C’est comme ça que j’aime. Elle, elle me baisait avec un gode. Mais une vraie queue, c’est aussi bien.
Il est des occasions que l’on ne refuse pas. Je venais d’avoir un rapport sexuel avec Anna et Andréa, mais j’avais la chance d’être encore jeune, plein de désir et de force. Je me suis approché d’elle, en gainant ma queue d’une capote. J’ai posé mes mains sur ses fesses, pleines, dures et chaudes, et j’ai amené mon gland tout gonflé sur sa vulve. Les perceptions m’ont envahi, le gonflement de son sexe, la délicatesse des lèvres sorties, et le jaillissement de ses liquides les plus intimes. Je suis rentré en elle, jusqu’à ce que mes couilles viennent taper contre sa vulve. J’avais rêvé d’elle depuis la première minute, et je me retrouvais planté dans son sexe jusqu’à la garde. La vie n’est pas toujours moche.
—Fouille-moi avec ta queue, je veux que tu frottes bien contre mes parois intimes, et que tu rentres de plus en plus profond, comme si tu voulais me la remonter jusque dans la gorge.
Il y a des voeux que l’on peut facilement exhaucer, et je me suis mis à aller et venir en elle, en éprouvant du plaisir de sentir la délicatesse et la chaleur de sa vulve autour de moi. Elle gémissait de plaisir, et avait amené ses doigts sur le haut de son sexe pour se frotter le clitoris. Elle ruisselait sur nous, trempant ses chairs, ses cuisses, et ma queue. Ca coulait le long de mon membre, jusqu’à mon pubis, trempant ma toison pubienne, en ruisselant jusqu’à mes couilles. Elle s’est mise à jouir, un orgasme a succédé à un autre, jusqu’à ce que, à la fois excité par la situation et infiniment heureux d’avoir eu celle que je n’aurais jamais réellement espéré avoir, j’explose en elle, la faisant jouir une dernière fois, alors qu’elle sentait mon sperme jaillir dans la capote et taper contre les parois internes de son vagin. On est restés un moment groggy, elle retombant sur le lit, moi m’appuyant contre le mur. J’ai préféré m’éclipser, après avoir arraché le préservatif, avant qu’elle ne m’ait dit quoi que ce soit. Je ne voulais pas entendre de reproches pu de regrets. On s’est revus une demi-heure plus tard, elle a fait comme si rien ne s’était passé, et elle ne m’a plus sollicité.
Les jours qui sont restés sont passés très vite. Partie par partie, on a reconstitué le lavoir, jusqu’au vendredi, le samedi étant consacré à faire la chaux qui devait couvrir l’ensemble. On s’y est mis le samedi matin, et tout était fini le soir.
Je me souviendrai d’autres moments, d’évidence, mais de celui-là, où, tous ensemble, nous avons contemplé, ce qui, quelques jours plus tôt, était une ruine enfouie au milieu des ronces. Quoi qu’il devienne, le lavoir était restauré et opérationnel.
Linda s’est tournée vers nous.
—Bravo. On est arrivés au bout. Demain matin, il y a une petite cérémonie qui est prévue avec des officiels. On y sera tous. Il faudra faire un petit offert sur la présentation.
On s’est tous regardés, avec nos vêtements de travail souillés par la chaux.
La cérémonie a eu lieu sur la partie de la grande place qui se trouvait dans l’axe du lavoir.
On n’avait pas imaginé qu’il y aurait autant de monde. Ca nous a mis mal à l’aise, nous les parias, même si on n’a pas été traités comme tels. Il y avait le maire, ses adjoints, des gens du conseil départemental, de simples villageois, des représentants d’associations. Ca faisait beaucoup de monde. Ils nous ont tressé des couronnes de lauriers, et je crois que ça a fait du bien à l’estime de beaucoup.
Il y a eu un repas commun, puis le moment est arrivé de nous séparer. Une semaine plus tôt, nous étions des étrangers l’un pour l’autre. Aujourd’hui, nous avions noué des liens forts, en grande partie grace au sexe. Se séparer n’était facile, même si nous savions que c’était cette situation nous avait soudés, et que tout maintenant ne pouvait que se dissoudre.
Je me trompais énormément dans mon jugement.
Sophie et moi nous habitions à 80 kilomètres l’un de l’autre. Suffisamment proches pour se revoir très régulièrement. Quelque chose s’était construit entre nous qui reposait en partie sur du sexe, mais également sur une affection mutuelle, et une grande complicité. Nous avons fini, au bout de quelques années, par nous marier.
Andréa avait tenu à ce qu’on reste en contact. C’était un lien différent, qui,là, reposait essentiellement sur le désir, mais ce n’était pas vraiment un problème. C’était déjà beaucoup. On avait des souvenirs très forts de nos moments, à deux ou à trois. Elle m’a rendu visite deux jours pour les vacances de Toussaint, et on s’est revus par la suite. Durant ces deux jours, ça a été du sexe à outrance, et je lui ai donné ce que je n’avais pas consenti à lui donner encore: elle m’a prise. Je pensais que ce ne serait pas agréable. Ca l’a tellement été que j’ai joui alors même qu’elle n’avait pas fini de s’enfoncer en moi. Elle m’a fouillée et j’ai joui, et encore joui, alors même que je n’avais plus de sperme à cracher. Finalement, les deux jours ça a été ça: se prendre mutuellement, donner du plaisir à l’autre, et en retirer.
J’ai eu aussi des nouvelles d’Anna, par mail, régulièrement. Elle s’était installée dans un appartement avec Plumpy, et s’épanouissait dans leur relation si particulière.
La seule personne que je ne pensais jamais revoir, pourtant, c’était Linda. Après ce moment de flottement, elle était redevenue la femme froide, leader d’un groupe qu’elle avait guidé jusqu’à la réfection admirable d’un lavoir.
Huit mois plus tard, j’avais attaqué ma licence. On était au moment des vacances d’hiver. J’étais rentré à la maison, à G…J’étais passé voir Sylviane, pour des retrouvailles teintées de sexe…Ou bien des moments de sexe sous forme de retrouvailles, je ne savais plus…
Un jeudi matin, il était onze heures de l’après-midi, on est venu frapper à la porte. J’ai été ouvert. Ma mère était au travail. Devant moi, se tenait une grande brune, avec une robe grise courte, qui descendait péniblement sur ses cuisses, de superbes jambes gainées de nylon avec des bottes noires hautes. Elle avait un très joli visage, que sa coupe de cheveux, très courte, mettait en valeur, maquillé juste ce qu’il fallait.
—Tu vas bien?, elle m’a demandé avec un grand sourire.
J’ai compris que j’avais devant moi Linda. Une Linda autre de celle que j’avais connue. Différente et pourtant semblable. Celle que j’avais eue devant moi, pendant que nous refaisions le lavoir était désirable. Celle-là l’était aussi. Deux facettes d’une même personne.
—Tu es vraiment magnifique! Enfin, tu l’étais déjà avant, mais…
—Oui, j’ai bien compris que tu me trouvais magnifique, le premier moment où tu m’a regardée. Si tu avais pu tu m’aurais enlevé tous mes vêtements.
Je me suis senti rougir.
—Désolé…Je pensais être plus discret…Mais…Oui, je te trouvais terriblement attirante…
—J’avoue que moi, je n’y ai même pas pensé…A ce moment, j’étais encore avec Jessica, et je pensais que notre relation était éternelle…Je n’avais pas compris que, malgré les apparences, elle était finissante…Depuis, je suis revenu sur le passé, et j’ai réfléchi…J’avais envie de te revoir. Je suis ici pour un congrès de trois jours sur la protection du patrimoine. Je savais que tu habitais ici. C’est dans les locaux de la MJC. J’ai demandé à la secrétaire ton adresse. Elle a l’air de t’apprécier beaucoup.
J’ai rougi malgré moi.
—Je ne t’ai pas oublié…En fait, ce qui s’est passé entre nous m’a énormément marqué. J’étais là, totalement désespérée, et tu es venu vers moi, ta simple présence, le fait que tu portes mes bagages, mais aussi que tu acceptes qu’on fasse l’amour ensemble…Tout cela m’a fait énormément de bien, et j’avais envie de te revoir…J’ai pensé énormément à toi depuis…J’avais envie de te revoir…Qu’on passe un moment ensemble, et peut-être plus si on voit que ça colle…On habite à trois heures l’un de l’autre…Et puis je suis là tout le week-end.
Je l’ai invitée à rentrer.
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Histoire de JamesB

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