ACCUEIL > Lesbiennes > Récit : Sexe et sorcellerie pour deux filles
Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 26/10/2024
SEXE ET SORCELLERIE POUR DEUX FILLES
Tous les jours je quittais mon travail de comptable à 16 heures pile, ce qui me laissait une bonne fin d'après-midi pour profiter de la vie.
Ces derniers temps, j'en profitais plus qu'à l'accoutumée, sans aucun doute. Depuis que ma relation à Caroline, ma meilleure amie depuis l'adolescence, avait pris un nouveau tour.
Je me trouvais bien dans cette relation, mais j'avoue que je n'avais pas envisagé que ça puisse partir comme ça. Est-ce qu'il y avait une latence, en elle, en moi, en nous deux, qui n'attendait que le moment propice pour éclore? Sans doute que oui.
Je me disais que c'était surtout à l'adolescence que ça aurait du se manifester.
Le déclencheur, d'évidence, je pouvais l'identifier. Toutes les deux, on avait eu des fiancés, jusqu'à ce qu'on se stabilise avec un gars. On était arrivé toutes les deux à la mi-quarantaine, et on s'était faites larguer, l'une comme l'autre, à quelques mois d'intervalle. Clairement, on ne s'entendait plus trop, mais c'était le gars qui avait pris la décision. Pour moi: 'Il vaut mieux que je parte, on ne s'entend plus', il avait fait ses valises, pour elle, elle s'était retrouvée seule un matin. Il avait disparu.
Bref, on s'était retrouvées seules, comme deux andouilles.
On s'était toujours vues, très régulièrement. Avant, en extérieur, un bar, un restaurant. Depuis qu'on était seules, chez elle, ou chez moi. Un espace vide à combler, et la présence de l'autre comme un réconfort.
Caroline était vraiment une jolie fille. Dans des dimensions hors normes. Mais j'aimais ce qui était hors normes. Elle aussi d'ailleurs. Pieds nus, elle mesurait près d'un mètre quatre-vingt-dix, elle avait un corps très bien dessiné, avec de jolies formes, bien charnues.
J'étais plus petite, plus fine, même si la nature m'avait doté d'appas sympathiques. J'avais en particulier une paire de seins, hauts, charnus et fermes qui m'avaient toujours valu un paquet de compliments, verbaux ou du regard.
Le basculement ça a été un samedi après-midi. On discutait. J'avais deux canapés chez moi. L'un en face de l'autre. J'avais pris l'un, elle l'autre. On évoquait notre vie de tous les jours, dans tous ses détails, pas forcément glorieux, et bien sûr nos rapports aux hommes.
Et on buvait de l'alcool. C'est sans doute ce qui nous a désinhibées.
Et puis bien sûr, en ce qui me concerne, que Caroline était quasiment nue devant moi. Elle portait toujours des tenues hyper-sexy. Pas tant pour séduire que parce qu'elle aimait se mettre en valeur. Comme elle disait 'Pour tout bijou, il faut un bel écrin.'
Ce samedi-là, elle avait pour tout vêtement une robe fuchsia, courte et collante et une paire de cuissardes. Caroline n'était pas une grande fan de sous-vêtements, et ce jour-là, elle n'avait pas de soutien-gorge, bien qu'elle ait 46 ans, ses seins n'avaient nullement besoin de soutien, ils étaient totalement fermes, elle n'avait pas de culotte non plus, et tout en parlant, elle m'offrait une vision impeccable de son intimité. Je l'avais déjà aperçue des dizaines de fois, mais je la redécouvrais pour ainsi dire à chaque fois. Là, j'avais sous les yeux une grosse moule, bien gonflée, coupée en deux par une fente, et dont sortait un gros morceau de lèvre. La deuxième lèvre était, elle, invisible.
Et il y a eu cette pensée qui m'a traversé l'esprit. Je me suis dit: 'J'aimerais bien lécher sa chatte ou la caresser des doigts.'
A vrai dire, je n'ai pas été vraiment surprise par mes pensées. D'abord parce que j'étais en manque de sexe. Une immense frustration. Avec celui qui avait partagé ma vie pendant plusieurs années, c'était bien la seule chose sur laquelle on s'était toujours bien entendus: le sexe, avec une envie de rapports commune, qui faisait qu'on s'envoyait en l'air très très souvent. Un très très souvent qui me manquait atrocement depuis des mois. Je me masturbais de manière frénétique. Ce n'était pas une redécouverte pour moi, en effet, même quand je vivais avec un homme je me caressais aussi. Pour moi c'étaient des plaisirs différents, très forts, mais l'un n'excluait pas l'autre.
En même temps, j'éprouvais une immense rancœur envers les hommes. J'avais eu pas mal de partenaires, mais ils m'avaient déçue par leur attitude. Et même sur le plan sexe, si ça se passait très bien avec l'ex-homme de ma vie, ça n'avait pas forcément été le cas avec d'autres...
Mais je ne m'étais pas dit: 'Et si je me tapais une fille?' Simplement je constatais que j'avais envie de Caroline.
Ce n'était pas surprenant non plus. Elle était très attirante, il y avait quelque chose de vraiment sensuel en elle, et puis on se connaissait depuis très longtemps, intimement, et on ne va, pour le sexe, acte intime s'il en est, que vers quelqu'un qu'on connaît bien.
Ca s'est fait très rapidement. Je n'ai même pas réfléchi. Je me suis levée, je suis venue m'asseoir près d'elle, et je me suis penchée sur elle pour prendre sa bouche, en même temps que je glissais une main entre ses cuisses, découvertes jusqu'à l'aine, parce que la robe était courte et qu'elle était remontée quand elle s'était assise et que je venais poser mes doigts sur sa fente.
Elle aurait pu me repousser, plus ou moins violemment, me rejeter, me dire 'T'es folle? Mais qu'est-ce qui te prend? Non mais t'es malade? Je suis pas une gouine moi!' Au lieu de ça, elle a répondu à mon baiser avec ardeur, en venant chercher ma langue. Et elle a ouvert encore plus les cuisses, comme si elle ne l'était pas suffisamment, ouverte, pour me permettre de la caresser. J'ai exercé un mouvement de bas en haut, peut-être pas très habile, mais efficace, puisque, alors qu'on continuait notre baiser, frottant nos langues, bien incapables de nous interrompre, j'ai senti, très vite, son sexe s'ouvrir. Il y a eu un jet de mouille qui est venu frapper ma paume, Je suis resté sur ce moment. J'ai senti mon corps s'embraser. Mais elle ne valait sans doute pas mieux à en juger par la manière dont son sexe s'est métamorphosé, prenant de la béance, le premier jet de mouille, devenant, après un temps de latence, un écoulement aussi régulier qu'abondant. Ses lèvres ont gagné de l'épaisseur et se sont allongées, après que la deuxième soit sortie, et j'ai senti son gland clitoridien se décalotter et se mettre à bander.
Pour moi c'était plus compliqué, parce que j'avais un caleçon, mais aussi une culotte. Quand nos bouches se sont enfin éloignées l'une de l'autre, elle m'a dit :
— Soulève-toi que je t'enlève ton caleçon...J'ai envie de te caresser moi aussi.
J'ai obéi, et elle m'a mise à nu. Elle a descendu son caleçon d'abord.
— Moi, je mets une culotte madame.
— Et je vois bien qu'elle est toute trempée.
C'était une simple culotte de coton blanche. J'ai baissé les yeux et j'ai vu une énorme tâche d'humidité, qui partait d'entre mes cuisses pour monter à l'assaut de mon pubis. J'avais été concentrée sur ses réactions à elle, je n'avais pas considéré les miennes, J'avais le corps en feu, avec un point d'origine, mon ventre, et je mouillais tellement que j'avais l'impression de me faire pipi dessus.
Elle a descendu ma culotte, qu'elle a amenée à mes genoux, près du caleçon. Elle ne les a pas laissés là, les vêtements sont arrivés à mes chevilles, et elle me les a ôtés. Je pensais qu'elle allait me masturber, comme je l'avais fait, au lieu de ça, elle m'a fait basculer en arrière et elle a plongé sur moi pour venir me lécher la chatte.
Mon mec m'avait régulièrement léché la chatte, mais j'ai eu l'impression que c'était la première fois. Et aussi que même si elle n'en avait jamais parlé, vu son habileté, Caroline avait déjà léché des minous. J'ai été dans les transes dès les premières secondes, de sentir sa langue tourner sur moi, donner du plaisir sur un point avant d'aller sur un autre...J'ai vite perdu le contrôle, et je me suis mise à gémir. Elle allait partout....Mes lèvres, mon gland clitoridien, dedans...Elle est même venue sur mon anus...J'aurais voulu que ça dure des heures.
On était hors du temps, hors de tout.
J'ai repris un peu mes esprits pour lui dire:
— Ecoute...On pourrait se donner du plaisir mutuellement.
C'est comme ça qu'on s'est retrouvées tête-bêche à se donner mutuellement du plaisir. Je n'avais jamais imaginé qu'on serait un jour ainsi, avec sous les yeux la vulve de l'autre, offerte, dilatée d'excitation, à lui donner du plaisir, et à prendre aussi, offerte à l'autre.
Il y a eu un moment où on s'est mises à jouir, et sans aucun doute, la jouissance de l'une a entraîné celle de l'autre, et on s'est retrouvées dans un cycle d'orgasmes.
Quand on est revenues au monde qui nous entourait, on s'est rendues compte qu'il était tard et qu'on était plus heureuses qu'on ne l'avait jamais été les mois passés.
C'est sans doute pour cela qu'elle est restée la soirée, comme elle le faisait souvent, mais aussi la nuit, et qu'après une collation, on a de nouveau pris du plaisir ensemble, jusqu'à s'écrouler de fatigue. On n'était pas très fraîches pour aller bosser. Mais heureuses. Transfigurées même.
Je suis arrivée à quatre heures, je savais qu'elle m'attendait. Comme tous les jours, sauf le week-end, elle venait plus tôt. Je me demandais comment ça allait se passer après ces moments torrides. Regretterait-elle et voudrait-elle qu'on revienne au temps d'avant? Je le redoutais. Ça avait été...Tellement bon...Que j'avais envie de continuer dans cette voie...
Elle était déjà là quand je suis arrivée. Elle avait un legging en vinyle hyper collant qui dessinait étroitement son corps combiné à un pull abricot. Quand elle m'a vue en approche, elle m'a donné pour ainsi dire une réponse, commençant par soulever son pull pour exhiber des seins lourds et nus, avant de baisser son legging, et me laisser voir cette chatte que j'avais caressée puis léchée la veille, un large ticket de métro, avec dessous la fente de son sexe dont sortaient deux gros bouts de lèvre.Si j'avais été un homme je me serais sans doute juté dessus. Je me suis contenté de lâcher des jets de mouille dans ma culotte.
Je me suis garée. C'était fou comme cette relation me donnait le sentiment de revivre, et j'avais le sentiment que c'était pareil pour elle. Elle m'avait dit au milieu de la nuit, 'J'avais envie, mais je ne lisais rien en toi, alors j'attendais. Je savais que ça pouvait coller entre nous, et qu'on pouvait vivre quelque chose de fabuleux, comme on n'en a jamais connu.' Elle avait toujours eu une lucidité que je n'avais pas, envers les autres, mais aussi elle-même. Oui, dommage qu'on ait gâché du temps. Mais on avait encore la possibilité de bons moments pour nous. En tout cas, il y en a eu un bon paquet dans les semaines et les mois qui ont suivi. Du sexe non-stop mais on ne se lassait pas du plaisir qu'on pouvait avoir ensemble, et ça tissait des liens très forts entre nous.
Elle s'est approchée. Par la vitre ouverte, j'ai tendu la main, glissée celle-ci dans le legging, à la rencontre de son sexe, que j'ai trouvé chaud et ouvert. Suffisamment lubrifié pour que je puisse me glisser dedans. J'y ai enfoncé deux doigts, elle a poussé un gémissement, et s'est laissée aller contre le véhicule pendant que je bougeais en elle avec de plus en plus d'aisance, parce que la lubrification s'était accentuée vitesse grand V et je pouvais avoir plus d'amplitude de mouvement. Elle a joui très rapidement, arrosant ma main et trempant le legging en poussant un cri qui a du rameuter tout le voisinage.
— Viens, on va rentrer, j'ai proposé.
Cette deuxième après-midi de sexe a été comme la précédente, intense et sans pause. Annonçant aussi ce qui devait venir.
Ca a été quelques mois plus tard que notre relation a pris un tour nouveau.
C'était un samedi après-midi et on était ensemble. Ca faisait huit mois qu'on était devenues amantes, Elle était assise sur moi, me présentant son dos et ses fesses, et elle se faisait monter et descendre sur la queue de plastique fichée en elle, se caressant avec. Elle était en plein trip...Et moi aussi, car chaque mouvement, chaque vibration, si infime soit-elle du gode se répercutait sur moi et en moi. Mes mains couraient sur elle, son dos, ses hanches, ses fesses, et, au-delà remontaient sur son ventre, ses seins...Elle s'est mise à jouir, secouée par des orgasmes, sur moi, me trempant en éjaculant, inondant mon ventre, mes cuisses...
Elle est restée sur moi. On était véritablement collées l'une à l'autre.
Et tout d'un coup, elle a dit:
— Et si je lui donnais vie?
Je me suis demandée de quoi elle parlait, avant de comprendre qu'elle faisait allusion à la sorcellerie.
Caroline avait de nombreuses passions. L'une d'entre elles était de collectionner les livres rares sur la sorcellerie. Ici, dans le département, on en parlait beaucoup. C'était quelque chose d'ancré dans le temps, dans l'histoire, que ce ne soit que fiction ou réalité. Surtout, il y avait de nombreux manuels, de nombreux livres que l'on pouvait trouver si on cherchait un peu, à l'image du GRAND ou du PETIT ALBERT. Je savais que Caroline avait récupéré, chez un membre de sa famille, une bibliothèque copieuse –qu'elle m'avait montrée, elle ne me cachait rien, qui contenait des ouvrages usés par le temps. Je m'étais toujours posé la question de savoir si elle avait essayé des formules. J'avais une forme de réponse.
Je voyais bien de quoi elle parlait. J'aimais l'art. Alors bien sûr, je n'avais pas beaucoup de moyens, mais je faisais le tour des brocantes, des vide-grenier, j'allais dans des boutiques solidaires, et souvent, si quelque chose me plaisait, je négociais le prix. D'ailleurs, la plupart du temps, les gens vendaient quelques euros, pour se débarrasser, et ce qui me plaisait n'avait pas grande valeur, ou n'était que copie. Après, il était possible que ce soit une œuvre originale qui aurait pris de la valeur avec le temps, mais je n'avais jamais cherché à me renseigner.
Et l’œuvre qui trônait dans le living, parmi d'autres, était une sculpture en résine rouge, ultra osée, que j'avais trouvée dans un dépôt-vente, et payée une poignée d'euros. (En d'autres temps, on aurait parlé de dollars...)Elle représentait une silhouette d'homme. Grandeur nature. 1 m 80. Le gars était entièrement nu, il avait un masque sur les yeux, comme Zorro, et une énorme verge en érection. Copie de l’œuvre de je ne savais qui. Le gars à la caisse m'avait dit: 'Vous aimez la provocation.'
Je lui avais répondu: 'Et les grosses queues, même si sont juste en résine.'
Au-delà de ce qui pouvait s'apparenter à de la provocation, je trouvais l' œuvre belle et originale. Et puis, simplement, elle me plaisait. C'était suffisant pour qu'elle trône chez moi.
— Ça te dirait ?
— Si tu en es capable...
Ce qui dans ma bouche signifiait clairement que ce n'était pas le cas. La sorcellerie, je n'y croyais pas vraiment.
Un souvenir m'est remonté. Une période de ma vie. Pas si lointaine d'ailleurs, puisqu'elle me renvoyait à ces derniers temps. Nous avions pris de la distance sur tout les plans, même si je m'obstinais à le nier, mon compagnon et moi, y compris sur le plan sexuel. Et j'avais toujours autant envie. Je me masturbais pour soulager mes envies inassouvies, et mon imagination galopante me poussait à chercher des situations hors du commun.
C'était un matin, très tôt, il était déjà parti travailler et moi j'étais à la maison. Je venais de me lever et j'étais en nuisette. Je buvais mon café, et je me disais qu'en cette journée de congé, j'allais retourner au lit et me caresser. J'avais envie de sexe, et mon partenaire me satisfaisait de moins en moins ces derniers temps.
Et puis mon regard s'était posé sur la bite en résine, en pleine érection, volumineuse. Et je m'étais dit que je pouvais faire quelque chose avec.
Quand on est en manque, on a beaucoup d'imagination. Je me suis approchée de la statue. Cela faisait trois ans que je l'avais, et je n'avais jamais pensé qu'elle pouvait me donner du plaisir. Il fallait dire que j'étais descendu très bas, ou monté très haut, c'était selon, dans le manque.
J'étais grande, moins que Caroline certes, et je me suis dit qu'il pouvait y avoir un emboîtement possible, vu qu'on était, la statue et moi, à peu près de la même taille. J'ai posé, une manière de jauger la situation, ma main sur le pénis de résine. Il était froid. C'était tout sauf un problème. Quand je jouais avec les godes que je m'étais achetés pour remplacer une queue humaine devenue inexistante au fil du temps, je les chauffais avant, en les insérant dans ma bouche et en les suçant. Je me suis pliée en deux, et j'ai sucé la queue de résine. C'était troublant, parce que la statue avait une forme masculine, et j'étais dans une zone de flou où la statue était à la fois de résine et de chair. Elle prenait des contours humains avec un peu d'imagination, et moi, j'en avais beaucoup.
Quand j'ai estimé que la queue était prête, j'ai approché mon ventre du pénis dressé...Juste à la bonne hauteur, coup de bol! J'ai approché l'ouverture de mon sexe du gland en résine, et je me suis frottée. C'était une expérience hyper-excitante, et ce qui était le plus excitant, ce n'était pas tant le contact que le fait qu'il y ait une possibilité. Possibilité que j'ai poussée un peu plus loin en avançant mon ventre sur la queue de plastique...
J'y suis allée petit à petit, Faisant rentrer la queue de plus en plus loin, jusqu'à ce que je comprenne que, question d'angle, elle n'irait pas au fond. Mais ce n'était pas nécessaire pour me procurer du plaisir. J'avais lu quelque part que les zones les plus sensibles, celles qui procuraient du plaisir, étaient à l'entrée du vagin...
Je me suis faite bouger sur la verge de résine...C'était bon...Il y avait une mise en scène, quelque chose de plus réel que de simplement se fouiller avec un gode. Un simulacre de corps, et de visage, même si un masque autour des yeux en dissimulait une partie. Je ruisselais, et ça lubrifiait la caresse.
J'allais jouir quand je me suis dit que je pouvais tenter d'autres positions. J'ai dégagé le membre de mon ventre. Il était luisant de mes jus intimes, qui avaient dégouliné au-delà, le long de la statue.
Je me suis retournée et penchée en avant. Est-ce que ça allait marcher? Ça me semblait plus difficile qu'avec un partenaire. Pourtant, je suis arrivée à m'accrocher à la queue. Il faut dire qu'à présent, après le premier round, j'étais bien ouverte et sans doute que ça facilitait l'intromission. Dans cette position, en levrette, la queue a pénétré beaucoup plus loin, et ma volupté a été plus grande. Je me suis auto-hypnotisée, prise dans la fascination pour cette queue qui allait et venait en moi, qui ouvrait mes chairs et remontait toujours plus haut, me donnait du plaisir, et m'a amenée à l'orgasme...
Dans les jours qui ont suivi, j'ai bien profité de la statue. J'aimais le côté insolite de ce rapport.
Et aujourd'hui, Caroline me proposait de lui donner vie.
Autant ça me paraissait crédible d'avoir des rapports avec la statue, autant là...Je n'y croyais pas.
— Demain, je viendrai avec un livre. Je ne connais pas la formule par cœur.
Le lendemain, on s'est revues comme à l'accoutumée. Il est des rites dont on n'a pas envie de se passer. Je me souvenais bien de sa promesse. Je pensais qu'elle avait oublié. Au lieu de cela, elle a tiré de son grand sac à main un deuxième sac en tissu. Elle a extirpé de ce sac un bouquin que j'avais sans doute vu chez elle, mais elle en avait tellement...Un bouquin avec une très vieille couverture en cuir, tout craquelé. Elle l'a ouvert, révélant des pages sur lesquelles une écriture manuscrite était tracée. Elle connaissait apparemment bien le livre parce qu'elle s'est arrêtée pile à la bonne page.
Elle a commencé à parler. Prononçant des phrases qui n'avaient pas du sens pour moi. Du vieux français? Du patois? En tout cas, elle semblait totalement maîtriser ce qu'elle disait. Elle avait du passer des heures à étudier ces livres. Finalement plus intéressée que ce que j'aurais pu imaginer.
Elle a parlé un long moment. Elle était hyper-concentrée. Presque en transes. On voyait qu'elle mettait de l'énergie dans ce qu'elle disait. Une énergie qui est retombée après les dernières paroles.
Et il ne s'est rien passé.
Absolument rien.
Je m'attendais à ce que la statue s'anime...
Rien du tout.
— T'es sûre que ça marche?, j'ai demandé à Caroline.
— Certaine, elle m'a répondu, avec tout ce qu'elle pouvait mettre comme certitude dans sa voix.
Si j'étais très dubitative, elle, elle croyait vraiment à la sorcellerie, sans doute parce qu'il y avait là des traditions établies dans le département depuis très longtemps.
—...Mais il faut attendre.
Elle a rangé le livre, et on est venues l'une sur l'autre.
Une bonne fin d'après-midi et une bonne soirée.
On était certes dans une routine, mais une routine à chaque fois différente. C'était ça qui était bon.
On s'est endormies sur le coup de onze heures. La fatigue, le sexe, la fatigue liée au sexe.
J'ai toujours eu ce paradoxe de dormir profondément, mais, en même temps de me réveiller au moindre bruit.
J'ai ouvert les yeux, et j'ai eu la surprise de me trouver face à un sexe en pleine érection. Un sexe que je connaissais déjà, et qui pourtant était radicalement différent.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, la sort de mon amie avait marché, et la statue s'était incarnée.
Car la verge que j'ai prise dans ma bouche était une verge de chair, chaude, dure, et qui a coulé dans ma bouche alors que je la faisais venir dessus avec avidité. Ça faisait des mois que je me contentais de plaisirs saphiques, j'y trouvais mon compte, mais avoir cette queue dans la bouche me permettait de me réaliser que oui, les queues m'avaient manqué pendant tout ce temps.
Ça faisait tout drôle de passer d'une statue de résine à un être humain. Pour combien de temps le serait-il et le resterait-il? C'était toute la question. Il était identique et pourtant totalement différent. Avec son masque.
Avait-il des qualités humaines en dehors de s'être incarné? Etait-il capable de raisonnement, de parler? De bonnes questions qui n'auraient pas forcément de réponse...J'ai compris au fil des minutes que le sort le limitait à ce qu'il devait faire...Nous donner du plaisir.
J'ai senti une présence contre moi. Caroline s'était réveillée.
— Tu vois que mon sort a marché.
Et elle m'a pris la queue de la bouche pour la sucer à son tour. On se l'est partagée, trouvant un rythme harmonieux, dans des jeux divers. Pendant qu'elle ou que je la prenais dans ma bouche, l'autre venait sur les couilles gonflées, ou alors on baladait sa langue dessus. Sa verge gonflait encore, se dilatait encore.
On a évolué. Caroline, comme moi, avait sans aucun doute une conscience très nette de ce qu'on pouvait faire, et que des dizaines d'options s'offraient à nous. Elle a posé ses mains sur les épaules de l'homme incarné, et elle l'a fait s'asseoir...Sa verge était collée contre son ventre, énorme, obscène, encore plus dilatée. Elle avait du gagner un tiers de plus, et je me suis demandée s'il pouvait encore s'allonger, s'épaissir, gonfler.
Avait-elle calculé son coup à l'avance? Elle s'est penchée hors du lit, projetant son cul vers moi, pour attraper quelque chose. Quand elle s'est redressée, elle avait à la main un préservatif encore emballé, Elle l'a déchiré et elle est venue le poser sur la queue du gars. Il nous regardait, mais il ne disait mot. Sans doute que le sort n'était pas vraiment parfait. L'incarnation d'une statue pouvait-elle cracher du sperme ?
— A toi l'honneur...
Elle m'a attrapée par les hanches pour mieux me guider vers le gars. J'avais très envie de cette queue, de la sentir en moi, et le fait qu'elle soit avec moi, qu'elle m'accompagne, donnait une valeur toute particulière à ce moment. Elle m'a posée au dessus de la verge, l'a guidée vers ma vulve, et elle m'a fait descendre dessus. Sentir le membre contre mes lèvres, le sentir glisser en moi, puis ensuite bouger en moi, me caresser...
J'avais craint que la statue devenue humaine reste uniquement passive, mais ça n'a pas été le cas. Caroline a commencé par me faire monter et descendre sur la verge, mais au bout d'un moment, peut-être parce qu'il avait assimilé ce qu'on attendait de lui, il s'est mis à donner des coups de bassin et il a fait bouger sa queue en moi. C'était vraiment très bon, et ça l'était d'autant plus que Caroline tournait autour de nous, comme un vautour autour de sa proie, accentuant mon plaisir en me tourmentant. Elle venait prendre ma bouche, sucer mes tétons, poser sa main près de nos sexes, frotter mon gland clitoridien, titiller ma muqueuse anale. Ca va sans dire, j'étais dans tous mes états.
Je lui ai rendu la pareille quand je me suis arrachée, dans un bruit de succion de la queue qui m'avait fouillée. Je me sentais béante et dégoulinante. Je me suis écartée pour laisser la place à Caroline qui s'est empalée sur la verge congestionnée.
J'avais une idée en tête. J'ai été récupérer sous le lit l'énorme coffret, qui s'enrichissait toujours, qui contenait nos jouets. Je me suis harnachée en deux temps trois mouvements, et pendant qu'elle se faisait monter et descendre sur la verge encapotée. J'avais choisi un gode qui reproduisait le dessin d'une queue.
Je suis venue me caler derrière elle. Elle n'a compris que quand la tête de plastique est venue appuyer contre sa muqueuse anale.
— Oh non, ne fais pas ça...Tu es dégueulasse de me prendre en traitre comme ça.
C'était un oh non qui voulait dire 'oh oui'...Je suis rentrée en elle sans souci. On s'était déjà enculées mutuellement tant de fois que nos muqueuses étaient hyper souples. J'ai glissé en elle...Elle a poussé un long gémissement, qui disait le plaisir de se faire sodomiser et celui d'une double pénétration, qui s'est affirmé dans les minutes qui ont suivi. Je bougeais en elle, la statue devenue humaine bougeait en elle, deux points de fusion qui se rejoignaient. Même si j'étais aussi prise à mon propre jeu. Le plaisir était aussi très fort pour moi. D'une part parce que les godes-ceinture rendaient toujours ce qu'on donnait, chaque mouvement, même le plus intime envoyait en retour des vagues de plaisir, mais aussi parce que c'était la première fois que j'étais dans ce schéma de double pénétration et que je percevais non seulement les chairs autour de moi, délicates et souples, mais aussi, parce que la peau qui séparait était fine, la queue qui bougeait, son contour, son mouvement, et ça m'excitait prodigieusement. Il y a eu vraiment un plaisir partagé, et des orgasmes très forts, je me suis mise à jouir, elle aussi...La statue incarnée...Elle avait été configurée, c'était du moins ce que je pensais, pour nous donner du plaisir, pas pour jouir.
Caroline nous a arrosé de ses jus.
Elle s'est dégagée, contractant ses muqueuses pour nous éjecter, moi d'abord, lui ensuite. Elle m'a attrapé par la main pour m’entraîner à me mettre à quatre pattes, comme elle. Elle s'est tournée vers lui et lui a ordonné:
— Baise-nous toutes les deux. D'abord dans le vagin, longtemps. Et ensuite dans l'anus.
Il a obéi. Son amplitude, c'étaient les consignes qu'on lui donnait. Il est venu sur elle, puis sur moi, avant de repartir sur elle. On était en plein trip.
Ca s'est passé quand il était dans mon ventre. Une transition, que j'ai perçue. Il s'est immobilisé. Comme je m'étais envoyé en l'air avec la statue des dizaines de fois, j'ai aussitôt compris ce qui se passait.
J'ai tourné la tête vers Caroline et je lui ai dit:
— Et ton sort, il inclut un élément temporel?
Elle s'est redressée et elle a dégagé la statue de sur moi, avant de la poser sur le sol.
— Oui, elle a fait, dubitative, c'est pas parfait.
Elle a attrapé le coffret et elle s'est harnachée, en commentant:
— Bon, on se retrouve toutes les deux...
Elle est venue sur moi, et est rentrée dans ma chatte, allant et venant comme elle savait si bien le faire, me donnant du plaisir, lubrifiant le gode, avant de remonter plus haut et de me sodomiser. Ce que je préférais, tout comme elle. Elle m'a fouillée longtemps, avant qu'on ne tourne. J'étais restée harnachée, je lui ai rendu le plaisir qu'elle m'a donné.
Quand je me suis réveillée le lendemain matin, elle était déjà en bas, et la statue avait disparu de la chambre. Elle avait préparé le petit déjeuner, et la statue était revenue à sa place. On a regardé la statue, on s'est regardées. On pensait la même chose.
Mieux valait laisser la sorcellerie où elle était et continuer comme avant.
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Je me trouvais bien dans cette relation, mais j'avoue que je n'avais pas envisagé que ça puisse partir comme ça. Est-ce qu'il y avait une latence, en elle, en moi, en nous deux, qui n'attendait que le moment propice pour éclore? Sans doute que oui.
Je me disais que c'était surtout à l'adolescence que ça aurait du se manifester.
Le déclencheur, d'évidence, je pouvais l'identifier. Toutes les deux, on avait eu des fiancés, jusqu'à ce qu'on se stabilise avec un gars. On était arrivé toutes les deux à la mi-quarantaine, et on s'était faites larguer, l'une comme l'autre, à quelques mois d'intervalle. Clairement, on ne s'entendait plus trop, mais c'était le gars qui avait pris la décision. Pour moi: 'Il vaut mieux que je parte, on ne s'entend plus', il avait fait ses valises, pour elle, elle s'était retrouvée seule un matin. Il avait disparu.
Bref, on s'était retrouvées seules, comme deux andouilles.
On s'était toujours vues, très régulièrement. Avant, en extérieur, un bar, un restaurant. Depuis qu'on était seules, chez elle, ou chez moi. Un espace vide à combler, et la présence de l'autre comme un réconfort.
Caroline était vraiment une jolie fille. Dans des dimensions hors normes. Mais j'aimais ce qui était hors normes. Elle aussi d'ailleurs. Pieds nus, elle mesurait près d'un mètre quatre-vingt-dix, elle avait un corps très bien dessiné, avec de jolies formes, bien charnues.
J'étais plus petite, plus fine, même si la nature m'avait doté d'appas sympathiques. J'avais en particulier une paire de seins, hauts, charnus et fermes qui m'avaient toujours valu un paquet de compliments, verbaux ou du regard.
Le basculement ça a été un samedi après-midi. On discutait. J'avais deux canapés chez moi. L'un en face de l'autre. J'avais pris l'un, elle l'autre. On évoquait notre vie de tous les jours, dans tous ses détails, pas forcément glorieux, et bien sûr nos rapports aux hommes.
Et on buvait de l'alcool. C'est sans doute ce qui nous a désinhibées.
Et puis bien sûr, en ce qui me concerne, que Caroline était quasiment nue devant moi. Elle portait toujours des tenues hyper-sexy. Pas tant pour séduire que parce qu'elle aimait se mettre en valeur. Comme elle disait 'Pour tout bijou, il faut un bel écrin.'
Ce samedi-là, elle avait pour tout vêtement une robe fuchsia, courte et collante et une paire de cuissardes. Caroline n'était pas une grande fan de sous-vêtements, et ce jour-là, elle n'avait pas de soutien-gorge, bien qu'elle ait 46 ans, ses seins n'avaient nullement besoin de soutien, ils étaient totalement fermes, elle n'avait pas de culotte non plus, et tout en parlant, elle m'offrait une vision impeccable de son intimité. Je l'avais déjà aperçue des dizaines de fois, mais je la redécouvrais pour ainsi dire à chaque fois. Là, j'avais sous les yeux une grosse moule, bien gonflée, coupée en deux par une fente, et dont sortait un gros morceau de lèvre. La deuxième lèvre était, elle, invisible.
Et il y a eu cette pensée qui m'a traversé l'esprit. Je me suis dit: 'J'aimerais bien lécher sa chatte ou la caresser des doigts.'
A vrai dire, je n'ai pas été vraiment surprise par mes pensées. D'abord parce que j'étais en manque de sexe. Une immense frustration. Avec celui qui avait partagé ma vie pendant plusieurs années, c'était bien la seule chose sur laquelle on s'était toujours bien entendus: le sexe, avec une envie de rapports commune, qui faisait qu'on s'envoyait en l'air très très souvent. Un très très souvent qui me manquait atrocement depuis des mois. Je me masturbais de manière frénétique. Ce n'était pas une redécouverte pour moi, en effet, même quand je vivais avec un homme je me caressais aussi. Pour moi c'étaient des plaisirs différents, très forts, mais l'un n'excluait pas l'autre.
En même temps, j'éprouvais une immense rancœur envers les hommes. J'avais eu pas mal de partenaires, mais ils m'avaient déçue par leur attitude. Et même sur le plan sexe, si ça se passait très bien avec l'ex-homme de ma vie, ça n'avait pas forcément été le cas avec d'autres...
Mais je ne m'étais pas dit: 'Et si je me tapais une fille?' Simplement je constatais que j'avais envie de Caroline.
Ce n'était pas surprenant non plus. Elle était très attirante, il y avait quelque chose de vraiment sensuel en elle, et puis on se connaissait depuis très longtemps, intimement, et on ne va, pour le sexe, acte intime s'il en est, que vers quelqu'un qu'on connaît bien.
Ca s'est fait très rapidement. Je n'ai même pas réfléchi. Je me suis levée, je suis venue m'asseoir près d'elle, et je me suis penchée sur elle pour prendre sa bouche, en même temps que je glissais une main entre ses cuisses, découvertes jusqu'à l'aine, parce que la robe était courte et qu'elle était remontée quand elle s'était assise et que je venais poser mes doigts sur sa fente.
Elle aurait pu me repousser, plus ou moins violemment, me rejeter, me dire 'T'es folle? Mais qu'est-ce qui te prend? Non mais t'es malade? Je suis pas une gouine moi!' Au lieu de ça, elle a répondu à mon baiser avec ardeur, en venant chercher ma langue. Et elle a ouvert encore plus les cuisses, comme si elle ne l'était pas suffisamment, ouverte, pour me permettre de la caresser. J'ai exercé un mouvement de bas en haut, peut-être pas très habile, mais efficace, puisque, alors qu'on continuait notre baiser, frottant nos langues, bien incapables de nous interrompre, j'ai senti, très vite, son sexe s'ouvrir. Il y a eu un jet de mouille qui est venu frapper ma paume, Je suis resté sur ce moment. J'ai senti mon corps s'embraser. Mais elle ne valait sans doute pas mieux à en juger par la manière dont son sexe s'est métamorphosé, prenant de la béance, le premier jet de mouille, devenant, après un temps de latence, un écoulement aussi régulier qu'abondant. Ses lèvres ont gagné de l'épaisseur et se sont allongées, après que la deuxième soit sortie, et j'ai senti son gland clitoridien se décalotter et se mettre à bander.
Pour moi c'était plus compliqué, parce que j'avais un caleçon, mais aussi une culotte. Quand nos bouches se sont enfin éloignées l'une de l'autre, elle m'a dit :
— Soulève-toi que je t'enlève ton caleçon...J'ai envie de te caresser moi aussi.
J'ai obéi, et elle m'a mise à nu. Elle a descendu son caleçon d'abord.
— Moi, je mets une culotte madame.
— Et je vois bien qu'elle est toute trempée.
C'était une simple culotte de coton blanche. J'ai baissé les yeux et j'ai vu une énorme tâche d'humidité, qui partait d'entre mes cuisses pour monter à l'assaut de mon pubis. J'avais été concentrée sur ses réactions à elle, je n'avais pas considéré les miennes, J'avais le corps en feu, avec un point d'origine, mon ventre, et je mouillais tellement que j'avais l'impression de me faire pipi dessus.
Elle a descendu ma culotte, qu'elle a amenée à mes genoux, près du caleçon. Elle ne les a pas laissés là, les vêtements sont arrivés à mes chevilles, et elle me les a ôtés. Je pensais qu'elle allait me masturber, comme je l'avais fait, au lieu de ça, elle m'a fait basculer en arrière et elle a plongé sur moi pour venir me lécher la chatte.
Mon mec m'avait régulièrement léché la chatte, mais j'ai eu l'impression que c'était la première fois. Et aussi que même si elle n'en avait jamais parlé, vu son habileté, Caroline avait déjà léché des minous. J'ai été dans les transes dès les premières secondes, de sentir sa langue tourner sur moi, donner du plaisir sur un point avant d'aller sur un autre...J'ai vite perdu le contrôle, et je me suis mise à gémir. Elle allait partout....Mes lèvres, mon gland clitoridien, dedans...Elle est même venue sur mon anus...J'aurais voulu que ça dure des heures.
On était hors du temps, hors de tout.
J'ai repris un peu mes esprits pour lui dire:
— Ecoute...On pourrait se donner du plaisir mutuellement.
C'est comme ça qu'on s'est retrouvées tête-bêche à se donner mutuellement du plaisir. Je n'avais jamais imaginé qu'on serait un jour ainsi, avec sous les yeux la vulve de l'autre, offerte, dilatée d'excitation, à lui donner du plaisir, et à prendre aussi, offerte à l'autre.
Il y a eu un moment où on s'est mises à jouir, et sans aucun doute, la jouissance de l'une a entraîné celle de l'autre, et on s'est retrouvées dans un cycle d'orgasmes.
Quand on est revenues au monde qui nous entourait, on s'est rendues compte qu'il était tard et qu'on était plus heureuses qu'on ne l'avait jamais été les mois passés.
C'est sans doute pour cela qu'elle est restée la soirée, comme elle le faisait souvent, mais aussi la nuit, et qu'après une collation, on a de nouveau pris du plaisir ensemble, jusqu'à s'écrouler de fatigue. On n'était pas très fraîches pour aller bosser. Mais heureuses. Transfigurées même.
Je suis arrivée à quatre heures, je savais qu'elle m'attendait. Comme tous les jours, sauf le week-end, elle venait plus tôt. Je me demandais comment ça allait se passer après ces moments torrides. Regretterait-elle et voudrait-elle qu'on revienne au temps d'avant? Je le redoutais. Ça avait été...Tellement bon...Que j'avais envie de continuer dans cette voie...
Elle était déjà là quand je suis arrivée. Elle avait un legging en vinyle hyper collant qui dessinait étroitement son corps combiné à un pull abricot. Quand elle m'a vue en approche, elle m'a donné pour ainsi dire une réponse, commençant par soulever son pull pour exhiber des seins lourds et nus, avant de baisser son legging, et me laisser voir cette chatte que j'avais caressée puis léchée la veille, un large ticket de métro, avec dessous la fente de son sexe dont sortaient deux gros bouts de lèvre.Si j'avais été un homme je me serais sans doute juté dessus. Je me suis contenté de lâcher des jets de mouille dans ma culotte.
Je me suis garée. C'était fou comme cette relation me donnait le sentiment de revivre, et j'avais le sentiment que c'était pareil pour elle. Elle m'avait dit au milieu de la nuit, 'J'avais envie, mais je ne lisais rien en toi, alors j'attendais. Je savais que ça pouvait coller entre nous, et qu'on pouvait vivre quelque chose de fabuleux, comme on n'en a jamais connu.' Elle avait toujours eu une lucidité que je n'avais pas, envers les autres, mais aussi elle-même. Oui, dommage qu'on ait gâché du temps. Mais on avait encore la possibilité de bons moments pour nous. En tout cas, il y en a eu un bon paquet dans les semaines et les mois qui ont suivi. Du sexe non-stop mais on ne se lassait pas du plaisir qu'on pouvait avoir ensemble, et ça tissait des liens très forts entre nous.
Elle s'est approchée. Par la vitre ouverte, j'ai tendu la main, glissée celle-ci dans le legging, à la rencontre de son sexe, que j'ai trouvé chaud et ouvert. Suffisamment lubrifié pour que je puisse me glisser dedans. J'y ai enfoncé deux doigts, elle a poussé un gémissement, et s'est laissée aller contre le véhicule pendant que je bougeais en elle avec de plus en plus d'aisance, parce que la lubrification s'était accentuée vitesse grand V et je pouvais avoir plus d'amplitude de mouvement. Elle a joui très rapidement, arrosant ma main et trempant le legging en poussant un cri qui a du rameuter tout le voisinage.
— Viens, on va rentrer, j'ai proposé.
Cette deuxième après-midi de sexe a été comme la précédente, intense et sans pause. Annonçant aussi ce qui devait venir.
Ca a été quelques mois plus tard que notre relation a pris un tour nouveau.
C'était un samedi après-midi et on était ensemble. Ca faisait huit mois qu'on était devenues amantes, Elle était assise sur moi, me présentant son dos et ses fesses, et elle se faisait monter et descendre sur la queue de plastique fichée en elle, se caressant avec. Elle était en plein trip...Et moi aussi, car chaque mouvement, chaque vibration, si infime soit-elle du gode se répercutait sur moi et en moi. Mes mains couraient sur elle, son dos, ses hanches, ses fesses, et, au-delà remontaient sur son ventre, ses seins...Elle s'est mise à jouir, secouée par des orgasmes, sur moi, me trempant en éjaculant, inondant mon ventre, mes cuisses...
Elle est restée sur moi. On était véritablement collées l'une à l'autre.
Et tout d'un coup, elle a dit:
— Et si je lui donnais vie?
Je me suis demandée de quoi elle parlait, avant de comprendre qu'elle faisait allusion à la sorcellerie.
Caroline avait de nombreuses passions. L'une d'entre elles était de collectionner les livres rares sur la sorcellerie. Ici, dans le département, on en parlait beaucoup. C'était quelque chose d'ancré dans le temps, dans l'histoire, que ce ne soit que fiction ou réalité. Surtout, il y avait de nombreux manuels, de nombreux livres que l'on pouvait trouver si on cherchait un peu, à l'image du GRAND ou du PETIT ALBERT. Je savais que Caroline avait récupéré, chez un membre de sa famille, une bibliothèque copieuse –qu'elle m'avait montrée, elle ne me cachait rien, qui contenait des ouvrages usés par le temps. Je m'étais toujours posé la question de savoir si elle avait essayé des formules. J'avais une forme de réponse.
Je voyais bien de quoi elle parlait. J'aimais l'art. Alors bien sûr, je n'avais pas beaucoup de moyens, mais je faisais le tour des brocantes, des vide-grenier, j'allais dans des boutiques solidaires, et souvent, si quelque chose me plaisait, je négociais le prix. D'ailleurs, la plupart du temps, les gens vendaient quelques euros, pour se débarrasser, et ce qui me plaisait n'avait pas grande valeur, ou n'était que copie. Après, il était possible que ce soit une œuvre originale qui aurait pris de la valeur avec le temps, mais je n'avais jamais cherché à me renseigner.
Et l’œuvre qui trônait dans le living, parmi d'autres, était une sculpture en résine rouge, ultra osée, que j'avais trouvée dans un dépôt-vente, et payée une poignée d'euros. (En d'autres temps, on aurait parlé de dollars...)Elle représentait une silhouette d'homme. Grandeur nature. 1 m 80. Le gars était entièrement nu, il avait un masque sur les yeux, comme Zorro, et une énorme verge en érection. Copie de l’œuvre de je ne savais qui. Le gars à la caisse m'avait dit: 'Vous aimez la provocation.'
Je lui avais répondu: 'Et les grosses queues, même si sont juste en résine.'
Au-delà de ce qui pouvait s'apparenter à de la provocation, je trouvais l' œuvre belle et originale. Et puis, simplement, elle me plaisait. C'était suffisant pour qu'elle trône chez moi.
— Ça te dirait ?
— Si tu en es capable...
Ce qui dans ma bouche signifiait clairement que ce n'était pas le cas. La sorcellerie, je n'y croyais pas vraiment.
Un souvenir m'est remonté. Une période de ma vie. Pas si lointaine d'ailleurs, puisqu'elle me renvoyait à ces derniers temps. Nous avions pris de la distance sur tout les plans, même si je m'obstinais à le nier, mon compagnon et moi, y compris sur le plan sexuel. Et j'avais toujours autant envie. Je me masturbais pour soulager mes envies inassouvies, et mon imagination galopante me poussait à chercher des situations hors du commun.
C'était un matin, très tôt, il était déjà parti travailler et moi j'étais à la maison. Je venais de me lever et j'étais en nuisette. Je buvais mon café, et je me disais qu'en cette journée de congé, j'allais retourner au lit et me caresser. J'avais envie de sexe, et mon partenaire me satisfaisait de moins en moins ces derniers temps.
Et puis mon regard s'était posé sur la bite en résine, en pleine érection, volumineuse. Et je m'étais dit que je pouvais faire quelque chose avec.
Quand on est en manque, on a beaucoup d'imagination. Je me suis approchée de la statue. Cela faisait trois ans que je l'avais, et je n'avais jamais pensé qu'elle pouvait me donner du plaisir. Il fallait dire que j'étais descendu très bas, ou monté très haut, c'était selon, dans le manque.
J'étais grande, moins que Caroline certes, et je me suis dit qu'il pouvait y avoir un emboîtement possible, vu qu'on était, la statue et moi, à peu près de la même taille. J'ai posé, une manière de jauger la situation, ma main sur le pénis de résine. Il était froid. C'était tout sauf un problème. Quand je jouais avec les godes que je m'étais achetés pour remplacer une queue humaine devenue inexistante au fil du temps, je les chauffais avant, en les insérant dans ma bouche et en les suçant. Je me suis pliée en deux, et j'ai sucé la queue de résine. C'était troublant, parce que la statue avait une forme masculine, et j'étais dans une zone de flou où la statue était à la fois de résine et de chair. Elle prenait des contours humains avec un peu d'imagination, et moi, j'en avais beaucoup.
Quand j'ai estimé que la queue était prête, j'ai approché mon ventre du pénis dressé...Juste à la bonne hauteur, coup de bol! J'ai approché l'ouverture de mon sexe du gland en résine, et je me suis frottée. C'était une expérience hyper-excitante, et ce qui était le plus excitant, ce n'était pas tant le contact que le fait qu'il y ait une possibilité. Possibilité que j'ai poussée un peu plus loin en avançant mon ventre sur la queue de plastique...
J'y suis allée petit à petit, Faisant rentrer la queue de plus en plus loin, jusqu'à ce que je comprenne que, question d'angle, elle n'irait pas au fond. Mais ce n'était pas nécessaire pour me procurer du plaisir. J'avais lu quelque part que les zones les plus sensibles, celles qui procuraient du plaisir, étaient à l'entrée du vagin...
Je me suis faite bouger sur la verge de résine...C'était bon...Il y avait une mise en scène, quelque chose de plus réel que de simplement se fouiller avec un gode. Un simulacre de corps, et de visage, même si un masque autour des yeux en dissimulait une partie. Je ruisselais, et ça lubrifiait la caresse.
J'allais jouir quand je me suis dit que je pouvais tenter d'autres positions. J'ai dégagé le membre de mon ventre. Il était luisant de mes jus intimes, qui avaient dégouliné au-delà, le long de la statue.
Je me suis retournée et penchée en avant. Est-ce que ça allait marcher? Ça me semblait plus difficile qu'avec un partenaire. Pourtant, je suis arrivée à m'accrocher à la queue. Il faut dire qu'à présent, après le premier round, j'étais bien ouverte et sans doute que ça facilitait l'intromission. Dans cette position, en levrette, la queue a pénétré beaucoup plus loin, et ma volupté a été plus grande. Je me suis auto-hypnotisée, prise dans la fascination pour cette queue qui allait et venait en moi, qui ouvrait mes chairs et remontait toujours plus haut, me donnait du plaisir, et m'a amenée à l'orgasme...
Dans les jours qui ont suivi, j'ai bien profité de la statue. J'aimais le côté insolite de ce rapport.
Et aujourd'hui, Caroline me proposait de lui donner vie.
Autant ça me paraissait crédible d'avoir des rapports avec la statue, autant là...Je n'y croyais pas.
— Demain, je viendrai avec un livre. Je ne connais pas la formule par cœur.
Le lendemain, on s'est revues comme à l'accoutumée. Il est des rites dont on n'a pas envie de se passer. Je me souvenais bien de sa promesse. Je pensais qu'elle avait oublié. Au lieu de cela, elle a tiré de son grand sac à main un deuxième sac en tissu. Elle a extirpé de ce sac un bouquin que j'avais sans doute vu chez elle, mais elle en avait tellement...Un bouquin avec une très vieille couverture en cuir, tout craquelé. Elle l'a ouvert, révélant des pages sur lesquelles une écriture manuscrite était tracée. Elle connaissait apparemment bien le livre parce qu'elle s'est arrêtée pile à la bonne page.
Elle a commencé à parler. Prononçant des phrases qui n'avaient pas du sens pour moi. Du vieux français? Du patois? En tout cas, elle semblait totalement maîtriser ce qu'elle disait. Elle avait du passer des heures à étudier ces livres. Finalement plus intéressée que ce que j'aurais pu imaginer.
Elle a parlé un long moment. Elle était hyper-concentrée. Presque en transes. On voyait qu'elle mettait de l'énergie dans ce qu'elle disait. Une énergie qui est retombée après les dernières paroles.
Et il ne s'est rien passé.
Absolument rien.
Je m'attendais à ce que la statue s'anime...
Rien du tout.
— T'es sûre que ça marche?, j'ai demandé à Caroline.
— Certaine, elle m'a répondu, avec tout ce qu'elle pouvait mettre comme certitude dans sa voix.
Si j'étais très dubitative, elle, elle croyait vraiment à la sorcellerie, sans doute parce qu'il y avait là des traditions établies dans le département depuis très longtemps.
—...Mais il faut attendre.
Elle a rangé le livre, et on est venues l'une sur l'autre.
Une bonne fin d'après-midi et une bonne soirée.
On était certes dans une routine, mais une routine à chaque fois différente. C'était ça qui était bon.
On s'est endormies sur le coup de onze heures. La fatigue, le sexe, la fatigue liée au sexe.
J'ai toujours eu ce paradoxe de dormir profondément, mais, en même temps de me réveiller au moindre bruit.
J'ai ouvert les yeux, et j'ai eu la surprise de me trouver face à un sexe en pleine érection. Un sexe que je connaissais déjà, et qui pourtant était radicalement différent.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, la sort de mon amie avait marché, et la statue s'était incarnée.
Car la verge que j'ai prise dans ma bouche était une verge de chair, chaude, dure, et qui a coulé dans ma bouche alors que je la faisais venir dessus avec avidité. Ça faisait des mois que je me contentais de plaisirs saphiques, j'y trouvais mon compte, mais avoir cette queue dans la bouche me permettait de me réaliser que oui, les queues m'avaient manqué pendant tout ce temps.
Ça faisait tout drôle de passer d'une statue de résine à un être humain. Pour combien de temps le serait-il et le resterait-il? C'était toute la question. Il était identique et pourtant totalement différent. Avec son masque.
Avait-il des qualités humaines en dehors de s'être incarné? Etait-il capable de raisonnement, de parler? De bonnes questions qui n'auraient pas forcément de réponse...J'ai compris au fil des minutes que le sort le limitait à ce qu'il devait faire...Nous donner du plaisir.
J'ai senti une présence contre moi. Caroline s'était réveillée.
— Tu vois que mon sort a marché.
Et elle m'a pris la queue de la bouche pour la sucer à son tour. On se l'est partagée, trouvant un rythme harmonieux, dans des jeux divers. Pendant qu'elle ou que je la prenais dans ma bouche, l'autre venait sur les couilles gonflées, ou alors on baladait sa langue dessus. Sa verge gonflait encore, se dilatait encore.
On a évolué. Caroline, comme moi, avait sans aucun doute une conscience très nette de ce qu'on pouvait faire, et que des dizaines d'options s'offraient à nous. Elle a posé ses mains sur les épaules de l'homme incarné, et elle l'a fait s'asseoir...Sa verge était collée contre son ventre, énorme, obscène, encore plus dilatée. Elle avait du gagner un tiers de plus, et je me suis demandée s'il pouvait encore s'allonger, s'épaissir, gonfler.
Avait-elle calculé son coup à l'avance? Elle s'est penchée hors du lit, projetant son cul vers moi, pour attraper quelque chose. Quand elle s'est redressée, elle avait à la main un préservatif encore emballé, Elle l'a déchiré et elle est venue le poser sur la queue du gars. Il nous regardait, mais il ne disait mot. Sans doute que le sort n'était pas vraiment parfait. L'incarnation d'une statue pouvait-elle cracher du sperme ?
— A toi l'honneur...
Elle m'a attrapée par les hanches pour mieux me guider vers le gars. J'avais très envie de cette queue, de la sentir en moi, et le fait qu'elle soit avec moi, qu'elle m'accompagne, donnait une valeur toute particulière à ce moment. Elle m'a posée au dessus de la verge, l'a guidée vers ma vulve, et elle m'a fait descendre dessus. Sentir le membre contre mes lèvres, le sentir glisser en moi, puis ensuite bouger en moi, me caresser...
J'avais craint que la statue devenue humaine reste uniquement passive, mais ça n'a pas été le cas. Caroline a commencé par me faire monter et descendre sur la verge, mais au bout d'un moment, peut-être parce qu'il avait assimilé ce qu'on attendait de lui, il s'est mis à donner des coups de bassin et il a fait bouger sa queue en moi. C'était vraiment très bon, et ça l'était d'autant plus que Caroline tournait autour de nous, comme un vautour autour de sa proie, accentuant mon plaisir en me tourmentant. Elle venait prendre ma bouche, sucer mes tétons, poser sa main près de nos sexes, frotter mon gland clitoridien, titiller ma muqueuse anale. Ca va sans dire, j'étais dans tous mes états.
Je lui ai rendu la pareille quand je me suis arrachée, dans un bruit de succion de la queue qui m'avait fouillée. Je me sentais béante et dégoulinante. Je me suis écartée pour laisser la place à Caroline qui s'est empalée sur la verge congestionnée.
J'avais une idée en tête. J'ai été récupérer sous le lit l'énorme coffret, qui s'enrichissait toujours, qui contenait nos jouets. Je me suis harnachée en deux temps trois mouvements, et pendant qu'elle se faisait monter et descendre sur la verge encapotée. J'avais choisi un gode qui reproduisait le dessin d'une queue.
Je suis venue me caler derrière elle. Elle n'a compris que quand la tête de plastique est venue appuyer contre sa muqueuse anale.
— Oh non, ne fais pas ça...Tu es dégueulasse de me prendre en traitre comme ça.
C'était un oh non qui voulait dire 'oh oui'...Je suis rentrée en elle sans souci. On s'était déjà enculées mutuellement tant de fois que nos muqueuses étaient hyper souples. J'ai glissé en elle...Elle a poussé un long gémissement, qui disait le plaisir de se faire sodomiser et celui d'une double pénétration, qui s'est affirmé dans les minutes qui ont suivi. Je bougeais en elle, la statue devenue humaine bougeait en elle, deux points de fusion qui se rejoignaient. Même si j'étais aussi prise à mon propre jeu. Le plaisir était aussi très fort pour moi. D'une part parce que les godes-ceinture rendaient toujours ce qu'on donnait, chaque mouvement, même le plus intime envoyait en retour des vagues de plaisir, mais aussi parce que c'était la première fois que j'étais dans ce schéma de double pénétration et que je percevais non seulement les chairs autour de moi, délicates et souples, mais aussi, parce que la peau qui séparait était fine, la queue qui bougeait, son contour, son mouvement, et ça m'excitait prodigieusement. Il y a eu vraiment un plaisir partagé, et des orgasmes très forts, je me suis mise à jouir, elle aussi...La statue incarnée...Elle avait été configurée, c'était du moins ce que je pensais, pour nous donner du plaisir, pas pour jouir.
Caroline nous a arrosé de ses jus.
Elle s'est dégagée, contractant ses muqueuses pour nous éjecter, moi d'abord, lui ensuite. Elle m'a attrapé par la main pour m’entraîner à me mettre à quatre pattes, comme elle. Elle s'est tournée vers lui et lui a ordonné:
— Baise-nous toutes les deux. D'abord dans le vagin, longtemps. Et ensuite dans l'anus.
Il a obéi. Son amplitude, c'étaient les consignes qu'on lui donnait. Il est venu sur elle, puis sur moi, avant de repartir sur elle. On était en plein trip.
Ca s'est passé quand il était dans mon ventre. Une transition, que j'ai perçue. Il s'est immobilisé. Comme je m'étais envoyé en l'air avec la statue des dizaines de fois, j'ai aussitôt compris ce qui se passait.
J'ai tourné la tête vers Caroline et je lui ai dit:
— Et ton sort, il inclut un élément temporel?
Elle s'est redressée et elle a dégagé la statue de sur moi, avant de la poser sur le sol.
— Oui, elle a fait, dubitative, c'est pas parfait.
Elle a attrapé le coffret et elle s'est harnachée, en commentant:
— Bon, on se retrouve toutes les deux...
Elle est venue sur moi, et est rentrée dans ma chatte, allant et venant comme elle savait si bien le faire, me donnant du plaisir, lubrifiant le gode, avant de remonter plus haut et de me sodomiser. Ce que je préférais, tout comme elle. Elle m'a fouillée longtemps, avant qu'on ne tourne. J'étais restée harnachée, je lui ai rendu le plaisir qu'elle m'a donné.
Quand je me suis réveillée le lendemain matin, elle était déjà en bas, et la statue avait disparu de la chambre. Elle avait préparé le petit déjeuner, et la statue était revenue à sa place. On a regardé la statue, on s'est regardées. On pensait la même chose.
Mieux valait laisser la sorcellerie où elle était et continuer comme avant.
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