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Sous Le Parasol Bleu, Sofia...

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 06/03/2024

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Allongée sur le ventre face à la mer, reposant sur ses coudes, sa poitrine encore pâle se balançait sur la serviette. Sofia n'avait conservé que le bas de maillot. Enfin bon, son mari l'avait tellement roulé à l'intérieur des fesses, qu'elle aurait aussi bien pu le retirer. Philippe l'avait toute entière ointe de crème, il en avait profité pour agacer Vénus à travers l'étoffe de la culotte, ce qu'il fallait pour la stimuler. Les orteils plantés de le sable, Sofia exerçait de discrètes contractions de ses reins, suffisamment légères pour entretenir cet état délicieux. À dix heures il commençait à faire chaud sous le grand parasol bleu, retirés qu'ils étaient à 150 mètres du bord dans les dunes, un bosquet marin les dissimulant des regards. Assis sur son côté droit, Philippe conversait tranquillement avec l'homme en short rouge assis plein soleil à même le sable, à quelques pas. Sûrement pas un baigneur celui là, même pas de serviette. Parfois Philippe l'énervait à parler de tout et de rien comme ça, avec n'importe qui. En fait, c'est plutôt qu'elle enviait cette faculté, parce qu'un peu timide, Sofia s'en sentait incapable, surtout avec les hommes. Philippe lui épargnait cette corvée en somme.
Courtaud et musculeux, le sexagénaire qui arborait sur son torse en broussaille une grosse chaine en or avec son médaillon, la reluquait en souriant. Certes pas son idéal masculin, pourtant une sorte de puissance déterminée sourdait de ce faune ventru. Et ses yeux, mon dieu, on aurait dit qu'ils détaillaient chaque centimètre carré de sa peau. Elle pouvait presque en sentir le contact intime. Le bruit rassurant de la plage et le bavardage des hommes la berçait, le regard planqué derrière ses lunettes, elle observait fascinée la bosse obscène qui déformait le short rouge. Elle y devinait comme une bête vigoureuse retenue prisonnière, prête à libérer sa colère.
La question n'était pas de savoir si ça allait dégénérer, mais quand ça dégénererait? Philippe promenait maintenant une main négligente à l'intérieur des cuisses, une main de propriétaire, faisant trésaillir ses fesses de secousses involontaires. La bouche entrouverte, la respiration de Sofia se fit un peu haletante, elle courba la nuque et se cambra un peu plus en écartant les cuisses. L'onde de plaisir humide qui prit naissance au centre de sa matrice se propagea en parcourant son échine.
« Elle a l'air d'aimer ça la petite dame, pas vrai ?» dit l'homme en riant. Elle put maintenant identifier son accent espagnol prononcé, il avait dit qu'il s'appelait Paco ou quelque chose comme ça. Ne sachant pas trop s'il s'adressait à elle, So lui sourit un peu bêtement et fit jouer sa langue sur ses lèvres. Ça plaisait en général. Son bassin était pris d'une houle ample et désormais régulière -lubrique. Ouille! Philippe lui pinça une fesse.
« Oui, Sofia est très sensible, le maillot est déjà trempé, c'est amusant, venez voir Pablo...» s'exclama Philippe comme un gamin émerveillé par une étoile de mer échouée sur la grève.
Le sourire de l'homme se figea et l'expression de ses traits se mua en quelque chose d'animal. Laborieusement, il se redressa pour s'approcher d'eux. Elle entendit ses genoux craquer lorsqu'il prit position accroupi à la hauteur de sa croupe, en face de son mari.
Ce dernier, question l'habitude, maitrisait parfaitement ce qui allait suivre, elle était en confiance, ce n'était plus son problème, tant que chacun y trouve son plaisir, qu'ils se débrouillent entre hommes. Irisée par le verre de ses lunettes, la mer avait cette couleur lapis-lazuli qu'elle aimait tant, les doigts d'elle ne savait qui, palpaient, tiraillaient l'élastique de son maillot de bain, écartaient et fouillaient ses plis soyeux offerts. Sofiia se dit que ça allait être sa fête.
« C'est bien chérie, enlève le maillot maintenant, Pablo va s'occuper de toi, laisse toi faire, bébé, sois gentille avec lui d'accord..? » lui glissa Philippe à l'oreille, avec un gentil bisou de mari amoureux. Elle acquiesça et l'embrassa à son tour, inquiète comme si elle partait en voyage. Loin.
Là, tout de suite, elle n'avait pas envie d'être gentille avec le type, mais bon,son époux dirigeait la scène et il fallait bien reconnaître qu'elle n'avait jamais eu à le regretter. Il prêtait volontiers sa femme qui elle se prêtait volontiers au jeu : qui sommes nous pour juger ? La mère de Philippe aimait raconter que tout petit déjà, il aimait faire son commandant avec ses camarades. «C'est un cul de femme esplendide madame, fit la voix rocailleuse, et Pablo sait voir toute la beauté de ces choses, elles l'inspirent croyez moi, c'est un cul que tu pourrai faire la putain avec, continua la voix songeuse. Naturellement, vous, vous êtes une dame, mais tu vas quand même faire la cochonne avec Pablo. >> Dans un coin de son esprit encore disponible, elle nota qu'il s'agissait d'une sorte de ces compliments avilissants dont les hommes la gratifiaient souvent en pareille occurrence (probable que leur érection en dépendait) certaines de ces insultes affectueuses l'excitaient beaucoup. Il siffla vulguairement : > Bonne fille, Sofia se positionna, la croupe présentée pour un accouplement éventuel. Par derrière elle aimait ça bien sur, bien que de cette façon elle ne parvenait rarement à jouir. La décision appartenait à son chéri. En revanche, si toutefois on en était déjà là, Sofia aurait préféré dire bonjour avec sa bouche au phallus qui allait la sonder. Question de préséance. La brise taquinait la béance de ses reins qui commençaient à s'impatienter -' mais qu' est-ce qu'il fichait ce vieux salaud ?. Le short rouge vola à côté d'elle. Une main l'empoigna au gras de la hanche et l'intromission très directe lui coupa le souffle. Première saillie d'une vingtaine de coups puissants dans toute sa profondeur, par bonheur suffisamment mouillée.
Une force qui la malmenait aveuglément, sans raison ni but, le voyage commençait bien, et l'image de Philippe assis en tailleur à quelques mètres lui sembla lointaine en effet.
Alors elle commença à gémir puis a crier. De la joie pure et sauvage. L'homme se retira pour apparaitre dans son champ de vision, le sexe épais, raide et luisant de sécrétions à la main. Il était rasé entièrement, ses testicules bronzées étaient énormes. Pffffuuu, tu as du boulot ma fille, s'encouragea -t- elle en collectant de la salive en bout de langue. Il fallait faire vite, les familles n'allaient pas tarder. Leur sanctuaire était à l'écart des sentiers d'accès à la plage, mais il y avait toujours des explorateurs. Ravigorée par cette mise en charge plutôt sévère, elle regroupa les talons sous ses fesses et lappa à longs traits les génitoires salées de son taureau de combat. À l'ombre du ventre proéminent, Sophia effectuait avec une application paisible la tache qui était attendue d'elle. L'homme maintenait avec fermeté ses cheveux ramassés en queue de cheval. Commode. Ses bourses brun foncé se retractèrent et blanchirent de l'écume délivrée par la langue de la jolie blonde. Philippe la félicita. Globalement, il paraissait content d'elle. Tant mieux. Elle redoubla d'application.
Sous la lumière crue de cette plage du sud de la France, aucun élément de langage n'etait plus nécessaire à ces 3 humains pour se dépouiller de leur humanité. Superflues les paroles furent remplacées par des râles, des interjections brèves suivies d'haletèments. Une partition écrite voila des dizaines de millénaires, du temps de la bestialité. La profusion des odeurs, le goût des fluides corporels variés, autant de messages chimiques qui affolaient les sens des participants au rituel.
Au cours d'une vie, peu de rencontres vous font expérimenter cette sensation d'être seuls au monde à deux. Dans ces instants, c'est précisément ce qu'elle ressentait avec Philippe. Sofia, 43 ans, mère de 2 enfants, d'une réserve plutôt chic, professeur de francais agrégée au lycée Fénelon d'Angoulême, vouait une eternelle reconnaissance à son second mari pour avoir su la mener dans ce recoin régressif et occulte de la réalité. Elle y trouvait chaque fois, un pan inexpliqué de sa vérité. Bien sur, elle se demandait parfois avec anxiété si ce territoire à l'écart, régi par ses loi propres et ses codes insolites n'était pas celui de la folie. L'emprise de son désir sexuel avait en effet pour caractéristique principale -qui définit aussi la folie - d'être imprévisible. Pulsionel.
Le goût âcre sur sa langue et les ultimes spasmes avant-coureurs qui tendirent la verge logée dans sa bouche stoppa net le cours de ses réflexions. Elle ouvrit les yeux.
Lestement, Philippe interrompit d'une main sure la fellation de Sofia, les mains en coupe elle offrit ses mamelles genereuses au minotaure qui les éclaboussa de cinq giclées laiteuses étonnamment abondantes. Pris d' une inspiration soudaine, Pablo s'agenouilla et exécuta d'un doigt dans le sperme frais, comme un dessin ou une signature.
Obéissant à une nouvelle injonction de Philippe, sa femme lècha avec de mines de chatte gourmande le jus d'homme répandu sur les seins, et tira sa langue souillée à son mari qui n'attendait que ça pour lui loger sa sa queue dans la bouche. Elle transpirait, et pas uniquement à cause de la chaleur. Alors, le sourire étincelant, Sophia s'allongea sur le dos, écartée et ouverte, sa récompense conjugale ne devait plus attendre. Au loin déjà, le short rouge faisait une tache sur le bleu, Pablo Picasso se rincait vigoureusement à l'eau de mer avant de rejoindre la pénombre de son atelier. Sophia donnait à nouveau de la voix, ses cris se mêlèrent à ceux des mouettes.
Mougins 1957



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Histoire de Mirko7

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