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Sur la route des souvenirs

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 3 - Histoire postée le 12/07/2023

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Malgré une météo incertaine, je décidais de prendre la route de ce maudit chalet.
Je ressassais dans ma tête, les merveilleux moments passés avec Sylvain.
« Si au moins il était là, s’il pouvait me toucher, me caresser encore.»
Je fus surprise de m’entendre dire ça, à haute voix. Seule dans ma voiture, je ne risquerais pas de dévoiler ce regret personnel à quiconque, mais cette sensation demeurait étrange de m’entendre prononcer de telles confidences.
Cela ne faisait que me conforter dans mon choix, réfléchi depuis maintenant presque un mois. J’étais sur le point d’arrêter toutes relations avec Sylvain, dans environ près de quatre heures, si la circulation me le permettait, et restait clémente.
Au mois de février, chaque année, Sylvain occupait un chalet gracieusement prêté par un pote à lui, ou il lui arrivait d’y convier quelques amis, pour une semaine de ski, et de fêtes. Je devais reconnaître qu’on y passait des moments inoubliables. Avec ses potes, bien sûr, mais aussi quand nous étions tous les deux. Nous passions des nuits entières à baiser, jusqu’à cette fameuse nuit, ou il invita un de ses copains dans nôtre lit.
Je me souviens des mains de l’intrus caresser mes seins, mon ventre, de ses doigts pénétrer ma chatte, tandis que l’un d’eux excitait mon clitoris. Mais je ne pouvais supporter d’autres mains que celles de Sylvain sur mon corps, aussi avais-je quitté le lit, et m’étais rendue à l’hôtel.
Je savais qu’après cette rupture, je regretterais les moments passés dans le jacuzzi, ou dans l’eau bouillonnante, nous y passions de délicieuses heures à faire l’amour.
Après une longue et harassante journée passée sur les pistes à skier, enveloppés dans nos combinaisons étouffantes de chaleur, s’était un réel plaisir de plonger entièrement nu, dans les bulles chaudes du jacuzzi.
Comme une habitude avant chaque bains, il m’attendait, assis dans cette grande baignoire, entièrement, nu lui aussi, son torse au muscles saillants sortant de l’eau, les bras solidement accoudés au bord du bassin.
J’apparaissais alors, dans un peignoir blanc, m’approchait d’une lente démarche des plus provocante, faisais tomber le seul vêtement qui servait de rempart avec mon intimité, laissant alors apparaître mon corps entièrement nu. Un corps sculpté à la perfection. De petits seins fermes aux mamelons clairs, au galbe parfait comme savait le décrire Sylvain, et une taille dessinée sans défaut sous laquelle une petite toison brune et aérienne venait parfaire sa silhouette.
Je savais combien j’étais belle. Tout le monde le savait, et n’hésitait pas à me draguer lors de soirées. Mais je n’avais d’yeux que pour Sylvain.
Je rentrais ensuite lentement, langoureusement, jouant de délicatesse en m’immergeant, et m’asseyant face à lui, dans la même posture, mes seins à peine dissimulés par la ligne de flottaison, et les bulles qui s’y formaient.
Sylvain n’avait pas grand-chose à envier à ma beauté, et m’imaginais sans aucun mal, avec quelle facilité, il pouvait enchaîner les conquêtes.
Outre son corps parfaitement musclé, il avait des yeux noirs acier, profondément plantés sur un visage aux traits fins et sans défaut. Il me regardait de ses yeux perçants, puis prenait une profonde respiration, calmement, consciencieusement, avant de disparaître sous l’eau. Quelques secondes plus tard, je sentais sa langue fouillant dans mon intimité à la recherche de mon clitoris au milieu des bulles. Il savait que j’aimais ça, et bien souvent j’avais déjà joui au moins une fois quand il me baisait quelques instants plus tard.
Mes généreux gémissements l’invitaient dans de longues supplications de désir. Il plaçait ses deux mains sur ses fesses, faisait légèrement basculer mon bassin, me pénétrait en introduisant sa queue lentement. J’étais au comble de l’excitation
Je poussais alors un murmure de soulagement gourmand qui se transformait bientôt en un gémissement plus violent, au moment où il commençait à activer ses va et vient, me faisant l’amour avec force dans cette eau qui rendait nos corps plus légers. Le queue énorme et puissante de Sylvain qui allait et venait en moi, était encore plus douce et plus chaude que toute cette eau bouillonnante et mon plaisir qui explosait, en était décuplé.
Après un repas prit au coin du feu, Sylvain tint à retourner au jacuzzi.
« Avait-il une idée entête ».
Il me prit de suite dans ses bras, nos baisers étaient torrides. Il me demanda de m’appuyer sur le bord de bassin, de me pencher légèrement. Je ne vis pas jaillir des bulles son calibre, qui vint se taquiner directement dans mon petit trou, et le pénétrer. J’avoue avoir eu du mal à contenir ma douleur, puis s’installa une douce chaleur, quand sa queue s’activa.
Je me rendais compte que j’offrais à Sylvain la virginité du seul endroit de mon corps jusqu’ici inexploité, et qui en prime, déclencha un terrible orgasme.
A l’évocation des souvenirs de nos corps enlacés dans de succulentes frénésies, je sentis le désir me saisir petit à petit, installant entre mes cuisses une envie de plus en plus vive, et pressante d’être caressée, titillée, excitée…
« Oh Sylvain...pourquoi...pourquoi n’es-tu pas là pour me caresser ».
C’était la deuxième fois que je prononçais cette phrase à voix haute.
Sylvain me manquera malgré tout et je lui en voulais aussi pour ce bonheur qu’il avait su me donner. Pour ne pas flancher, pour ne pas revenir sur ma décision à cause de la nostalgie d’une époque révolue, je songeais à toutes ces filles qu’il avait dû mener dans ce même jacuzzi, avec lesquelles il avait probablement montré les mêmes compétences exceptionnelles pour l’apnée…
Un mélange de rage et de désir agitait maintenant mon corps. Je ne me pardonnais pas de n’avoir rien vu toutes ces années, je ne lui pardonnais pas de m’avoir trompée presque dès nôtre première rencontre il y a huit ans. Maintenant, dans un peu moins de deux heures, je le trouverais au chalet, le quitterais, et me rendrais à l’hôtel où j’ai réservé une chambre.
Au milieu des flocons de neige qui se faisaient de plus en plus intenses et que les essuies glaces balayaient tant bien que mal, j’aperçus dans mon rétroviseur la lumière bleue d’un gyrophare. Mon compteur de vitesse indiquait plus de cent kilomètres, alors que c’était limité à quatre vingt dix..
Sous le coup de la colère, j’avais poussé un peu trop sur la pédale d’accélérateur, sans réaliser mon excès de vitesse et ce gyrophare m’était indéniablement destiné.
Dans ma malchance, la prochaine sortie d’autoroute était celle que j’aurais dû emprunter.
Je m’insérais dans la voie, vérifiais dans mon rétroviseur que j’étais toujours suivie, puis me gara sur le bas-côté dès que j’en eut l’occasion. La neige tombait à très gros flocon, et maintenant que j’avais quitté l’autoroute. Je remarquait à quel point le paysage était blanc.
Le gendarme vint toquer à ma vitre, il était sans cesse obligé de cligner des yeux à cause des flocons qui l’aveuglaient.
« Je suis désolée, dis-je, j’ai complètement dépassé la vitesse autorisée.
« Papiers s‘il vous plaît...Maarch...c’est bien vôtre nom ?»
« Oui...Léa Maarch...Je pensais à des souvenirs désagréables et la rage montant, j’ai oublié de vérifier mon compteur. Je suis sincèrement désolée. »
Le gendarme fut décontenancé par cet aveu aussi franc et soudain. Il n’avait pas l’habitude que les conducteurs reconnaissent leur faute et ne savait plus comment entamer sa leçon de morale.
Son trouble était d’autant plus grand que j’étais une conductrice particulièrement belle. Mais j’avoue que le gendarme, était lui aussi, très séduisant.
« C’est d’autant plus dangereux qu’il neige fort mademoiselle. »
Il n’avait plus aucune envie de me verbaliser ni de me sermonner, mais cherchait un moyen d’abréger la conversation et de me laisser repartir au plus vite, ayant reconnu mon erreur. Il remarqua la valise à l’arrière et la paire de ski sur le siège passager.
« Je vous déconseille de prendre la route vers la station de ski, la neige tombe de plus en plus et le peu de soleil est sur le point de se coucher. Il y a un petit hôtel à trois kilomètres. Vous devriez y passer la nuit. Demain la météo sera plus clémente. Et faites attention à votre compteur cette fois-ci… »
Il me salua poliment, rejoint sa voiture encore sous mon charme, et se remit en route.
Je repris mes esprits quelques secondes.
J’avais échappé de peu à une contravention. Peut-être à cause de mon corps encore échauffé par mes souvenirs, je pensais que ce gendarme était fort agréable à regarder et que je n’aurais pas hésité à jouer de mes charmes, s’il avait voulu me mettre une amende. En revanche, pas question d’attendre jusqu’à demain pour quitter Sylvain, je voulais arriver au chalet dès ce soir.
Une vingtaine de minutes plus tard, j’empruntais la route de montagne sous une neige qui semblait venir à la fois du ciel et de la terre dans ce vent qui soufflait de plus en plus fort.
Après quelques virages un peu délicats, il arriva ce que le gendarme m’avait plus ou moins prédit. Je ne voyais plus rien, la route et le paysage n’étant plus qu’un seul bloc blanc dans mes phares. J’arrêtais la voiture pour réfléchir à la situation. C’était trop dangereux de s’aventurer sur une route invisible et que je ne connaissais pas particulièrement. A regret, je dus admettre que je n’avais pas d’autre choix que de faire demi tour et de rejoindre ce petit hôtel dont le gendarme avait parlé.
Hélas, la voiture ne bougea pas. J’avais beau appuyer avec forces sur l’accélérateur, les roues patinaient et la voiture restait immobile. Après quelques minutes de vaines tentatives, je pris une grande inspiration, hurlais de toutes mes forces pour soulager la colère qui me submergeait. Je n’étais pas du genre à céder à la panique, et cet arrêt imprévu la nuit, au milieu d’une route de campagne isolée, ne m’inquiétait pas plus que ça. Ce qui me faisait enrager, c’était de ne pas avoir suivi les conseils de ce gendarme, de ne pas pouvoir aller dire ses quatre vérités à Sylvain, de ne pas pouvoir profiter d’un bon bain chaud après ces heures de routes à maugréer toute seule…
J’avais fait le plein il y avait moins d’une heure et la jauge était à peine entamée, je pourrais garder le moteur allumé toute la nuit pour avoir du chauffage. Je me doutais bien que je ne croiserais personne sur cette route avant le lendemain matin, j’étais certainement la seule à avoir tenté une ascension aussi stupide. Je n’avais rien d’autre à faire que de prendre mon mal en patience.
Je passais sur la banquette arrière, ouvrit ma petite valise et en sortit quelques effets, dont une couverture. Allongée sur le dos sur la banquette arrière, je n’entendais rien d’autre que le ronronnement du moteur de la voiture, et le vent qui soufflait dans les arbres.
Enfin un peu au calme. Fixant le plafond, je respirais lentement, en essayant de vider mon esprit pour parvenir à me détendre.
Mais des souvenirs venaient me rappeler les moments chauds passés au chalet.
Je me voyais dans le jacuzzi, offerte aux caprices de Sylvain. J’imaginais sa queue me pendre en levrette, me sodomiser. Je m’imaginais lui tailler une pipe, avaler son sperme pour qu’il ne trouble pas l’eau du bassin.
Je devinais ses lèvres lécher ma chatte, aspirer mon clitoris. Pire, je m’imaginais me faire prendre par Sylvain et son pote, lors d’une coucherie à trois ou je me faisais remplir de sperme, et ou je prenais énormément de plaisir.
Bientôt, je bougeais la main et vint la poser au niveau de mon sexe. Du bout de l’index, je commença à gratter un peu, doucement, fermement au niveau de mon clitoris par dessus mon jean’. L’envie ne m’avait pas quittée et sans doute grisée par cette solitude originale, autant qu’imprévue, j’avais envie de sentir mon plaisir exploser.
Je me souvint que dans ma trousse de toilette m’attendait un bel objet noir dans son étui. Un vibromasseur, offert par ma meilleure copine, après avoir évoqué mon désert sexuel. Je ne l’avais jamais utilisé, et il ne faisait pas partie de mes fantasmes. D’abord parce qu’il était trop gros et m’effrayait un peu, mais à cet instant où je n’attendais plus que du plaisir sans concession, il était le seul accessoire de la situation. Je trouvais facilement l’objet en glissant ma main dans la valise sous le siège et le sortit de son étui. Légèrement arqué, avec un anneau argenté séparant le manche de la zone de plaisir, je ne pus réprimer un petit sourire de surprise lorsqu’il se mit soudainement à vibrer.
En passant mes doigts sur l’objet vibrant, je trouvais la sensation agréable et n’hésita pas longtemps avant de passer aux choses sérieuses. Je déboutonnais mon jean, le fit glisser le long de mes cuisses en même temps que ma culotte de dentelle et seule, la couverture légèrement remontée, reposait sur mon sexe. Le contact de la laine sur ma chatte était doux et mon envie de plaisir violent se mua en un désir plus sensuel.
Je glissais l’objet ronronnant le long de mon cou, puis le fit descendre lentement, entre mes seins, autour de mon nombril, puis sur le haut des cuisses, mes jambes, retardant l’instant où je plongerais ce délicieux masseur dans mon intimité.
Je positionnais l’extrémité de celui-ci contre mon clitoris et poussais un petit grognement de plaisir. Après avoir ainsi caressé mes lèvres intimes quelques secondes, je fis pénétrer doucement le vibreur dans ma chatte. Je fus surprise de la facilité avec laquelle celui-ci s’enfonça. Chaque fois que j’esquissais un mouvement pour le faire bouger, je sentais des vagues de plaisir me submerger. Bientôt, dans mon esprit embrumé par le plaisir, je revis le gendarme, l’imaginait venant me secourir au milieu d’une tempête de neige, il me prenait dans ses bras, m’entraînait dans un chalet en bois où il me réchauffait devant un feu de cheminée crépitant…
Un jacuzzi apparaissait soudainement devant la cheminée et il me faisait l’amour avec une douceur infinie dans cette piscine géante à bulles. Un cliché érotique dans toute sa splendeur mais d’une efficacité redoutable au vu des fourmillements de délices qui montaient progressivement dans mon sublime corps.
Je visualisait parfaitement les mains puissantes du gendarme se promener le long de mes courbes et imaginait sa queue s’enfoncer dans ma chatte, me transperçant avec vigueur jusqu’au fond de mon intimité. Je pouvais presque sentir mes fesses rebondir sur les cuisses de mon amant imaginaire, chaque fois que sa bite venait à disparaître entièrement, comme avalé entre mes jambes, aspirée par ma chatte. L’orgasme montait progressivement à travers les douces vibrations du vibromasseur et lorsqu’il l’arriva enfin, je poussais un long gémissement de délice et de plaisir, dans une lumière éblouissante qui m’aveuglait… Je mis quelques secondes à réaliser que cette lumière n’était pas en lien avec mon plaisir, mais qu’elle venait des phares d’une voiture garée juste derrière la mienne. Je rassemblais quelques affaires pour couvrir mon sexe et ouvrit la fenêtre lorsque j’entendis la phalange cognée contre la vitre.
« Ils ne vous ont pas vu à l’hôtel. Et de toute façon, il est complet. J’étais certain que vous alliez continuer malgré ma mise en garde. Prenez quelques affaires, je vous amène chez moi, on y appellera les hôtels du coin pour voir s’il y a de la place. Vous récupérerez votre voiture demain.»
Je regardais le gendarme avec les yeux encore dans le vague, mon corps encore tout engourdi par le plaisir. J’avais certes eu un orgasme fabuleux que je désirais depuis longtemps, mais je sentais que j’avais encore en moi du désir à revendre.




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Commentaires du récit : Sur la route des souvenirs

Le 13/07/2023 - 20:45 par Sexty53
Oui un très beau texte qui donne envie d'une jolie suite
Le 12/07/2023 - 23:06 par Jacques du Canada
Elles sont rares les histoires de Aurore où il n’y a pas de cocufiage ou d’humiliation envers l’être supposément aimé. J’admire la flexibilité de cette auteure.
Le 12/07/2023 - 21:38 par OlgaT
Un très beau texte!

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