Un week-end aux Saintes Marie de la mer

C’est à huit heures du matin, ce vendredi de juin, que j’ai rendez-vous aux Saintes Marie de la mer, pour le traditionnel marquage de taureaux.
Les gitans me réservent un accueil des plus chaleureux, dans la pure tradition camarguaise. C’est toujours un plaisir de chevaucher cette magnifique région.
Après une dure matinée sous la canicule, nous regagnons la ferme. Un apéritif léger, et nous passons à table.

-Tiens, Sylvain, l’amour d’une vie, dit une voix.
-Angelina...quelle surprise...bisous.

Angelina est une magnifique gitane, cheveux noir de jais, avec un corps de rêve. C’est une amie d’enfance, avec qui j’ai fais les quatre cent coups. Pendant près de dix ans, nous avons été pratiquement élevés ensemble. Les bains, les noëls, les anniversaires.
Nous avons la trentaine, et sommes toujours pas mariés.
« Je t’attends, me répète-elle sans cesse»

A table, nous remémorons nos souvenirs de jeunesses.

-Tu te souviens quand on allait jouer au cabanon. On se mettait tout nu, on se battait, pour rire. Tu me grondais quand j’attrapais ta petite queue. Elle a du grandir depuis.

-On avait à peine dis ans, Angelina, ça remonte.
-Je sais. J’étais plate à l’époque, avec une toute petite fente. Aujourd’hui, elle attend celui qui la fera mouiller. Si ce prince charmant pouvait être toi.

Je la regarde en souriant. Elle est adorable. Et dire qu’on a jamais couché ensemble.
Le repas terminé, les femmes débarrassent la table, pendant que les gardians vont faire un brin de sieste. Je me retrouve seul, perdu dans mes pensées.
Je suis tiré de rêves, quand Angelina s’approche de moi.

-Tu veux qu’on aille faire du cheval On pourrai aller jusqu’au cabanon, et...qui sait.

Je la regarde, découvre son air canaille. J’imagine ses yeux noirs sous ses lunettes de soleil.

-Si tu veux, ça nous rappellera des souvenirs.

Nous préparons deux superbes étalon camarguais, et nous voila partis.
J’arrive le premier au cabanon. Rien n’a changé. Le cuisine, les toilettes, le coin repos, ou les gardians se reposent, ou font autre chose. Les souvenirs ressurgissent. Machinalement, je me déshabille, entièrement, quand soudain, la porte s’ouvre.
C’est Angelina.

-Tu as encore gagné...ouah...putain, si elle a grandi, dit-elle en regardant un endroit précis de mon anatomie.
-Mais elle est normale, sans plus.

Lentement, Angelina ôte ses vêtements, et s’approche de moi. Elle est superbe dans toute sa nudité. Nos lèvres se frôlent, puis elle prend ma main.

-Allons chevaucher la Camargue, comme ça, tout nu. Prenons qu’une monture.
-Chiche…

J’enlève la selle du cheval, et le monte. Je saisit le poignet d’Angelina, et la fait monter face à moi. Elle se cramponne à ma taille. Nos corps brûlant ne font qu’un. Je tape des pieds sur les flancs du cheval.
-Allez «Vagabond» va doucement.
La situation est excitante. Nous sommes seul dans cette immensité. Chevaucher dans l’odeur iodés des étangs, sous un nuage de flamands rose. Quel exotisme.

Très vite, les secousses provoqués par les galops du cheval, font leur effet. Ma queue, jusque là relativement calme, se dresse contre le ventre de ma cavalière. Je sens ses seins gonflés contre ma poitrine, les bouts durcir. Je croise son regard pétillant, entre ses longs cheveux noirs. Ses yeux se ferme...elle attend.
Je la saisis par les hanches, et la soulève légèrement. Je sens le bout de ma queue, contre sa chatte déjà humide. Elle jette sa tête en arrière, dans un râle de plaisir, quand elle coulisse lentement, sur mon membre. Elle se pend à mon cou, se plaque contre mon torse. Je sens sa respiration s’accélérer.
Soudain, elle relève la tête, la bouche grande ouverte.

-Mon dieu, gémit-elle, je vais jouir...que c’est bon de se faire prendre comme ça...sur un cheval. Si on m’avait dit.

L’orgasme d’Angelina est puissant, traverse les marais, à tel point que les taureaux tournent la tête, découvrent une scène, inhabituelle pour eux. Ma semence s’éjecte en jets puissant, dans la grotte chaude d’Angelina, dans un «Han» de plaisir.

-Vas-y mon chéri, te retiens pas, vide toi en moi.

Nos lèvres se rejoignent dans un fougueux baiser.
Nous nous arrêtons à un point d’eau, pour nous rincer. C’est Angelina, qui tient absolument à s’occuper de ma toilette.

-Ouah...mais t’es une petite vicieuse toi...hé, doucement. Tu es entrain de me tailler une pipe là…

Ma queue toujours en bouche, je la couche sur le sol. Je glisse mes doigts entre ses cuisses, excite le clitoris du majeur. Angelina se tord comme une anguille sous la caresse.

-Prends moi encore, j’ai envie de toi. Si tu savais comme j’ai rêvé de ce moment.
-Vraiment...moi, j’ai jamais compris pourquoi nous n’avons jamais couchés ensemble…

Sans en rajouter, je m’encastre entre ses cuisses, la pénètre. J’ose des positions que je juge inconnus pour elle. Elle a beaucoup à apprendre, certainement parce que elle est tombée sur des amants qui pensaient qu’à eux.
Petit à petit, je réveille la cochonne qui sommeille en elle.
Le deuxième orgasme se profile. Il est tout aussi puissant que le premier. Angelina me griffe les flanc.

-Quel amant merveilleux tu es...on ne m’a jamais baisée comme ça. Tu m’a rendu vraiment heureuse…
-Et toi tu es si belle...viens, allons au bord de l’étang.

Des troupeaux de taureaux, à l’envol des flamands rose, le spectacle est hallucinant. A l’heure du soleil couchant, la Camargue ressemble à une vraie carte postale.
Nous retournons au cabanon. Cette fois, Angelina passe derrière moi. Elle enroule ses bras autour de ma taille, prend mon sexe à pleine main. Cette vicieuse joue avec, le décalotte, caresse le gland. Je lui cri d’arrêter, mais mes cris se perdent dans la bise légère. Je tire sur les rênes pour freiner la course de «Vagabond» Cambré sur la monture, j’éjacule sur la crinière du cheval.
Câlinement, Angelina m’embrasse à la base du cou.

Nous regagnons le cabanon, nous habillons. Angelina me donne un tendre baiser.
Le soir, une quarantaine de personnes sont conviées à une paella géante. Deux jeunes guitariste animent la soirée, sur une musique tzigane. Déguisée en Esméralda, Angelina entame un diabolique flamenco. A chaque passage, elle me fusille du regard, passe sa langue sur ses lèvres pulpeuses.
La danse terminé, elle va se changer, et me rejoint à table.
Je décèle subitement, de la tristesse dans son regard.

-Tu pars demain, demande-t-elle.
-Oui...j’ai pas mal de travail cette semaine.
-Tu veux qu’on passe la nuit ensemble ?
-Si tu y tiens...pourquoi pas, en signe d’au revoir.
-Ou d’adieux. J’ai l’impression qu’on va plus se revoir.

Angelina connaît mon côté dragueur. Elle sait que je ne suis pas l’homme à m’engager avec une femme. Je ne veux pas lui faire une promesse, que je ne serais pas capable de tenir. Ca lui ferai trop de peine.
Je la rassure en lui disant que si un jour, je venais m’engager, ce serait avec elle. Et je le pense vraiment.

Ces paroles l’ont-elle stimulée. Toujours est-il que la nuit est torride. Angelina s’offre totalement, découvre de nouveaux plaisirs, tel que la sodomie, le goût du sperme quant elle avale. Il est clair qu’aucun homme n’a su réveiller les secrets qui couver en elle.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Au petit matin, Angelina me raccompagne à ma voiture. Elle se pend à mon cou, me couvre de baiser. Je vois des larmes couler sur ses joues. Les aux revoir sont déchirant.
Je la console en lui disant qu’on se reverra très bientôt.