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Une pluie déchainée

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Lue : 8913 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 01/02/2009

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Pris au piège de la circulation, le bitume retient mes roues, les essuie- glace qui chantonnent sur mon pare-brise. Cette pluie m’emprisonne, je ne peux ouvrir la fenêtre, il fait terriblement chaud. Stopper là, j’essaie de compter les gouttes qui tambourinent. La sonnerie de mon cellulaire efface le silence. Ma tendre amour, qui me demande de prendre un colis dans sa voiture. Les veines de la ville s’ouvrent, les égouts se gorgent d’eau, le fluide de la circulation s’accélère, direction la résidence.

Tel un gamin, j’adore la pluie chaude sur mon épiderme, j’entrouvre la portière, le plafonnier me fait un clin d’œil. Que vois-je ? Une paire de menotte sur le siège coté passager. Un petit sourire naît sur mes lèvres à la lecture de la petite note accrochée à la porte d’entrée : Prends une douche et rejoins-moi. Le silence meurt lorsque les gongs de la porte grincent. Chérie, ma voix ne trouvent pas d’oreilles.

Je grimpe les escaliers, sur le palier repose sur un coussin de satin, un vibrateur. Je le saisis, la tête dans les nuages érotique, mes pas me guident vers la salle de bain. Suspendu au rideau de douche, un bandeau. Déjà, trempé par la pluie, je me faufile sous la douche. Le trio, savonnette, bulles et eau chaude, se livre un combat sur ma peau. Je m’extirpe de cette humide guerre. L’eau chaude n’a pas réussi à calmer mon érection. Je m’empare du butin de ma chasse aux trésors, nous descendons. Le clapotis martèle plus fort le silence, la porte patio laisse entrer l’écho d’un : ici, de la terrasse.

La rêverie me joue-t-elle un tour ? Non, à l’abri sous le parasol, ma tendre aimée m’attends avec un sourire radieux. Dans l’embrasure de la porte, mes yeux nagent entre les gouttes de pluie, jusqu’au quai de ces jambes. Assis, dans sa jolie robe de coton, elle me sourit. Elle m’ordonne d’avancer. Elle se lève, donne un coup sec à la cordelette accrochée à son cou, elle retient la clef des menottes. Elle s’éloigne du parasol, l’eau sculpte sa robe de coton. La pluie soutire l’opacité du tissu. Sa nudité se réveille, elle mime être prisonnière de la rampe.

Menottée, les mains dans le dos, elle ne pourra qu’obéir à son cerbère. Je lui glisse le bandeau sur les yeux, elle me sait exciter car son genou a effleurer mon membre. Je lui souffle tendrement à l’oreille : tu es mienne. J’emprisonne ces lèvres, elle fuit mon baiser, j’agrippe sa chevelure. Lui vole un baiser forcé, lui mordille le cou. Ces mamelons piquent le tissu trempé, sèchement les boutons planent, tombent sur le sol. J’entrouvre sa robe, le cadeau du ciel, sa nudité. La pluie et ma salive inondent ses jolis ronds seins.

Mes mains sur son dos, je la presse contre moi. Je lui commande de distancer les jambes. Je talonne les gouttes sur son ventre jusqu’à son minou. Je m’abreuve à la source de sa féminité. Je pourfends ses lèvres, ma langue plonge, se baigne, sautille sur son clitoris. Tendrement, je le suce pour l’assécher de la pluie. Ces jambes trémulent du petit plaisir buccal. J’escorte ma langue de mes doigts, elle mouille avec doigté. Je lui fais entendre le bruissement du vibromasseur, elle devine, elle éloigne les genoux.

Mais, je glisse la clef dans la serrure, lui retire un poignet des menottes de sexe. Je la somme de s’agenouiller. Une main dans sa chevelure, je guide mon aveugle prisonnière à l’extrémité de mon membre. Ces lèvres s’entrouvrent, ma main de chef d’orchestre lui donne le tempo. De ma main libre, je tire sur la menotte, lui ordonne de se lever. Je la verrouille, main devant à la balustrade.

Sa robe trempée moule ces fesses, je la relève à mi-dos. Tel un policier qui fait une fouille, avec mon genou lui distance les jambes. Ainsi ligotée, ma captive dos courbé m’offre son joli derrière. Les perles de pluie s’enlisent dans l’écrin de ces fesses. Le vibrateur se met à l’abri des gouttelettes tout en vibrant intensément en elle. J’incurve le dos, ma bouche mélange salive et pluie sur la serrure de son coffret secret. Ma langue se trémousse sur son anus. La double occupation, la trouble souverainement, elle crie, elle se rends. Je retire mon allié, mon membre pourfends ces lèvres vaginales, j’envahis son territoire humide.

La gifle sur sa fesse, résonne imitant le tonnerre. Je m’empare de sa chevelure, la cadence s’accélère, l’éclair nous propulse au nirvana de l’excitation. Je me retire pour répandre sur son arrière-train, le fluide de l’amour. Mon pénis s’amuse a cogner à la porte de son anus.

Depuis ce jour, la pluie a un goût délicieux sur mon épiderme.
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Histoire de quebecois

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