Une rencontre

Nadine est une belle femme, les cheveux en chignon, une peau très lisse, car elle fait régulièrement des cures de soins, elle possédait surtout une magnifique poitrine bien ferme, un 90 C qui tranchait avec sa taille fine, deux jolies poires aux bouts larges et sombres, de belles fesses musclées.

Elle fait du footing deux fois par semaine ou de la salle lorsque le temps ne permet pas les sorties en plein air. Distinguée de nature, elle se tenait toujours très droite, ce qui mettait en valeur son joli petit cul, elle avait de la classe.

Dentiste, je l’ai connu par une annonce, Nadine aime les fessées… elle n’a que peu d’expérience du sexe malgré ses 50 ans. Mariée pendant presque 30 ans avec un mari exigent dans ses tenues et sa plastique… Jaloux il surveillé Nadine continuellement. Nadine travaille beaucoup et s’occupe de la maison avec peu d’activité personnelle sauf celles-ci dessus. Elle n’avait que peu de temps pour elle et devait suivre des règles à la maison où pourtant son mari sévère ne la satisfaisait pas sexuellement.

Notre première rencontre se fait au restaurant.
Assez intimiste avec une luminosité faible et un fond musical discret.
Je suis arrivé le premier et je demande une table au fond de la salle afin de la regarder à son arrivée. Je n’ai pas d’image d’elle et je ne savais pas à quoi m’en tenir. Nous avions juste échangé sur nos affinités et les possibles d’une rencontre.

Confortablement installé, je l’attends.
Je lis lorsque j’eus l’intuition de lever mon regard d’une lecture inintéressante.

Elle était magnifique comme dans un rêve…
Robe sobre à mi-cuisse avec une veste courte par-dessus qu’elle donne au serveur. De belles jambes et des chaussures ouvertes plates style tropézienne. J’ai déjà envie de la croquer.
Elle demande au maitre d’hôtel ma table.
Le maitre d’hôtel me désigne discrètement.
Elle me jette un regard rapide, nos yeux se croisent et elle suit l’employé.
Le physique n’est pas forcement important bien que ce soit agréable. Nous avions convenu que le premier regard était important et que nous pouvions abandonner dès que nous le désirions.
- Bonjour, je peux m’asseoir ?
- Bien sûr, bienvenue.

Sa voix est ferme, où transparaissent une certaine autorité et une fragilité...
Je pense qu’elle me donne sa voix professionnelle.
Nous échangeons, parlons de tout et de rien.
Je l’observe, elle doit faire de même. Petit à petit nous nous détendons. La glace est brisée.
Le repas est léger avec un verre de vin, rien qui ne puisse nuire à la suite de nos échanges.
Il était convenu que dès que je poserais ma main sur la sienne c’est que j’acceptais de continuer et si elle laissait la sienne elle validait que nous allions plus loin.

J’avais une vue sur son décolleté discret et où je me perds de temps en temps.
Je me souviens de la marque Aubade avec les petites phrases comme : « s’il résiste, pratiquez l’hypnose ! ». Ai-je besoin de cela ?

Ses yeux verts se posent sur moi dès que je touche sa main.
Une frisonne la parcourt.
- Vous avez froid ?
Il fait une douce chaleur dans le restaurant malgré un été pluvieux.
- Non pas du tout.
- Mon contact vous dérange ?
- Non plus.
Je prends une gorgée de vin et la regarde dans les yeux, elle ne cille pas puis baisse le regard.
-C’est le contacte de votre peau qui me fait frissonner.

Je regarde sa bouche sensuelle. J’imagine que mon sexe se glisse lentement entre ses lèvres.
À genoux devant moi et je l’utilise… Je m’égare.

Sa peau est douce sous ma main, elle est fraiche et agréable.
Je la retourne, regarde les ligne de sa main, ses doigts, ses ongles, son poignet.
Elle plaisante.
- Vous voulez ma main ?
- Oh j’imagine qu’elle peut faire de belle chose, aimez-vous caresser un homme ?
Elle rougit.
- Oui des fois !
- Des fois ?
- Nous avons échangé sur mes préférences s’il vous plait me demandez pas de vous le dire de vive voix. Pardon pas ici.
- Cela pourrait être drôle.
- Monsieur c’est très gênant.
-D’accord je ne vais pas vous bousculer là-dessus pour le moment.
- Merci Monsieur.

Je prends sa main entre mes deux mains comme pour la réchauffer.
- Vos sous-vêtements sont jolis.
- Merci, Monsieur.
- J’imagine que ce n’est pas facile de trouver la bonne tenue pour venir.
- Non j’avais l’impression d’être une ado qui allait voir son premier flirt.
- Oh avec des papillons au ventre ?
- Oui, Monsieur.
- Vous aimez les papillons ?
- Oui ce genre de papillons j’aime.
- Et là vous êtes mouillée ?
Moment de réflexion.
- Je ne sais pas encore.
- Vous avez des papillons là ?
- Oui léger.
- Je veux voir vos sous-vêtements, vous allez aller aux toilettes et poser sur la table votre culotte et soutien gorges.
Un blanc, elle change de couleur.
- Mais, Monsieur.
- Vous voulez continuer ?
Autre silence.
- Oui Monsieur.
- Et là vous êtes mouillée ?
- Oui Monsieur. Mais je ne peux pas faire cela.
- Pourquoi ?
- Les clients !
- Vous pensez qu’ils font attention à vous ?
- Mais ils vont voir que je suis nue ?
- Non vous gardez votre robe.
- Mais …
- Bon vous allez aux toilettes et vous me rapportez vos sous-vêtements.
Nouveau silence.
Je bois une gorgée.
- Monsieur, je ne peux pas les mettre sur la table.
- Nadine, je ne suis pas diplomate et je ne vais pas négocier longtemps. Si vous refusez encore une fois d’exécuter une demande, vos fesses vont devenir vraiment rouges.
Sans un mot de plus, elle se lève.

Je vois bien à sa démarche que la demande est compliquée pour elle. Et elle disparait derrière la porte des toilettes pour dame.

Mon imagination déborde de nos échanges. Nadine m’a écrit qu’elle aime les ordres et que « l’oblige » à se dépasser. Je me demande ce que cela veut vraiment dire, j’avance à petits pas.