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Une traversée particulière 1

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Lue : 2253 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 27/09/2014

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La première nuit :

Jack Lankford avait 23 ans lorsqu’il quitta les Etats-Unis pour venir travailler dans le service juridique de la filière française de l’entreprise familiale. Un voyage qu’il fit en cargo puisqu’il détestait singulièrement les avions.

L’odeur du port de New York lui emplissait les narines, il n’y faisait pas attention. Son sac marin dans le dos, sur un impeccable costume trois pièces gris-tempête, un manteau d’hiver et son billet dans l’autre main, il attendait patiemment son tour pour monter sur le cargo qui l’emporterait en Europe. Une demi-heure après il atteignait le ponton principal.

« Monsieur Lankford ? Soyez le bienvenu sur notre cargo, je m’appelle Bastien. Suivez-moi je vous prie, je vais vous conduire à votre cabine, le Capitaine m’a demandé de vous servir de guide, et d’être à votre entière disposition ». Jack suivit docilement l’homme qui venait de lui parler en lui prenant son sac marin avec politesse. Grand, un bronzage parfait, des cheveux bruns aux reflets de miel, les yeux verts, quelques années de plus que lui mais pas encore la trentaine. Il avait l’air d’être habitué à la vie au grand air, mais n’en avait pas l’air d’un rustre pour autant. Jack avait déjà une idée de ce qui allait être son occupation des 15 prochains jours. Et dieu que la démarche de son guide était bandante. Des jambes musclées, des fesses fermes, un dos bien dessiné, des bras de statue antique. Cet homme serait à lui d’ici peu se dit-il, la démarche rendue guindée par ce qui se passait dans son pantalon.

La « cabine » en question ressemblait plutôt à une suite. Une chambre équipée de tout le confort nécessaire, un petit salon à l’ameublement spartiate, et une grande salle de bain équipée d’un jacuzzi et d’une douche. Bastien avait posé son sac de voyage dans un coin et attendait patiemment qu’il ait fait le tour de la cabine.

« Le Capitaine vous a réellement ordonné d’être à mon entière disposition Bastien ? » demanda Jack avec un sourire en coin.
« Oui monsieur, en quoi puis-je vous aider ? »
« Eh bien commençons par un thé. Earl Grey je vous prie, avec une rondelle de citron. Et pendant que vous préparerez cela je vais aller me rafraîchir. »

Jack se rendit dans la douche où il se déshabilla promptement. Il entendit une porte se fermer, et fit couler l’eau. Il ne parvenait plus à cacher son érection. Quelles pensées il avait eu lorsque cet employé lui avait confirmé être à son service. Son sexe dans sa bouche, sa main agrippant fermement le sexe de Bastien. Et ces pensées tournant en boucle dans son esprit, il fit couler un peu de gel douche dans sa main et se masturba sous l’eau chaude jusqu’à sentir sa jouissance lui couler sur les mains en même temps que l’eau brûlante. A présent il pourrait se contrôler. Il sortit de la douche après s’être entièrement lavé et entoura sa taille finement musclée d’une serviette. Ainsi vêtu de ce pagne il sortit de la salle de bain.

« Monsieur, votre thé est servi. Je m’appelle Anna, je remplace Bastien qui vient d’être appelé par le Capitaine, il sera de retour d’ici peu », lui dit une voix féminine.
« Bien. Merci ». Jack sirotait son thé, assis dans un fauteuil, toujours en serviette. Il observait Anna. Sa jupe et son tablier lui allait bien, elle avait l’air d’une poupée et semblait mal-à-l’aise de le voir en serviette de bain. Sa chevelure blonde contrastait avec ses yeux foncés presque noirs, elle devait avoir 18 ou 19 ans pas plus. Et voilà que son sexe palpitait à nouveau, se rappelant à son bon souvenir. Il sentait le sang pulser dans ses veines et la serviette cachait de moins en moins une érection de plus en plus importante. Un amant lui avait dit un jour qu’il était à la limite de la nymphomanie. Jack se considérait plutôt comme un artiste du sexe, et plus il avait de matière sur laquelle exercer son art, meilleur il était…

« Approchez, Anna. » La jeune femme s’approcha, l’air un peu réticent à l’idée d’être aussi proche de lui alors même qu’il était nu. « Dis-moi Anna, es-tu encore vierge que tu rougis en me regardant ? La vue de mon corps te gêne-t-elle ? Ou peut-être voudrais-tu en voir plus… Veux-tu que j’enlève la serviette ? »
Jack prenait un malin plaisir à taquiner la jeune fille, et celle-ci rougissait de plus en plus, trahissant sa gêne.

« Monsieur, comme l’a demandé le Capitaine, je suis également à votre service, vous pouvez donc vous mettre à l’aise. » dit-elle les yeux tournés vers le plafond, comme si elle réfléchissait. « Toutefois, je doute qu’un gentleman de votre qualité oserait mettre mal-à-l’aise une jeune fille sciemment, aussi je vous mets au défi d’enlever cette serviette ! » Cette dernière phrase était accentuée d’un regard de défi qui fit sourire le jeune anglais. Cette petite employée lui plaisait de plus en plus avec son air bravache, elle ne le croyait pas capable d’aller jusqu’au bout. Il allait prendre beaucoup de plaisir à l’éduquer sexuellement, quelle aubaine d’être tombé sur une vierge. Espérons que le beau Bastien ne revienne pas trop vite se dit-il.

Anna vit Jack se lever du fauteuil et laisser tomber la serviette. Il s’approcha tout près d’elle et lui murmura à l’oreille : « Alors, jolie Anna, satisfaite ? » Elle le gifla par automatisme.

Jack attrapa au vol la main qui venait de le frapper et ramena contre lui la jeune insolente. Lui ramenant le bras dans son dos, il la maintenait contre lui de sorte qu’elle ne pouvait bouger sans se tordre le bras. Il n’aimait pas la violence gratuite, sauf à l’occasion de certaines orgies SM auxquelles il avait participé. Pendant que sa main gauche retenait Anna, la droite caressait sa cuisse et remontait sous sa jupe, sur ses fesses qu’il sentait nues sous sa main. Elle ne portait qu’un string en dentelle ! Elle essayait de lui échapper maintenant, sans grand succès, elle ne faisait que se frotter un peu plus contre lui et l’excitait.

« Tu ne devrais pas te débattre, tu ne peux pas t’échapper et tu m’excites encore plus… Voyons voir, quelle sera ta punition pour m’avoir frappé… ? » Dit-il d’un air gourmand.

« Ma… punition ? » balbutia-t-elle.

Il la sentit se crisper dans ses bras et en même temps son souffle s’accélérait. Elle n’était donc pas totalement contre… Jack remonta sa main sur l’uniforme de sa délicieuse captive et dégrafa son uniforme. Il prit plaisir à en faire tomber les manches et à découvrir de petits seins ronds et fermes emprisonnés dans un soutien-gorge de dentelle bleue. Il s’imagina la jeune femme entièrement déshabillée, juste en talons et en sous-vêtements, le string devant être assorti au soutien-gorge.

« Oui, une punition… Mais tu ne m’as pas l’air bien contre » dit-il en pinçant un de ses tétons qui pointait visiblement. Anna ne put retenir un gémissement, alors Jack la fit avancer contre lui et se réinstalla dans le fauteuil, la prenant sur ses genoux.

Libérant son bras gauche, il posa sa main sur ses hanches et la tournant un peu plus vers lui il goba un de ses tétons. Doucement un commença par lécher ce qui ressemblait à une petite framboise bien ferme, sa langue virevoltant, puis quand Anna lui sembla un peu plus détendue il commença à aspirer, mordiller goulûment.

La position n’était pas confortable, il ne pouvait pas la placer comme il voulait. Il se leva, la laissant reprendre ses esprits et s’assit sur une chaise. Tenant la main de la jeune femme il la ramena vers lui et remonta sa jupe jusque sur ses hanches. Il jeta un rapide coup d’œil à ses fesses et l’assit à califourchon sur lui, la ramenant contre son sexe qui palpitait tant il était gorgé de sang. Tout en reprenant ses seins en bouche l’un après l’autre, il se frottait maintenant contre elle. Son sexe branlé contre le string en dentelle de la jeune femme réclamait bien plus d’attention qu’il ne pouvait lui en donner pour le moment, il ne voulait pas effrayer la jeune femme, seulement l’initier…

Anna ne sentait plus que les caresses de la bouche et du sexe de cet homme. Il lui semblait arrogant, pervers et détestable mais elle ne pouvait s’empêcher d’aimer ce qu’il lui faisait. Elle ne pouvait que trembler et gémir, elle en voulait plus…

Jack sentait qu’Anna se rendait, cela allait trop vite à son goût, il aurait aimé qu’elle résiste un peu plus.

« Que se passe-t-il ici ?! » Bastien venait d’entrer dans la pièce sans frapper, après avoir entendu un des gémissements d’Anna, un peu plus bruyant que les autres. Jack releva la tête en souriant, remercia Anna et la pria de partir. Assis sur une chaise, il attrapa sa tasse de thé et se remit à la siroter, sans aucune gêne pour sa nudité. Alors il répondit à son guide, en colère, peut-être un peu jaloux, mais charmant :
« Eh bien, vous me manquiez, alors Anna s’est proposée de vous remplacer… Seriez-vous jaloux ? Dois-je vous mettre à califourchon sur mes genoux vous aussi ? »

Bastien se dit que cet homme était un modèle de perversion, Casanova réincarné. L’idée le fit bander aussitôt, et un membre monstrueux se dessina sous son pantalon de toile. Ce que Jack remarqua fatalement. Il lui sourit durement, avec provocation. « Eh bien, venez donc… Je dois avouer que je ne suis pas entièrement satisfait… Et si vous commenciez par me sucer… ? Votre bouche semble faite pour moi ! »

Jack avait adoré provoquer Bastien, celui-ci bandait au fur et à mesure de ces paroles. Plus que de prendre cet homme il avait furieusement envie que celui-ci s’énerve et prenne le dessus. Il voulait être attaché debout, les yeux bandés et soumis à cet Apollon. Et bien sûr, il lui rendrait chaque caresse, chaque morsure, au centuple, une fois que les rôles seraient échangés. A cet instant il regrettait de ne pas être chez lui, tout son attirail d’objets, de liens qui lui servaient dans ses jeux lui manquaient.

Le jeune anglais regardait à présent le beau mâle à qui il s’offrait. Celui-ci le fixait, sans un mot, seul son sexe, à présent moulé le long de son bas ventre par son uniforme, trahissait son excitation. Puis après cette joute silencieuse de plusieurs minutes, il commença à se déshabiller, lentement, laissant tout le temps à son amant arrogant de l’observer, faisant jouer exprès ses muscles, se tournant de profil pour qu’il puisse admirer ses fesses… Une fois nu, il avança lentement vers Jack, se pencha et… Parti à la salle de bain. Jack entendit le bruit d’un tissu qu’on déchire. Intrigué il tourna la tête, Bastien venait de réduire sa chemise de coton en larges bandes de tissus.

« Pour tout à l’heure… » Furent les seuls mots que prononça Bastien. Visiblement il n’était pas très loquace. Il s’agenouilla et au grand étonnement de Jack, il commença à le sucer. Ses lèvres étaient enduites d’huile de massage, ainsi son sexe était lubrifié et Bastien n’eut pas à prendre son temps pour ne pas le blesser. Jack sentait sa verge être aspirée goulûment, et la langue de Bastien le chatouillait chaque fois qu’il redescendait le long de cette hampe, accélérant et ralentissant le rythme régulièrement. Jack se sentait au bord du gouffre de la jouissance, sans jamais pouvoir atteindre l’orgasme. Bastien le torturait délicieusement. Par automatisme, ses mains se retrouvèrent sur les cheveux de Bastien, celui-ci lui prit les mains et l’empêcha de le toucher. Puis le sentant recommencer il attrapa deux des bandes de tissus et sans cesser de le sucer, de taquiner ce gland si sensible du bout de sa langue, il attacha les deux mains de celui qu’il torturait avec tant de douceur à deux des pieds de la chaise. Jack ne pouvait plus que le regarder faire, ne pas pouvoir bouger l’exciter d’autant plus, il faillit ne pas se retenir de jouir.

La langue de Bastien s’attardait sur le sexe de son amant, chatouillait la base, passait rapidement sur les couilles et revenait laper ou caresser doucement ce frein si sensible. Puis Jack sentit une main se saisir de ses bourses et faisant rouler doucement les deux boules l’une contre l’autre. Il ne pouvait s’empêcher de gémir, ses hanches bougeaient en rythme avec les va et vient langoureux de la bouche de Bastien. Celui-ci, le sentant prêt à jouir, s’arrêta. Il le détacha sans douceur et l’emmena jusqu’au lit où il rattacha ses mains de sorte que Jack se trouvait à quatre patte, les jambes suffisamment écartées pour qu’il n’y ait plus rien à deviner de son anatomie. Cette fois, il lui bandit aussi les yeux.

Les mains de Bastien, chaudes et calleuses, parcouraient le corps de Jack, le découvraient, le palpaient, s’attardaient dans les endroits qu’il découvrait sensibles, et inlassablement, lentement, se rapprochaient de la hampe de ce dernier. Bien dessiné, ce sexe épais n’avait pas une longueur extraordinaire mais il était extrêmement doux et agréable à sucer se disait Bastien. Le frein bien visible et extra-sensible de même que son gland bien proportionné lui avait donné envie de s’y attarder toute la nuit, mais son amant méritait un autre traitement, peut-être que plus tard, il reviendrait à la fellation. Ses mains avançaient sur les hanches de Jack et, alors qu’il avançait sa tête pour le lécher et le préparer il remarque une chose étrange. Une fine cicatrice qui partait de ses bourses et qui descendait le long de sa jambe gauche. Doucement il entreprit de le lécher, s’attardant parfois sur cet endroit, mais se concentrant bientôt sur la rosette de son amant. Une fois bien lubrifié, il la détendit et vit qu’il n’y avait pas besoin de s’attarder beaucoup, l’élasticité de cet anus le laissait sans voix. Combien d’amant cet homme pouvait-il avoir eu ?

Jack sentit enfin la pression du sexe volumineux de Bastien entre ses fesses, et même s’il était coutumier du sexe anal, la première pénétration lui donnait toujours l’impression d’être en feu. Cependant, après quelques va et vient d’ajustement, Jack cambrait ses hanches et exigea que le rythme soit accéléré. Il fut servi, en quelques minutes il fut au bord de la jouissance, son amant s’avérait passionné et les coups de boutoirs le faisaient toujours jouir, d’autant plus qu’il sentait de nouveau une main lui presser les testicules, les caresser, les malaxer.
Trouvant leur rythme les deux hommes se laissèrent aller, jouirent successivement, puis ensemble, et après plusieurs heures de cette lutte acharnée s’écroulèrent, encore emboîtés, sur le matelas.

Bastien desserra les liens de Jack, pour lui permettre de se libérer. Il ne toucha pas au bandeau sur ses yeux et, curieux, lui demanda :
« D’où te vient cette cicatrice ? » Le tutoiement était venu naturellement. Cependant, il sentit l’anglais se crisper sous son corps.

« Vous pouvez partir Bastien, vous m’avez suffisamment servi pour cette nuit ». Ce dernier ramassa ses vêtements et parti, se sentant insulté par la froideur et le fait d’être traité comme un vulgaire valet par un homme qu’il venait de faire jouir une dizaine de fois en l’espace de quelques heures.

Jack retira tous les liens sauf le bandeau sur ses yeux et s’allongea dans les draps encore humides. Ne voulant pas penser à ce que venait de lui demander l’Apollon qui venait de le servir royalement, il repensa à ses mains et, excité de nouveau, il commença à faire glisser le drap sur son corps, très lentement puis finit par attraper son membre, dur et fièrement dressé vers le plafond.

Ainsi s’acheva sa première nuit en direction du vieux continent.
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Histoire de Minuy

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