Vive le télétravail " - la liste

En ce début du mois d’août 2024, alors qu’il fait modérément chaud (cette année, l’été est plutôt pourri !), Claude peut enfin souffler.
Le travail ralenti enfin, les incertitudes politiques freinent les projets publics, et la majorité des clients sont partis en vacances.
Il lui reste de quoi l’occuper, mais sans le stress de ces derniers mois.

Alors qu’il consulte ses mails dans le bureau qu’il s’est aménagé à l’étage, une interrogation lui vient soudainement à l’esprit ;
Marie était déguisée en secrétaire pour sa première surprise, mais également en soubrette au second épisode. Et il n’avait pas souvenir d’avoir déjà vu les tenues, surtout le tablier de soubrette. D’où pouvait il venir ?
Claude consulte immédiatement le site de vente en ligne qu’ils utilisent.
Il a beau descendre de plusieurs mois dans les commandes, il ne trouve rien. Les livres, l’électronique, les commandes habituelles, ainsi que le plug, le petit vibro qu’ils avaient commandé ensemble, mais pas de trace d’autres commandes.

Profitant du sommeil de Marie (pendant les vacances, elle n’est vraiment pas du matin) il descend au RdC pour consulter l’iPad de Marie.
Tapant directement ‘soubrette’ dans la zone de recherche des mails, il trouve bien une commande sur le site internet habituel, mais sous l’adresses mail perso de Marie et avec une livraison en dépôt chez un commerçant. Claude efface sa recherche, repose l’iPad sur le canapé, se fait couler un café et remonte dans son bureau.
Marie utilise toujours le même mot de passe, il l’a souvent prévenu que c’était une faille de sécurité.
Claude entre alors le mail et le mot de passe de Marie sur le site de VPC. Ça passe.
Il clique sur ‘commandes’ pour voir si son intuition est juste.
Effectivement, plusieurs commandes s’affichent.
La tenue de soubrette figure bien au milieu de plusieurs commandes. Et il y en a plusieurs...

La dernière commande, datant de seulement quelques jours, est une robe courte en maille, tellement ajourée que le site la présentait uniquement sur un mannequin en plexi. Un string faisait également parti de la même commande, avec un chapelet de perles qui va de l’avant à l’arrière de celui-ci, remplaçant l’habituel bout de tissu.
La commande précédente concernait le petit vibromasseur télécommandé qu’il avait eu en main lors de la séance ‘soubrette’. Il l’avait particulièrement apprécié.

Claude, en état de semi érection, fait défiler les commandes les unes après les autres :
- Des boules de geisha, qu’il n’avait pas encore vu ;
- Un petit vibro ‘ultra puissant’ qu’il avait aperçu sur le clitoris lors de l’épisode ‘secrétaire’
- Un ‘suceur de clitoris’, jamais vu non plus
- Ainsi que 2 ou 3 autres accessoires, plutôt classiques.
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Mais continuant à naviguer, Claude trouve bientôt dans la fonction liste d’achats un liste intitulée ‘à tester’ qui l’intrigue fortement. Il clique dessus, et s’affiche alors :
- Un anneau pénien, qui augmente d’un bon centimètre le diamètre du pénis, depuis la moitié jusqu’à la base, avec une fonction vibrante dans la partie la plus épaisse. Il est précisé dans la description que la moitié haute, absolument libre, permet à l’homme de continuer à avoir les même sensation lors de la pénétration ou d’une fellation. Claude, sans s’en rendre compte, est maintenant complètement dur dans son caleçon, excité par ses découvertes
- Un kit de bondage incluant menottes, attaches diverses, masque, corde, plumeau et petit fouet. Claude imagine immédiatement ce qu’il en ferait ; Marie sur le ventre, les mains attachées dans le dos, les fesses relevées par un coussin, brillantes d’huile de coco, un masque empêchant Marie de connaitre les intentions de Claude.
- Un gode impressionnant, nommé Alien Dildo, 22x5 cms, un monstre de l’espace. Claude a baissé son caleçon et se masturbe lentement en regardant les articles. L’excitation est à son comble. La double pénétration vaginale de l’épisode ‘enfin rentré’ aurait-elle donné des idées à Marie. La place manquerait avec celui-ci, songea-t-il, en se voyant déjà serré dans l’anus de Marie pendant qu’elle ferait aller et venir la bête. Sa main accéléra…
- Un gode vibrant pourvu de 2 anneaux, fait visiblement pour être attaché au pénis, maintenant par ce second anneau au scrotum. De quoi donner du plaisir doublement, d’autant que les dimensions (13x4) pouvaient le placer indifféremment dans l’une ou l’autre antre du plaisir, ou même les 2 dans la même, se dit il en songeant encore à l’Alien Dildo… Claude, s’en y faire attention, serra plus fort sa main autours de sa verge dressée, à la limite de la douleur.
- Le dernier article intrigua Claude. Extérieurement, il s’agissait d’une culotte un peu échancrée en faux cuir noir. Plutôt moche, se dit Claude. Il cliqua sur l’article, et la seconde image était plus explicite. L’affreux tanga noir était en fait équipée, à l’intérieur, de 2 godes, et le descriptif était explicite : « Mettez-le et quand vous marchez, surtout quand vous descendez les escaliers, c'est très stimulant. Surprenez-vous à être excitée toute la journée.»
Claude senti sa verge gonfler dans sa main. Il ne pouvait plus s’arrêter. Devant ses yeux défilaient les articles, autant de rappel des derniers mois qui avaient vu croitre le réveil sexuel de Marie.
Il déchargea en silence, son caleçon posé sur son gland lui évita d’en mettre partout ;
Un fois calmé, Claude décida de ne rien laisser paraitre, afin de voir jusqu’où iraient les fantasmes de Marie.
Il descendit dans la cuisine, fit couler un café long, et descendit encore d’un étage, dans le rez-de-jardin, attrapa un nouveau caleçon avant d’amener à Marie un café. Il était 10h30, cela faisait 1h30 qu’il était devant son écran.
Il posa le café sur la table de nuit, Marie se réveillait lentement, elle s’étira, il en profita pour tirer la couette et admirer ses beaux seins, et tirant un peu plus, son sexe entièrement rasé. Il avança la main vers celui-ci, mais Marie serra les cuisses, s’assit dans le lit et le remercia pour le café. Il savait qu’elle n’était pas du matin, et par ailleurs, il n’était de toute façon pas prêt à redémarrer immédiatement.
Il retourna à son bureau, des images plein la tête.