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Voyage d’une petite culotte

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Lue : 2650 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 26/06/2013

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Si un verger était un atelier où l’on soigne les verges, j’irais volontiers y faire un séjour pour rectifier un défaut que me fit la nature. En pleine adolescence je me rendis compte de l’injustice dont j’étais frappé. Curieux des choses du sexe j’étais tombé sur un article dit pédagogique. J’y appris notamment que la taille moyenne d’un pénis en érection, appelé aussi verge dans cet état, était de quinze centimètres. Une moyenne s’établit avec des plus et des moins. J’eus vite constaté, double décimètre à l’appui, que mes douze centimètres me classaient dans la catégorie des moins bien dotés. Plus tard le recours à la masturbation ne changea rien à l’affaire. J’éjaculais mais ne grandissais pas. Par bonheur je lus que les zones les plus innervées du vagin se situaient à sept centimètres de son entrée. Je serais donc capable, le moment venu d’atteindre ces points névralgiques qui selon les articles lus et relus devaient procurer la jouissance de ma partenaire. Mon affolement tomba, il me restait à attendre de vivre ma première expérience sexuelle pour obtenir confirmation de cette bonne nouvelle.

Après quelques flirts timides et peu concluants, je fis la connaissance de Rose. J’avais vieilli, je me rasais régulièrement, je devenais un homme. Rose n’était pas une reine de beauté, espérait des mois et années à venir, un épanouissement lent à se manifester. Ses bras et jambes semblaient fluets, il fallait de la bonne volonté pour découvrir ses seins sous le gros pull qui les cachait. Mais derrière les loupes de ses lunettes de myope brillaient deux yeux pleins de chaleur. Je lui plus, elle s’attacha à mes pas, me déclara son amour. Derrière son physique ingrat je crus trouver un cœur généreux, un brave morceau de fille. Les apparences étaient trompeuses, je fus touché d’être l’objet de son amour. Des sentiments avoués nous passâmes aux premiers baisers. Petits bisous rapides sur les joues nous firent rougir, glissèrent avec hésitation sur les lèvres. Notre audace soudaine nous étonna d’abord, mais après quelques essais nous sembla naturelle. D’autres parfois s’embrassaient à pleine bouche. Ce devait être bon, pourquoi ne pas essayer. Evidemment je tentai ma chance. Rose se montra réticente la première fois, me gronda parce que j‘étais trop pressé. J’étais désolé, prêt à m’excuser.
- Jure-moi que tu m’aimes et tu pourras m’embrasser comme tu voudras.

Je jurai. J’étais sincère. Du coup les lèvres de Rose obéirent à ce « Sésame ouvre-toi », se séparèrent avec un reste de pudeur et se collèrent aux miennes. Il fallut plusieurs rencontres avant d’obtenir une reddition complète. Je dus répéter « Je t’aime » des dizaines de fois pour desserrer ses dents blanches. Enfin je connus vraiment la saveur de sa salive. Nos langues firent connaissance, s’enhardirent, luttèrent, passèrent d’une bouche à l’autre, fouillèrent, chatouillèrent le palais voisin. Le baiser devint plus long, se fit langoureux, traduisit avec ardeur nos sentiments, se voulut infini. Mais il fallait rependre haleine avant d’aborder une tentative plus enivrante. La frêle jeune fille y prit goût, je ne m’en lassai pas. Ces échanges buccaux s’accompagnèrent d’étreintes, nos corps se rapprochèrent sous l’effort des bras. Rose n’était pas aussi fragile que je l’aurais cru, elle savait si bien s’accrocher à mon cou afin de lever vers moi sa bouche gourmande. Ses caresses me bouleversaient. Suspendue aux lianes de ses bras, elle poussait vers moi son bassin. Mes mains plaquées sur ses hanches étroites tiraient vers le mien son ventre plat. Que ressentait-elle ? Avec l’habitude elle se collait de plus en plus fort et mon corps en conçut des sensations puissantes, surprenantes mais si agréables, mon sang échauffé enfla mon pénis, ma verge se déploya à l’étroit dans mon slip. Toutes proportions gardées si l’on se souvient du défaut précédemment signalé. Assez cependant puisque Rose voulut savoir quel objet dur je cachais dans mon pantalon.

Le premier mai Rose voulut cueillir du muguet dans la forêt. De nombreux cueilleurs occupaient les sous-bois. Nos brins de muguet abrités dans un mouchoir trempé dans l’eau d’une source, nous nous sommes enfoncés à l’écart de la foule. Nous faisions quelques pas, Rose levait son bouquet, je l’enlaçais, je l’étreignais et je l’embrassais amoureusement. Il faisait beau, elle riait, était heureuse. Le pull d’hiver était remplacé par une blouse légère, presque transparente. Je devinais le soutien-gorge de dentelle blanche. Quelques haltes plus loin, a l’abri d’une haie épaisse, pendant un baiser savoureux, ma main droite se posa sur son sein gauche. Oh ! Il n’était pas bien gros, n’avait rien à voir avec ces outres qui peuplent la page du milieu de play-boy par exemple. C’était plus une tourterelle qu’un pigeon d’élevage. Menu, doux sous le tissu, souple, mais réactif. Le roucoulement de Rose était une invite à la caresse. Ma main demeura légère, curieuse, plus proche du frôlement que de la pression. Les yeux brouillés de larmes m’encourageaient. Nos bouches se quittèrent. Je plaquai mes deux mains sur la poitrine offerte et avide de caresses. Rose murmurait des mots tendres, je lui parlais d’amour et mes mains pétrissaient gentiment.

Elle se pendit à ma nuque d’une main pour un nouveau baiser et je sentis sur mon pantalon un frôlement qui devint insistant. Sa main libre découvrit le zip de ma braguette et avec ma complicité bienveillante s’infiltra sous l’étoffe, pressa à travers mon slip ma verge éveillée par le baiser et par l’approche des doigts fins de la donzelle curieuse. Elle montra une certaine dextérité et extirpa mon sexe durci au contact étranger. Ses yeux se baissèrent, sa main à demi ouverte présenta l’objet désiré à sa vue.
- Oh ! Qu’il est mignon, dit la belle.

Je me sentis autorisé à rendre la politesse et alors que religieusement elle me prodiguait d’ineffables caresses j’envoyais par-dessous sa jupe froissée une main entre ses cuisses maigres. L’attaque la surprit, j’atteignis sans difficulté le sommet de la fourche des jambes, plaquai la paume sur le coton humide qui protégeait son sexe. Elle sursauta, recula d’un pas, fixa ma bistouquette et déclara
- Mon chéri, n’allons pas trop vite

Comme à regret elle lâcha l’oisillon prisonnier, rabattit les plis de sa jupe. Il n’y eut plus de baiser, juste un babillage sur les beautés de la forêt. Rose paraissait fort troublée. M’étais-je montré trop empressé ?
- Mais non, j’ai aimé. Simplement j’ai peur de m’enflammer trop vite. Je t’aime.

Trois jours durant je ne la vis plus. J’eus l’impression qu’elle me fuyait. Etait-ce par peur, par honte ou pour une autre raison ? Une raison facile à imaginer. La petite taille de mon instrument pouvait l’avoir déçue. Je surveillai sa demeure, je la vis s’en aller. Je la suivis avec l’intention d’obtenir une franche explication. J’en fus dispensé. Au premier croisement de rues elle venait de sauter au cou de mon copain Rodolphe. Ils s’éloignèrent pour se réfugier à l’abri d’un contrefort de notre église romane. Toutes mes illusions tombèrent à la vue du comportement des jeunes gens. Rodolphe plus hardi que moi mit beaucoup moins de temps à l’embrasser, à découvrir sa frêle poitrine, à faire sauter le soutien-gorge et à mordiller les tétons. Depuis un buisson propice, je vis se répéter dans l’encoignure à l’abri des regards des passants, la scène que j’avais vécue le premier mai. Avec une grande différence à partir d’un moment. Rose tenait la queue de Rodolphe sur laquelle elle faisait coulisser ses phalanges. Rodolphe passa sa main sous le ventre de la fille et la fit aller et venir. Tout à coup il s’accroupit, Rose protesta:
- Non, laisse-moi ma culotte.

La protestation fut inefficace, Rodolphe se releva et agita son trophée, le porta à son nez et l’empocha. Il saisit alors les épaules de Rose, lui fit accomplir un demi-tour, visage vers le mur, appuya sur le dos, lui courba l’échine et rejeta sur le dos l’arrière de sa jupe. Il avançait bite en main vers l’entrejambe, s’y frotta.
- Non, pas ça, je ne veux pas
- Tu ne sais pas ce que tu veux, Ne te moque pas de moi. Tu m’as allumé, tu vas recevoir ta récompense, écarte, tu vas être heureuse.
- Non, je ne veux plus, elle est trop grosse. Tu me ferais mal, j’ai trop peur.
- La belle blague, tu sens, j’arrive
- Nooon! Arrête ou je hurle.
- Espèce de conne, fous le camp et n’y reviens plus. Putain d’allumeuse. Tant pis pour toi, sac à os, taille-toi avant que je ne change d’avis.

Rose tapota sa jupe et déguerpit. Rodolphe remballa son attirail, rejoignit la rue voisine. Comme par hasard, ( peut-on me croire ?) je tombai sur lui. Il s’essuyait le front avec un linge blanc.

- Tiens, salut Paul. As-tu vu passer une folle?
- Tu parles de Rose ? Oui, elle a failli me renverser, elle galopait comme si elle avait eu le diable aux fesses.
- Dis plutôt le feu au cul. Tu ne vas pas me croire. Depuis trois jours elle me courait après. Ce soir elle me traîne là-bas, dans un coin sombre. Elle m’allume, m’embrasse, me fait une déclaration d’amour, veut voir ma verge, me masturbe, écarte les jambes pour que je lui branle le con et au moment où je lui colle mon paf contre la chatte, elle a la trouille, refuse de se laisser prendre au prétexte que ma queue trop grosse lui fait peur.
- Tu lui as mis dedans?
- Non, elle est trop bête. Je ne viole pas, j’ai assez de filles volontaires à mon service, pour me salir avec cette gourde. Tiens, qu’est-ce que je vais faire de ça ? C’est sa culotte, tu la veux pour ta collection ? Je ne garde que celles des filles qui baisent. Bon, ne raconte ça à personne. Hume cette odeur de petite femelle. Tu te marres ? J’ai l’air con ? Tu vois, une grosse pine est parfois un désavantage, certaines nanas tremblent devant mon gros calibre. Par contre, celles qui ont le courage d’essayer l’adoptent et ne me lâchent plus la jambe.

- C’est vrai, tu as une réputation de bon coq !
- C’est lourd à porter. Si tu es en manque, fais-moi signe, je te refilerai mon trop plein de chair fraîche, des amatrices de bites bien longues et bien épaisses. Les filles et les femmes ne rêvent toutes que d’être défoncées par des gourdins.

- Merci, le jour où je n’aurai plus de succès, je te contacterai. Salut.

J’aurais pu faire appel à ce copain sur le champ pour ma première expérience avec une fille, si les dimensions de mon sexe avaient été autres. Ma quéquette n’avait rien d’un gourdin ou d’une hampe de drapeau. Je me consolais à la pensée que certaines demoiselles pouvaient redouter les douleurs d’accouplements avec les garçons trop bien servis par la nature. Peut-être en resterait-il une pour moi ? Il devait bien exister des vagins plus courts et plus serrés. La fuite apeurée de Rose était de bon augure. Elle n’était certainement pas un modèle unique. Oui mais comment trouver chaussure à son pied sans risquer d’être la risée du monde entier ?

Or le lendemain soir Rose vint me tirer des pensées moroses où je me complaisais.
- Bonjour mon chéri. Comment vas-tu ? Je te trouve mauvaise mine. Tu me boudes ? Tu m’en veux ?
Je n’étais pas en forme, mais je suis rétablie. Qu’attends-tu pour m’embrasser ?
- Pas envie.
- Paul ! Ce n’est pas possible. Regarde-moi. J’ai bien réfléchi, je suis prête à te faire l’amour.
- Ah ! Oui ? Tiens, j’ai un cadeau à t’offrir.
- Voilà, ça va tout de suite mieux. Qu’est-ce que tu m’offres ?
- C’est de la part de Rodolphe, ta culotte.
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