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Anniversaire de mariage 1

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Lue : 8517 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 07/10/2012

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Comportement étrange de ma femme

A force de faire tapisserie, j’ai rappelé à Marie qu’en qualité de mari j’avais priorité sur les célibataires qui ne cessaient de l’inviter à danser. Tout essoufflée, mais contente de la saine fatigue, elle ne tarit pas d’éloges sur les qualités exceptionnelles de son dernier cavalier. Mon agacement stoppe les compliments. Je lui rappelle que je ne valsais pas si mal que ça jusqu’à ce soir. Le malheureux blond qui se penche devant elle essuie un refus, victime de ma protestation, mais au prétexte que la belle souhaite récupérer. Quelques secondes plus tard se présente le beau Sylvain, le valseur émérite, sûr de son charme. Marie qui a remarqué ma grimace de contrariété avance qu’il ne serait pas correct envers son ami Robert d’accepter la présente invitation. Plein d’aplomb, puisqu’il est à notre table, il se présente à moi, me dit qu’il s’appelle Sylvain, m’apprend qu’il est instituteur dans la localité. Il est ravi d’avoir pu valser avec une aussi merveilleuse danseuse et il souhaite, avec ma permission, connaître encore ce plaisir unique d’évoluer à ce niveau au cours de cette nuit.

Marie m’observe en silence. Mais le garçon s’incruste, voudrait être le premier pour les danses suivantes. Fort poliment, je lui fais remarquer que moi aussi je suis venu profiter des talents évidents de Marie, avec l’avantage d’être son époux et son cavalier désigné au départ, sauf erreur que l’intéressée pourrait rectifier d’un mot. Marie sent venir l’orage et se garde d‘intervenir. Je m’étonne que Sylvain ne prenne pas la peine de former une danseuse parmi celles qui sont assises au lieu de choisir la solution de facilité en empruntant une femme mariée. Après tout ce serait dans la continuité de son métier d’enseignant. Et pour clore la discussion je prends Marie par la main, pour moi les refus précédents sont nuls, nous entrons en piste vers la fin de la série. Marie trouve mon attitude envers Sylvain peu courtoise.

A la pause je reste en piste, le bras passé autour de sa taille et j’en profite pour lui expliquer une nouvelle fois mon désir de danser avec elle, je trouve que c’est légitime: l’insistance de Sylvain pour se l’approprier n’est pas à mon goût et je verrai d’un mauvais œil ma femme oublier qu’elle peut décliner une invitation. Car enfin il dépend d’elle de décider de me planter sur ma chaise pour aller se réjouir dans les bras de ce quasi inconnu. Pendant la danse suivante Marie se fait lourde, son visage se ferme, j’ai droit à un silence proche de la bouderie. Le malaise s’installe. Sylvain la fait rire, je l’ennuie, je l’attriste, je suis le casse-pieds de service. Je préfère retourner à ma place sans attendre la fin, Marie est de mon avis.

A notre table l’inexpugnable gredin est assis devant trois flûtes de mousseux. Il occupe une chaise, toujours souriant comme pour demander un retour en grâce; il nous invite à trinquer avec lui. D’un mouvement volontairement maladroit je cogne et fait tomber le sac à main de Marie. Elle veut le ramasser et se trouve penchée nez à nez avec le galant jeune homme. Pendant qu’ils se regardent sous la table, j’échange rapidement mon verre avec celui de Sylvain. Le lascar ne me semble pas catholique, je ne suis pas tombé de la dernière pluie: je ne remplis pas les verres de mes convives en leur absence, je débouche ma bouteille sous leurs yeux. Le sac ramassé, ils reparaissent à mon niveau, Sylvain lève son verre à la plus aimable et la plus belle et trinque au bonheur des amoureux. De quels amoureux s’agit-il, pourquoi Marie prend elle cet air gêné? Le mousseux n’est pas frais, je refuse une deuxième tournée parce que je conduis, Marie fait honneur à ce cadeau. Sylvain m’observe, semble attendre je ne sais quoi. La danse va s’arrêter, ce regard en coin du bellâtre sur les traits de mon visage, renforce mes premiers soupçons. Par ailleurs je suis stupéfait d’entendre Marie rire apparemment sans raison. Après la bouderie vient la bonne humeur. Deux coupes de mousseux ont transformé son caractère. Elle apprécie les gestes de galanterie, le fait savoir pour la plus grande joie du payeur, devient exubérante, méconnaissable. Sa gaieté est généralement discrète. Ce n’est plus le cas, Sylvain lui a-t-il versé une drogue? Pour le mettre à l’épreuve, je bâille, je me déclare fatigué et souhaite rentrer à la maison. Marie hilare parle d’une fatigue de circonstance, feinte pour lui gâcher la soirée. Je résiste habituellement jusqu’à la fin du bal. Je dois cesser de bouder, elle veut encore profiter de sa sortie. Elle rit de moi et de mes simagrées, prend Sylvain à témoin. Je laisse tomber la tête, doigts devant les yeux, un peu écartés pour surveiller les réactions de Sylvain. Quand la musique redémarre, triomphant, il propose de suppléer le mari somnolent et défaillant. Il se fait un devoir de me remplacer et ce sera tellement agréable. Toujours sous le charme Marie lui tend la main. Ce hasard la fait rire encore.

Entre mes phalanges écartées, je suis leur cheminement résolu vers l’extrémité opposée de la piste. Cette fois le séducteur ne met plus de gant pour affermir sa prise de la main dans le dos de cette cavalière qu’un habile mouvement de l’autre avant-bras plaque buste et seins contre sa poitrine. Ils sont collés au plus près, Marie se laisse aller avec un air béat dans un déhanchement frotteur contre le bassin du meneur. Elle continue à rire. Le spectacle me révulse et encore, en raison de la distance et de l’écran formé par les autres couples, je ne peux que supposer! Pourquoi son visage est-il soudain si rouge, pourquoi ai-je l’impression qu’un genou s’est insinué entre ses jambes et y éveille des sensations affolantes? Elle s’abandonne, profite du moment pour accumuler le plaisir si âprement revendiqué. Son expression affiche la soumission à des pressions qu’elle ne songe plus à repousser. Ils s’efforcent de rester là-bas, ne suivent pas le mouvement circulaire des autres autour du parterre. Ils se cachent de moi.

Sylvain entretient l’état d’euphorie où ma femme semble plongée. Jusqu’où se laissera-t-elle transporter? A leur tour ils ne quittent pas la piste, attendent debout et tout proches l’un de l’autre la reprise. Sylvain a eu un regard vers moi, Marie à son tour a vérifié mon endormissement et ils se marrent. Le rieur attire la sympathie et se moque de moi vraisemblablement. Ce qui me fait le plus mal, c’est de constater l’indifférence de mon épouse pour mon état. Elle s’amuse, je pourrais mourir sur cette table, elle trouverait ça drôle. Mais pourquoi recommence-t-elle à se lover, à passer la main dans les bouclettes brunes penchées vers elle. Elle lui parle à l’oreille, lui colle un bisou sur la joue. Ce sera bientôt sur la bouche si ça continue à ce rythme. Le risque de me scandaliser n’existe pas, puisqu’ils continuent à voguer tout là-bas et me supposent endormi. L’orchestre annonce une pause. Ils reviennent. Sylvain soulève ma tête en empoignant mes cheveux, la repose délicatement.
-Il dort encore, qu’est-ce qu’il tient. Si on allait prendre l’air pendant qu’il se repose. Tu viens?
Ils en sont à tu et à toi!
Marie s’est assise, range quelque chose dans son sac. L’innocente sait-elle ce qui l’attend à l’extérieur? Les deux autres comparses y sont déjà.
-Je prends mes cigarettes et j’arrive. Passe devant, je te suis…. Dis chouchou, ça va? Bon, dors si tu es fatigué.

Elle a encore cet éclat de rire bizarre. Je m’étire. Sous la table, j’agrippe fermement le bas de sa robe. Le séducteur est déjà à la porte, sûr de son fait. Quand Marie veut le rejoindre, sa robe ne suit pas, une couture se déchire, ma main l’immobilise et je gronde, tête sur la table:
-Ne sors pas.
Un reste de lucidité la maintient assise. Sylvain revient, supplie
-Marie, viens donc. Un peu d’air frais te fera le plus grand bien.

Je coince la robe, elle a compris que je ne suis pas complètement inconscient. Si je ne lâche pas, la robe se déchirera. Et enfin mon comportement la trouble. Un reste d’affection me vaut une caresse sur la tête. Le bal reprend, ma main se retire. Une nouvelle fois elle emboîte le pas de ce maudit séducteur. Il lui a garanti que je me porte bien; ça la fait encore rire.
Les compagnons de Sylvain reviennent, s’arrêtent à ma hauteur et me fixent avec commisération.
-Sylvain lui a mis la dose, regarde comme il roupille le pauvre diable. Bof, ce n’est pas mortel. La femme aussi a bu sa potion magique. Elle est gaie, mûre à point. Pourquoi n’a-t-il pas réussi à nous l’amener? Il veut se la garder pour lui tout seul? Mon salaud, ça ne va pas se passer comme ça. Allez dors bien bonhomme, on va s’occuper du cul de ta bergère. Tu risques de la perdre si nous lui bourrons les trous et si elle y prend goût. En tout cas je te promets, pauvre cocu, de la faire grimper aux murs.

Ils testent mon sommeil en donnant un grand coup dans la table, raflent la bouteille et s’éloignent. Dansant au loin, par précaution, Marie déchaîne des fous-rires à force d’exprimer bruyamment sa propre joie. Certains s’immobilisent pour la regarder. Ses deux bras encerclent le cou de Sylvain. J’ai l’impression que la gaieté exagérée de Marie embarrasse le voleur de femme en attirant trop l’attention sur leur couple. Il serait temps que je m’en mêle. Mais quelles seront les conséquences de la « potion magique » si je vais la chercher? La comédie a assez duré, je me redresse. Le sac à main sur la chaise voisine bâille. Je veux le fermer. A côté du paquet de cigarettes je vois un billet. Je regarde: un numéro de téléphone. Il ne manquait plus que ça; ils vont correspondre. Au bout de l’allée Marie revient en soutenant son grand échalas. Voilà, il a bien résisté mais le breuvage agit enfin. J’ai bien fait de me méfier. Je me lève et fais signe à la secouriste improvisée de déposer l’encombrant personnage à sa table, pas chez nous. Les deux copains consternés l’accueillent et maintenant c’est Sylvain qui dort. Marie tourne autour, s’agite, appelle à l’aide, me fait des signes désespérés. Je saisis la veste de l’intrus, ma main découvre des emballages dans une poche, je les conserve et rapporte le vêtement à son propriétaire.
-Paul, il faut faire quelque chose.
-Fais pour lui ce que tu as fait pour moi, ce sera largement suffisant. Ton très cher ami a confondu son verre et le mien, dis-je en direction des fameux copains. Ne t’inquiète pas la dose de somnifère n’est pas mortelle. Ne pleure pas, tu es émotive à l’excès. Comme j’aurais aimé obtenir de toi autant d’attention.
-Tu es injuste.

-Ah! Non, jeune homme. Vous n’allez pas profiter de la potion magique. Trouvez une autre proie que ma femme.
-Mais pourquoi es-tu si agressif? Il était entendu que je danserais avec les deux copains de Sylvain. Il me l’a encore fait promettre peu avant son malaise.
-Fais comme il te plaît, mais tu débrouilleras pour revenir à la maison. Je m’en vais.
-Tu es réveillé, il reste encore une heure.
-Je n’ai pas l’intention de la passer sur une chaise. Que fais-tu?

Sur le chemin du retour, Marie me reproche d’avoir abandonné Sylvain en état de détresse. Je lui révèle ce que je sais de la tentative de m’exclure et de l’intention des garçons de se servir d’elle. Je lui montre l’emballage du somnifère. Elle m’accuse d’avoir administré le somnifère par jalousie.
-Mais tu es malade Paul. Ces garçons sont si gentils.
Pour l’instant elle voit la vie en rose, il est inutile de tenter de la dissuader. Je fixe la route.

J’ai honte de le reconnaître, c’est moi qui ai bénéficié des effets de la pilule du bonheur. A la maison, contre toute attente, Marie se jette sur moi, le méchant redevenu miraculeusement son amour pour la vie. Elle balance ses effets sur le canapé, entreprend de me dévêtir. Elle m’embrasse passionnément, tombe à genoux devant ma verge en berne, la fait revivre en combinant la masturbation douce et les bisous sur le gland. Elle est affamée, me prend en bouche, mâchouille la carotte revenue à elle, la mordille avec malice, l’explore sur toute la surface avec la langue et les lèvres, lui parle avec tendresse. Elle est dingue cette nuit! Elle me répète qu’elle m’aime, me félicite parce que j’ai été un excellent danseur pendant tout le bal, si souple, si sûr, si affectueux surtout. Elle continue à dérailler, confond tout. Elle rit des privautés que je me suis permises, de mes mains sur sa poitrine, du sublime massage de ses fesses. Il s’en est passé des belles, mais je ne suis pas l’auteur de ces gestes, elle me les attribue à tort. Je n’aurais pas dû par contre soulever l’avant de sa robe pour toucher son sexe, elle a eu si peur du scandale possible et a craint de hurler pendant le massage de son clitoris au cours de ce slow. A-t-elle rêvé, a-t-elle vraiment été sexuellement agressée par Sylvain? Elle me prête des gestes du jeune salopard. Elle se relève, brandit sa culotte, me la tend:
-Tu vois, elle est toute trempée. J’ai eu continuellement l’impression que je mouillais, contre toi, contre tes jambes et au contact de ta queue en érection, ou sous la caresse de tes doigts infiltrés dans cette culotte.
Je note que l état de confusion dure. Moi, mettre les doigts dans sa culotte en pleine piste de danse! A quoi bon relever ou engager une discussion?
-Je fondais d’amour dans tes bras et mon ventre était inondé. Merci pour cette magnifique soirée. Mais maintenant j’ai envie de faire l’amour avec toi. Viens vite au lit.
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Histoire de Veilleur

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