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Anniversaire de mariage 3

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Lue : 2798 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 07/10/2012

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Torturé par mon imagination

Marie est étonnée et semble embarrassée de cette visite. Ne l’attendait-elle pas? L’aurait-elle invité au contraire? Pourquoi?
-N’est-ce pas une bonne surprise? Ton admirateur Sylvain et moi avons fait connaissance en t’attendant. Sylvain, ça y est, tu te souviens de ton danseur préféré au bal de samedi, Sylvain donc a des tas de choses à te dire. Il sera plus à l’aise si je m’absente. Si j’ai compris vous avez eu le temps d’échanger des confidences intimes et des sensations voluptueuses à caractère sexuel, comme tu me l’avais laissé entendre en me reprochant des audaces en public tout à fait impensables de ma part. Vous avez tellement de points communs, je vous laisse en débattre dans un climat plus discret qu’une salle de bal ou les bosquets à proximité, plus propices aux parties de jambes en l’air qu’aux échanges d‘idées.
-Mais tu nous quittes comme ça? Ce n’est pas correct envers notre hôte.
Je me dirige vers le garage suivi par une Marie écarlate:
-Pourquoi te sauves-tu, qu’est-ce que ça signifie?
-Ses fleurs te sont destinées. Ce n’est pas « mon » hôte, ni « le nôtre », il vient te rencontrer. Qui lui a donné téléphone et adresse et marques d‘intérêts? Ce qu’il vient dire s’adresse à toi. Il sait sur toi des choses que j’ai toujours ignorées, sur la chaleur de ton accueil ou de ton ventre et sur ton ouverture d’esprit. Il te vénère. Je me sens hors concours, comme au bal où tu m’as ignoré longtemps dans ses bras de meilleur valseur. Je me sens incapable de rivaliser avec lui pour connaître comme il les connaît déjà, tes pensées sur le mariage, le partage et le concubinage par exemple. Jamais tu n’avais daigné aborder ces sujets avec le nul qu’est ton mari. Bref en quelques heures il en a appris plus que moi en plusieurs années. J’en suis profondément meurtri et je te donne l’occasion de t’épancher encore.

-Mon pauvre chéri, je n’avais pas l’intention de te faire souffrir. Pardonne-moi, reste avec moi.
-Il lui sera plus aisé de te faire ses propositions précises s’il n’a pas l’impression de se répéter devant un mari encombrant et déjà au courant de ses projets. N’oublie pas que je t’aime, mais assume les conséquences de ton comportement au bal.
-Tu ne rentreras pas trop tard? Moi aussi je t’aime, mais je ne comprends pas ce que tu veux dire.
-Don Juan va te mettre au parfum. Permets cependant un conseil: Méfie-toi des pilules glissées dans tes boissons qui pourraient te faire tourner la tête et te servir de prétexte pour justifier des actes que tu prétendrais regretter ensuite.
-Ne t’inquiète pas. Tu m’as éclairée dimanche soir, je serai vigilante. Je t’embrasse mon amour.

A voir sa mimique, elle tombe des nues. Elle va devoir affronter ce jeune plein d’audace, seule, sans mon soutien. Au bal, m’a-t-elle demandé de l’aide? En roulant je me dis qu’elle l’a bien cherché. En réalité, je tremble de connaître ce soir la plus terrible déception de ma vie. Si Sylvain continue avec enthousiasme sur sa lancée, je risque de retrouver à mon retour, une maison vide. Je pourrais aussi d’y découvrir un nouveau couple nu enlacé sur le canapé ou en train de faire l’amour dans mon lit, ou deux amants nus sous la douche. J’entends Sylvain me déclarer solennellement que Marie accepte de se partager et que, deux ou trois fois par semaine, je pourrai aller faire un tour pendant qu’ils s’adoreront dans ma chambre. Il pourrait aussi m’autoriser à enregistrer leurs ébats sur mon caméscope au lieu de tenir la chandelle bêtement au pied du lit. Il pourrait encore promettre d’emporter les affaires de Marie dès samedi. Et Marie m’annonce avec un tremblement dans la voix qu’elle me rend ma liberté: ( c’est emballé dans du papier cadeau à fleurs!) et qu’elle me quittera définitivement. Car certaines choses sont hélas définitives.

Je m’arrête devant un cinéma, m’installe dans un fauteuil. Je ferme les yeux et je me fais mon film. Marie et Sylvain sont debout dans le salon, serrés dans la chaleur moite d’un slow langoureux, comme au bal. Des mains s’égarent, un ventre se creuse pour livrer l’accès au pubis. Je vois tomber blouse, soutien-gorge. Un caleçon vient rejoindre à leurs pieds le string inutile désormais. Les mains de l’homme enveloppent les seins délicats aux aréoles rose brun dont les pointes durcissent sous les doigts agiles qui les malaxent et sous les lèvres ventouses de l’amant gourmand. J’entends le chant d’arrière gorge d’une femme au bord de la pâmoison quand une main virile se plaque sur sa vulve. Je vois les grandes lèvres chargées d’un afflux soudain de sang chaud. La femme répond en s’emparant d’une verge dressée. J’imagine les tiraillements des terminaisons nerveuses de l’entrée du vagin où s’introduit un index. Les doigts féminins masturbe la chair dure du pénis. Un autre doigt plus épais déniche en haut du sexe un bouton minuscule, le titille, l’enduit de salive et le frappe à petits coups rapides avant l’arrivée d’une langue qui fouette gaiement le clitoris débusqué. Des ongles se prennent dans le duvet du pubis. La langue explore le sillon du sexe, ne parvient pas à atteindre l’extrémité. Marie se laisse conduire au canapé.

L’amant autoritaire la dispose à sa guise. A genoux sur les coussins, genoux éloignés, seins contre le dossier, mains accrochées sur le dessus, tête droite, elle attend le bon vouloir du mâle, soumise, prête à répondre à ses exigences. Deux mains séparent ses fesses aux muscles souples et dévoilent en entier le renflement fendu de l’abricot sous le petit entonnoir au fond duquel se blottissent les plis en couronne de l’anus. Les yeux du mâle scrutent ce paysage de bosses et de trous, il prend son temps, ses mains et ses doigts prennent part à l’observation. Là un doigt s’avance et pointe le trou du cul exposé, ici une main complète frotte l’entrecuisse et englobe le sexe fermé. La verge de l’homme trahit son émotion à la vue et au contact de ce sexe offert, elle forme une corne longue et large. Le dos de Marie se creuse lorsque des doigts visitent les plis de son minou, elle approuve la prudente pénétration de son vagin par un long feulement. Ces doigts nouveaux, encore hésitants, encore étrangers maladroits dans leur progression lente renouvellent la batterie de sensations de sa cramouille qui se lassait de moi. J’assiste au franchissement sacrilège de la dernière barrière de sa pudeur. Elle capitule.

Ce sont encore les longs doigts fins de pianiste de Marie qui travaillent un pénis orgueilleux. Ses yeux en détaillent les contours, les veines et les nervures, la courbe en forme de croissant dressant la tête menaçante vers le nombril. Une main effleure cette queue nouvelle, se pose sur le velours du cylindre, éprouve l’élasticité de l’enveloppe, abaisse le prépuce au niveau de la base renflée du gland qui apparaît luisant et rouge à l’extrémité de la hampe. Si le garçon a encore des accès de timidité, Marie sait comment on fait pour branler une verge. Une main maintient le scrotum, l’autre enserre le manche et imprime un mouvement doux mais déterminé à l’objet qui s’allonge et augmente de diamètre sous l’agitation de la main. J’imagine facilement une scène que j’ai si souvent vécue avec elle. Mais aujourd’hui elle remplace le mari par l’amant convoqué en douce et venu me narguer! Sylvain se regarde grandir dans les mains chaudes et habiles, se penche en avant pour apprécier la science de cette bouche habituée depuis des années à manipuler adroitement un membre en érection et à y appeler le sang dans le corps caverneux. Car la langue et la bouche viennent ajouter un confort inespéré pour lui.

Vient ce baiser léger, du bout des lèvres sur le méat, sur le gland. Des baisers en grappe tout au long de son impressionnante tringle l’enflamment. Ce n’est pas un viol brutal et rapide d’une femelle appuyée à un tronc d’arbre. La femme est consentante, douce, attentive à éveiller ses sens, à le conduire vers l’épanouissement, elle met tout son cœur et son savoir à le rendre heureux. Attouchements, baisers dressent la queue bienheureuse, la transforment en redoutable pieu brûlant dont le feu ne peut être calmé que par ce bain de salive prodigué derrière les lèvres fardées, grandes ouvertes pour l’accueil royal en pleine bouche. Je ne peux effacer la vision de cette face de femme vissée sur l’engin alors que dans le film projeté dans cette salle, résonne un extrait de la flûte enchantée. Curieuse concordance de mon délire et de la projection cinématographique. Et mon film intérieur continue. La bouche engloutit la verge, le nez s’écrase dans la mousse du pubis masculin jusqu’au hoquet de l’étouffement. Sa face se retire, bave d’épaisses tranches de salive chargée de sperme blanchâtre et visqueux. Cette face rubiconde, haletante, exaltée, barbouillée, c’est la face de Marie. Marie, non, Marie, ne fais pas ça. Marie!

Je tressaille furieux, ouvre les yeux, redécouvre le film sur l’écran. Ma projection intérieure reprend prend le dessus. Deux corps nus roulent sur mon lit, trop pressés pour l’ouvrir. Pleins de fièvre, secoués de frissons, fous de désirs ils s’étreignent, leurs membres sont des tentacules qui s’accrochent, se mélangent. En quête du plaisir, mus par un moteur impétueux qui les anime en glissements, tâtonnements, prises fermes jamais entièrement satisfaisantes, ils ajustent leurs bouches et leurs sexes. Enfin le pénis passe les grandes lèvres, franchit les lèvres internes noyées de fluide amoureux. Ils ont atteint la pénétration apaisante tant voulue. Sylvain triomphe calé dans Marie. Marie le reçoit en elle avec un grand cri de satisfaction: point d’orgue! Le calme après la tempête est annonciateur, c’est à prévoir, d’une tempête nouvelle où se déchaînent les fesses brunes et musclées du mâle dominateur ou les fesses roses et arrondies de ma femme avec l’ourlet délicat de sa rose qu’égratigne un majeur curieux dans un concert de râles, de chuintements, de feulements sauvages. La lutte se fait cruelle. L’amour est un combat pour des êtres vigoureux. L’effort qui conduit à l’orgasme est exigeant. Les souffles heurtés soulignent l’âpreté de l’ascension, les grognements témoignent de la difficulté d’aboutir et de l’acharnement nécessaire à l’éclatement en apothéose de l’orgasme dans des contractions violentes des sexes et dans les vagues de sperme qui font tomber la tension de l’union.

Pour moi le meilleur c’est cette contemplation du plaisir de l’autre dans son regard comme pour fouiller le plus profond de l’âme livrée, pour y imprimer le sceau de la possession totale. J’ai vécu ce bonheur avec Marie. Aujourd’hui le meilleur devient le pire! Sylvain doit être en train de me la voler. J’en crève, j’en deviens fou. Faut-il que je mette fin à l’orgie? Pourquoi ai-je eu la folie de prendre le risque de les laisser seuls? Etais-je si sûr de la bonne conduite de ma femme, l’ai-je crue infaillible, n’ai-je pas surestimé sa vertu et sa fidélité. Ne l’ai-je pas soumise à une tentation trop forte? Que faire? A trop vouloir garder l’oiseau en cage ne renforce-t-on pas ses rêves d’évasion vers des horizons inconnus. Mais à ouvrir imprudemment la cage, ne risque-t-on pas de le voir prendre son envol et tomber dans les griffes d’un prédateur? Que sais-je de l’influence des hormones à un moment donné, que sais-je du mécanisme féminin qui veut que vérité d’un jour ne soit pas vérité toujours, que l’amour se déplace d’un être cher à un autre encore plus cher, de Paul oublié à Sylvain à déchiffrer. Que sais-je d’ailleurs de moi-même? Ma seule certitude, c’est la détermination de Sylvain: l’avenir appartient aux audacieux et ce candidat a du culot à revendre.

La salle s’éclaire, les spectateurs quittent les fauteuils. Anéanti par une forme de désespoir, je suis le mouvement. Voilà plus de deux heures que j’ai laissé le champ libre, il est temps d’aller au résultat. La maison est dans le noir, pas un bruit. Le godelureau a su convaincre ma femme et il l’a enlevée au premier essai. Ou bien ils sont encore au lit: moi, j’ai imaginé et eux, ils ont fait. Se seraient-ils endormis épuisés d’amour sur le canapé? Seraient-ils sous la douche pour éliminer les traces de transpiration ou les coulées de sperme? Vont-ils m’annoncer la décision de Marie de se partager entre ses deux hommes comme le préconisait Sylvain, ou son départ avec son nouveau compagnon. J’entre dans mon salon. Sur la nappe blanche trois bougies éclairent d’une faible lueur un seau à champagne et sa bouteille. Trois couverts attendent des convives. D’un coin d’ombre monte « Joyeux anniversaire » chanté à deux voix. Le plafonnier jette ses lumières. Marie toute rayonnante s’avance et m’embrasse, Sylvain, heureux me tend la main et me félicite.
-Aurais-tu oublié le quatorzième anniversaire de notre mariage?
-Euh, non. Attends, je cherche ton cadeau
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Histoire de Veilleur

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