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Bénévoles Touristiques

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Lue : 1870 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 10/08/2020

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PARTIE 1

—Je vous ai reconnue.
J’ai relevé la tête et j’ai regardé la femme qui venait d’arriver dans la pièce. Presque aussitôt, j’ai senti une vague de chaleur remplir mon ventre et se propager à tout mon corps, en même temps que mon sexe, sec, devenait humide très rapidement, suffisamment en tout cas pour mouiller en quelques secondes seulement ma petite culotte.
J’ai eu envie de lui dire que l’une des raisons pour lesquelles j’étais là, à remplir le dossier indispensable, c’était elle, mais elle ne l’aurait sans doute pas compris. J’ai simplement dit:
—Bonjour, madame,
ce qui convenait pour une maire adjointe.
C’était elle, qui, un an plus tôt, avait crée l’opération Bénévoles Touristiques. Je lisais le soir, en rentrant de T… où je faisais un BTS Tourisme, que je comptais prolonger en une licence, voire plus, le journal et j’avais vu cet article.

La mairie de A… a décidé de recruter, pour la période de juin à août, des bénévoles touristiques. Parce que notre ville, classée comme patrimoine de l’humanité par l’Unesco reçoit de plus en plus de visiteurs, mais que ceux-ci ont besoin d’information, et que le nombre de guides n’est pas extensible, il a été décidé de recruter des bénévoles. Entre 20 et 70 ans, ce seront des personnes qui aiment notre ville, la connaissent bien, et auront envie de la présenter sous son meilleur jour aux groupes qu’on leur confiera. Il ne sera pas possible de rémunérer ces bénévoles, qui bénéficieront toutefois de nombreux cadeaux, repas offerts par des restaurants, entrées gratuites dans les musées.

Cet article était paru au mois de février, un mardi. Le lendemain mercredi, comme je n’avais pas cours le matin, j’étais partie à la mairie poser ma candidature. Dans le hall, j’avais été accueillie par une hôtesse d’accueil, une brune fine, moulée par un jean très collant, qui ne manquait pas de charme. C’était d’ailleurs pour cela qu’on l’avait mise là.
—J’ai lu l’article sur les bénévoles touristiques. Je suis très intéressée.
—Vous serez la première. Je vais vous donner le dossier. Vous avez bien compris comment ça fonctionne et que vous ne serez pas rémunérée.
—J’ai bien compris. Mes motivations sont ailleurs.
Elle m’avait tendu le dossier.
—Vous pouvez le remplir à la maison et le ramener.
—Je vais le faire tout de suite, comme ça je ne perdrai pas mon tour. De toute façon, j’ai amené toutes les pièces que, j’imagine, vous demandez, photo, fiche d’état-civil, et un certificat médical. Mon médecin me l’a envoyé par mail ce matin.
Je me suis calée dans un coin, et j’ai commencé à remplir les papiers. Fiche d’identité, accord quant aux principes de la mission, dossier documentaire, et fiche avec les dates d’un stage de formation à la mi-mai avant de commencer.
J’avais quasiment fini de le remplir quand j’ai senti quelqu’un approcher.
—Félicitations, mademoiselle, vous êtes la première.
J’ai relevé la tête.
J’avais eu vingt ans le mois précédent, et je ne croyais pas vraiment à ce que l’on appelle ‘le coup de foudre’. Pour moi, c’était un concept romantique, qui n’avait rien à voir avec la réalité des relations entre hommes et femmes ou femmes et femmes, pour ma part, je goûtais les deux. Pour moi, il existait avant tout une attirance physique, plus ou moins intense, entre deux personnes, qui était le base de tout, et après, une éventuelle entente qui donnait envie de continuer.
Et cette attirance physique, je l’ai ressentie pour elle dès la première seconde. Ca s’est emparé de moi et ça m’a totalement chaviré.
Il fallait dire que Mylène, puisque tel était son prénom, mais cela, ainsi qu’une multitude d’autres détails, je l’ai appris par la suite, avait beaucoup de choses pour elle. Elle avait une trentaine d’années, trente-cinq ans, je l’ai appris par la suite, et c’était vraiment une belle femme. Elle avait énormément de charme et de sensualité. Très grande, et encore grandie par les boots à talons qu’elle portait ce jour-là, elle savait se mettre en valeur, ce qui manquait à beaucoup de femmes. Elle était blonde, avec un visage plutôt allongé, harmonieux, un nez un rien trop gros, mais ce qui aurait pu être un défaut était absorbé par le reste de son visage, une bouche bien dessinée et pulpeuse, de grands yeux couleur lavande, des pommettes hautes et un menton volontaire. Elle portait, ce jour où je l’ai rencontrée, une robe courte, à fleurs, qui flottait autour de ses formes féminines bien présentes, charnues comme on pouvait rêver tout corps de femme. Ses jambes, mises en valeur par un collant, étaient particulièrement bien dessinées.
—Vous aimez notre ville?
Je m’étais rarement sentie aussi stupide. J’étais là à la regarder, pas vraiment capable de répondre quoi que ce soit, tellement j’étais troublée par ses charmes. Des idées instinctives montaient en moi. Si elle avait pu lire dans mon esprit, qu’est-ce qu’elle aurait fait? Elles se serait enfuie en courant? Ou bien, elle serait restée, alléchée au contraire. J’aurais commencé par quoi? Sans doute par venir caresser ses jambes. Je les trouvais magnifiques, et ce serait une manière de leur rendre hommage que de les parcourir sur toute leur surface, des mollets, bien galbés, en remontant sur les genoux, souvent une faille chez les femmes, mais pas chez elle, puis en arrivant aux cuisses. J’imaginais sans mal la chaleur de son corps montant dans mes mains, au-delà de la sensation électrique du nylon. Est-ce qu’elle avait une culotte sous son collant? Certaines femmes portaient leur collant à même leur peau, d’autres préféraient garder un slip dessous. j’ai imaginé un instant sa croupe charnue visible à travers le nylon, pleine et coupée en deux par un sillon profond, et le dessin de son sexe, le renflement de sa vulve et le repli d’une lèvre sortant d’elle.
Je me suis lancée dans une explication sans doute trop longue, et peu intéressante, destinée à masquer mon trouble.
—Mon père est historien local…Vous le connaissez peut-être…Robert P… Il a publié des dizaines d’articles dans plusieurs revues locales. J’ai lu tout ce qu’il a publié et bien d’autres choses encore, et j’ai pensé que j’avais une certaine légitimité pour parler de la ville. Et puis ce travail me permettra de rajouter une ligne à mon CV. Je fais un BTS Tourisme.
—Vous êtes la fille de Robert P…Oui, bien sûr, je connais votre père…En dehors de mon rôle de maire adjointe, j’enseigne l’histoire en CFA. Je l’ai déjà rencontré. Je ne sais pas s’il se souviendra de moi. Au fait, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Mylène T…, je suis la maire adjointe en charge du tourisme. Tiens, je vais vous donner ma carte. Si vous avez un souci…
Elle m’a tendu un bristol avec son nom et son numéro à la mairie. Elle ne mettait pas de 06, ne voulant pas qu’on empiète sur sa vie privée. Il y avait quand même une adresse mail.
—Je vous quitte, je dois aller travailler. Je suis débordée.
C’est au moment où elle est sortie de la salle, passant dans le couloir que ça s’est produit. Ce genre d’incident inespéré, qu’on ne mettrait pas dans un film, parce que les gens diraient que c’est improbable. Les deux battants qui donnaient accès à la mairie étaient ouverts, et le vent a soufflé. C’était vrai que ce matin-là, il y avait un rien de tempête. Le souffle qui a pénétré dans les locaux a été suffisamment puissant pour que, l’espace de quelques secondes, sa robe se soulève, me donnant à voir plus. Je n’aurais plus à imaginer, puisque je pouvais voir.
Le collant l’enveloppait jusqu’à la taille. Au-delà, sa chair était nue. La partie culotte était un peu plus sombre, mais parfaitement transparente, et elle laissait voir une croupe pleine et rebondie, coupée en deux par un sillon profond. Dessous, en tout cas, elle n’avait pas de petite culotte, sa chair était à même le nylon.
La robe est retombée d’elle-même, et elle a continué son chemin.
La tête ailleurs, mais m’efforçant quand même de me concentrer, j’ai fini de compléter le dossier, et j’y ai joint toutes les pièces demandées.
Je l’ai ramené à l’accueil. La fille l’a examiné, avant de me rassurer.
—Bon, je crois qu’il n’y aura aucun problème. Tout est complet.
Je suis rentrée chez moi. La maison était vide, et c’était aussi bien. Mon père avait pris sa retraite, mais il passait ses journées à faire des recherches, et ma mère elle travaillait encore, comme secrétaire à l’hôpital. C’était aussi bien parce que j’avais le ventre en feu, et j’avais envie de me soulager. J’étais envahie par des images, des désirs, et mon envie pour cette femme qui m’avait subjuguée. Tout en sachant que rien n’était possible entre nous. Nous appartenions à deux mondes différents.
Je me suis allongée sur mon lit, et j’ai défait mon jean. Dessous j’avais une culotte noire, que j’ai trouvée, sans grande surprise, abondamment mouillée sur la partie qui collait à mon sexe, mais aussi bien au-delà… Je l’ai descendue, arrachée à ma jambe, et balancée sur le lit, en travers du jean. Ma main est descendue, le long de mon ventre jusqu’à mon sexe. Tournaient dans ma tête les images que j’avais pu enregistrer d’elle alors qu’elle me parlait, puis la dernière, si troublante, capturée avec beaucoup de chance.
Sous mes doigts, j’ai trouvé mon sexe humide, ouvert, lèvres gonflées, et je me suis mise à me caresser, en faisant tourner mes doigts sur moi, dans un mouvement circulaire. J’ai senti l’orgasme monter très vite, comme le soulagement d’une tension qui s’était accumulée en moi depuis un moment et devenait intolérable. J’ai explosé en criant, luxe que je pouvais me permettre parce que j’étais toute seule, et en crachant des jets de liquide. Mais c’était un orgasme qui m’a rendue plus malheureuse qu’autre chose. J’aurais aimé qu’elle soit ici, avec moi, et qu’elle me le procure, cet orgasme, avec ses doigts, sa bouche, ou un gode. Ou même simplement, qu’elle soit là et qu’elle me regarde me branler devant elle, qu’il y ait y sa présence, sa chaleur, son sourire. Mais il n’y avait que le vide.
J’ai continué de me caresser, moins cette fois en cherchant un soulagement, qu’en laissant mon esprit vagabonder sur la piste de rêves qui nous mettaient en scène, elle et moi, dans des moments plutôt softs, ou plutôt hards…Des baisers, la découverte de son corps, des caresses osées…
C’est dans les jours qui ont suivi que j'ai approfondi mes connaissances à son sujet. Ce n’était pas très compliqué. Mon père était abonné à toute la presse locale, et le quotidien régional offrait gratuitement un accès à sa version digitale pour qui était abonné au quotidien papier. Version digitale qui incluait toutes les archives depuis trente ans.
Il ne fallait pas remonter aussi loin pour trouver trace de Mylène. Elle avait été l’une des nouvelles présentes dans l’équipe, renouvelée, qu’avait présenté le maire de la ville, qui en était à son troisième mandat. Elle était bien enseignante. Avec une victoire sans bavures, l’équipe avait hérité de la majorité des postes. La jeune femme, qu’on voyait déjà rayonnante dans l’équipe en course, était apparue régulièrement dans le journal puisqu’elle était chargée du tourisme. Elle avait à ce titre supervisé pas mal d’événements.
A chaque fois, elle restait fidèle à elle-même, féminine, troublante.
J’ai attendu avec impatience le stage du mois de Mai. C’était vrai que ce travail de bénévole touristique me plaisait, mais il avait pris une nouvelle dimension avec elle. Je n’attendait rien d’elle, je savais bien qu’elle était inaccessible, mais pouvoir la voir quelques minutes serait à la fois un bien et un mal. L’occasion de me torturer devant une jeune femme que je ne pourrais jamais entrainer dans des ébats lesbiens, mais également de capturer, pour quelques minutes, mais ce serait déjà ça, son image, son odeur, ses mouvements, ses paroles, les enregistrer comme support à ces séances masturbatoires frénétiques auxquelles je me livrais en pensant à elle ou en regardant ses photos. Alors même que j’avais un petit ami que je voyais régulièrement et qui me donnait sa queue sans limites. Mais on est toujours attiré par ce que l’on n’a pas plutôt que par ce que l’on a. Sans doute même que si j’avais pu l’avoir très rapidement, je n’aurais pas été aussi pleine de désir et de fantasmes.
Au début juillet, je rentrais de mes cours, j’ai eu un appel:
—Bonjour, je suis la secrétaire de Mme T…
Mon coeur s’est mis à battre plus vite. Je ne l’avais pas vue depuis février, mais elle restait très présente dans mes pensées.
—Je vous appelle pour le stage. Et pour vous confirmer que vous êtes bien sélectionnée. On a eu plus de trois cent candidatures, mais on n’en a retenu que douze. La plupart ne collaient pas. Je vous envoie par mail le lieu retenu, et un calendrier précis.
Finalement, je l’avais échappé belle. J’aurais pu ne pas être sélectionnée…Et ne pas la revoir.
Nous nous sommes retrouvés, à douze, dans l’une des salles de la maison des associations, un vaste bâtiment, pourvu d’une multitude de salles, où se tenaient des réunions de tous ordres. Un grand local, avec des tables rassemblées en U, des chaises un rien inconfortables.
Nos hôtesses étaient très différentes l’une de l’autre. Une chose était sûre, elles étaient aussi attirantes, chacune dans un style différent, et, si je ne voyais pas Mylène ce jour, j’aurais quand même la satisfaction d’avoir vu deux belles femmes, dans la journée.
La blonde se prénommait Gwen. Elle devait avoir une trentaine d’années, toute jeune encore, elle avait un très joli visage, des lignes pures, et un corps qui aurait sans doute été parfait si elle avait eu quelques kilos en moins. Pourtant, paradoxalement, ces quelques kilos en trop lui donnaient tout son charme, en hypertrophiant ses formes.
Sa partenaire de formation s’appelait, elle Catherine. Elle avait vingt ans de plus. Elle était plus grande qu’elle, fine, mais elle n’en était pas moins désirable, autant parce que son visage, extrêmement bien dessiné, était fascinant que parce qu’elle savait, sans doute plus d’ailleurs que sa collègue se mettre en valeur, et qu’elle portait un tailleur avec une mini hyper courte et moulante qui collait à ses formes certes moins prestigieuses, mais tellement mises en avant que ça devenait vite obsédant, et une veste ouverte sur un débardeur décolleté sur des petits seins bien ronds.
J’ai laissé mon regard glisser sur la salle. Deux ou trois retraités, un quadragénaire, deux hommes que je connaissais déjà, des écrivains/chercheurs locaux, qui m’ont reconnue et fait un signe, une femme dans la quarantaine, l’air pincé, en surpoids, et des personnes de mon âge, un peu plus ou un peu moins.
—Bonjour, a commencé la blonde pulpeuse, moi c’est Gwen, et ma collègue Catherine. Nous sommes missionnées par Madame T… qui passera demain…
J’ai éprouvé un sentiment de joie. La voir… Quelques instants…
—Nous allons vous proposer une formation de deux jours pour vous préparer parfaitement à votre rôle de bénévoles touristiques. Nous sommes parfaitement conscientes que vous avez déjà des qualités indéniables, ce sont celles qui vous ont permis d’être recrutées, alors qu’il y avait beaucoup de demande. Nous avons décidé de faire des modules très courts, pour ne pas vous lasser, mais également glisser sur ce que vous savez déjà. Vous aurez du droit, un peu d’histoire bien sûr, mais aussi des modules de mises en situation. Nous en ferons un toutes les deux heures. Car votre véritable problème, ce sera de faire face à des personnes dont la plupart seront indéniablement satisfaites de vos performances, mais certaines vont vous poser problème. Parce que c’est dans leur nature. Et nous voulons vous donner un moyen de contourner ces problèmes.
J’ai fini mon café. Finalement, ces deux jours s’annonçaient bien. Une formation qui servirait à quelque chose. Deux formatrices qui semblaient aussi compétentes qu’attirantes. Et la visite de Mylène le lendemain.
Je ne m’attendais toutefois pas à ce qui s’est produit le soir même.
On venait de faire un dernier jeu de rôle. C’était moi qui m’y étais collée, il n’y avait pas trop de volontaires. J’étais face à un groupe de trois personnes. On devrait, les deux femmes nous l’avaient expliqué, gérer des groupes d’une dizaine de personnes en moyenne, peut-être plus en fonction des jours, vu l’afflux de touristes à A…J’avais vu Gwen donner des consignes à l’une de mes co-stagiaires, la fille obèse et qui semblait tellement aigrie, et étant donné son sourire mauvais, j’avais compris qu’elle n’allait pas tarder à m’agresser.
J’ai commencé mon exposé. C’était en fait le troisième depuis ce matin, car, sur quatre jeux de rôles, j’avais été la seule volontaire trois fois. La quatrième, d’ailleurs, j’étais aux toilettes, et la volontaire avait été désignée en mon absence. Mais ça me convenait parfaitement. Ca me permettait de m’exercer. Je me sentais d’ailleurs de plus en plus à l’aise.
J’étais en plein exposé quand la grosse fille, y prenant un plaisir évident, m’a interrompue en disant:
—Ce que vous nous dites n’a absolument aucun intérêt! Ces renseignements, on les trouve dans n’importe quel livre d’histoire. Vous n’avez rien d’autre à nous proposer?
Le problème des jeux de rôles, c’est qu’on est vraiment dans son rôle. A ce moment, j’étais vraiment la bénévole, qui fait visiter des lieux. Sa réaction, qui, même si elle y prenait un plaisir que n’éprouverait pas sans doute la personne que j’aurais en face de moi d’ici quelques semaines m’a passablement irritée. Mais c’était vrai qu’effectivement, je pourrais très bien avoir ce genre de personnes face à moi. J’ai repris avant qu’elle ne se mette à gueuler, elle aussi dans son rôle:
— Vous me donnez envie de repartir!
Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je lui ai répondu:
—Vous savez madame, je vous présente les lieux qui me semblent les plus emblématiques de la ville. Il y en a forcément d’autres que vous pourrez découvrir par vous-même. Je vous conseille d’aller faire un tour du côté de la gare, la nuit. Il y a des prostituées. C’est un métier vieux comme le monde, mais je doute que vous puissiez jamais l’exercer. Pour cela, il faut avoir du charme, et c’est loin d’être votre cas.
Je n’ai jamais vraiment regretté ces paroles, ni même le maelström qu’elles ont provoqué. La fille, qui semblait si sûre d’elle, s’est littéralement effondrée devant moi. Son visage s’est mis à trembler, et elle a éclaté en sanglots. Elle est partie pour un coin de la pièce, agitée de sanglots. Elle s’est appuyé contre un mur, et là, elle a poussé une espèce de cri qui ressemblait à celui d’une baleine appelant ses congénères. J’ai eu du mal à ne pas éclater de rire. D’ailleurs plusieurs personnes présentes se sont regardées avec stupeur, et ont eu du mal à ne pas éclater de rire.
Gênées Gwen et Catherine ont dit:
—Bon, avec les jeux de rôles, ça peut très vite déraper. On va arrêter là pour ce soir et on reprend demain. On fera éventuellement un débriefing.
La grosse fille a traversé la salle dans un silence de mort, pour récupérer son sac. Elle a gueulé:
—Vous êtes tous de belles ordures!
et elle est partie. On ne l’a jamais revue.
—Bon, on vous retrouve demain, a proposé Gwen. Ca ira mieux.
On a tous quitté les lieux en silence. 
 Sur le grand parking qui jouxtait la maison des associations, je suis restée cinq minutes assise dans ma voiture avant de me décider à faire demi-tour et à revenir vers le bâtiment. Je voulais m’excuser d’avoir mis le feu aux poudres.
Je ne m’attendais pas à ce que j’allais trouver.
Je suis remontée à l’étage. La salle était encore ouverte. Il y avait une densité autre à présent, c’était plus silencieux.
Ce jour-là, contrairement à mon habitude, je n’avais pas mis des talons, mais des baskets. J’avais pensé que ce serait mieux pour le stage. C’est ce qui m’a permis de rester silencieuse, alors que j’approchais.
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Histoire de JamesB

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