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Brûlons

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Lue : 709 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 28/12/2013

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J'adore la brûlure du soleil sur la peau. J'en sais le caractère déraisonnable et tous les méfaits recensés par le médecin. Entre autre résultat je mérite à quarante cinq ans le terme de « vieille peau ». J'en pourrais éprouver du regret et renier mes bains de soleil. Que nenni et mon voisin peut en témoigner je n'y ai pas renoncé. Tel le vieil alcoolique je persiste et signe. Sans doute une forme de bêtise. Mon bonhomme au contraire nanti de sa peau de crocodile ne supporte pas le bronzage et au lieu d'un teint doux et hâlé, il arbore souvent le rouge écarlate. Volontiers il m'abandonne lorsque je me prélasse sur une plage ou comme aujourd'hui dans mon jardin.


Le nouveau voisin flattait plutôt mon vice. Il nous épata par des états de service. Tour à tour légionnaire, cascadeur, GO au club Med ou autres. Même si il en rajoute. Il a une gueule de baroudeur. Il ferait peur la nuit. A près de 70 ans il porte beau malgré une bedaine encore entourée de muscles. Je goûte assez ce genre viril. Je soupçonne l'hostilité de mon mari à son endroit être marqué par le complexe d'infériorité. J'adore le titiller dessus. Hier encore pour débarrasser le fonds du jardin, je lui conseillais de recourir au service du costaud. Furieux il me balança : »Invite le aussi dans ton lit ! » Ce propos un peu blessant ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde.


Il faut dire que depuis le début de l'été j'ai des envies de sexe et deux ou trois fois mon mec eu une panne préjudiciable ce qui augurait mal de l'avenir. Ce con n'avait pas même soixante et partait déjà en quenouille. J’avais idée que mon légionnaire n’avait point ce genre de souci. Aussi avais-je refusé d'accompagner mon mec chez sa sœur et le beau frère lesquels me sortaient pas les trous de nez. Ils vivaient dans un HLM et je voulais profiter de mon jardin. Puis je trouvai sot qu'on sacrifiât un samedi à faire du papier peint dans une pareille chaleur. Bref j'étais résolue à me prélasser en mon transat. La veille j'avais vu une jeune femme sortir de chez le voisin, Cela m'intriguait.


Depuis une heure je grillais tranquille. J'entendais le ronron d'une télé venu on ne sait d'où. Je perçus qu'on m'observait et pour mieux dire qu'on me matait. J'avais assez l'habitude de cela. J'adorais. Ce ne pouvait être que le voisin. Lui seul disposait d'une vue directe sur le jardin. La jeune femme vue hier était en apparence bien roulée. J'en avais été un peu mortifiée. Toute jeune femme renvoyait à mon inexorable déchéance. Celle-ci eut pu être sa fille mais vu le genre je penchais pour sa maîtresse. Se pouvait-il que ce cochon me trouva à son goût. J'eus envie d'en avoir le cœur net. Aussi après avoir montré mes seins je résolus de me tourner et d'offrir mon cul au soleil. 


J'étais tout excitée à l'idée qu'il le fut autant que moi et qu'il se masturbât. Je balançais de temps en temps le pied en l'air ce de façon lascive et évocatrice : appel au sexe. Mon manège eût effet enfin de déclencher le mouvement de l'ennemi. J'entendis un bruit de poubelle. Puis d'une brouette déplacée. Je me retournais et vis de l'autre côté du grillage mon gorille qui me saluait. Il me montrait du doigt le ciel. Je parvins à décrypter ses mots : « Vous n'avez pas peur du cagnard ? » Il s'était à présent avancé jusqu'à la limite des propriétés. Tandis qu'il me parlait je devinais ses yeux qui me parcouraient le corps. Ce cochon ne dissimulait rien de son intérêt.


Par provocation je dis : «j'ai vu votre fille hier.» Il sursauta puis bredouilla. J'adore ainsi marquer des points et montrer mon mépris à ce genre de bellâtre. J'avais idée que ce porc eût pu faire venir jusqu'ici une pute pour se vider les couilles. Je renchéris. « N'ayez pas honte. Vous pouvez tout me dire. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Je sais les appétits sexuels des hommes ». C'était une invitation à peine déguisée à ce qu'il attaqua. Ce qu'il fit. « J'ai ici peu de choses à me mettre sous la dent. Il n'y a que des femmes mariées en apparence vertueuses » Pour le coup je goûtais le cinglant de sa contre-attaque. Je voulais cependant poursuivre. « Pourtant à votre âge vous auriez droit de renoncer et de vous reposer en vous consacrant à d'innocentes occupations. »


Il goûtait non moins que moi le franc humour. Il avait barrant le visage un sourire de loup. Il porta son attaque : « Parlant d'innocente occupation auriez vous à redire si je vous rejoignais pour bronzer ? «  Je n'avais vu le coup venir. Pouvais-je faire ma mijaurée et rejeter son insolente proposition ? Sans trahir de trouble je répondis : « Pourquoi pas , Plus on est de fous, plus on rit ». Par contre il est hors de question que je vous ouvre. Usez du toit du cagibi pour sauter dans le jardin. » En effet il y avait moyen de passer par là. Je le vis disparaître et revenir peu après nanti d'un bermuda et le torse nu. Son corps dégageait une virilité. Je fus parcouru d'un frisson.


Le salaud m'attaqua derechef en s'étonnant que je ne fus avec mon mari ou lui avec moi. Il parvint presque à me fâcher. De quoi se mêlait le sagouin. Mon mari c'était mon affaire. Je vis que c'était ruse pour me faire sortir de mes gonds. Il embraya disant qu'il eût été à la place de mon mec il eut été très jaloux. Je pris cela pour compliment. Le coquin m'avait perçu. Ses manœuvres d'encerclement étaient toutes pertinentes. Il ne répugnait pas à la muflerie. Il me dit que GO il avait sauté mon genre de femme. Là aussi devais-je m'offusquer ? De cette façon il signalait clairement ses intentions. Je me souvins que j'avais une envie de baiser. Le porc tombait à propos.



Je vis trop tard qu'il avait la main sur ma cuisse. Il y eut une pause fatale, un silence entre les mots. Il prit cela pour acquis. Sa main remontait ma cuisse. Il la palpait. Il passa au tutoiement. « T'es pas mal foutue. » Il fut plus précis. « Je parie que ton mec te baise comme une godiche. » Là aussi j'eus pu protester. Il injuriait mon couple. Mon regard du trahir qu'il avait vu juste. J'avais envie d'une queue plus vaillante et experte que celle du mari. Il se pencha d'un coup et vint écraser ses lèvres sur les miennes. Je fus envahie d'un flux vital arc-boutant mon corps comme si il fut traversé d'un arc électrique. Il s'était relevé à présent. Son bermuda à bas je vis surgir son sexe énorme et bandé. Celui-ci fut vite dans ma bouche et pompé.



Le porc avait vu juste. Je correspondais au type de salope qu'il avait levé dans les clubs. J'ai toujours aimé tailler une pipe à l'égard de mon nouvel amant. Façon de souhaiter la bienvenue et de proclamer mes talents. J'avais été sage ces derniers temps. J'avais été dupe de mon renoncement et d'un début de sagesse. Il m'était inconcevable de me refuser en tant que garce. J'avais perdu plusieurs amants en deux ans. Je m'étais ainsi résignée à cette relative fidélité. L'irruption de ce voisin me ramenait au vice. Je me réveillais et ressuscitais entre ses bras. J'aspirais à ce que sa lourde seringue m'inocula le sérum de vérité. Ce jour-là il me défonça illico les fesses. Mon bain de soleil avait réussi. J’avais gagné et un admirateur et un amant.
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Histoire de etendard10

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