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Ce vieux chaperon rouge

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Lue : 1260 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 28/12/2013

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J'aime bien l'oisiveté et je conviens que celle-ci mène souvent au vice. La liberté aura toujours la saveur d'une transgression et d'un monde sulfureux. Je plains celui qui n'aura jamais connu fut-ce un temps ce genre de luxe. On n'a qu'une vie. Les épisodes attachés à nos frasques et nos exploits laisseront une marque indélébile en nos mémoires. Je déplore juste de ne pouvoir raconter cela à mes petits-enfants. La morale réprouvant que j'apparaisse à ceux-ci telle une grand-mère indigne. Ils ne sauront pas que je fus un temps cette jeune femme coquine et espiègle qui arpentait la magnifique vallée de Chevreuse travaillant le matin et ayant quartier libre les après-midi.


Je racontais alors un joli bobard au mari. J'allais aider une copine gérant une association de chats perdus. Même si j'adorais ces bestioles, je n'avais point de temps à perdre là-dedans. Je savais mon mari détester la copine. Il y avait peu de chance qu'elle fut questionnée. Ainsi sous cette facile couverture étais-je assurée de disposer de quelques heures devant moi. Férue d'histoire et de vieilles pierres j'appris bientôt à connaître la région. J'y ai croisé des fois le grand méchant loup. En effet je n'attendis pas longtemps dans mon mariage pour être attirée par d'autres hommes. Ainsi que le rapporta l'un d'entre eux mon regard et mon attitude criaient trop au sexe et à l'infidélité.


J'ai rarement été insensible aux hommages des mâles. Sans être miss monde je n'en ai pas moins fait tourner des têtes. Qui plus est je couchais facile ce qui vous constitue rapidement une réputation des plus flatteuses. J'étais ce qu'on appelle un bon coup. Tout homme sortait heureux et revigorée d'entre mes cuisses. Puis je vins à tomber amoureuse un jour par hasard. Avec le recul j'ai sacrifié je pense au conformisme du mariage pour épater quelques copines. De toute façon on n'y coupe pas Il faut se marier et avoir des gosses. J'en eu deux rapidement : adorables et autonomes. Puis après ce court intermède je repris et recollais à mon ancienne vie.


Je ne pris pas mal d'être un jour licencié et de devoir bricoler en intérim de contrat en contrat. Une façon comme une autre de ne pas s'attacher à des patrons ni à une structure. En plus j'y dégotais nombre d''amants. Souvent cela commençait par le patron qui de cette façon s'obligeait à me faire passer quelque examen d'usage. Puis cela finissait par deux ou trois autres cochons. J'ai toujours eu du mal à dire non à un type qui me convoitait. Je trouvais égoïste fut-il laid qu'il ne profita pas de mon corps. Cependant je n'étais pas mécontent de fuir une boîte où tous les mâles étaient en transe et prêts à s’entre déchirer pour moi. J'apportais outre le plaisir, le désordre aussi. J'étais une sorte de boite de Pandore.


Je recourais fort heureusement à l'internet et aux sites. Plein de prédateurs sévissent dans la région et ont autant que moi de loisir en leur journée. Hors la forfanterie d'usage nombre m'ont conté ces garces qui loin de leur mari ou de leur compagnon s'accordent volontiers une partie de jambes en l'air. Cela n'a pas moins de charme que l'école buissonnière. On se familiarise deux heures durant à un inconnu tendu comme vous vers l’irrépressible désir et appétit d'un corps nouveau facile à subjuguer. La lutte est brève et lente. Lorsqu'on contemple le cadavre enfin couché de l'autre dans l'herbe, on mesure la folie de l'acte auquel on a cédé. On n'a de cesse alors de mettre de la distance entre ce souvenir et nous.


Avec le numéro de portable du coquin, on élabore aux premières heures le détail du rendez-vous prochain. Rien que de classique. Je privilégiais les endroits aseptisés sans chic qu'on trouve à la périphérie des centres urbains : Mac Donald ou croissanterie Paul. Lieux neutres et qui défient tout prestige. En milieu d'après-midi ceux-ci étaient peu fréquentés. Si d'aventure le type me déplaisait il n'était pas difficile de lui signifier congé. J'ai rarement recouru à ce genre d'expédient trouvant malhonnête que d'avoir excité jusque-là un type pour au bout l'éconduire. Je réprouve les allumeuses et celles qui veulent se venger des hommes. J'ai une profonde affection pour leur vice. C'est toute leur faiblesse. Mon cul leur est du.


Je me souviens du vieux charmant au tout début du mois d'Octobre. Nous étions en été indien. Les paysages étaient magnifiques affecté de ce rouge et or affleurant des vert feuillages. Nous parvenions encore au milieu du jour à près de vingt-trois degrés. Derniers feux de l'été on eût dit que la libido nous criait d'en profiter et de ne pas laisser passer une telle occasion. J'avais envie qu'un mâle me pris entre les arbres et que mon corps fut transpercé ainsi des rayons du soleil. Je n'avais pas escompté que mon preux chevalier put être en cette circonstance un vieux. J'eus pu m'en offusquer. Celui-ci m'avait sciemment menti sur son âge et son apparence. J'avais droit de l'écraser de mon mépris et de le congédier. Je pris cela en amusement. J'adore être jouée.



Je n'avais fait nullement semblant. J'avais garé l'auto au gré d'un bois pour me changer. Je troquais mon uniforme classique de secrétaire contre un beau look de garce. Ainsi m'attifais-je de bottes, d'une courte jupe, d'un haut qui dégageât le ventre et le mignon de mon nombril. Le tout à peine caché dessous un court manteau de cuir cintré. Je n'eus pas déparé dans une allée du bois de Vincennes. Mon vieux était manifestement ravi que je me fus mis au diapason. Je ne laissais aucun doute quant à mes intentions. J'étais parée pour être basculée et sautée. Mon coquin était cependant gentleman et tint à m'offrir dans le minable une coupe de champagne t s'enquit par une parodie de cour de me faire rire. Je fus sensible à ce préliminaire élégant. J'oubliais mon dépit initial et trouvais quelque charme à ce nouvel amant.


IL avait un 4 X 4 rutilant dont il voulut me faire honneur. Le type n'était point vantard. J'insistais pour qu'il me déclinât un peu de son identité et sa vie. IL avait possédé deux boites d'informatique sur paris et que gérait à présent un de ses fils. Il soufflait et s'habituait à une pré-retraite. Il avait alentour deux, trois maîtresses et s'adonnait à des parties de golf, son autre passion. Il lui plaisait de lever des fois sur le net quelques bourgeoises délurées. Le hasard d'une certaine façon nous avons jeté l'un sur l'autre. Il mesura d'un coup la vacuité de mon existence. Il m'assura avec quelque sincérité que si je voulais obtenir du vrai boulot, il ferait jouer ses relations. Je le suçais avec soin tandis qu'il déblatérait tranquillement.


Le bougre était sportif : ventre plat, sexe noueux. Au milieu de grands arbres et comme je l'avais rêvé il me prit d'assaut plusieurs fois. Son coup de queue était méthodique et bien réparti. Il n'avait cure de mon gros cul et de mes bourrelets. Il m'avoua que cela le changeait de ses maîtresses bronzées et botoxomisées. Il trouvait original mon genre de garce. Il me demanda si j'avais lu Nana de Zola. A ma dénégation il m'invita de le lire. J'eus pu facilement incarner cette héroïne. J'eus une sorte de faiblesse pour cet homme. Je compris depuis le charme paternel qu'il exerça sur moi. A l'encontre de tous mes principes j’acceptais que nous nous revîmes deux fois. La vie offre quelquefois ces moments de répit.
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Histoire de etendard10

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