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Chantage-1. Où Axelle pervertit la jeunesse.

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Lue : 1506 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 02/12/2021

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Juillet 2015.

Je viens d’avoir 40 ans. Deux garçons qui sont de moins en moins à la maison, un ménage qui flotte un peu. Je désire moins Richard, moins fort, et moins souvent, ce qui est mieux que plus du tout. Enfin peut-être… Comme disait ce bon Monsieur de La Palice, quarante ans, ce n’est pas vingt : l’amour s’émousse, ou change de forme, je ne sais comment dire, juste que c’est plus comme avant… Et puis ça tombe bien, car il est moins demandeur, et… beaucoup moins performant. Nous avons décidé de passer les vacances scolaires en amoureux. Et choisi la Bretagne, où nous ont poussé des racines. Nous sommes en pleine campagne, pas très loin d’Auray. La location est sympa. Les premiers jours aussi : il fait étonnamment beau : du soleil une seule fois par jour, pas d’averses : même les cons sont au sec. Nous faisons des promenades en bord de mer, des balades à vélo dont nous rentrons crevés mais heureux. Enfin, heureux… apaisés, serait sans doute plus juste.

Lundi 6 juillet

Nous décidons de retourner dans un de nos lieux favoris : Kerminihy, la plage « nudiste » d’Erdeven. Nous y avons quelques excellents souvenirs, datant de plus d’une quinzaine d’années, mais il ne nous faut pas longtemps pour comprendre qu’il peut être dangereux de réveiller des fantômes : nos corps non plus ne sont plus les mêmes, et s’ils se défendent encore plutôt bien dans notre catégorie d’âge, ils supportent mal la comparaison avec ceux des 20-30 ans. D’ailleurs, nous avons conservé nos maillots, ce qui constitue le pire des aveux.
Le rappel de certaines aventures épiques, de certains personnages hauts en couleurs, parvient tout de même à créer entre nous deux une atmosphère empreinte de nostalgie, certes, mais aussi de complicité. Richard semble me regarder avec des yeux plus jeunes, ce qui, du coup, me rajeunit moi aussi. Il passe son bras autour de mes épaules, pose un léger baiser sur mes cheveux.
- Dis donc, Ric, ne me dis pas que tu redeviens amoureux !
- C’est la magie du lieu qui opère. Regarde : ça fait combien de temps que tu ne m’as pas appelé Ric ?
- Ça fait quelques années que tu ne le mérites plus ! (explication pour les lecteurs : RIC, pour nous deux, signifiait : Repeat Immediately Coït).
- Tu es dure…
- Tu l’es moins…
- On arrête le ping-pong, je vais me faire massacrer. Je te propose un autre jeu.
- Quelles règles ?
- Très simple. Tu vas vite comprendre…

Me voilà tout d’un coup extrêmement méfiante : dans les temps lointains, l’animal avait des idées totalement farfelues, et un talent considérable pour mettre les autres en difficultés. Il reprend son livre. Rien ne se passant pendant les dix minutes suivantes, j’en fais autant. Arrivent deux jeunes, vingt ans, plus ou moins, du genre boutonneux, qui traînent, en maillot, juste pour mater. Mon Richard démarre :
- Bonjour, les gars. Si vous avez cinq minutes, j’ai besoin de votre avis.
- Ben oui, m’sieur, pas de problème. Vous avez des clopes ?
- Ah non ! C’est pas bon pour la santé…
- Pas grave. Vous voulez notre avis sur quoi ?
- Voilà ! Figurez-vous que ma femme, ici présente, n’ose pas se mettre à poil.
- Pourquoi ? Elle a l’air canon, ta meuf !
- Elle trouve que sa poitrine tombe un peu, je dis qu’il n’en est rien. Comme vous m’avez l’air de spécialistes, je me permets de vous demander votre avis.
- Ben, spécialistes, spécialistes… Enfin, on est toujours prêts à donner un avis… Ou un coup de main.
- Vas-y, ma chérie, ces messieurs vont nous départager. Quel est le nom des jurés ?
- Moi, c’est Erwan, et lui Malo.
Bon. Il m’a eue, comme je le craignais. Pas question de me dégonfler, surtout devant témoins. J’enlève le corsage. Pas de soutif, bien entendu. Un stupide réflexe de fierté me pousse à me cambrer, quitte à faire saigner mon cœur de MLF. Richard reprend son numéro de bonimenteur :
- Nous avons-là un 95b de toute beauté. Je ne vous demande pas une note, mais un avis éclairé, voire un commentaire.
- J’ai jamais vu mieux, risque Malo, le plus rapide.
- C’est vrai qu’à l’œil, c’est chouette, mais le plus important, c’est le toucher, répond Erwan le plus malin, ou le moins timide. On peut ?
C’est bien ma chance ! Voilà que Ric est tombé sur un tchatcheur. Et c’est moi qui vais payer.
- Qu’en penses-tu, ma chérie ?
- Je ne peux qu’entrer dans le jeu… Heureuse de voir que nous avons à faire à un véritable spécialiste ! OK, les gars. Je me lève, ramène les épaules en arrière. Le gars s’approche, sort les mains de ses poches, commence à soupeser.
- Jolie forme, petits mais fermes, bonne élasticité, comme j’aime, quoi. Il caresse les mamelons, qui me trahissent en durcissant immédiatement : Très réactifs ! Bravo, Madame…Est-ce que mon copain…
- Ah non ! Je ne pense pas qu’il soit aussi spécialisé que toi. Lui ne jugera que sur la forme.
- Affaire entendue et décision validée, ma chérie, reprend Richard : Tu restes les seins à l’air.
- Reste le problème du bas, reprend le plus malin.
- Je n’ai aucun problème avec le bas, dont je suis assez contente.
Hors de question que ce jeune comique me demande de tâter : je commence à mouiller. J’enlève donc le bas. Richard s’amuse comme un fou, les deux gars ne savent plus quoi dire. Leurs yeux et leurs queues parlent pour eux : ils bandent visiblement comme des ânes.
- Il me reste à vous remercier, les gars, pour votre chaleureuse appréciation. A mon âge, ça fait chaud au cœur. Si je n’avais pas peur d’abuser, je vous demanderais bien encore un petit service…Je leur laisse un peu de temps, pour qu’ils imaginent la nature du service.
- Pas de problème M’dame. Tout ce que vous voulez !
- Il s’agit juste d’un renseignement. Nous ne sommes pas du coin. Généralement, près des plages nudistes, il y a un coin où on peut baiser tranquille. Y’a ça, par ici ?
Rouges comme des tomates, nos deux jeunes frisent l’apoplexie. Ils nous expliquent que, oui, dans les dunes, et comment y aller, puis filent à toute allure. J’imagine qu’ils vont se branler dans un coin, en rêvant à mes seins.
- Sympa, ton jeu, Monsieur mon mari. J’ai hésité un instant à leur proposer une petite pipe. Il faut bien que je songe à rajeunir les cadres !
- C’aurait été chrétien. Ils étaient dans un état…
- Je ne sais pas ce que tu en penses, mais il vaut sans doute mieux éviter leur baisodrome : ils vont rameuter tous leurs copains pour assister au spectacle.
- Tu as raison. Mais je peux te proposer autre chose : c’est tranquille, ici, assez en tout cas pour que je t’offre la petite pipe dont tu avais envie… Et si je suis satisfait, je te broute le minou.
Les plages de ce genre sont toutes les mêmes : personne avant 10 heures, et plus personne après 19. L’expression qui me vient à l’esprit pour qualifier la demi-heure suivante est : « contentement mutuel ». La nuit à suivre est presque une nuit de noces. Je retrouve mon RIC !

Mardi 7 juillet

Temps méditerranéen. Grande balade à vélo le matin, avant la grosse chaleur prévue, menu ouvrier dans un café de village, et retour vers cinq heures. Sans nous concerter, nous repassons par la plage d’Erdeven.
- Je serais surpris que nos petits gars ne soient là, au cas où…
- Tu crois ?
- On parie ?
- Quoi ?
- Si tu gagnes, un dîner dans un resto étoilé.
- Et si je perds ?
- Je te baise pendant que tu te comportes chrétiennement avec eux.
- Je les suce, quoi ?
- Voilà…
J’ai perdu… Et je soupçonne ce salopard d’avoir combiné le coup la veille avec Erwan. Peut-être même qu’il leur a filé un p’tit billet. Mais j’ai adoré. Et la nuit a encore été plus agitée. Du coup, quand nous nous sommes réveillés, il était midi passé.

Mercredi 8 juillet au soir

J’ai quand même eu droit au resto étoilé, ce qui confirme que mon mari n’était pas très fier de sa victoire, qui ne devait pas être très fair-play, et… qu’il avait dû apprécier ma performance avec les jeunes.

Jeudi 9 juillet
Visite à Kerminihy pour le coucher de soleil. Nos deux amis ont fait des petits : ils sont cinq ! Nous gagnons les dunes pour être discrets. Couché sur le dos, Richard me prend devant eux, par derrière – attention, pas de sodomie, j’ai horreur : comme la nature l’a prévu ! Ils se branlent tous les cinq sur moi. Je prête parfois un peu la main. Vient ensuite l’indispensable bain de minuit…

Vendredi 10

Temps maussade toute la journée. Le soir, Erwan est seul. Il travaille le matin à la criée de Quiberon, commence tôt, et donc finit tôt, alors que Malo bosse dans une brasserie, avec des horaires pas possibles. Le jeune homme n’a pas l’air d’avoir la tête à jouer, mais plutôt envie de parler. Nous le ramenons à la maison, où Richard ouvre quelques bières, et nous l’écoutons. Il a des problèmes avec sa copine, qui ne veut pas se laisser sauter, rechigne à le sucer, le branle avec modération. Il me propose à demi-mots de parler avec elle. Je les invite pour le lendemain. Il semble ravi.
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