ACCUEIL > Exhibition > Récit : Chantage-4. Où Michalon

Chantage-4. Où Michalon

+11

Lue : 584 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 09/12/2021

Découvrez les filles coquines près de chez vous :

Jeudi 16, J-1

Nous quittons la maison à l’aube, direction un hôtel sympa de Quimper où nous avons nos habitudes. Les recherches commencent. Merci, monsieur Google !
Anaïs d’abord. Facile à trouver : elle n’a pas quitté notre ville natale, où elle tient un magasin de lingerie coquine. Ça lui va bien…. « L’inspecteur » Richard la contacte aussitôt au téléphone. Il a de la chance, elle ferme à la fin de la semaine. Il s’agit d’une affaire de chantage dans laquelle elle est indirectement impliquée. Par le biais de quelqu’un qui prétend être son amant. Description précise (hors la queue). Rire de gorge. Ils n’ont couché ensemble qu’une fois. Comme la moitié des femmes baisables de la ville : par curiosité. Demande de précisions (nouveau rire). Explications. Puis il passe à la soirée du 19 novembre 93. Quand il raccroche, mon mari a un grand sourire. Il m’embrasse.
- Elle m’a demandé de le faire si je croisais Axelle… Bon ! Nous avançons bien. Nous avons à faire à monsieur Michel (tout n’est pas faux dans son histoire) Beretto, sans profession bien définie. Elle m’a donné son adresse. Aide-comptable, au départ, il bosse encore de temps à autres, mais semble surtout vivre des femmes, auprès desquelles il a un succès considérable.
- Avec la gueule qu’il a ? Je me force un peu, ma voix manque d’assurance. Richard semble ne rien remarquer.
- Y’a pas que la gueule, dans la vie. De source bien informée, il a une bite ENORME. La dame a mesuré : au repos, 25 cm. En action, elle n’avait plus la tête aux mesures.
- Arrête, tu vas me tenter ! Quoi d’autre ?
- Anaïs n’a pas plus que toi connaissance d’une quelconque vidéo, ce qui est intéressant, même si cela n’apporte aucune certitude.
Aucune trace, par contre, de Lucile, la troisième « actrice ». Peut-être s’est-elle mariée, et puis, le sud, c’est vaste… Faudra faire le tour des annuaires de praticiens de CHU. Obtenir les renseignements dont nous avons besoin ne nous a guère pris plus d’une demi-journée : nous avons à faire à un quatorzième couteau, dont nous allons venir à bout « fingers in the nose ». Richard appelle Erwan sur son portable. Il lui fixe rendez-vous le lendemain à 16 heures, à quelques kilomètres de notre loc, par discrétion, et le charge de venir avec le plus possible de garçons de la bande. Et Aziz, « dans le cadre de sa fin de formation, et pour validation définitive de son stage ». Il rigole dans sa barbe, mon homme. Nous ne quittons guère le lit que pour les repas jusqu’au départ. Il devient épuisant, le RIC !

Vendredi 17, 16 heures

Dernière mise au point avec l’ensemble des troupes, à qui Richard explique qu’il s’agit de punir un méchant qui a fait, dans les dunes, des vidéos d’eux et d’Axelle, qu’il veut faire chanter. Les consignes : fermeté et non-violence. La présence en nombre suffira.
Et le plus important : qu’ils n’oublient pas d’apporter leur poème ! Ils rigolent tous…
Richard me ramène à la maison. Il me fait réviser une dernière fois mon rôle, puis enfile son costume de coureur et saute sur son vélo. Je prends une douche, me sers un verre de vin blanc, mets, pour seul vêtement, une robe légère, et, pour l’ambiance, les suites pour violoncelle seul de Bach. J’allume la lampe halogène placée juste à côté du bureau, tout près de la fenêtre, puis je m’assieds dans un confortable fauteuil. Il me reste une vingtaine de minutes à attendre. Je souris…
Vendredi, 17 h 02
On sonne. Je me lève, mon troisième verre à la main, et vais ouvrir. Tranquille. Je fais entrer mon visiteur, l’emmène au salon, lui offre un verre. Il ne boit pas.
- J’imagine que ma visite ne vous est guère agréable. Je vais donc essayer de ne pas la prolonger inutilement, quitte à être un peu brutal. Votre absence, ces deux derniers jours, m’a fait craindre une manœuvre… qui aurait été maladroite. Vous cherchiez sans doute à réunir la somme. Avez-vous réussi ?
- Je vais être aussi brutale que vous, quitte à en assumer les conséquences : non.
- Hypothèse malheureusement prévisible, et donc prévue. Je vais vous laisser une semaine supplémentaire. Mais ma mansuétude a un prix : je veux vous sauter. J’espère que vous me comprenez bien.
- Je me doutais bien que je devrais en passer par là. A partir de ce moment, je m’écarte du scénario prévu, mais j’ai trop envie de l’essayer : une queue pareille, celles qui ont de la chance n’en rencontrent qu’une dans une vie. Faisons vite…
Je vide mon verre, me lève, vais me coucher sur le bureau et relève ma robe, cuisses écartées. Il enlève pantalon puis caleçon et me rejoint. Son énorme sexe est déjà dardé. Il relève mes jambes, qu’il pose sur ses épaules. Appuyée sur les coudes pour ne rien perdre du spectacle, j’ai une légère appréhension en voyant cette énorme bite s’approcher de ma mignonne petite chatte. Je mouille comme une folle, ce qui provoque chez lui un sourire marqué. Il me pénètre sans la moindre difficulté. Je sais bien qu’un ventre féminin peut contenir un enfant, et un vagin le laisser sortir, mais je suis…les mots me manquent pour décrire ce que je ressens, ce n’est même plus de l’excitation, je jouis peut-être vingt fois, j’ai perdu la notion du temps. Quand il gicle en moi, c’est comme un orage, une cataracte. Je suis à la fois au ciel, et dévastée … J’ai tout juste le réflexe, pour rejoindre le scénario, de renverser l’halogène dans un geste apparemment incontrôlé. Nos sbires apparaissent aux fenêtres. Richard, téléphone à la main, filme la scène. Je regarde notre apprenti maître-chanteur :
- C’est fini, monsieur Beretto. Merci. Vous pouvez vous retirer…
Le monstre bande encore… A sa fenêtre, Aziz ouvre des yeux incrédules. Je lui souris, lui fais signe d’entrer et lui adresse un baiser.
- Mes amis sont malheureusement arrivés un peu tard pour vous empêcher de me violer…
- Mais, je ne vous ai pas…
- Si, si, prise sous la contrainte. Richard n’a que quelques images, mais elles seront largement suffisantes pour un jury d’assises. Il va me conduire à l’hôpital de Vannes pour qu’un légiste constate les faits. Vous avez laissé suffisamment de sperme, je pense, pour la réalisation d’un test ADN. Après, je dépose plainte. Ou pas, c’est selon…
- Selon quoi ?
- Vous me donnez la K7 et les copies, j’imagine que vous avez fait faire une conversion numérique.
- Il se marre. Prenez-là dans la poche de mon imper : ce sont des films de vacances. Il n’y a jamais eu de vidéo.
- Figurez-vous que nous en doutions un peu… Alors, si nous sommes d’accord, déshabillez-vous complètement.
- Que je me mette à poil ?
- Vouiiiii. Mes amis vont vous reconduire au prochain village. Sauf si… Aziz ? Tu ne veux pas essayer ?
- Beurk ! Non merci, sans façons.
- Alors, au revoir, Monsieur Beretto ! Arrangez-vous pour ne jamais recroiser notre chemin, la prescription est tardive, pour les viols, et j’ai tous les témoins du monde !

Le malheureux sera déposé au cœur du village, entre l’église et la gendarmerie, où il fera un stage pour « vagabondage spécial ». Il paraît que deux vieilles sœurs moustachues se porteront garantes et lui éviteront la prison. Sans doute contre reconnaissance en nature…
Richard ne manquera pas de me demander pourquoi j’ai donné si tard le signal, je prétexterai avoir été trop loin de l’halogène. A Azi, je dirai la vérité : j’en avais trop envie. Et, si un aussi formidable outil était clairement déconseillé pour un dépucelage elle avait eu bien tort de ne pas jouer un peu avec !

Pour notre dernière soirée, tout le monde reste à la maison pour un super-barbecue, bien arrosé. Quand le concours de poésie arrive à l’ordre du jour, il y a cinq propositions déposées dans l’urne et identifiées par un chiffre. Je les ouvre l’une après l’autre et les lis tout d’abord pour moi : trois sont gentillettes et pleines de remerciements, l’une est touchante, sans doute celle de Malo, qui me remercie de lui avoir permis pour la première fois de voir une femme nue, et de, je cite, « comprendre comment ça marche ». C’est courageux, dans leur monde de machos. Quant à la la dernière, en voici un extrait :
En aussi peu de temps,
Tu nous as tant appris :
La condition des femmes
Et le désir des hommes,
Et le désir des femmes,
Tout aussi légitime.
Tu nous as tant appris :
Qu’aveque qui l’on jouit,
Ou bien qui nous fait jouir
Est de peu d’importance :
Tout plaisir partagé
Est agréable aux Dieux.
Je les lis tous les cinq à haute voix. Le cinquième est plébiscité. La grille codée que détient Richard montre qu’Aziz n’a pas concouru, et permet d’attribuer la victoire à : ERWAN !
Qui passera comme promis la nuit avec moi. Nous baiserons beaucoup, mais parlerons plus encore. Il m’avouera spontanément que le texte lui a été donné par Aziz. J’espère qu’elle sera remboursée de ce geste par les fruits que son fiancé aura cueilli lors de la nuit passée avec moi. Richard sera autorisé à prendre quelques photos…
Nous partons de bonne heure le samedi. Aziz ne s’est pas manifestée, et j’en suis peinée. Deux heures plus tard, mon portable sonne. C’est elle, qui m’envoie un sms pour me remercier « de tout ce qu’elle a appris avec moi ». J’y réponds :
C’est moi qui dois te remercier, Aziliz, d’avoir été tout à la fois la fille que nous n’avons pas eue, et ma maîtresse : eh oui ! j’ai encore le goût de ton sexe dans la bouche, et je sens ta langue sur le mien. Tu as aussi été, et c’est sans doute le plus important, une amie précieuse. Sois heureuse. Avec Erwan, c’est un gentil garçon, et qui s’améliorera encore à ton contact, ou avec un (ou une !) autre. Et surtout, crois en toi. Je me masturbe pour la première fois en pensant à toi. Sois certaine qu’il y en aura d’autres !
Je lis le texte à Richard, qui est toujours de bon conseil.
- C’est parfait, je n’aurais mieux fait. Toutefois, il manque peut-être une illustration…
Il arrête la voiture au bord de la route, sort son portable et filme deux courtes séquences – mes doigts qui jouent avec mon sexe, puis mon visage quand je jouis. J’ajoute à mon texte : « Richard se joint à moi », et envoie le texte avec les vidéos en pièces jointes.
11 vote(s)


Histoire de sizaxe

Vous avez aimé ce récit érotique ? Tweeter

Nous luttons contre le plagiat afin de protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette histoire est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être copiée ou imprimée.

© Copyright : Nos histoires sont protégées par la loi. Un grand nombre d'écrivains nous ont donné l'exclusivité totale.


Commentaires du récit : Chantage-4. Où Michalon


Aucun commentaire pour le moment

Pour poster un commentaire ou faire un signalement, merci de vous inscrire ! Inscription rapide


Histoire précèdente <<<
>>> Histoire suivante



Retour en haut de la page

Libertinage et masturbation de jolies libertines en webcams totalement gratuites :