Claudine (2ème partie)

Nous arrivons, Charline et moi, à la fête de Claudine les bras chargés. Je porte les cadeaux et ma femme a apporté un superbe gâteau acheté la peau du cul dans une pâtisserie renommée. Mais pour notre nièce adorée, on a plaisir à faire tout ça.
Charline a revêtu le même style de robe que sa nièce la veille. Mais en rouge et en moins échancrée car elle porte, elle, un soutien-gorge.
Pour ma part, je porte un pantalon et une chemisette blancs en lin.
Je suis surpris de trouver Claudine dans la cuisine. Je pensais qu’elle se laisserait vivre le jour de ses 18 ans, mais il n’en est rien, ce qui ajoute à ses qualités. Elle porte une robe d’été très fine et courte avec de petites bretelles qui montrent qu’elle ne porte, une fois de plus, pas de soutien-gorge. Mais sa poitrine ne semble pas en avoir besoin. Aucune trace de culotte non plus, mais peut-être est-ce dû au fait qu’elle a un string.
Mélanie, quant à elle, porte un pantalon tailleur et un chemisier en soie noire. Je remarque qu’elle met toujours ses fesses en valeur dans le choix de ses tenues.
Quand Claudine me voit, elle arrête tout ce qu’elle fait et vient me sauter au cou, comme elle le faisait enfant, en serrant ses jambes autour de ma taille. Sa mère la reprend aussitôt.
-Claudine, tu déconnes, là ! Tu n’as plus dix ans ! Laisse ton oncle tranquille !
-Mais maman !
Elle descend alors tout en m’embrassant sur les joues.
-T’inquiète, ma belle ! J’adore savoir que tu n’as pas changée ! Enfin, si, tu as sacrément changé, physiquement parlant !
Les femmes éclatent de rire en entendant ma dernière phrase. Nous rions ensemble encore quelques minutes avant de reprendre sérieusement l’organisation de la fête.
Les préparatifs terminés, les convives commencent à arriver. Il y a là pas mal de monde, surtout des jeunes, amis de Claudine et quelques personnes plus âgées, sans doutes amis de Mélanie.
La soirée se passe autour d’un grand buffet, avec une piste de danse au milieu de la salle. Des petits groupes se forment et se défont au fil des discussions. De temps en temps, j’observe ma nièce qui semble s’amuser, autant avec ses amis qu’avec l’ensemble des personnes présentes.
Et puis, au fil de la soirée, les personnes commencent à partir. Nous avons pas mal bu avec Mèl, Charline et certains de ses amis et la plupart des convives un peu âgés semblent un peu enivrés. Alors qu’il reste quelques-uns de ses amis, Mélanie finit par sombrer et préfère aller dormir. Charline vient me voir et me demande si ça me dérange qu’elle accompagne sa sœur.
-Bien sûr que non !
-Tu gères Claudine ?
-Avec plaisir mon Amour !
-Ah toi, je te jure ! Vas-y molo, tu te souviens de ce qu’on a dit ?
-Oui, ma Reine, t’inquiète pas !
Au moment où ma femme quitte la pièce pour accompagner sa sœur, il reste encore trois amis de ma belle-sœur, dont un couple et une petite dizaine de jeunes.
J’entretiens la conversation avec les ‟vieux” tandis que les jeunes continuent un peu de danser, mais je vois bien que minuit étant passé, certains commencent à faiblir. Et il ne faut pas longtemps pour que certains commencent à évoquer un possible départ.
C’est vers une heure du matin que les derniers invités partent, me laissant seul avec Claudine.
Pendant qu’elle s’occupe d’accompagner les derniers partants, je commence à débarrasser et à nettoyer le salon. Puis ma nièce me rejoint.
-Tonton, laisse ça, on, fera ça demain !
-T’inquiète, ça ne me dérange pas.
-Je suis épuisée, pas toi ?
-Non, ça va ! Je te rappelle qu’on est en vacances, donc j’ai eu le temps de me reposer avant de venir !
-Je monte me coucher moi. Elle est où tata ?
-Elle m’a dit qu’elle accompagnait ta mère, mais je ne sais pas si elles dorment ensemble.
-D’accord !
Je décide de finir de nettoyer le salon pour me coucher dans le canapé pour la nuit. Mais au bout de quelques instants, Claudine redescend.
-Tata est dans mon lit !
-Et ça te gêne de dormir avec elle ?
-Ben, c’est pas ça, mais elle est en travers et y’a plus de place !
-Tu veux que je te laisse le canapé ? Je peux rentrer à la location, c’est pas loin, ça va !
-Ah ! Et si tu me montrais ta loc ? Je dormirai dans le canapé, y’en a bien un, non ?
-Euh, oui, il y en a un, mais il ne doit pas être confortable. Je te laisserai le lit, si tu viens.
-C’est vrai ? Tu veux bien que je vienne chez toi ?
-Mais oui, allez, on y va !
-Je prends quelques affaires et j’arrive.
En l’attendant, je finis de ranger le salon. J’envoie un message à Charline pour lui dire que Claudine est avec moi à la location en lui précisant que c’est la gamine qui l’a suggéré, on verra ce qu’elle répond.
Claudine redescend avec un petit sac, qui doit certainement contenir de quoi se doucher et des sous-vêtements de change. Nous prenons la voiture et roulons tranquillement jusqu’à la petite maison.
Une fois sur place, je fais visiter le deux pièces à ma nièce et lui indique que je dormirai dans le canapé, comme convenu. Elle ne dit rien et prend la salle de bain.
Pendant ce temps, je change les draps du lit, allume une bougie anti-moustique et me mets torse-nu avant de sortir sur la terrasse pour profiter de la fraîcheur du soir. Je m’installe sur une chaise en plastique, tourné vers la mer.
-Tu prends le frais ?
-C’est ça !
Je me retourne et vois ma nièce en nuisette dans l’encadrement de la porte-fenêtre. Elle est magnifique, mais je ne dis rien.
-Tu veux bien venir un peu avec moi ? J’ai besoin de discuter.
-J’arrive ma belle !
Je me lève et rejoins Claudine qui est retournée s’asseoir sur le lit. Elle est magnifique dans la lumière tamisée de la bougie. La transparence de sa nuisette rend exceptionnelle la beauté de son corps de jeune femme. Sa poitrine ferme est mise en valeur de façon incroyable.
-Tonton, je suis dégoûtée parce que je pars demain en Métropole. Je voulais passer du temps avec toi et tata, mais je ne savais pas que vous veniez !
-Il est à quelle heure, ton avion ?
-Vingt et une heures, je crois, il faut que je sois à l’aéroport vers 18h30.
-Bon, on passera la journée ensemble alors. Mais tu voulais discuter de quoi, au juste ?
-Tu promets que tu me jugeras pas ?
-Bien sûr que non ! Tu sais bien que tu es ma nièce préférée !
-Tonton, j’ai un copain et j’ai peur qu’il me quitte.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Parce que je n’ai pas voulu coucher avec lui.
-Tu as le droit ! Il ne doit pas t’obliger, tu sais ça ?
-Oui, il ne le fait pas de toute façon ! C’est pas ça, c’est juste que je lui ai fait croire que j’attends parce que je veux être sûre de ses sentiments, mais y’a pas que ça !
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-J’ai jamais fait l’amour avec un garçon !
-C’est tout à ton honneur, ma chérie ! Tu as le droit de prendre ton temps et de bien choisir celui qui te prendra ta virginité.
-En fait, j’ai peur !
-De quoi tu as peur ?
-Tu sais, quand j’avais douze ans, je me suis fait agressée. Depuis, j’ai peur.
-Tu as été agressée comment ? Sexuellement tu veux dire ?
-Oui, enfin, j’ai pas été violée, juste des gamins sur la plage m’ont chopée et m’ont tripotée. J’avais été choquée. Bon tout ça, c’est bon, je suis passée à autre chose, mais je pense que ça me bloque au niveau sexuel.
-Tu en as parlé avec ta mère ?
-Oui, elle me conseille de consulter encore un psy !
-C’est un bon conseil, tu sais !
-Je ne sais pas !
-D’après toi, qu’est-ce qui te permettrait de franchir le cap ?
-Il faudrait que je trouve un homme comme toi !
-Comme moi ?
-Oui, tu es gentil, mignon et tu rends ta femme heureuse. Je suis sûr que tu ne l’as jamais trompée ! En tout cas, elle a confiance en toi et ça se voit !
-Nous nous disons tout avec Charline ! Je peux te confier un secret ?
-Oui, je te promets que ça restera entre nous !
-On se dit tout avec ta tante, même quand je couche avec une autre femme !
-Tu trompes tata ?
-Non, car je lui en parle avant et si elle n’est pas d’accord, je ne le fais pas.
-Et elle aussi couche avec d’autres hommes ?
-Oui, ça lui arrive et aussi avec des femmes !
-Tata est bi ?
-Oui, et moi aussi !
-Waouh !
Je ne dis rien et laisse le temps à Claudine de digérer l’information. Au bout de quelques instants, elle se tourne vers moi.
-Et si tu me faisais découvrir le sexe ?
-Ah, je m’en doutais depuis quelques minutes que tu allais me demander ça.
-Tu veux pas ?
-C’est pas ça !
-Il faut que tu demandes à tata ?
-Non, on en a déjà parlé, en fait !
-C’est vrai ?
-Oui, mais on voulait, elle et moi, être sûr que tu avais de bonnes raisons et surtout que tu sois demandeuse pour de bonnes raisons !
-Mais, c’est une bonne raison, non ? Mais tu n’as pas envie de moi ? Tu me trouves pas à ton goût ?
-Rien de tout ça ! Bien sûr que je te trouve magnifique et que j’ai envie de toi, quand je te regarde dans cette tenue, que je devine ton corps magnifique et parfait. Évidement que j’ai envie de toi !
-Alors ?
-Ben, tu as dix-huit ans, j’en ai cinquante-trois et en plus, je suis ton oncle.
-C’est justement pour ça que tu es l’homme idéal ! Je sais que tu feras attention, que tu me respecteras et que tu ne me feras que du bien !
-Mais, imagine que tu regrettes !
-Ça ne risque pas d’arriver !
-Tu ne sais pas !
-Tonton, maintenant qu’on a évoqué ça, je me rends compte que ça fait longtemps maintenant que je rêve de faire l’amour avec un homme mûr et que tous mes phantasmes étaient basés sur toi, ou du moins j’imaginais que c’était un homme comme toi qui me faisait l’amour pour ma première fois !
-Oui, mais entre ton rêve et la réalité, il y a un monde !
-Allez, j’aimerais que ce soit toi !
-Bon, ok, imaginons un instant que je cède à ta demande. Il faudrait que tu me dises ce que tu as déjà fait avec un garçon.
-D’accord !
...
-Ah, tu veux que je te dise maintenant ?
-Ben oui !
-Ok, j’ai déjà caressé le sexe d’un mec, j’ai déjà aussi sucé et le mec m’a tripotée, mais je n’ai pas aimé et c’est pour ça que je ne suis pas allée plus loin.
-Je suis désolé, mais je dois savoir exactement ce que t’ont fait les garçons qui t’ont agressée !
-D’accord ! En fait, ils étaient quatre. Ils m’ont bloquée sur le sol et trois me tenaient pendant que le quatrième a mis sa main sous ma jupe pour me caresser sur le sexe, d’abord par-dessus la culotte, puis il a mis sa main dedans, mais n’a pas pu me doigter, car je me suis débattue. Après un des trois autres avait sortie sa queue et il s’est branlé pendant que l’autre me tripotait et il a éjaculé sur mes cheveux. C’est là que je me suis débattue et qu’ils ont arrêté. Ils se sont barrés en courant, comme des lâches.
-C’était où ?
-A une soirée sur la plage.
-D’accord, allez, je ne t’embête plus avec mes questions. Viens dans mes bras !
Claudine se blottit alors contre moi, en me poussant pour qu’on s’allonge et on fait un câlin, comme un oncle et sa nièce. Ce moment de complicité dure un bon moment, jusqu’à ce que je me rende compte que sa respiration soit régulière et calme. Sans bouger, je regarde son visage et je constate qu’elle s’est assoupie dans mes bras. Comme je ne veux pas la réveiller, je repose ma tête et attends qu’elle soit complètement endormie avant de bouger.