COLLECTION ESCORTE GIRL. Rencontre inattendue (6/6)

Au coup de fil de papa, je sentais que les ennuis commençaient à arriver.
Quand je disais ça, j’étais loin de penser que ma vie allait être bouleversée ainsi que celle de mon père.

Mon père est arrivé égale à lui-même, homme impassible cachant toujours ses sentiments.
Lorsqu’il m’a pris dans ses bras sur le quai de la gare où j’étais venue le chercher, coller contre sa poitrine, j’étais heureuse que cette étreinte reste père et fille.
Depuis des mois, chaque fois qu’un homme me presse contre son cœur, cela fini tout le temps avec une bite dans ma chatte, ma bouche ou mon anus.

Il m’offre un café au bistrot de la gare, j’étais anxieuse de lui faire découvrir l’appartement que je partageais avec Ange.
Ange qui m’a abandonné pour une semaine à compter de ce premier jour de l’arrivée de mon père.
Courchevel hôtel 5 étoiles, client plus que friqué aiment la montrer à son bras sans la sauter et ceci depuis cinq ans.
La première et la deuxième année, il la baisait, mais les médicaments dus à des ennuis de santé lui permettent de skier et d’arriver une fois ou deux à le faire éjaculer en le suçant pendant de longues minutes.
Ski et fric faisait bon ménage et Ange me disait espérer que son client aurait une longue vie, mais à presque soixante-quinze ans, c’était moins sûr.

• Tu es belle ma fille, la vie parisienne semble bien te convenir, tu es partie de la maison adolescente et je te retrouve femme et si bien habillée.

Mais vêtements, je savais que papa remarquerait le changement entre les jeans baskets et les vêtements de luxe dont nous raffolons Ange et moi et dont nous faisons des boulimies d’achat.
Chaque fois que l’une ou l’autre a réussi un bon coup à gros budget avec un client, genre 20 000 pour la Réunion pour moi ou 35 000 pour Ange avec son client l’amenant dans le club échangiste Jamaïquain.

• Si ta fille est si bien habillée, c’est grâce à Ange dont le cabinet marche du feu de Dieu et qui m’aide dans mes études, je vais avoir rapidement mon diplôme.

Ça a suffi à papa, je lui avais dit qu’Ange était parti pour notre région pour une affaire d’héritage dans un grand hôtel.
Ça m’ouvrait les portes à le conduire vers le lieu où je vends mon corps au plus offrant.
Bien sûr, mon portable de pute est éteint et ranger dans la chambre d’Ange.
Un taxi, j’aurais pu payer, j’étais certainement plus riche que lui dans les quelques mois de prostitution pratiqués, mais comme il m’envoie toujours mes 1 500 € mensuels, je le laisse régler.
Il est enchanté de sa chambre, celle dans laquelle je couche chaque fois que je fais entrer un client.
Le reste du temps, je partage la couche de celle qui m’a mis le pied à l’étrier.
J’ai mon placard à fringue de travail et les objets dont je me sers pour exciter mes clients.
Par chance, il ferme à clef et la clef est avec le téléphone dans ma table de nuit de notre chambre avec Ange.
Il est prévu que chaque matin papa aille à des rendez-vous.
J’ai compris qu’il traitait pour l’achat d’une machine susceptible d’aider ses équipes dans leur travail.
Il doit aussi voir son financement avec la banque avec laquelle il travaille.
Grasse matinée, j’adore les grasses mâtinées surtout le lendemain d’orgie sexuelle avec des clients.
Pur les études, ce sont les vacances, ça évite les questions.
Lorsque je me réveille, et que je suis seule, j’ouvre mon portable pour voir si mon cul plait toujours autant.
Trois jours et six appels, bien sûrs sans réponse.
Je sais, la venue de papa nous coute cher, plutôt un manque à gagner pour moi, mais Ange en plus de skier va remplir notre bas de laine avec son vieux barbot.
Le midi, je le rejoins pour un repas ensemble et l’après-midi promenade dans Paris.
Depuis que je suis arrivée dans la capitale, j’en vois plus en trois jours que depuis le premier jour.
Un seul point me tracasse, les taxis, ils sont nombreux à Paris, mais je crains d’avoir pris l’un ou l’autre pour m’emmener me prostituer dans les grands hôtels parisiens.
Je suis capable de dire le chemin que va prendre mon taxi vers les hôtels ou mes clients m’attendent, que l’intérieur des monuments devant lesquels je passe.
Paris, la nuit aussi à l’aller et au retour sauf si ce client veut de moi pour une nuit alors, je rentre au jour.

Comme j’en avais peur à l’annonce de sa venue, c’est le dernier jour que ma vie va se gâter.
Le matin, papa vient de partir, je suis restée debout après lui avoir fait son petit déjeuner.
Je vais chercher le portable et je regarde, merde Franck a appelé.
Franck celui qui m’a sodomisé le premier jour de mon changement de vie et de morale.
Franck qui vient chaque fois qu’il le peut et veut de moi, seulement de moi, ce qu’on appelle un client fidèle ayant abandonné Ange.
Ça fait dix minutes qu’il a eu le répondeur, j’appelle.

• Salut, ma belle, je suis avec un ami, tu es partante ce soir 17 à 19 pour une partie à trois, hôtel le Concorde comme d’habitude chambre 123.
Tu as toujours ta tenue de none, il fantasme sur les femmes habillées avec ce genre de tenue.

J’allais lui dire non, mais au dernier moment je me ravise, Franck sait combien je prends pour un trio alors j’accepte de venir, je vais m’arranger avec papa.

• Papa, on se retrouve après ce rendez-vous que Doctolib vient de me rappeler avec ma gynéco, j’ignorais que tu allais venir lorsque je l’ai pris il y a plus de trois mois.
Tu te prépareras pour cette dernière soirée, c’est moi qui t’invite au Marocain en bas.
• 17 à 19, ma chérie se serait plutôt un rendez-vous gallant, mais va y, j’espère qu’un jour, tu m’annonceras la naissance d’un petit-fils, ce serait l’aboutissement de ma vie.
Je suis sûr que là-haut, si elle nous regarde, maman serait enchantée d’apprendre que sa fille est devenue maman.
• Papa pense à vivre, tu es encore jeune, ma gynéco a toujours du retard dans ses rendez-vous, je sais que j’en aurais jusqu’à cette heure-là environ.

Un problème, ma tenue de none et les martinets qui vont avec les menottes, bref ma valise d’escorte.
Je récupère la clef, je la prépare, je referme et je sors sur le palier descendant jusqu’à celui inférieur.
Une fois ou j’ai monté les cinq étages à pied, l’ascenseur étant en panne, j’ai vu un petit placard ou se trouve les compteurs de gaz dont le système de blocage était défectueux.
Il y a assez de place pour y cacher la valise que je récupère avant de rejoindre prestement mes clients avec le taxi que j’ai appelé.
C’est dans les toilettes du restaurant de l’hôtel que je me change comme je le fais chaque fois que je viens jouer un rôle de composition sexuelle.

• Bonjours ma soeur, voilà votre enveloppe...

Deux heures à me faire martyriser jusqu’à l’apothéose dont raffole Franck, une double pénétration, Franck comme à son habitude m’enculant.
Ayant terminé de les satisfaire, je retrouve les toilettes et la bourgeoise que ma tenue me donne l’apparence.
J’arrive chez nous, j’ouvre, j’appelle mon père sans réponse pour que nous allions au restaurant.
Je le trouve en pleurs devant mon armoire de travail ouverte.
Ma tenue d’infirmière, d’écolière, ainsi que d’hôtesses de l’air, voire de maîtresse d’école, étant toutes au sol.
Il y a aussi le chat à neuf queues que j’emploie rarement ça fait trop mal et il faut trop de temps pour cicatriser.
Des guêpières, mais aussi des godes, que mes clients m’enfilent lorsqu’ils ont de petites pannes.
Et enfin à son côté, la boîte à chaussures ou se trouve tout l’argent en liquide donné par mes clients.
De nombreux, par l’intermédiaire du site, nous payent avec leur Carte, mais ces sommes sont déjà sur mon compte.
Combien y a-t-il, d’argent, je l’ignore, j’y range les enveloppes en liquide sans jamais contrôler le total.
Dans ma valise remise dans sa cache sur le palier du dessous, 5 000 € que j’ai gagné ce soir devaient la rejoindre dans l’attente d’achat dans les magasins.
Il me regarde, son regard est éteint.

• Ma fille, lorsque tu es partie, je suis venue pour m’allonger et lire le contrat signé ce matin et surtout celui avec ma banque.
La blouse dont tu dois te servir pour jouer les infirmières était coincée dans la porte.
Ça avait bloqué la serrure, j’ai ouvert et j’ai découvert tous ces objets.
Lorsque tu m’as dit t’installer chez Ange une avocate, apprendre que ma fille était lesbienne, ça a été dur.
Lorsque j’ai vu ces tenues et ces objets sexuels de malheur, je me suis dit que vous aimiez jouer entre vous.
Mais lorsque ce carton de chaussures a glissé au sol en s’ouvrant, me montrant des enveloppes et de l’argent liquide, j’ai compris que ma fille se prostituait.
Ma valise est là, je vais partir, adieu, c’est définitivement fini entre nous, ta maman doit avoir honte de toi.

Je vois mon père se lever et comme un robot quitter l’appartement.
Le lendemain Ange revient et me trouve prostrée sur mon lit, tous les objets que papa a découverts sont restés à leur place.

• Ange, papa sait tout et m’a quitté.
• Gladys, appelle-le, je vais lui parler,

J’essaye désespérément depuis deux jours, lorsque mon portable, l’autre pas celui de travail qui est resté éteint sonne.

• Mademoiselle Gladys, Nicolas, l’ingénieur et bras droit de votre père qu’il a embauché il y a quelques mois pour l’aider dans son travail.
• Oui !
• Je me permets de vous appeler, j’ai trouvé votre numéro sur son bureau, savez-vous où il est ?
• Non, il y a eu une petite incompréhension entre nous et il est parti il y a deux jours.

Il m’explique pourquoi papa et avec qui il avait des rendez-vous, j’appelle à la banque, de l’argent a été tiré du prêt qu’elle lui a consenti pour s’acheter cette machine dont Nicolas m’a parlé.
C’est encore quelques jours plus tard que les autorités et les journaux, m’annonce la nouvelle.
Papa en me quittant est allé à l’aéroport et a pris un billet pour rejoindre la Bolivie et les pentes du Pirinacota, il s’est équipé et des gens l’ont vu partir vers le sommet.
D’autres alpinismes redescendant à cause du mauvais temps, on dit l’avoir vu s’approcher d’une crevasse et après un moment comme s’il se recueillait s’était laissé glisser.
Les journaux ont parlé de la mort de maman vingt ans plus tôt et que papa refusant de faire son deuil depuis des années avait décidé de la rejoindre.
Mais pour moi, ça devait changer profondément ma vie.

Je suis rentré pour m’occuper de la société que papa avait créée et dont j’héritais.
Comme pour maman, les secours avaient tous fait pour le retrouver, mais ils leur avaient été impossibles de le localiser.
Un article a parlé de l’amour de papa pour maman et qu’ils étaient réunis pour l’éternité dans cette crevasse où elle avait disparu.

Pour moi, personnellement lorsque j’ai rencontré Nicolas, certains diront que j’ai été frappé par un coup de foudre.
Sans que Nicolas le sache, l’argent gagné et que papa avait trouvé, a pu servir pour acheter la machine dont ils avaient besoin.
J’ai pu rembourser le crédit même si mon compte en banque en a pris un coup.
Papa avait dépensé l’argent de la banque pour son dernier voyage.

Je suis devenue la petite amie de Nicolas.
Avoir été pute à du bon, mais j’ai dans mes bras un véritable étalon m’apportant la plénitude de mes sens.
C’est au restaurant que tout bascule.

• Gladys, veux-tu m’épouser ?
• Je t’aime beaucoup Nicolas, hélas, je dois dire non, malgré que cette bague est magnifique.
Si papa m’a quitté un soir à Paris pour rejoindre maman, c’est, car il venait de découvrir que sa fille se prostituait.
L’argent qui a servi à compléter ce qu’il avait pris lors de son dernier voyage auprès de maman, c’est avec le corps que tu étreins depuis plusieurs jours qui les a gagnés.
• Gladys prend cette bague, j’ai l’air con agenouillé devant toi.
Merci de ta franchise, j’aurais dû avoir la même envers toi.
Si tu t’es prostitué, j’ignore pourquoi et je veux toujours l’ignorer, c’est un choix de vie à un moment T que tu as fait.
Je dois t’avouer, moi aussi, avant d’avoir mes diplômes et que ton père m’embauche, pour pouvoir financer mes courses sur les sommets d’Europe et du bout du monde, j’étais une pute pour mémé friquée.
Je me prostituais et j’étais même doué pour cela.

Voilà comment Ange est témoin de mon mariage, dans le massif des Bauges.
Je suis témoin de son mariage quelques semaines plus tard.
Celui que j’appelais le vieux barbot l’a épousé, il est avocat et possède le plus grand cabinet dont elle va hériter.
La science lui promet deux ans de vie maxi, pour lui c’est la fin de vie qu’il a choisie.

Au moment où je vous parle, je suis dans l’avion avec mon mari et mon fils dans mon ventre.
Nous nous rendons pour nos vacances en Bolivie, simplement au pied du Pirinacota, bien qu’il m’ait appris à courir en montagne et à escalader, avant qu’il me remplisse le ventre.
Nous voulons faire connaitre à mes parents Nicolas le jeune homme qui a fait une croix sur notre passé et aussi pour qu’ils connaissent leur futur petit-fils.
Ce voyage, nous pouvons le financer avec le solde de nos années de prostitution qui restait sur nos comptes personnels avant de le mettre en commun.
La vie sait parfois prendre des méandres qui pourraient passer pour une histoire inventée.